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Full text of "Dictionnaire des sourds-muets, précédé d'une préf. par J.-A.-A. Rattel"

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PURCHASED    FOR  THE 

UNIVERSITY  OF  TORO?<TO  LIBRARY 

FROM  THE 

CANADA  COUNCIL  SPECIAL  GRANT 


FOR 

LIHGmSXICS 


CIKNNK    Ri     MODRRNE    nOTOt.OrWK'^^  ,.     ' 
Du  Docteur  J.-A.-A.  Rattkl. 


voLUMF  vu 

L'ARP.É    FERRAN 


T!f)NNA!R  f 


DES 


HîUJ)8-MtTETS 


ET    PRKCKDE    D  UNE    PREFACE 

PAR  LE 

D'  J,  A.  A,  RATTEl 

Ancien  Médecin  de  l'Institution  Nationale  des  Sourds-Mae^s 

et  de  la  Clinique  Nationale  des  Maladies  de  l'Oreille 

Deux    fois    lauréat    de    la    Faculté    de    Médecine    de    Paris. 


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J  -B.  BAILL 

19,   RU 


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"bus  Doctoris 

^is,  LIBRAIRES 
"XE,    19 


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COLLECTION   ANCIENNE   ET   MODERNE   D'OTOLOGIE 
Du  Docteur  J.-A.-A.  Rattel. 

VOLUME  vil 

L'ABBÉ  FERRAND 


COLLECTION  ANCIENNE  ET  MODERNE  D'OTOLOGIE 
Du  Docteur  J.-A.-A.  Rattel 


VOLUME  vil 


DICTIONNAIRE 


DES 


SOURDS-MUETS 


COLLECTION   ANCIENNE   ET   MODERNE   D'OTOLOGIE 
Du  Docteur  J.-A.-A.  Rattel. 

VOLUME  vu 

L'ABBÈ  FERRAND 


DICTIONNAIRE 


DES 


SOURDS-MUETS 

ET  PBÉCÉDB  d'CNB  PBBPACE 

PAJl  LE 

b'  J.-A.-A.  RATTEL 

Ancien  Médecin  de  l'Institution  Nationale  des  Sourds- Muets 

et  de  la  Clinique  Nationale  des  Maladies  de  l'Oreille 

Deux    fois    lauréat   de   la    Faculté    de    Médecine    de    Paris. 


PARIS 

Sumptibus  Doctoris 

J.-B.  BAILLIÉRE  et  fils,  LIBRAIRES 
19,   RUE   HAUTEFEUILLE,   19 

M.D.CCC.SCVII 
(Tous  droits  réservés). 


HV 

MAY  3 1 1968 


OFT 


Q^€ 


i^. 


PORTRAIT  DE  L'ABBE  FERRAND 


TABLE  DES   ABREVIATIONS 

EMPLOYÉES   DANS    CE   DICTIONNAIRE 


Adj adjectif. 

Adv adverbe. 

Conj conjonclif. 

Fém •  .  féminin. 

Fig au  ligure. 

Masc.    . masculin. 

Part  .   , participe. 

Prép préposition. 

Subs substantif. 

S signe. 

Ex exemple. 

S.  nât signe  naturel. 

S.man.  .    .       lettres  qui  se  font  avec  les  doigts. 


—  2  — 

de  faire  partager  aux  sourds-muets  les  bienfaits 
de  la  civilisation  chrétienne. 

Les  préjugés  furent  en  général  plus  forts  que 
la  voix  de  la  religion.  On  continua  à  regarder  les 
sourds-muets  comme  des  êtres  à  part,  privés 
d'intelligence,  rebut  de  la  société.  Si  Aristote, 
dansl'antiquité,  les  avaitexclus  de  toute  partici- 
pation aux  connaissances,  saint  Augustin,  par 
un  arrêt  aussi  rigoureux,  les  excluait  de  la  con- 
naissance de  la  foi.  Et,  au  dix-huitième  siècle, 
encore  bien  que,  mille  ans  auparavant,  saint 
JeandeBeverley,  archevêque  d'York,  eûtappris, 
à  ceque  raconte  Thistoireecclésiastique  de  Bède 
le  Vénérable,  à  parler  à  un  sourd-muet,  bien 
que,beaucoup  plus  tard  Jérôme  Cardan, en  Italie, 
dom  Pedro  Ponce  de  Léon,  Jean-Paul  Bonet  en 
Espagne,  Van  Helmont  en  Hollande  ;  Conrad 
Hamman,  le  Père  Schott,  Kerger,  Baphael,  Lic- 
hwilz,  Buchner,Baumer,  en  Allemagne,  et  d'au- 
tres eussent  réussi  à  faire  l'instruction  de  quel- 
ques sourds-muets,  ou,  du  moins,  exposé 
dans  leurs  ouvrages  les  moyens  d'y  réussir, 
il  se  trouva  des  théologiens,  des  philosophes, 
pour  regretter  a  priori  les  prétentions  de  l'abbé 
de  l'Epée,  disantque  ce  qu'il  poursuivait  était 


radicalement  impossible.  Certes,  cette  fin  de 
non-recevoir  ne  pouvait  rien  sur  les  faits  qui 
étaient  palpables  et  éclatants,  elle  montre  du 
moins  l'état  d'un  grand  nombre  d'esprits. 

Honneur  donc  à  ces  hommes  qui,  dans  des  siè- 
cles et  des  pays  divers  suren  t  s'élever  au-dessus 
des  préj  ugés  de  leurs  contemporains  et  tentèrent 
une  œuvre  qu'on  croyait  au-dessus  des  forces 
humaines?  Le  nom  d'un  grand  nombre  de  ces 
bienfaiteurs  de  l'humanité  ne  nous  est  point  par- 
venu, et  c'est  ce  qu'il  importe  de  ne  point  per- 
dre de  vue  chaque  fois  qu'on  se  plaint  du  petit 
nombre  des  instituteurs  des  sourds-muets, 
d'autres  sont  depuis  longtemps  totalement  ou- 
bliés. Nous  voudrions  aujourd'hui  réparer  un 
de  ces  oublis,  en  faisant  connaître  à  ceux  qui 
l'ignorentle  nom  de  l'abbé  Ferrand. 


I. 


En  1776,  l'abbé  Ferrand  était  chanoine 
delà  métropole  de  Tours.  Parmi  les  signatures 
de  l'acte  d'inhumation  de  J.-B.  Meusnier,  père 
du  général  Meusnier,  mort  à  Tours  le  10  mars 


^  A  — 

\ 776,  se  trouvecelle  du  chanoine Ferrand,  suivie 
de  ces  mots:  «  Je  signe  plein  de  vénération  pour 
ce  serviteur  de  Dieu  ».  Etait-il  originaire  deTours 
ou  de  Vannes,  comme  certains  documents,  le 
nom  de  Venetensisen  particulier  qui  luiestdonné 
quelque  part,  porteraientà le  croire.  PséàTours, 
aurait-il  pour  quelque  temps  fait  partie  du  dio- 
cèse de  Vannes,  ou  bien,  né  à  Vannes,  aurait-il 
été  plus  tard  incorporé  au  clergé  de  Tours? 

Ce  que  nous  savons  d'une  manière  plus  cer- 
taine, et  ce  qui  est  d'ailleurs  plus  important, 
c'estquel'abbéFerrand  était  un  prêtre  vertueux, 
zélé,  à  Tàme  ardente,  à  l'esprit  vif  et  entrepre- 
nant, et  en  outre  un  prédicateur  distingué.  II 
faisait  ordinairement  des  stations  d'Avent  et  de 
Carême  en  différentes  cathédrales,  et  donnait 
des  retraites  dans  les  séminaires  et  les  maisons 
religieuses.  Il  fut  du  nombre  des  prédicateurs 
que  l'Evêque  de  Chartres,  Monseigneur  de 
Fleury,  appela  dans  son  diocèse  pour  le  jubilé 
universel  de  4775,  qui  n'eut  lieu  [à  Chartres 
qu'au  commencement  de  1776. 

C'est  alors  que  l'Evêque  de  Chartres,  voulant 
l'attacher  à  son  diocèse,  le  fit  chanoine  de  sa 
cathédrale  et  le  nomma  supérieur  des  filles  de 


—  5  — 

la  Providence  qui  avaient  leur  couvent  dans  sa 
ville  épiscopale. 

Mgr  de  Fleury  rendait  ainsi  un  hommage  non 
équivoque  à  la  vertu  du  prêtre  et  à  l'éloquence 
du  prédicateur.  «Ce  fut  lui,»  raconte  l'Abbé 
Cognery,  supérieur  des  filles  de  la  Providence 
après  l'Abbé  Ferrand,  dans  la  troisième  partiedu 
sommaire  historique  concernant  cette  commu- 
nauté, «ce  fut  lui  qui  vint  donner  au  petit  sémi- 
naire, la  retraite  du  jubilé  àlaquelle  j'assistai 
étant  alors  à  ma  troisième  année  de  séminaire 
et  à  ma  première  de  philosophie.  Cette  retraite 
produisit  beaucoup  de  fruit  parmi  les  jeunes 
élèves  dont  la  prédication  fut  gontée.  Aussi, 
lorsque,   après  sa   nomination   au  canonicat, 
il  vint,   vers  la  Saint-Jean  suivante,  en  pren- 
dre possession,  étant  entré  au  séminaire  pen- 
dant que  les  séminaristes  étaient  en  récréa- 
tion dans  la  cour,  dès  que  nous  l'aperçûmes,  sans 
nous  être  concertés,  nous  nous  rangeâmes  spon- 
tanément sur  deux  lignes  pour  le  recevoir  et 
lui  témoigner  notre  respect,  notre  reconnaissance 
et  notre  joie  de  le  revoir  au  milieu  de  nous.  » 

Lorsqu'on  lui  offrit  la  supériorité  des  filles  de 
la  Providence,  ilacceptad'autantplus  volontiers 


—  6  — 

qu'on  lui  annonçait  qu'il  y  avait  du  bien  à  faire. 
Sonzèleet  sonactivitéallaientpouvoirse  donner 
libre  carrière. 

Cette  congrégation  des  filles  de  la  Providence 
avait  été  fondée  vers  le  dix-septième  sièle,  par 
François  de  Pedoue,  chanoine  et  pénitencier  de 
Chartres.  François  de  Pedoue,  homme  de  beau- 
coup d'esprit  et  appartenant  à  une  famille 
distinguée,  s'était,  dans  sa  jeunesse,  laissé 
aller  à  quelques  écarts.  Poète  satyrique  et 
assez  libre,  ses  ouvrages  lui  avaient  attiré  en 
1626,  la  censure  ecclésiastique  et  des  haines 
redoutables.  Revenu  ausentimentdesesdevoirs, 
comme  il  n'était  point  rare  a  cette  époque  de  foi 
profonde,  il  expia  par  une  vie  mortifiée  et  consa- 
crée au  bien,  les  égarements  de  sa  jeunesse.  Vers 
1643,  il  forma  une  congrégation  de  filles  dévotes, 
qui  se  donnèrent  pour  mission  de  retirer  de  la 
débauche  les  femmes  de  mauvaise  vie.  Au  bout 
de  quelques  années,  le  succès  n'ayant  pas  ré- 
pondu à  leurs  efforts.eliesrésolurent  de  se  livrer 
à  l'éducation  des  petites  orphelines  de  la  ville 
et  des  faubourgs.  Leur  projet  fut  approuvé  par 
l'évèqueJacquesLescot,  qui  les  institua  par  let- 
tres du  23  décembre  1653,  sous  le  nom  de  filles 


—  7  — 

ae  la  Providence,  et  régla,  le  22  avril  1654,  les 
statutsde  la  communauté,  àlaquelleilfut  inter- 
dit de  faire  des  vœux.  Elles  s'établirent  d'abord 
dans  deux  maisons  de  la  rue  Muret  que  le  Cha- 
noine de  Pedoue  leur  avait  données;  elles  v 
demeurèrent  jusqu'en  1762.  A  cette  époque  les 
Ursulines  qui  s'étaient  établies  à  grand'peine 
à  Chartres  au  siècle  précédent,  malgré  l'appui 
que  leur  prètaitla  reine-mère,  Marie  de  Médicis, 
et  après  que  les  Chartrains,  quiétaientdécidé- 
mentdes  gens  très  pratiques,  comme  nous  le  ver- 
rons encore  tout  à  l'heure,  leur  eurent  imposé 
des  conditions  telles  que  de  leur  établissement, 
il  ne  devait  résulter  que  des  avantages  pour  la 
ville;  les  Ursulines  donc,  peu  nombreuses  et 
ayant  un  revenu  des  plus  modiques,  furentobli- 
gées  d'abandonner  leur  monastère,  et  les  Filles 
de  la  Providence  s'installèrenten  leurplace  dans 
l'ancien  hôtel  Montescot.  Commencé  en  1668 
par  Claude  de  Montescot,  cet  hôtel,  à  l'aspect 
symétrique,  grandiose  et  majestueux,  est  un  des 
plus  beaux  monuments  non  religieux  de  la  ville 
de  Chartres;  depuis  1792,  il  sert  d'Hôtel-de- 
Ville. 
Mais  la  nouvelle  communauté  qui  venait  en 


—  8  — 

1762  l'habiter  n'était  guère  plus  prospère  que 
celle  qui  le  quittait.  Elle  aussi  devaitrendre  de 
nombreux  services  à  la  classe  pauvre  de  la  ville, 
etétaiten  même  temps  surlepointdes'éteindre, 
faute  de  sujets.  Lorsqu'on  lui  donna  le  chanoine 
Ferrand  pour  supérieur,il  ne  restaitplusque  huit 
sœurs,  presque  toutes  âgées.  Ce  choixétait  donc 
excellente  tous  égards;  et,  suivant  l'expression 
de  l'abbé  Cognery,  ce  «  fut  un  nouveau  trait  de 
la  divine  Providence  sur  cette  maison.  »  Tout 
le  monde  allaitgagner;  lacommunauté  d'abord, 
les  pauvres  de  Chartres  ensuite,  que  les  reli- 
gieuses allaient  secourir  avec  plus  d'efficacité, 
enfin  l'abbé  Ferrand  lui-même  qui  devait  y 
trouver  une  occasion  de  satisfaire  son  besoin 
d'activité  et  de  dévouement. 

«  Son  premier  soin,  dit  le  sommaire  histori- 
que que  avons  déjà  cité  fut  d'aviser  aux  moyens 
de  relever  la  communauté  en  lui  procurant  de 
nouveaux  sujets.  Il  était  lié  d'amitié  avec  plu- 
sieurs chanoines  de  Tours,  ses  anciens  confrè- 
res, et  autres  bons  prêtres  de  la  ville.  Il  eut 
recours  à  eux  ;  par  leur  entremise  il  réussit  à 
recueillir  de  Tours  et  lieux  circonvoisins  une 
colonie  déjeunes  filles  qui  désiraient  entrer  en 


—  9  — 

religion,  et  il  se  chargea  de  fournir  leur  dot. 
En  peu  d'années  la  communauté  se  trouva  com- 
posée d'une  vingtaine  de  sujets,  ce  qui  donna 
la  facilité  de  mettre  à  exécution  le  projet  qu  il 
avait  conçu  d'abord,  mais  qu1l  n'avait  pu  réa- 
liser sur  le  champ.  »  D'autre  part,  dans  un 
recueil  de  documents  du  fonds  Roux  concernant 
la  Providence,  il  y  a  une  pièce  du  2  Juin  1778, 
qui  nous  donne,  à  propos  des  efforts  tentés  par 
l'abbé  Ferrand  pour  repeupler  la  communauté 
dont  il  était  le  gardien,  des  détails  intéressants. 
Les  échevins  ayant  appris  que  les  filles  de  la 
Providence  venaient  de  recevoir  cinq  ou  six  nou- 
velles sœurs,  s'émurent,  parcequelesreligieuses 
n'ayant  sans  doute  pas  de  dot,  allaient  néces- 
sairement vivre  des  revenus  de  la  communauté, 
alors  que  ces  revenusdevaient,  d'après  lesstatuts 
être  consacrés  à  l'entretien  d'un  nombre  d'or- 
phelines proportionné  à  ces  revenus  mêmes,  et 
en  aucune  manière  affectés  aux  religieuses.  Les 
échevins  prétendaient  queces  statuts  ne  s'obser- 
vaientpas,quelessœursavaientmoinsd'enfants 
que  ne  le  comportaient  leurs  revenus,  qu'il 
fallaitdonc  s'enquérir  si  les  nouvelles  religieu- 
ses avaient  une  dot.  En  conséquence,  on  inter- 


—  40  — 

rogea  la  supérieure,  puis,  pour  contrôler  son 
dire,  une  autre  sœur  qui  refusa  de  répondre, 
et  enfin  l'abbé  Ferrand  lui-même,  reconnu  pour 
être  le  directeur  temporel  de  la  communauté. 
Celui-ci  convint  «  de  l'admission  des  dites  cinq 
filles  au  noviciat,  du  peu  de  dot  de  l'une  d'elles, 
et  de  ne  point  des  autres.  »  Il  dit  qu'il  avait 
cru  devoir  les  admettre,  eu  égard  au  petit  nom- 
bre de  religieuses  et  à  l'accroissement  du  revenu 
qu'il  avait  procuré  à  leur  maison,  tant  par  l'aug- 
mentation des  baux  que  par  le  produit  de  la 
filature  de  coton  et  le  travail  qu'il  y  avait  in- 
troduit. —  Mais  objectèrent  les  échevins,  cette 
augmenta  tion  doi  t  d'après  les  règles  de  leur  i  nsti- 
tut,  être  employée  uniquement  au  soulagement 
des  pauvres  de  la  ville  et  à  l'admission  d'un 
plus  grand  nombre  de  filles  dites  bonnets  gris. 
L'Abbé  répondit  que  les  dix-huits  places  fon- 
dées étaient  remplies.  —  Les  échevins,  défen- 
seurs inexorables  des  droits  de  leur  ville,  lui 
disent  que  ce  nombre,  suivant  un  article  des 
statuts,  est  illimité,  et  doit  être  augmenté  à 
proportion  de  l'augmentation  des  revenus  ;  et, 
pour  achever  de  le  convaincre,  ils  vont  chercher 
les  statuts  et  les  lui  font  lire  ;  si  bien  que  l'abbé 


—  11  — 

Ferrand,  n'ayant  plus  rien  à  répondre,  leur  dit 
qu'il  concourrait  avec  plaisir  avec  eux  pour  pro- 
curer l'avantage  des  pauvres  de  la  ville,  mais 
que  la  maison  avait  besoin  de  sujets,  et  que 
les  preuves  qu'il  avait  déjà  données  de  son  zèle 
et  de  ses  bienfaits  devaient-être  un  sûr  garant 
de  ses  intentions.  —  Pour  que  les  échevins, 
dont  les  réclamations  n'avaient  pu  être 
complètement  réfutées,  se  soient  contentés 
d'une  telle  réponse,  il  faut  que  réellement  les 
bienfaits  de  Pabbé  Ferrand  aient  été  bien  mani- 
festes, et  ce  qui  ressort  clairement  de  tout  ce 
précède,  c'est  l'ardeur  qu'il  mettait  à  servir 
tout  à  la  fois  les  intérêts  de  sa  communauté  et 
les  intérêts  des  pauvres. 

On  vient  de  voir  que  l'abbé  Ferrand  avait 
établi  chez  les  Filles  de  la  Providence  une  fila- 
ture de  coton.  Il  l'installa  à  ses  frais  dans  un 
des  bâtiments  extérieurs  appartenant  à  la  com- 
munauté, et  l'on  y  reçut  un  bon  nombre  de 
jeunes  filles  pauvres  de  la  ville  à  qui  on  procu- 
rait en  même  temps  du  travail  et  une  instruc- 
tion chrétienne.  Cette  belle  entreprise  ne  réus- 
sit pas  entièrement  au  gré  de  ses  désirs;  bien 
souvent  même  il  en  résulta  au  bout  de  l'année 


—  42  — 

des  déficits  financiers  que  l'abbé  Ferrand  com- 
blait de  sa  bourse.  Soit  que  les  produits  fussent 
réellement  de  qualité  inférieure,  soit  simple- 
ment malveillance  de  la  part  du  corps  des  mar- 
chands à  qui  cette  filature  faisait  peut-être  tort, 
elle  végéta  péniblement  et  au  milieu  des  trou- 
bles occasionnés  par  la  Révolution  naissante,  en 
1789,  l'ouvrage  manqua  complètement. 

Quel  était  cependant  ce  projet  dont  on  nous 
parlait  plus  haut,  que  l'abbé  Ferrand  avait  conçu 
tout  d'abord  et  qu'il  n'avait  pu  réaliser  qu'un 
peu  plus  tard  ?  Le  sommaire  historique  va  nous 
l'apprendre.  «  Pendant  que  la  communauté 
resta  dans  la  rue  Muret  elle  s'était  borné  à  l'édu- 
cationdesorphelines  etde  jeunes  pensionnaires; 
elle  n'avait  jamais  tenu  de  classes  externes. 
Lorsque  Mgr  de  Fleury  la  transtéra  à  l'ancien 
couvent  des  Ursulines,  spécialement  dévouées 
à  l'éducation  de  la  jeunesse,  ce  fut  à  la  condi- 
tion qu'elle  continuerait  les  classes  qui  étaient 
tenues  par  ces  religieuses.  La  communauté,  en 
les  remplaçant  dans  leur  maison  n'y  avait  trouvé 
que  deux  classes  en  exercice  ;  elle  n'était  pas 
tenue  à  en  avoir  davantage.  Monsieur  Ferrand, 
considérant  qu'il  avait  alors  assez  de  sujets  pour 


—  43  — 

le  bienfait  de  l'éducation  établit  deuxnouvelles 
classes.  Il  s'en  trouva  alors  quatre  au  lieu  de 
deux,  et  toutes  gratuites.  Le  nombre  des  clas- 
ses étant  augmenté,  celui  des  enfants  augmenta 
en  proportion,  de  sorte  qu'au  moment  de  la 
révolution  de  1789,  il  y  en  avait  de  deux  cent 
à  deuxcent  cinquante,  tant  de  la  ville  que  de  la 
campagne... 

Il  avait  en  outre  formé  une  école  de  Sourdes- 
muettes  h  la  tète  de  laquelle,  il  avait  placé  une 
sœur,  après  lui  avoir  donnélui-môme  les  leçons 
nécessaires  pour  cette  instruction.   » 

En  dehors  môme  de  cette  école  de  sourdes- 
muettes,  dont  nous  parlerons  à  loisir  tout  à 
l'heure,  ce  n'est  pas  peu  de  chose  que  d'avoir 
fait  instruire  gratuitement  par  quelquesre  ligieu- 
seSjàlafin  du  dernier  siècle,  plus  de  deux  cents 
jeunesfillespauvres.N'eut-ilquece  titre  de  gloi- 
re, le  nom  de  l'abbé  Ferrand  méritait  d'êfre 
tiré  de  l'oubli  et  d'être  salué  avec  respect  par 
ceux  qui  se  vouent  à  l'éducation  des  pauvres 
et  des  souffrants.  Seulement  la  Révolution 
de  1789  vint  porter  un  coup  terrible  à  beau- 
coup d'œuvres  de  charité.  Voyant  la  tournure 
que  prenaient  les  événements,  Fabbé  Ferrand 


—  14  — 

quitta  la  France,  «  dans  un  temps  où  tout 
était  permis  contre  ceux  qu'on  savait  ne  pas 
être  partisans  de  la  Révolution.  «  Il  avait  aupa- 
ravant comme  tous  les  chanoines,  signé  la  pro- 
testation envoyée  au  nom  du  chapitre  le  21  a- 
vril  1790  contre  les  décrets  de  l'Assemblée  Na- 
tionale. Un  arrêté  du  directoire  du  département 
d'Eureet-Loir  le  déclara  émigré  le  8  août  1793. 
Quel  fut  le  lieu  de  son  exil  ?  Nous  n'en  savons 
rien.  Peut-être  se  retira-t-il  en  Allemagne  où 
la  présence  de  l'Evêque  de  Chartres  attirait  son 
clergé. 

La  maison  des  filles  de  la  Providence  étant 
considérée  comme  un  établissement  d'instruc- 
tion publiqueet  comme  un  asile  pour  les  orphe- 
lines, les  décrets  de  l'Assemblée  Constituante 
ne  lui  furent  pas  d'abord  appliqués.  Mais  l'au- 
torité supérieure  s'étant  assurée  qu'on  y  don- 
nait aux  jeunes  élèves  des  principes  antiiconsli- 
f«fjo;?/2e/6%exigeades  religieuses  lesermentqu'on 
faisait  prêter  aux  fonctionnaires  de  l'Etat.  Sur 
leur  refus,  on  décréta  le  11  mai  1791,  que 
leurs  biens  seraient  transférés  au  bureau  des 
pauvres  de  la  ville,  et  qu'on  les  remplaçait  par 
des  sujets  dont  le  civisme  ne  fût  pas  douteux. 


—  15  — 

Le  conseil  général  de  la  corn  mune,  sur  la  motion 
qui  fut  faite  de  conserver  la  classe  spéciale  de 
sourdes-muettes,  refusa  de  continuer  cette  phi- 
lanthropique institution.  En  1880,  quelques 
filles  de  la  Providence  de  l'ancien  couvent  se 
réunirent  dans  une  maison  de  la  rue  de  la 
Bourdinière.  Elles  obtinrent  la  reconnaissance 
de  leur  congrégation  par  décret  impérial  du  24 
juillet  1806  et  allèrent  occuper  l'ancien  prieuré 
de  Saint-Etienne,  devenu  la  maisonconventuelle 
de   Saint-Jean. 

«  L'abbé  Ferrand  rentra  en  France,  dit  Fabbé 
Cognery  dans  le  Sommaire,  dès  qu'il  avait  vu 
jour  à  le  faire  en  sûreté  (1804).  11  ne  lui  restait 
plus  rien.  Tous  ses  biens  patrimoniaux  avaient 
été  vendus  comme  bien  d'émigré.  Les  sœurs  de 
la  Providence  dont  il  était  toujours  supérieur 
lui  offrirent  de  grand  cœur  un  asile  dans  leur 
maison,  et  elles  prirent  soindelui  commedeleur 
père  jusqu'à  sa  mort  qui  n'arriva  qu'en  1815, 
le  14  décembre.  Il  avait  84  ans.  )>  Son  nom, 
nous  ne  savons  pour  qu'elle  cause,  ne  se  trouve 
pas  dans  le  nécrologe  des  prêtres  du  diocèse  de 
Chartres  morts  depuis  1801. 

Les  sœurs  de  la  Providence,  avec  un  souvenir 


—  16  — 

plein  de  respect  et  de  reconnaissance  pourleur 
bien-aimé  supérieur,  gardent  religieusement 
son  portrait  qui  date  de  l'époque  et  où  l'on 
trouve  une  physionomie  douce,  intelligente 
et  fine.  Son  testament  daté  de  1806  qui  n'est 
pas  écrit  de  sa  main  parce  qu'il  était  en  dan- 
ger de  mort,  et  qui  nous  apprend  qu'il  s'appe- 
lait Jean  et  enfin  les  quelques  pages  du  Som- 
maire historique  où  il  est  parlé  de  lui,  et  où 
nous  avons  puisé  un  grand  nombre  des  rensei- 
gnements qui  précèdent,  c'est  peu  de  chose  à 
la  vérité.  Pour  l'école  déjeunes  sourdes-muet- 
tes en  particulier  ce  serait  totalement  insuffi- 
sant si  le  hasard  ne  nous  avait  fait  découvrir  à 
la  bibliothèque  de  Chartres  un  manuscrit  pré- 
cieux d'une  valeur  inestimable. 


II 


Les  différentes  tentatives  faites  pour  amélio- 
rer le  sort  des  sourds-muets,  bien  que  n'ayant 
pas  laissé  pour  la  plupart  des  traces  bien  dura- 
bles, n'en  avaient  pas  moins  créé  insensible- 
ment un  certain  courant  d'opinion,  et  jeté,  en 


-  17  — 

quelque  sorte,  dans  l'atmosphère  des  idées  qui 
lot  ou  lard  devait  porter  leurs  fruits.  Les  mois, 
d'humanité,  de  générosité,  de  dévouement 
dont  Je  siècle  dernier  usa  et  abusa  jusqu'à  en 
être  ridicule,  ne  laissèrent  pas  de  donner  à  beau- 
coup de  personnes,  le  goût  des  grandes  choses 
qu'ils  exprimaient,  et  cela  nous  explique  com- 
ment nous  rencontrons  au  XYIII®  siècle,  sur  les 
points  les  plus  différents,  tant  d'instituteurs 
qui  se  consacrent  à  l'éducation  des  sourds-muets. 
Nous  avons  déjà  nommé  les  plus  connus.  On 
aura  remarqué  sans  doute  que  la  plupart  des 
intituteurs  qui,  à  diverses  époques,  se  sont 
préoccupés  du  sort  des  sourds-muets,  sont  des 
ecclésiastiques;  car,  si  c'est  une  œuvre  sublime 
que  de  rendre  à  la  société  des  êtres  qui  en  pa- 
raissaient exclus  pour  toujours,  n'est-ce  pas 
une  œuvre  plus  difficile  et  plus  abstraite 
de  les  préparer  aux  idées  religieuses  en  leur 
parlant  d'un  Créateur  et  des  destinées  de  l'âme? 
Or,  s'il  serait  injuste  et  exagéré  de  faire  du 
dévouement  le  monopole  du  clergé,  nul  ne  fera 
difficulté  d'avouer  que  c'est  chez  lui  qu'on  en 
trouve  la  source  la  plus  féconde  dans  le  passé. 
Et  c'est  pourquoi  nous  n'avons  éprouvé  aucun 


-    18  — 

étonnement  en  retrouvant  à  Chartres,  cette 
ville  si  célèbre  par  sa  foi,  ses  traditions  reli- 
gieuses remontant  jusqu'à  l'ère  druidique,  ses 
églises,  ses  monastères,  ses  évoques,  les  traces 
d'une  école  de  sourds-muets  fondée  par  un 
prêtre  dont  tous  les  documents  s'accordent  à 
reconnaître  et  à  admirer  l'esprit  d'initiative 
et  l'ardente  charité. 

Mais  quelle  fut  la  circonstance  précise  qui 
donna  à  l'abbé  Ferrand  l'idée  d'établir  chez  les 
Filles  de  la  Providence  une  école  de  sourdes- 
muettes  ?  Gomment  s'y  prit-il  pour  éveiller  les 
premières  idées  dans  l'esprit  de  ses  élèves  ? 
Quels  furent  les  secours  qu'il  put  recevoir  pour 
son  enseignement  de  ce  qui  avait  transpiré  dans 
le  public  des  diverses  méthodes  employées  ? 
Ou,  s'il  ne  dut  rienqu'à  lui  seul,  quels  furent  ses 
tâtonnements  et  ses  essais  pour  en  arriver  à 
l'emploi  d'une  méthode  sûre  et  définitive  ? 
Nous  voudrions  pouvoir  répondre  à  ces  ques- 
tions; nous  devons  malheureusement,  sur  tous 
ces  points,  nous  contenter  de  simples  hypo- 
thèses. Ce  qu'il  est  d'ailleurs  plus  important 
de  connaître,  c'est  la  méthode  d'enseignement 
qu'il  suivit, 


—  19  — 

Un  enfant  dont  l'intelligence  est  intacte,  mais 
à  qui  manquent  les  sens  de  la  parole  et  de 
l'ouïe,  a  des  idées  ou  est  susceptible  d'en  avoir 
aussi  bien  que  les  autres  enfants.  Comme  il 
est  privé  du  moyen  ordinaire  de  communica- 
tion avec  le  dehors,  il  suffira  de  suppléer  par 
un  langage  approprié  à  Tétai  de  ses  organes 
au  langage  usuel  qu'il  ne  peut  ni  entendre  ni 
parler.  Car,  et  personne  n'en  doute,  la  parole 
n'est  pas  le  signe  unique  et  indispensable  de 
la  pensée.  Si  le  langage  vocal  a  été  préféré  à 
tout  autre,  c'est  uniquement  parce  qu'il  offre 
plus  d'avantages  que  tous  les  autres.  Mais  si, 
pour  une  raison  quelconque,  un  homme  ne 
peut  ni  entendre  ni  parler,  on  lui  fera  voir  ce 
qu'onnesauraitlui  faireentendreeton  trouvera, 
dans  toute  la  force  du  terme,  un  moyen  de  par- 
ler aux  yeux. 

Que  les  sourds-muets  ne  soient  muets  que 
parce  qu'ils  sont  sourds,  et  que  leur  incapacité 
de  parler,  résultant  seulement  de  leur  impuis- 
sance d'entendre,  ne  soit  ni  absolue  ni  défini- 
tive, cela  est  maintenant  démontré,  mais  c'est 
ce  qui  n'est  pas  évident  en  soi,  et  il  semble,  en 
conséquence,  tout  naturel  que,  voulant  entrer 


—  20  — 

en  communication  avec  eux,  on  commence  par 
s'adresser  à  leur  vue.  Mais  comme  l'enfant,  à 
Tàge  011  on  entreprend  sérieusement  son  édu- 
cation, a  déjà,  instruit  par  la  nécessité  ou  l'ex- 
périence, commencé  à  se  servir  de  ces  quelques 
signes  qu'on  appelle  assez  improprement  signes 
naturels,  on  est  porté  à  emprunter  à  l'enfant 
son  langageque  Ton  essaiera  seulementde  dé- 
velopper et  de  perfectioner,  et  l'on  aboutira 
en  quelque  sorte  fatalement  au  langage  mimi- 
que. C'est  de  ce  langage  que  s'est  surtout  servi 
l'Abbé  de  FEpée.  Au  fond,  qu'on  le  veuille  ou 
non,  c'est  un  langage  tout  conventionnel,  une 
nouvelle  langue  ajoutée  à  tant  d'autres.  Le 
moyen  de  communication,  une  fois  trouvé,  il 
suffira,  de  s'en  servir  avec  le  sourd-muet  comme 
on  se  sert  avec  les  autres  enfants  du  langage 
parlé,  et  on  ne  voit  pas  pourquoi  les  idées  ne 
s'éveilleraient  pas  chez  l'un  aussi  bien  que  chez 
les  autres.  Il  est  vrai  qu'au  lieu  d'être  entouré 
comme  un  autre  enfant  d'une  multitude  d'êtres 
semblables  à  lui  dont  la  parole  lui  est  un  en- 
seignement continuel,  le  sourd-muet  n'a  qu'un 
très  petit  nombre  d'instituteurs  dont  le  rôle 
est  plus  difficile,  mais,  pour  être  moins  rapide 


—  ai- 
le mode  d'éducation  n'en  paà  moins  absolu- 
ment le  même.  11  reste  ucammoins  plusieurs 
difficultés  considérables  ;  la  première,  c'est 
que  cette  langue  n'existe  pas,  n'est  pas  fixée, 
et  que  l'instituteur  doit  la  créer  ;  la  deuxième, 
c'est  qu'elle  ne  pourra  servir  qu'à  ceux  qui 
l'auront  apprise,  et  ne  pourra  mettre  le  sourd- 
muet  en  communication  avec  le  reste  de  l'huma- 
nité, sans  compter  que  si  l'on  veut  tout  expri- 
mer par  des  gestes  imitant  et  développant  les 
signesnaturelsdontnous  parlions  tout  àl'heure, 
on  en  arrivera  à  une  complication  infinie. 
C'est  pour  obvier  à  la  première  difficulté  que 
l'Abbé  de  l'Epée  composa  son  Dictionnaire  des 
signes  que  l'abbé  Sicard  tansforma  ;  et,  pour 
résoudre  la  seconde,  en  même  temps  qu'à  par- 
ler cette  langue  mimique,  on  apprit  aux  sourds- 
muets  à  écrire  notre  propre  langage.  Mais  on 
ne  sut  pas  généralement  bien  faire  le  départ 
entre  les  deux  ;  il  y  eut  une  longue  confusion, 
et  ainsi  on  s'explique  la  médiocrité  relative 
'Jes  résultats  qu'obtint  l'abbé  de  TEpée. 

11  y  a  un  autre  langage  qu'on  peut  apprendre 
aux  sourds-muets,  c'est  le  langage  manuel. 
C'est-à-dire  qu'on  leur  apprend  la  langue  écrite, 


—  22  — 

et  que  les  mots  tracés  sur  le  f»apier,  on  les  leur 
fait  au   moyen  de  la  main   dont  les  positions 
représentent  les  différents  lettres  de  l'alphabet. 
Il  suffît  alors  de  trouver  un  alphabet   manuel 
assez   simple,  et  cela  fait,  ce  qu'on   apprend 
aux  enfants,  c'est   la   langue   même  de  tout  le 
monde;  au  lieu  de  la  parler  et  de  l'écrire  com- 
me nous,    ils  l'écrivent  de  deux   façons,  voilà 
tout.  Il  est  étonnant  qu'au  lieu  de  s'en  tenir  à 
ce  système  si  simple  on  l'ait  si  longtempscom- 
pliqué  par  le  langage  mimique  simultanément 
enseigné,  d'autant  plus  que  le  langage  mimi- 
que n'a  ni  la  même  syntaxe,  ni  la  même  com- 
plexité ni  la  même  simplicité  que  les  langues 
parlées. 

Enfin,  qu'au  moyen  de  ce  qu'il  y  a  de  visible 
et  de  tangible  en  quelque  sorte  dans  les  arti- 
culations de  langage  parlé  on  en  arrive  à  ap- 
prendre aux  sourds-muets  à  parler  véritable- 
ment et  à  lire  sur  les  lèvres,  et  le  dernier  pas 
sera  franchi,  et  le  sourd- muet  sera  complète- 
ment, autant  qu'il  est  possible,  rendu  à  la  so- 
ciété. 

Or,  il  est  bien  certain  que  l'abbé  Ferrand  ne 
tenta  point  d'apprendre  à  parler  aux  enfants 


—  23  - 

sourdes-muettes  dont  il  se  chargea,  il  n'eu  eut 
probablement  pas  l'idée,  et  lui  fut-elle  venue, 
le  temps  lui  aurait  manqué  pour  la  mettre  à 
exécution.  Eut-il  un  alphabet  manuel,  une 
sorte  d'écriture  dans  l'espace?  C'est  certain. 
Ce  qui  est  certain  aussi,  c'est  qu'il  apprit  (l)  à 
ses  enfants  un  langage  mimique,  et  la  preuve 
en  est  dans  ce  dictionnaire  des  signes  composés 
par  lui  et  qui  est  parvenu  jusqu'à  nous,  grâce 
à  un  homme  intelligent  qui  devinait  la  valeur 
d'un  manuscrit  pareil. 

Le  24  brumaire  an  VIII.  M.  Boutrous,  juge 
de  paix  des  sections  méridionales  de  la  com- 
mune de  Chartres,  écrivait  aux  citoyens 
administrateurs  du  département  d'Eure-et- 
Loire. 

«  Je  m'empresse,  citoyens,  de  vous  faire 
passer  une  copie  momentanée  du  dictionnaire 
à  l'usage  des  Sourds-Muets  que  j'ai  trouvé  au 
domicile  de  la  comtesse  Montangé,  ex-reli- 
gieuse de  la  providence,  lors  de  la   reconnais- 

1.  L'abbé  Ferrand  était  secondé  dans  son  enseignement  par 
une  sœur  du  nom  de  Marie  Montanger  qui  mérite  de  n'être 
pas  oubliée. 


sance  des  scellés  que  j'ai  faite  hier  ;  ayant 
considéré  cet  ouvrage  comme  utile  aux  sciences 
et  à  l'humanité  je  l'ai  distrai  (sic)  de  mes 
opération  (sic),  pour  le  faire  passer  aux  héri- 
tiers à  qui  il  appartient  incontestablement, 
mais  déférant  à  votre  lettre  invitative,  je  vous 
fais  (sic)  passer  cette  copie  afin  que,  suivant 
vos  désirs  auxquels  je  me  joins,  le  juri  d'ins- 
truction en  fasse  une  copie,  pour  être  jointe  à 
la  bibliothèque  nationale,  trop  heureux  d'avoir 
trouvé  occasion  d'être  utile  à  la  Société  ! 

Salut  et  fraternité. 

P.  S.  Je  crois  que  pour  ma  tranquillité,  je 
dois  avoir  un  récépissé  de  cet  ouvrage.  » 

A  la  même  époque  où  l'abbé  Ferrand  écri- 
vait ce  dictionnaire,  l'abbé  de  l'Epée  tentait 
de  résumer  et  de  fixer  sa  méthode  en  compo- 
sant, lui  aussi,  un  dictionnaire  de  signes  à  l'u- 
sage des  sourds-muets.  Ce  dictionnaire,  que 
l'abbé  de  l'Epée  envoyait  à  l'abbé  Sicard,  le 
22  avril  1786,  resta  à  l'état  de  manuscrit  iné- 
dit. Voici  comment  l'abbé  Sicard  en  parle 
dans  l'introduction  de  son  ouvrage,  intitulé  : 
«  Théorie  des  signes  ». 


—  25  — 

-  «  On  ne  manquera  pas  de  remarquer  que 
a  tout  y  est  en  définition,  comme  cela  se  pra- 
«  tique  dans  les  dictionnaires  ordinaires,  et 
«  qu'il  n'y  a  pas  un  mot  dont  on  donne  le 
«  signe.  On  observera  aussi  que  souvent  la 
«  définition  a  pour  élément  principal,  le  mot 
€  lui-même  qu'il  fallait  définir,  et  que  d'autres 
«  fois  on  se  contente  de  faire  connaître.  Ainsi 
€  on  dit,  zélé,  pour  avoir  du  zèle  ;  vérité,  le  con- 
«  traire  de  la  fausseté;  vain,  qui  a  de  la  vanité  ; 
«  vice,  défaut  contraire  à  la  vertu  ;  vou- 
«  /oî'r,  avoir  volonté;  scrupule,  inquiétude  de 
«  conscience  ;  saint,  qui  mène  une  vie  sainte. 

«  On  pourrait  faire  des  questions  du  même 
«  genre  sur  chaque  définition  ;  mais  en  sup- 
«  posant  même  toutes  ces  définitions  justes,  il 
«  resterait  à  dire  qu'un  déterminé  des  signes 
«  doit  donner  le  signe  des  mots,  et  non  leur 
<r  définition  ;  et  que,  du  moins,  la  définition 
c  devrait  être  plus  claire  que  le  défini.  Ce  dic- 
(f  tionnaire  était  donc  à  faire,  quand  l'auteur 
«  m'en  envoya  l'original.  »  (Page  51,  Intro- 
duction). 

Il  n*auralt  pas  parlé   si  sévèrement,  à  coup 


—  26  — 

sûr,  du  dictionnaire  de  l'abbé  Ferrand.  D'ail- 
leurs, pour  que  le  lecteur  soit  plus  à  même 
de  comparer  et  de  juger,  nous  publions  ces 
deux  ouvrages,  et  la  comparaison  est  d'autant 
plus  facile  que  l'abbé  de  l'Epée  et  l'abbé  Fer- 
rand se  sont  servi  l'un  et  l'autre  du  «  Diction- 
naire portatif  delà  langue  française,  extrait  du 
grand  dictionnaire  de  Pierre  Richelet,  par  de 
Wailly  ». 

Après  avoir  lu  et  comparé  ces  travaux,  on 
ne  s'étonne  pas  du  jugement  que  l'abbé  Sicard 
porte  sur  le  dictionnaire  de  l'abbé  de  l'Epée. 
Mais  qu'eût-il  dit  de  l'abbé  Ferrand  ?  Eût-il  pu 
se  plaindre  de  n'avoir  pas  un  véritable  diction- 
naire des  signes?  Si  l'abbé  de  l'Epée,  après 
tant  d'années  consacrées  exclusivement  à  l'en- 
seignement des  sourds-muets,  n'adônnéqu'une 
œuvre  si  incomplète,  de  l'avis  de  son  plus  fer- 
vent disciple,  quelle  admiration  ne  devons- 
nous  pas  avoir  pour  ce  chanoine  de  Chartres 
qui,  pris  par  tant  d'autres  soins,  malgré  les 
soucis  d'un  grand  établissement  à  diriger,  sut 
en  si  peu  de  temps  se  faire  une  méthode  à  ce 
point  remarquable  ?Pouvons-nous  douter  main- 
tenant,   bien  que  l'histoire  ne  nous  en   dise 


—  27  — 

rien,  qu'il  ait  obtenu  d'heureux  résultats  ?  Et, 
bien  qu'il  soit  loin  de  notre  pensée  de  vou- 
loir diminuer  en  rien  la  gloire  de  l'abbé  de 
l'Epée,  à  qui  il  restera  toujours  le  mérite  in- 
contesté d'avoir  créé  la  première  Institution 
des  sourds-muets,  pouvons-nous  refuser  nos 
hommages  à  un  homme  qui  si  son  rôle  fut 
plus  modeste,  déploya  à  servir  la  même  cause, 
un  dévouement  non  moins  admirable,  une  in- 
telligence non  moins  supérieure? 


III 


Par  une  coïncidence  curieuse,  les  méthodes 
dont  nous  nous  occupons  furent  composées 
vers  la  même  époque  par  deux  hommes  qui, 
vraisemblablement,  ne  s'étaient  jamais  vus. 
C'est,  en  effet,  le  hasard  de  sa  destinée, 
semble-t-il,  plutôt  qu'un  plan  longuement  pré- 
médité, qui  fit  de  l'abbé  Ferrand  un  institu- 
teur de  sourds-muets  ;  aussi  ne  le  voyons-nous 
nulle  part  en  relation  avec  les  hommes  qui, 
de  son  temps,  s'occupèrent  comme  lui  de  cette 
grande  œuvre.  J'ai  en  ce  moment  sous  les  yeux, 
écrits  de  la  main  même  de  l'abbé  de  l'Epée, 


—  28  — 

les  noms  de  ses  élèves  (1),  celui  de  l'abbé  Fer- 
rand  ne  s'y  trouve  point.  Si  d'ailleurs  l'abbé  de 
l'Epée  avait  pu  connaître  l'ouvrage  de  l'abbé 
Ferrand,  comment  admettre  qu'il  ne  s'en  fût 
pas  servi  pour  perfectionner  le  sien  ? 

Cette  circonstance  donne  plus  d'intérêt  à  la 
comparaison  des  deux  méthodes,  sans  compter, 
ce  qui  ne  paraîtra  peut-être  pas  à  dédaigner 
dans  un  temps  où  l'on  a  «  la  fureur  de  l'iné- 

1 ,  Voici  cette  liste  : 

L'abbé  Stork,  à  Vienne  en  Autriche. 

L'abbé  Dumouriez,  au  Mans. 

L'abbé  Hubi,  à  Rouen. 

MlleBlain,  à  Angers. 

L'abbé  Muller,  à  Mayence. 

L'abbé  Sylvestre,  à  Rome. 

L'abbé  Sicard,  à  Bordeaux. 

M.  D'Angulo,  en  Espagne, 

M.  Hulric,  en  Suisse. 

M.  Guillet  (Stc),  en  Hollande  (lire  Guyot). 

L'abbé  Salvan,  en  Auvergne. 

L'abbé  Michel,  dans  les  Etats  de  Sardaigne. 

Cette  liste  montre  l'efTort  que  l'abbé  de  l'Epée  a  fait  pour  vul- 
gariser et  répandre  ses  idées  sur  l'enseignement  des  sourds- 
muets.  Elle  constitue  aussi  une  indication  précieuse  pour  des 
recherches  que  nous  ferons  sur  les  élèves  de  l'abbé  de  l'Epée,  qui 
tous  ne  sont  pas  arrivés  à  être  connus  dans  leurs  œuvres. 


—  29  — 


dit  »,  el  que  nous  venons  de  publier  l'une  et 
l'autre  (1). 


IV 


Après  avoir  établi  un  dictionnaire  des 
signes,  l'abbé  Ferrand  pouvait  désormais  s'oc- 
cuper d'apprendre  et  faire  apprendre  à  ses 
petites  sourdes-muettes  ce  qui  constituait  l'en- 
seignement d'alors.  Sans  doute  s'est-il  con- 
tenté de  donnera  la  sœur  Montangé  des  ins- 
tructions verbales  pour  ce  qui  concernait  l'en- 
seignement de  la  lecture,  de  l'écriture,  de  l'a- 
rithmétique, etc.  Mais,  il  a  tenu  à  entrer  lui- 
même  et  par  écrit  dans  le  détail  de  l'enseigne- 
ment des  premières  notions  de  la  religion. 

En  effet,  (et  nous  en  avons  fait  l'objet  d'une 
publication  à  part),  il  existe  à  la  fin  du  ma- 
nuscrit un  abrégé  de  la  doctrine  chrétienne  à 
l'usage  des  sourds-muets.  Cet  abrégé  se  divise 
en  deux  parties  :  1"  un  petit  catéchisme  et  2°  un 
gros  catéchisme. 

1.  M.  Théophile  Denis,  notre  savant  compatriote,  croit,  que 
l'abbé  Ferrand  a  connu  l'abbé  de  l'Epée. 


—  30  — 

11  est  extrêmement  curieux  de  voir  cet  abbé, 
ramenant  à  la  hauteur  de  l'intelligence  de  ces 
petites  sourdes-muettes  l'enseignement  si 
difficile  de  la  religion.  Il  avait  fait  la  psycholo- 
gie de  ces  enfants,  celui  qui  n'hésitait  pas  à 
entreprendre  de  leur  donner  Vidée  de  Dieu,  de 
leur  faire  distinguer  le  bien  du  mal,  et  de  les 
familiariser  avec  les  origines  de  l'homme,  de 
leur  apprendre  la  prière  rien  qu'avec  des  signes  ! 
Ce  devait  être  un  spectacle  fort  admirable  de 
voir  ce  bon  prêtre  entouré  d'enfants  attentifs 
avec  lesquels  il  communiquait  sans  articuler 
un  mot,  sans  prononcer  une  parole,  et  parve- 
nait pourtant  à  élever  leur  âme  vers  les  idées 
les  plus  abstraites  sans  autre  secours  que  ce 
qui  pouvait  frapper  leurs  regards  ! 

Avant  que  la  méthode  orale  ne  fut  venue 
remplacer  la  méthode  des  signes  dans  l'ensei- 
gnement des  enfants  sourds-muets,  nous  avons 
eu  l'occasion  d'assister  à  un  catéchisme  fait  par 
un  prêtre  bien  zélé  (1),  du  haut  de  la  chaire  dans 
une  chapelle,  à  une  dizaine  d'enfants,  nous 
n'oublierons   jamais    l'impression    que   nous 

I .  L'abbé  Goislol. 


—  31  — 

avons  ressentie  dans  cette  occasion.  Rien  ne 
troublait  le  silence  de  l'église  et  pourtant  par  sa 
mimique  éloquente  le  prêtre  instruisait,  inté- 
ressait, guidait  comme  avec  la  main,  ces  jeunes 
esprits  vers  la  compréhension  des  choses  de  la 
religion  etde  la  morale. 

C'était  vers  188:2  !  Et  précisément  l'abbé  Fer- 
rand  faisait  déjà  cet  enseignement  cent  ans 
auparavant,  en  1782  ! 

Docteur  J.-A.-A.  Rattel. 


DICTIONNAIRE 

A  L'USAGE    DES    SOU  RDS- MUETS 


A.  Diriger  devant  soi  Tindex  droit  el  l'avancer  à 
une  certaine  dislance  en  le  faisant  remonter. 

Abaisser,  Signe/,  puis  étendez  horizontalement  les 
deux  mains  et  faites  les  descendre  par  giada- 
tion,  le  signe  naturel  que  l'on  fait  à  un  ouvrier 
pour  lui  faire  alDaisser  un  tableau  ou  une  estam- 
pe qui  seraient  attachés  trop  haut. 

Abandonner.  Laisser;  présentez  et  avancez  un  peu 
vers  le  côté  gauche  les  deux  paulniesde  la  main. 
—  Signe  de  laisser,  mais  exprimé  plus  fortement 
avec  l'air  du  mécontement  et  du  mépris,  auquel 
on  peut  ajouter  le  y.  à  de  deux  index^  montrant 
les  longues  oreilles.  —  Quitter,  saluer  par  une 
inclination  de  tète  et  tourner  le  dos  pour  s'en 
aller. 

Abatant.  s.  nal.  d'une  espèce  de  dessus  de  table 
qui  se  trouve  chez  les  marchands  de  draps,  qui 


ABA  —  2  —  xVBJ 

s'élève  ou  s'abatselonlo  jour  que  l'on  veut  donner 
à  l'endroit. 

Abattre,  s.  nat.  abattre  des  noix,  une  muraille. 

Abbaye,  s.  voile  jusqu'au  front,  t.  croix  pectorale, 
s.  maison  et  assemblage. 

Abbé.  s.  tonsure,  s.  rabat. 

Abcès,  s.  on  montre  une  plaie  sur  le  dessus  de  la 
main  on  la  fait  creuser  en  faisant  le  mouvement 
avec  les  5  doigts  réunis  comme  pour  donner  une 
chiquenaude. 

Abdiquer,  s.  ôter  de  dessus  soi,  remettre  sur  un 
autre  lui  tourner  le  dos  et  s'en  aller. 

Abeille,  s,  voler  sur  des  fleurs  pour  en  avoir  le 
suc,  s.  miel,  s.  qui  pique  et  on  s'en  écarte. 

Abhorrer.  Mettre  les  deux  mains  sur  son  cœur  et 
les  retourner  avec  vivacité  comme  pour  repous- 
ser l'objet  qui  fait  horreur  et  en  même  temps  dé- 
tourner la  tète  avec  un  air  qui  exprime  ce  senti- 
ment. —  Détester  au  lieu  de  porter  les  mains  au 
.  cœur  portez  les  au  front  ;  même  s.  qu'abhorrer. 

—  Haïr  :  s.  aimer  pas,  avec  une  sig-ne  nat.  d'aver- 
sion 

Abject,  s.  on  porte  la  main  assez  près  de  terre  et 
on  regarde  la  personne  du  haut  de  sa  grandeur 
ayant  Tair  et  des  lèvres  et  des  mains  d'en  faire 
peu  de  cas. 

Abjurer,  s.  mauvaise  doctrine,  s.  erreur  en  croisant 
les  doigts  sur  le  front,  s.  rejetter  loin  de  soi  avec 
un  air  de  repenti.  —  Renier,  s.  maître,  s.  reli- 
gion, s.  moi  neconnais  pas  en  secouant  la  tête. 

—  Renoncer  à  une  succession,  s.  biens,  s.  à  moi 
s.  moi  ne  veux  pas,  '2**  sens,  renoncer  à  ses  pas- 
sions, s.  passions,  s.  faire,  s.  jamais. 


ABL  -  3  —  ABS 

Ablution,  s.  naturel. 

Abolir,  s.  de  roi,  des  lable.s,  s.  de  trompette,  s.  de 
prière,  s.  de  casser,  de  déchirer. 

Abomination,  s.  détester,  s.  horreur,  s.  partout  en 
étendant  les  mains,  s.  lieu  saint  en  détournant 
les  veux  et  tremblotant. 

Abondance,  Amasser  plusieurs  fois  et  de  plusieurs 
côtés  toujours  pourformer  un  seul  et  même  las, 
S.  beaucoup  des  deux  mains,  substantif. 

Aborder.  On  aperçoit  quelqu'un  on  va  au  devant 
de  lui  et  aprôs  l'avoir  salué  on  lui  parle  avec  un 
air  de  connaissance.  Accoster,  s.  passant  qu'on 
rencontre  se  mettre  à  ses  côtés. 

Aboutir,  s.  à,  l'index  étant  porté  à  ce  point  élever 
un  peu  le  bras,  et  puis  s,  fin. 

Aboyer,  s.  naturel. 

Abréger.  Ecrire  monsieur,  ensuite  mettre  le  pouce 
sur  Vo  etl'indes  sur  ïu,  pour  qu'il  ne  reste  que  m^. 

Abreuvoir,  s.  lieu.  s.  animaux  grands  et  petits,  s. 
boire. 

A  l'abri  DE.  Chose  qui  garanti  totalement,  un  toit, 
un  auvent  qu'on  exprime  en  passant  la  main  sur 
la  tète  pour  exprimer  un  toit  sous  lequel  on  se 
met  à  l'abri. 

Abroger,  s.  roi  qui  s'exécute  en  se  représentant  la 
couronne  sur  la  tète  et  passant  la  main  de  droite 
à  gauche  en  diag-onale  sur  la  poitrine  pour  mar- 
quer le  cordon  bleu  ensuite  le  s,  prier,  s.  déchi- 
rer, s.  arrêt  qui  s'exprime  en  montrant  un  papier 
comme  le  font  les  crieurs  publics. 

Absenter  (s').  Venir  pas  avec  les  autres. 

ÀBSiiVTHE.  Herbe  sent  bon,  s,  g-oùter,  s.  amer. 


AL5S  —  4  —  ACL 

Absoltk.  s.  jeudi,  s.  monlrer  eu  cliaire.  s.  donner 
l'absolulion  à  loul  le  peuple. 

x\bsolumeni'.  i°  s.  dubitatif,  s.  pas,  2°  s.  oui,  oui, 
oui,  adj.  ado. 

Absorber.  Remplir,  remplir,  remplir,  s. reste  rien,  et 
pour  exemple  on  met  de  l'eau  dans  la  poussière 
qui  absorbe  tout,  reste  rieu. 

Absoudre,  s.  impose  les  mains,  s.  croix,  s.  pardon 
qui  se  fait  en  passant  légèrement  les  doigts  de  la 
main  droite  sur  lapaulme  de  la  main  pour  mar- 
quer que  tout  effacé,  ensuite  présenter  avec  un 
air  de  bonté  les  deux  paulmcs  de  la  main  vers  le 
côtégaucbe  comme  pour  renvoyer  le  pécheur 
absout. 

Abstenir  (,s').  s.  viande  qui  s'exécute  en  pinçant  le 
dessus  de  la  main  droite  le  dessus  de  la  main  gau- 
che, puis  la  porter  à  la  bouche  pour  faire  le  signe 
de  manger,  s.  pas,  s.  poisson  qui  s'exécute  en 
faisant  serpenter  devant  soi  la  main  droite. 

Abstrait.  1°  sens,  difficile  à  comprendre,  s.  esprit 
arracher  en  portant  les  o  doigts  au  front  comme 
pour  arracher,  s.  comprends  pas.  2"  sens,  indé- 
pendant des  sens. 

Absurde,  s.  arracher  les  yeux,  les  oreilles,  etc.  s. 
parler  faux  en  croisant  les  index  sur  la  bouche, 
s,  esprit,  s,  contre. 

Abcser,  s.  servir  qui  s'exécute  en  portant  devant  soi 
et  à  différents  points  les  mains  étendues  comme 
si  on  servait  des  plats  sur  une  table  puis  le  s. 
mal,  qui  s'exécute  en  portant  sur  la  bouche  et  le 
doigt  du  milieu  de  la  main  droite,  (c'est  le  bien) 
mais  après  on  dirige  le  deux  index  qu'on  lance 


\m  —  5  —  ACC 

l'un  contre  l'aiilre  pour  exprimer  le  contraire  du 
bien. 

Abîmer,  s.  tournoimenlde  Teau,  relever  son  bras  et 
le  plonger  avec  vivacité 

Académie,  s.  lieu,  s.  assemblage,  s.  hommes  très 
savants. 

Accabler,  s.  mettre  un  fardeau  sur  les  épaules  plier 
le  g-enoux  comme  un  homme  qui  succombe  sous 
la  charge. 

Accélérer.  1*^  s.  aller  tout  doucement  pas  a  pas  ;  2" 
s.  ensuite  aller  fort  vite.  —  Hâter,  s.  dès  le  com- 
mencement de  la  route  aller  vite,  c'est-à-dire, 
rouler  les  mains  avec  précipitation.  —  Presser, 
vite  vite  en  poussant  la  personne  ne  soyez  pas 
un  instant.  —  Dépêcher,  s.  encore  plus  vite  en 
étendant  les  doux  bras,  en  montrant  sur  le  visa- 
ge l'inquiétude  et  l'ag-itation  comme  si  on 
demandait  un  confesseur  pour  un  malade  qui 
presse. 

Accepter.  Etendre  la  main  creusée  et  la  reporter 
vers  soi  en  faisant  un  demi-cercle  et  une  inclina- 
tion de  tête  avec  un  air  d'acquiescement. 

Accident,  s.  être  distrait,  regarder  de  côté  et  d'au- 
tres :  quelque  chose  qui  tombe  sur  la  tête,  on 
apporte  l'index  ;i  l'endroit  frappé  avec  un  air  de 
douleur. 

Accolade.  Se  jeter  au  cou  de  quelqu'un  et  l'embras- 
ser. 

Accommoder.  1"  Sens,  peigner,  friser,  s.  naturel. 
2^  sens,  s.  esprit,  s.  cœur,  s.  contre  ensuite  les 
deux  mains  l'une  dans  l'autre  pour  marque  de 
réconciliation. 


ACG  —  6  —  ACG 

Accompagner,  s.  marcher  la  main  droite  portée  au 
coude  gauche  en  l'agitant  quelques  fois  pour 
montrer  la  compagnie. 

Accomplir,  s.  faire,  s.  tout,  s.  fin. 

x^ccoRDER.  1"  sens  accorder  un  violon,  s.  naturel. 
2'  Sens  (réconcilier)  s. parler  à  l'un  puis  à  l'autre. 
3"  sens,  demander  qui  s'exécute  en  joignant  les 
mains  avec  l'air  d'un  suppliant  puis  un  s.  d'ac- 
quiescement de  la  têle  et  des  mains. 

Accoster,  s.  passant  qu'on  rencontre,  se  mettre  à 
ses  côtés. 

Accouder  (s'),  s.  naturel. 

Accoupler,  s.  mettre  ensemble  deux. 

AccouRciR.  s.  rompre  par  le  bout  une  baguette  et 
témoigner  qu'on  la  trouve  encore  trop  longue,  la 
rompre  une  seconde  fois. 

AccouRciR.  s.  à,  s.  courir,  puis  l'action  de  relever 
quelqu'un  qui  vieni  de  tomber. 

Accoutumer,  s.  décrire  lentement  et  avec  difficulté 
ensuiteavec  moins  de  peine,  enfin  très  facilement 
avec  le  geste  que  cela  n'embarrasse  plus. 

Accréditer,  s.  dire  à  tout  le  monde  beaucoup  de 
bien  de  quelqu'un  en  présentant  la  main  à  plu- 
sieurs points  et  l'élevant  avec  emphase. 

Accrocher,  s.  crochet  avec  l'index  recourbé,  s.  atta- 
cher quelque  chose. 

Accroire.  Faire  passer  un  mensonge  dans  l'esprit  ; 
l»' présenter  tout  droit  le  tranchant  d'une  main 
vis-à-vis  le  front  de  quelqu'un  ;  2'^  passer  par 
dessous  l'autre  main  comme  pour  la  faire  entrer 
dans  la  tête  ;  3*  s.  mensong-e  en  agitant  les  deux 
index  croisés  devant  la  bouche. 


ACC  —  7  —  ACT 

AccLEiLLiR.  Quelqu'un  se  présente, onlepried'entrer 
s.  figure  triste  pas,  mais  un  air  gai  en  se  frottant 
les  mains. 

Accumuler.  Amasser  de  tous  cotés,  s.  à,  s.  comble 
les  deux  extrémités  des  mains  élevées  perpendi- 
culairement en  forme  de  dôme. 

AccisER.  s.  a  tué,  a  volé,  j'ai  vu,  j'ai  entendu. 

Accuser  (s').  Oui,  oui, moi  pécheur. 

Acharner,  s.  cœur  aigri,  les  deux  index  opposés, 
la  fureur  peinte  dans  les  yeux,  vouloir  arracher 
les  yeux  à  son  adversaire,  on  veut  les  séparer, 
il  ne  veut  pas,  sauter  sur  son  adversaire  à  plu- 
sieurs reprises. 

Acheminer.  S.  chemin,  s.  aller,  s.  à. 

Acheter.  De  la  main  droite  compter  de  l'argent  et 
de  la  main  gauche  on  prend  la  chose  achetée. 

Achever,  s.  coudre,  s.  rompre  le  fil. 

Acquérir,  s.  maison  pas  à  moi,  compter  de  l'argent 
et  le  repousser  vers  le  marchand  puis  tout  est 
à  moi. 

Acquiescer,  s.  interrogation,  s.  oui  bien  volontiers 
par  une  inclination  de  tête  et  présentant  devant 
soi  les  mains  d'un  air  gracieux. 

Acquitter.  Je  dois.  —  Je  paye.  —  Je  m'acquitte,  — 
Je  ne  dois  plus. 

Adapter.  Prendre  plusieurs  couvertures  de  tabatiè- 
res, on  les  éprouve,  cela  ne  va  pas,  on  en  prend 
une  autre,  cela  ne  va  pas,  ensuite  une  troisième, 
bien. 

Acte.  s.  action  ou  écriture  faite,  s.  devant,  exem- 
ple, notaire. 

Actuel.  Le  signe  du  présent  mis  en  adjectif. 


ADI)  —  8  —  ADO 

Addition,  s.  calculer  plusieurs  chiffres,  puis  ptr- 
pendiculairement  en  écrire  la  somme. 

Adieu,  s.  saluer  de  la  main  en  quittant. 

AdjlTjKr.  s.  enchère,  s.  combien,  2  fr.  et  vous  12  fr. 
à  vous  en  donnant  la  chose. 

Adjurer.  La  main  levée  devant  Dieu,  s.  commander 
de  dire. 

Admettre.  Les  deux  mains  ouvertes  qu'on  fait 
passer  de  droite  à  gauche  avec  un  air  gracieux. 

Admimstrer.  l"'"  sens,  donner  les  sacrements,  s. 
baptiser,  s.  crmfirmer,  etc.  —  2^  sens,  gouverner 
des  affaires  ou  des  biens,  s.  tenir  des  reines,  les 
lâcher,  les  retirer,  s.  commandement. 

Admirer.  Levez  les  mains  et  tenez-les  comme  si 
vous  vouliez  les  approcher  de  vos  épaules,  et  re- 
gardez avec  plaisir  la  bouche  un  peu  béante. 

Adolescenck.  s.  âge  en  élevant  peu  à  peu  la  main, 
s.  depuis  44  ans  jusqu'à  25  ans,  s.  fringant  en 
agitant  les  mains  à  ses  côtés  avec  vitesse. 

Adonner  (s').  Pincer  l'habit  à  l'endroit  du  cœur, 
s'incliner  un  peu  pour  montrer  le  penchant,  et 
puis  indiquer  la  chose  à  laquelle  on  s'adonne. 

Adopter.  Mettre  la  main  sur  la  tète  d'un  enfant,  s. 
son  père  est  mort,je  le  regarde  comme  à  moi, je  le 
nourris,  je  Tbabille,  etc. 

Adorer.  La  main  au  front,  moi  petit,  moi  rien. 
Dieu  grand 

Adoucir,  l""  on  porte  l'index  au  palais  et  on  fait  la 
grimace  comme  d'une  chose  amer,  2'  on  fait 
comme  si  on  y  mettait  du  sucre,  puis  rapporter 
l'index  à  la  boucbc,  bon,  bon.  — 2"  sens,  adou- 
cir quelqu'un  qui  est  en  furiMir.  —  l"  s.  visage 


AD  H  —  9  —  AFF 

en  fureur,  2"  s.  apaisez-vous  et  passez  la  main 

sur  le  visage  d'un  air  gracieux. 
Adresse.  1"  sens,  la  mettre  sur  une  lettre.  —  2°  d. 

sens.  s.  escamoter,  au  figuré,  s.  agilité  de  l'es- 
prit. 
Adresser.  Plier  une  lettre,  la  cacheter,  et  l'adresser, 

s.«. 
Adversaire,  s.  contre,  s.  hommes. 
Adulateur.  Louer  quelqu'un  beaucoup,   s.  bon  et 

mauvais  en  faisant  de  grandes  démonstrations. 
Adulte,  s.  âge  d'enfant,  passé, 
Affable,  s.  Parler  à  ses  inférieurs,  s.  air  gracieux. 
Affaire,  s.  à,  s.  faire. 
Affamer,    s.    d'inanition,    se    passer  la  main  sur 

la  gorge,  sur  la  poitrine  jusqu'à  l'estomac  avec 

un  air  de  défaillance,  s.  manger,  au  fig.  désirer 

beaucoup. 
Affecter,  s.  parler,  prendre  du  tabac,  marcher  sur 

les  pointes  des  pieds  avec  affectation  comme  un 

petit  maître,  mettre  les   mains    derrière  le  dos 

avec  un  air  de  prétention. 
Affectionner,  s.  aimerbeaucoup  en  agitant  les  mains 

sur  le  cu:'ur,  et  des  yeux  vifs  et  animés. 
Affermer,  s.  voilà  ma  chambre,  vous  me  donnez 

de  l'argent  je  vous  la  cède,  entrez-y,  mais  elle  me 

reviendra  dans  1.  2,  3  ans. 
Affermir,  s.  nat.  d'une  chose  qui  branlait   qu'on 

rend  solide. 
Affirmer,  s.  dire  oui. 
Afficher,   s.  imprimer,   s.   étendre  les   mains  pour 

coler  une  afliche. 

l, 


AFF  —  10  —  AGI 

Affliger.  Se  presser  le  cœur  avec  les  deux  index  du 
haut  eu  bas  avec  un  air  de  peine, 

Affluer,  s.  hommes  beaucoup  de  tous  côtés. 

Affoiblir.  s.  on  montre  d'abord  les  deux  poings 
fermés  et  en  les  agitant  fortement  on  fait  remar- 
quer les  muscles  et  les  veines  qui  enflent,  on  le 
fait  ensuite  plus  faiblement  et  toujours  en  dimi- 
nuant. 

Affranchir,  s.  doimer  de  l'argent,  s.  délivrer. 

Affronter,  s.  à,  porter  la  main  au  front,  montrer 
du  cœur  et  du  courage  et  aller  au-devant  en 
agitant  les  coudes. 

Affubler,  s.  cacher  sa  tête  en  son  corps  jusqu'au 
visage  v.  g.  les  moines  par  le  froc  et  les  parents 
aux  enterrements. 

Affreux.  Faire  une  laide  grimace,  détourner  la 
vue,  s'éloigner  de  l'objet. 

Afln.  s.  à,  s.  fin,  et  faire  entendre  que  c'est  la  même 
chose  que  pour. 

Agacer,  s.  nat.  d'agacer  quelqu'un  en  lui  faisant 
des  niches. 

Age.  Porter  la  main  droite  au  côté  gauche  et  l'éle 
ver  par  gradation. 

Agé.  Même  s.  adj.  mais  on  montre  des  doigts  le 
nombre  des  années. 

Agenouiller,  s.  naturel. 

Agile.  Les  bras  et  les  jambes  dégagés,  s.  courir  et 
sauter  facilement. 

Aguu  s.  agiter  les  deux  mais  autour  de  soi  à  plu- 
sieurs points  avec  une  certaine  activité. 

Agiter,  s.  nat.  les  épis  par  le  vent,  la  mer,  les  bor- 
dures des  coëtTes. 


AGN  —  il  —  ATG 

Agseau.  s.  bè  bê,  s.  petit,  s.  doux  en  le  caressant. 

Agonie,  s.  yeux  égarés,  livides,  s.  le  hâle. 

Agrandir,  s.  abattre  les  murailles,  s.  plus  grand  en 
faisant  un  demi-cercle. 

Agréable,  s.  esprit,  cœur  bon,  s.  passer  la  main 
sur  le  menton  en  regardant  la  personne  pour  lui 
dire  qu'elle  plaît. 

Agréer,  s.  recevoir,  s.  bien,  s.  cœur,  puis  prendre 
doucement  avec  un  sourir  qui  annonce  le  conten- 
tement ;  on  reçoit  des  coups  de  bâtons  mais  onne 
les  accepte  pas,  on  reçoit  une  pénitence  mais 
quelquefois  on  ne  l'agrée  pas. 

Agréger,  s.  plusieurs  ensemble,  un  autre  se  pré- 
sente on  le  fait  entrer  avec  un  air  d'amitié, vous 
serez  des  nôtres  avec  nous,  de  notre  corps. 

A(iRicuLTURE.  s.  scicHce  de  travailler  la  terre. 

Aguerrir,  s.  à,  s,  guerre,  s.  canon,  pan,  pan,  n'ayez 
pas  peur  ayez  du  courage,  allons,  allons. 

Aider,  s.  de  quelqu'un  qui  porte  un  fardeau  et  que 
l'on  aide. 

AÏEUL,  s.  grand-père,  ou  bien  s.  père  réitéré  par 
gradation. 

Aigle  (oiseau),  s.  grandes  ailes,  s.  bec  crochu. 

Aigle  (pupitre).  Même  s.  rad.  mais  y  poser  le  livre 
à  chanter. 

Aigre.  Doux  pas.  s.  pique  la  langue. 

Aigrir,  s.  piquer  la  langue  avec  l'indexa  plusieurs 
reprises.  V.  :  grimace  d'aigreur.  ;  2®  sens,  se 
piquer  le  cœur  et  montrer  un  air  d'aigreur  et  de 
colère. 

AiGuiLLO.NNER.  S.  bœuf,  S.  piquer  les  flancs  d'un  ai- 
guillon. 


AIL  —  1-2  —  A.llS 

Aile.  s.  agiter  les  coudes. 

Ailleurs.  Autres,  s.  lieu. 

Aimable,  s.  radical,  s.  possible  d'aimer,  adj.  s.  pos- 
sible qui  attire  le  cœur. 

Aimer,  s.  la  main  gauche  sur  le  cœur,  porter  avec 
vivacité  la  main  droite  de  la  bouche  à  la  main 
gauche  qui  reste  sur  le  cœur  regardant  l'objet 
aimé  avec  des  yeux  actifs  et  affectueux. 

Aimant,  s.  pierre  qui  attire  le  fer. 

Aîné.  s.  né,  s.  premier. 

Ainsi.  S.  présenterla  main  gauche  horizontalement 
la  paulme  en  bas,  en  approcher  la  droite  dans  la 
même  direction  et  la  retourner  ensuite  comme 
pour  indiquer  l'objet. 

Ainsi  soiT-iL.  s.  ainsi,  s.  être,  au  présent  du  subj., 
s,  il,  on  y  joint  un  signe  de  désir. 

Ajourner.  Nous  viendrions  tel  jour  devant  le  juge. 

Ajouter,  l®'  sens,  il  n'y  en  a  pas  assez,  donnez  en- 
core, présenter  la  main  gauche  un  peu  creusée  et 
y  apporter  à  plusieurs  reprises  les  doigts  de  la 
main  droite  réunis  ;  2*  sens,  pris  pour  parole, 
même  s.  que  ci-dessus  mais  avec  le  p.  manuel 
pour  montrer  qu'il  s'agit  de  parole. 

Air.  s.  respirer,  s.  faire  comme  un  éventail  et  mon- 
trer qu'il  n'y  en  a  point. 

Aire.  s. lieu  où  l'on  bat  le  blé  avec  un  fléau. 

Aise.  s.  se  frotter  les  mains  d'un  air  de  contente- 
ment. 

Aisé.  s.  peine  à  faire  pas,  s.  agiter  légèrement  les 
doigts. 

Aisselle,  s.  creux  sous  le  bras. 

Ajuster,  l'^''  sens,  ajuster  sa  toilette,  se  bien  friser, 


AI,A  —  13  —  ALL 

mcllre  de  beaux  habits,  se  regarder  avec  com- 
plaisance ;  2°  sens,  viser  et  diriger  son  coup  de 
fusil;  3®  sens,  une  chose  passe  l'autre,  on  le  met 
de  niveau. 

A  LA  FIN.  s.  à,  s.  la,  s.  fin  et  pour  cet  effet,  on 
montre  les  muscles  tendus  et  les  eflorts  qu'on  a 
fait. 

Alarmer.  Feu  à  la  maison  avec  l'air  du  saisissement 
que  cause  une  fâcheuse  nouvelle,  s.  larmes  qui 
coulent  des  yeux. 

Alcôve,  s.  nat. 

Allégresse,  s.  sauter  bien  fort  en  se  frottant  les 
mains  avec  joie. 

A  l'entour.  s.  faire  la  pirouette  et  montrer  de  l'in- 
dex tout  au  tour. 

Aliéner,  s.  vendre,  s.  selon  la  justice,  s.  tou- 
jours ;  2"  sens,  aliéner  l'esprit,  s.  esprit  plus,  s. 
folie. 

Aligner.  Planter  un  pieu  comme  font  les  archi- 
tectes, tirer  un  cordon,  puis  regarder  si  la  ligne 
est  directe  ;  2"  sens,  aligner  une  armée,  s.  sol- 
dats sous  les  armes  qui  se  frappent  doucement 
la  poitrine  reculant  pas  à  pas  et  regardant  s'ils 
sont  sur  la  même  lig-ne. 

Aliment  s.  manger,  s.  faire  descendre  les  mains 
jusqu'à  la  poitrine  en  faisant  remarquer  que  la 
nourriture  que  l'on  prend  soutient  la  vie. 

Allée,  s.  arbre  des  deux  côtés,  s.  passer  les  mains 
vers  le  milieu. 

Allégorie,  s.  histoire  ou  une  personne,  s.  signifie 
une  autre,  s.  sens  caché. 

Aller.  Avancer  à  partir  de  la  poitrine  les  deux  in- 


ALL  —  14  —  ALO 

(lex  en  les  roulant  devant  soi  l'un  et  Tautre  et  de 
l'index  droit  on  fait  le  s.  à.  —  Venir  présenter 
devant  soi  à  quelque  distance  de  la  poitrine  les 
deux  index,  ensuite  on  les  roule  l'un  sur  Tautre 
en  les  ramenant  vers  soi.  —  Arriver,  même  s. 
que  venir,  puis  pour  passer  avec  rapidité  la  main 
droite  perpendiculairement  devant  la  main 
gauche  les  doigts  et  la  paulme  tournés  vers  le 
visage.  —  Marcher,  s.  nat.  —  Avancer,  s.  aller, 
s.   avant,  le  tout  à  plusieurs  reprises. 

Alliance.  Joindre  les  mains  comme  pour  le  ma- 
riase,  mais  s'il  s'agit  de  l'ancien  testament,  s. 
passé,  passé,  passé. 

Allier,  s.  lier,  s.  à,  au  figuré  pour  le  mariage,  s. 
allier  les  mains  l'une  dans  l'autre  puis  la  hénédi- 
tion  sacerdotale. 

Allumer.  1"  agiter  les  deux  maius  l'une  contre 
l'autre  en  forme  de  soufflet  ;  2"  les  doigts  dirigés 
en  haut  et  agités  pour  exprimer  la  flamme  :  3° 
présenter  l'extrémité  d'un  index  à  l'autre  comme 
pour  allumer  un  cierge  et  de  plus  le  s.  flamme. 
—  Souffler,  s.  nat.  — Enflammer,  s,  en,  s.  feu, 
s.  flamme.  —  Embraser,  s.  feu  ça  et  là,  montrer 
le  brasier  ardent,  puis  la  main  à  la  joue  pour 
représenter  le  rouge,  l'ardeur. 

Allure,  s.  manière  de  marcher. 

Almanach.  s.  montrer  les  mois  sur  chaque  co- 
lonne. 

Alonger.  s.  presser  un  morceau  de  cire  entre  ses 
doigts,  rallonger,s.  allonger  un  morceau  de  cuir, 
un  habit  trop  court. 

Alors,  s.  à,  s.  présenter  l'index  renversé  î\  une 
certaine  dislance  de  soi. 


ALP  —  15  —  AME 

Alphabet,  s.  Petit  livre  oi^i  sont  les  lettres  de  l'al- 
phabet. 

Alternativement,  s.  un,  s.  après  un  autre,  puis  un 
autre,  pour  l'expl.,  on  commence  à  parler,  on  se 
tait  un  autre  prend  la  parole. 

Altier.  s.  qui  a  de  la  fierté,  de  l'orgueil. 

Ajiasser.  s.  rapprocher  de  divers  endroits  plusieurs 
choses  avec  les  mains.  —  Ramasser,  s.  quelque 
chose  qu'on  relève  de  terre.  —  Entasser,  s.  en, 
s.  tas  qui  s'exécute  en  ramenant  vers  soi  avec 
les  mains  un  monceau  comme  du  blé,  de  la 
graisse.  —  Accumuler,  même  signe  que  tas, 
mais  ajouter  s.  de  comble  qui  s'ex.  en  rappro- 
chant les  deux  mains  en  forme  de  comble. 

Ambassadeur,  s,  roi  qui  jdonne  des  lettres  avec  un 
cachet  à  quelqu'un,  celui-ci  part  pour  le  loin- 
tain, par  à  la  nation,  écoule,  et  vient  en  saluant 
le  roi  porter  la  réponse. 

Ambitionner.  Désirer  avec  ardeur  des  richesses, 
mitre,  cordon  bleu,  etc. 

Ame.  s.  esprit  qui  pense,  en  portant  l'index  au  front, 
s.  cœur. 

Amende  (fruit).  Casser  avec  les  doigts  et  montrer 
les  petits  trous  qui  se  trouvent  sur  l'amende. 

Amende  (peine),   s,  condamner_,  s.  payer. 

Amener,  s.  mener  à,  en  montrant  un  point  vis-à- 
vis  de  soi.  —  Mener,  prendre  quelqu'un  d'une 
main  comme  pour  le  mener  quelque  part,  — 
Ammener,  s.  mener  d'une  main  et  de  l'autre  le 
signe  en,  à  plusieurs  reprises.  —  Ramener,  même 
signe,  s.  en  quelque  lieu,  revenir,,  et  puis  mener 
à  l'endroit  d'où  l'on  était  parti,  parti  avec,  p. 
manuel.  —  Conduire,  s.  mener,  s.  avec. 


AME  —  16  —  AXA 

Amer.  s.  goûter,  s.  doux  pas  faire  la  grimace. 

Ami.  s.  vous  aimer  moi,  moi  aimer  vous. 

Amiable,  s.  radical,  adj.  ;  s.  contre  contestation, 
pas. 

Amical,  s.  radical,  adj.;  s.  souris  gracieux,  une 
petite  marque  d'amitié  sur  la  joue  comme  à  un 
enfant. 

A  MOiiNS  DE.  s.  à,  s.  moins,  conduire  le  pouce  vers 
Texlrémite'  du  petit  doigt,  s. 

Amolir.  1°  s.  dur  en  frappant  la  table  du  revers  du 
doigt  du  milieu  ;  2°  on  échauffe  la  cire  de  son 
haleine  ;  3°  on  fait  remarquer  qu'elle  s'amolit, 
ou  bien  on  fait  voir  du  pain  dur  et  après  l'avoir 
trempé  on  le  montre  am.oli  ;  au  figuré,  s.  cœur. 

xA.MOUR.  Mémo  s.  qu'aimer,  mais  feu  au  cœur,  et 
une  plus  grande  activité  dans  les  yeux. 

Amphibie,  s.  qui  vit  dans  l'eau  et  sur  la  terre. 

Amphibologie,  s.  deux  sens  différents. 

Amphithéâtre,  s.  lieu  de  spectacle,  s.  lieu  lout  au- 
tour élevé  par  degrés  où  les  spectateurs  sont 
assis. 

Ample,  s.  mesurer  à  l'aulne,  s.  étendre  les  bras 
pour  montrer  Famphitude. 

Amuser.  On  fait  le  s.  de  plusieurs  amusements 
d'enfant,  bagatelles,  comme  jeux  d'épingle,  de 
paillettes,  etc.  —  Jouer_,  s.  jeux  de  carie,  du  vo- 
lant, trictrac,  clc.  —  Se  divertir,  s.  beaucoup 
étudier,  tête  fatiguée,  s.  dissipation. 

An   s.  Assemble  de  12  mois,  s.  masculin. 

Analogie,  s.  ressemblance  ou  rapport  à  une  autre 
chose. 

Analyse    s.  Discours,  s.  abrégé,  s.  ordre  et  suilo. 


AN  A  —  17  —  ANG 

ANAncHiK.  s.  Etal  élenduo  de  lerre,  s.  roi  on  prince 
pas,  s.  chacun  commando. 

Anathème.  s.  croire  pas,  s.  église  qui  foule  aux 
pieds,  s.  horreur  en  repoussant  l'obj^îl.  — 
Excommunié,  s.  communions  pas,  s.  rejetter  de 
l'entrée  do  Téglise. 

Anatomie.  s.  sciences  des  parties  du  corps,  s.  dissé- 
quer. 

Ancêtre,  s.  père  mère  à  trois  ou  quatre  généra- 
tions en  faisant  sortir  à  plusieurs  reprises  les 
mains  jointes  de  devant  reslomac,  s.  bien  loin 
derrière  l'épaule.  —  Aïeux,  mêmes,  rad.,  mais 
on  fait  entendre  qu'aïeux  est  plus  près  de  nos 
pères,  et  que  cela  s'entend  du  grand-père  au  bi- 
saïeul, ainsi  il  ne  faut  pas  le  s.  de  bien  loin. 

Ancien,  s,  porter  à  plusieurs  reprises  et  fort  loin 
le  bras  derrière  son  épaule  comme  pour  le  par- 
fait d'un  verbe  avec  l'air  du  visage  qui  dit  c'est 
passé  il  y  longtemps,  s.  adj. 

Ane.  s.  nat.  d'oreille  d'âne,  s.  masc. 

Anéanti,  s.  réduire  à  rien,  on  peut  donner  pour 
exemple  une  carte  brûlée. 

Anecdote,  s.  affaire  secrète  et  cachée,  s.  chut,  l'in- 
dex sur  les  lèvres. 

Ange.  s.  esprit  créé,  s.  ailes  en  agitant  les  deux 
coudes. 

Angélique.  Même  s.,  adjectif. 

Angélus,  s.  sonner  trois  coups  de  cloche,  Ave  Ma- 
ria, fin  ;  trois  autres  coups,  Ave  Maria  ;  trois 
autres  coups,  Ave  Maria,  puis  branle. 

Angleterre,  s.  angle,  s.  terre  pour  l'exp.,  s.  roi,  s. 
pays  et  passer  la  mer,  s.  contraire  à  nous  et  qui 
nous  renonce. 


ANG  ~  18  —  ANT 

Angoisse,  s.  douleur  d'esprit,  s.  violente. 

Animal,  s.  bêtes  et  cornes,  s.  bê,  bê,  s.  cheval,  etc., 
grands  et  petits. 

Animer,  s.  allons,  allons,  ralentire  pas.  —  Exciter, 
s.  allons,  allons,  faites  cela.  —  Encouraser, 
allons,  allons,  peur  pas.  —  En^rager.  l'''"  sens, 
on  pousse  doucement  le  coude  de  quelqu'un  avec 
un  air  engageant  ;  2® sens,  s.  recevoir  de  l'argeni,- 
s.  cocarde.  —  Exorter.  s.  prêcher,  s.  pousser 
l'épaule. 

Annale,  s.  livre,  s.  e'crire,  s.  choses  passées. 

Année.  Assemblage  de  12  mois,  s.  féminin. 

Anniversaire,  s.  tous  les  ans,  s.  substantif.  —  An- 
nuel, même  s.  adj. 

Annoncer,  s.  porter  à  la  bouche  Va  man^  puis  le 
présenter  devant  soi  à  divers  points  de  droite  à 
gauche.  —  Publier,  même  s.  mais  le  p.  man. 
avec  plus  d'activité  élevant  la  main  agitée  comme 
ceux  qui  publient  dans  les  rues  des  arrêts  du 
parlement,  s.  trompette.  —  Prêcher,  s.  de  croix, 
gestes,  montrer  le  ciel,  l'enfer.  —  Promulguer, 
s.  publier,  s.  loi  que  l'on  exp.  en  montrant  les 
deux  tables  de  la  loi. 

Annontiation.  s.  ange  qui  salue  Marie,  elle  s'effraie, 
s.  paix  ne  craignez  pas,  J.-C.  incarné. 

Annuel,  s.  tous  les  ans,  s.  adj. 

Anonime.  s.  autour  caché,  s.  connu  pas. 

Antagoniste,  s.  pensée  différente,  s.  disputer,  v. 
contraire. 

Antéchrist,  s.  J.-C,  s.  opposé. 

Antérieur,  s.  avant,  s.  adj. 

Anthropophage,  s.  mangeur  d'homme. 


ANT  —  19  —  APP 

Amti.  Préposition  qui  compose  plusieurs  mois,  dans 
le  1°""  sens,  elle  signifie  ante,  s.  avant  comme 
antichambre  ;  2*'sens,  elle  sig.  opposé  comme  an- 
lichrétien,  als  s.  contre. 

Antidote,  s.  boire  du  poison,  s.  se  frotter  l'eslomac 
en  exprimant  la  douleur  et  convulsions,  s.  prendre 
quelque  chose  contre. 

Antienne,  s.  verset,  s.  avant  le  spaume. 

Antipathie,  s.  esprit,  s.  air  extérieur  d'agir  d'ilTé- 
rent,  s.  contre. 

Antipode,  s,  terre  qui  tourne,  s.  homme  au-dessus 
de  nous. 

Antiquaille,  s.  chose  vieille  et  ancienne,  s.  vaut 
rien. 

Antique,  s.  ancien,  s.  plus. 

Antre.  Avec  les  mains,  on  fait  une  espèce  déroute 
en  représentant  que  s'est  sous  terre,  s.  aller  à 
tâtons,  s.  reculer  d'horreur. 

Anxiété,  s.  agitation,  peine  d'esprit, 

Appaiser.  l^'  sens,  représenter  avecla  main  Tagita- 
tion  des  flots  dans  une  tempête,  et  par  gradation 
une  agitation  moindre  et  encore  une  moindre  ; 
2'  sens,  appaiser  une  personne  irritée,  s.  repré- 
senter une  personne  en  colère,  puis  avec  les 
mains  faire  comme  si  on  lui  disait  doucement 
appaisez-vous. —  Calme,  même  s.  qu' appaiser 
au  1"  sens,  mais  on  étend  les  deux  mains  et  on 
les  présente  à  côté  l'une  de  l'autre  à  la  même 
hauteur  montrer  que  les  eaux  sont  tranquilles  et 
de  niveau  au  fig.  s.  cœur.  —  Pacifier,  s.  faire, 
s.  paix. 

Apanage,  s.  étendue  de  terre  donnée,  s.  roi  an  2, 
3,  o*  enfant. 


APA  —  20  —  APO 

Apathie,  s.  seiilimenl  du  cœur  pas  s.  d'air  d'indo- 
lence. —  Voirie  v.  /ym;?,  portez  aux  yeux  et  retiré 
promplemenl.  —  Regarder,  même  s.  répète',  mai- 
son porte  le  v.  man,  sur  un  objet  déterminé.  — 
Fixer,  s    regarder  fixement. 

ApKRCEvom.  Regarder  à  différent  point  dans  le  loin- 
tain pour  découvrir  une  étoile  puis  le  geste  de 
qu'un  qui  dit  je  ne  vois  rien,  ensuite  regarder 
encore  de  tous  ses  yeux  avec  le  geste  d'un  homme 
qui  dirait  ha  !  je  vois.je  vois  l'étoile,  ce  qui  s'exé- 
cute en  regardant  la  chose  apperçue  que  l'on 
montre  do  l'index  en  allongeant  le  bras.  —  En- 
trevoir, s.  regarder  entre  ses  doigts.  —  Con- 
sidérer,  regarder  doucement  et  avec  la  plus 
grande  attention  un  objet  du  haut  jusqu'au  bas 
dans  toute  son  étendue.  —  Examiner,  regarder 
soigneusement  ses  deux  mains  en  les  retournant 
en  tous  sens,  12"  sens  interroger  quelqu'un,  s.  bien, 
ou  mal.  —  Contempler,  frapper  du  pied  la  terre 
légèrement,  reculer  un  pas  et  regarder  tranquil- 
lement les  deux  paulmes  de  la  main  retournés 
en  dehors.  —  Envisager,  regarder  le  visage,  s. 
en.  s.  visage. 

A  pi:u  piiÈs.  s.  à,  s.  peu  en  posant  ^le  pouce  sur  l'ex- 
trémité du  petit  doigt  qu'on  élève  en  disant  peu, 
s.  près  en  approchant  la  main  de  son  côté. 

Apocalipse.  s.  livre,  révélation  faite  à  St-Jean. 

Apocriphe.  s.  livre  faux,  ou  bien,  s.  auteur  in- 
C(innu. 

Apologie,  s.  discours  pour  défendre  quelqu'un,  s. 
('loge. 

Apoplexie,  s.  !'"■  montrer  un  air  vif  ;  2"  tout  à  coup 


APUS  _  21   —  Al'P 

comme  un  élal  de  mort  accompagné  cependaiil 
de  ronflement  et  difficulté  de  respirer. 

Apostasier.  s.  foi,  s.  relig-ion  ,  s.  rejeter  ;  2°  sens, 
religieux  ou  prêtre  qui  quitte  son  habit  pour  en 
prendre  un  profane. 

Apothicaire,  s.  malade,  on  prend  un  papier  écrit  des 
mains  de  la  personne  qui  arrive,  on  le  lit,  on 
considère  les  étiquettes  des  différents  pots, on  en 
donne  de  l'un  et  de  Tautre,  s.  prendre  de  l'ar- 
gent. 

Apôtre,  s.  un  des  douze,  s.  envoyés,  s.  prêcher 
l'évangile. 

Appareil,  s.  préparation  majestueuse,  s.  beaux 
habits,  avec  un  air  d'emphase. 

Apparence  (eucharistique),  s.  apparaître,  s.  subit, 
s.  rondeur,  s.  goût,  pain  plus,  mais  corps  de  J. 
C. —  Paroilre,  se  présenter  la  paulme  de  la  main 
droite  et  poser  la  maingauchesous  le  coude  droit 
pour  le  soutenir 

AppARorrRE.  s.  élever  promptement  la  main  droite 
perpendiculairement  devant  la  main  gauche  dont 
le  tranchant  est  perpendiculaire  puis  le  geste  de 
quelqu'un  qui  s'écrie  ha  !  —  Disparaître,  retirer 
promptement  la  main  droite  dans  le  sens  opposé 
à  apparoitre. 

Appartement,  s.  chambre  à  dormir,  à  travailler,  à 
recevoir  compagnie  on  montre  plusieurs  cham- 
bres à  la  suite  les  unes  des  autres. 

Appartenir,  s.  celte  chose  en  la  montrant,  est  à 
moi. 

Appas,  s.  se  passer  la  main  sur  la  figure  pour  la 
montrer  belle;  s.  se  regarder  dans  le   miroir   et 


APP  —  22  —  APP 

faire  toilelle.   s.  attirer,  appas  vient  plus  de  Tari 
que  de  la  nature. 

Appeller.  1*"^  sens,  nommer  une  chose  ou  une  per- 
sonne) écrivez  dans  la  paulme  de  la  main  gau- 
che ;  2''  sens,  faire  signe  à  quelqu'un  de  venir  ; 
s.  nat.  3'^  sens,  appeler  d'un  tribunal  à  un  autre, 
jugé  par  des  magistrats  plus  grands. 

Appesantir,  s.  mettre  un  poids  sur  un  autre  et  faire 
remarquer  qu'il  est  plus  pesant. 

Appétit,  Commencer  à  manger  d'un  air  indifférent 
ensuite  agiter  légèrement  et  avec  promptitude 
les  doigts  devant  la  bouche  pour  montrer  que 
l'appétit  vient. 

Applaudir,  s.  battre  des  mains  et  partout  l'extérieur 
montrer  que  l'on  est  content. 

Appliquer.  Mettre  l'extrémité  de  la  main  droite  sur 
le  revers  du  poignet  en  remarquer  que  l'on  y 
applique  comme  une  emplâtre  ;  2^-  s'appliquer  à 
l'étude,  lire  attentivement,  et  montrer  que  pour 
ainsi  dire  l'esprit  est  appliqué  sur  le  livre  en  por- 
tant l'index  au  front,  siège  de  l'esprit,  et  delà 
sur  le  livre.  —  Porter,  présenter  en  haut  les 
deux  paulmes  de  mains  devant  soi  vers  la  poi- 
trine. 

Apporter.  Même  s.  et  le  s.  à,  dirigé  vers  soi.  — 
Emporter,  s.  en.,  s.  porter  dehors. 

Apprécier,  s  marquer  le  prix  de  différentes  choses 
attribuant  son  prix  à  chacunes  d'elles.  —  Priser, 
telle  chose  tel  prix  en  frappant  dans  sa  main  avec 
une  inclination  de  tète,  vaut  tant.  —  Coûter,  S. 
achetler  tant  monter  un  sol,  un  écu,  6  fr.  —  Va- 
loir, s.  doity  s.  donner  pour  la  chose,  vaut  en  elle 


APP  —  23  —  APP 

mémo  tant.  —  Estimer,  r'sens,  jug-erce  que  vaut 
une  chose,  s.  tenir  la  chose  tantôt  d'une  main  tan- 
tôt de  l'autre  d'un  air  dubitatif  enfin  d'un  air 
décidé  frapper  sur  la  table  en  disant  par  ses  ges- 
tes cela  vaut  tant  ;  2°  sens,  s.  esprit^  s.  i?,  man. 
pour  marquer  le  respect. 
Appréhender.  Montrer  de  l'index  ce  que  l'on  craint, 
un  chien  qui  veut  mordre  se  retirer  en  tremblant. 

—  Trembler,  s.  nat.  —  Craindre,  trembler  légè- 
rement en  regardant  un  objet.  —  Redouter,  s. 
doute  V.  man.  craindre  fortement  quelqu'un  plus 
fort  que  soi. 

Apprendre.  Pour  soi  même,  prendre  quelque  chose 
dans  un  livre  porter  ensuite  la  main  au  front  à 
plusieurs  reprises  comme  pour  le  faire  entrer 
dans  l'esprit  ;  2®  sens,  apprendre  à  quelqu'un, 
porter  sa  main  à  son  front,  où  dans  un  livre  pour 
y  prendre  quelque  chose  et  le  porteraufrontd'un 
autre  comme  pour  l'y  faire  entrer. 

Apprêter,  s.  plat  qu'on  met  sur  la  table  et  de  l'in- 
dex on  goûte  la  sauce  pour  voir  si  elle  est 
bonne.  — Assaisonner,  s.  nat.  d'assaisonner  une 
salade. 

Approcher.  Etendre  le  bras  droit  et  l'approcher  du 
gauche  par  dégrés. 

Approfondir.  Faire  descendre  le  bras  perpendicu- 
lairement pour  montrer  la  profondeur  au  fig-uré, 
approfondir  une  difficulté,  même  s.  mais  fig-uré. 

—  Creuser,  même  s.,maisdes  deux  mains  onôte 
la  terre. 

Approuver,  s.  bien  avec  un  d'approbation,  approu- 
ver un  livre,  s.  livre,  s.  écrire,  s.  bien. 


APF  —  :i4  —  Alu: 

Applvek.  s.  liai.,  sur  ses  coudes,  sui'  une  lable. 

Apre.  S.  fruit,  s.  cracher  en  faisant  la  grimace,  s. 
mùr  pas,  en  làlant  le  fruit.  —  Acre,  faire  une 
plus  forte  grimace,  s.  qui  pique  la  langue. 

Après.  Plier  les  doigts  de  la  main  droite  horizon- 
talement et  les  présenter  ainsi  vers  le  dos. 

Aptitude  s.  disposition,  facilité  d'esprit,  s.  jjoitr. 

Aquatile.  s.  animal  qui  nait   et  qui  vit  dans  l'eau. 

Aquilin.  s.  nez.  avec  le  doigt  on  le  repiésente  cro- 
che comme  le  bec  d'un  aigle. 

Arabe,  s.  peuples  qui  lisent  et  écrivent  à  rebour. 

Araig>ée.  s.  petit  animal  dont  avec  les  doigts  on 
représente  des  pattes  des  toiles  contre  les  murs. 

Arbitre,  s.  contestations  entre,  s.  d'un  commun 
accord  choisir  une  tierce  personne  qui  juge  lui  à 
raison.  • 

Arbre.  Pass^er  la  main  droite  perpendiculairement 
dans  la  gauche,  l'élever  bien  haul^  montrer  les 
branches  qui  s'étendent  fort  loin. 

Arbriseau.  Arbres  petis. 

Arbuste,  s.  arbre  petit  en  élevant  pas  la  main  bien 
haut  de  terre,»,  toujours,  grand  jamais. 

Arc.  s.  nal. 

Arcade,  s.  arc  en  forme  de  voule.  s.  passer  des- 
sous. 

Arcenal.  s.  maison,  s.  assemblage  de  fusils,  d'épées, 
de  casques,  etc. 

Archange,  s.  ange,  s.  plus. 

Arche,  s.  avecles  deux  mains  faire  une  espèce  de 
vole,  s.  eau  coule  dessous  ;  2"  sens,  grand  cotïre, 
s.  les  tables  de  la  loi  enfermés  dedans. 

Archer.  Bandoulière,  s.  pistolet,  s.  altaper  les  vo- 
leurs et  les  conduire  et  garotler. 


AllC  —  25  —  AU.M 

AucHEVÈQUE,  S.  (i'évèque,  s.  plus. 

Archidiacre,  s.  diacre,  s.  plus. 

ÀRciiiMANDiTE.   S.   assembléc   do  moines,  s.  l'^'"  qui 

commande. 
Archipel,  s.  baisser  et  élever  le  poignet  de  la  main 

droite  pour  représenter  la  mer,  ensuite  étendre 

les  bras  pour  montrer  l'étendue,  s.  faire  voir  des 

îles  éparscs  ça  et  là. 
Architecte,  s.  dresser  un  plan  employer  le  com- 

pât,  viser,  aligner,  s.  commander  des  bâties,  s. 

examiner. 
Archive,  s.  lieu,  s.  papiers  arrangés  les  uns  avec 

les  autres  dans  des  cases,  s.  ancien,  ancien. 
Ardeur,  s.  feu  dans  le  cœur. 
Arène,  s.  lieu  ou  il  y  a  du  sable,  combattre. 
Arête,  s.  nal.  qui  pique. 
Argent.   Faire   sonner  la  bourse,    s.  faire  un  petit 

rond  pour  montrer  les  pièces  de  monnaie. 
Argile,  s.  terre  molle,  s.  pour  faire  des  pots. 
Aride,  s.  lerrre  eau  pas,  s.  produit  rien.  —  Sec,  s. 

soleil  qui  darde  ses  rayons,  s.   terre  dure,  légu- 
mes desséchés. 
Aristocratie,  s.  pays  pais,  s.  plusieurs,  s.  nobles, 

distingues,  s,  gouvernent  ensemble. 
Arithmétique,  s.  science  de  compter,  additionner, 

soustraire,  etc. 
Arme.  s.  épée,  pistolet,  etc. 
Armer,  s.  assemblage  de  soldats,  on  étend  les  bras 

pour  montrer  la  multitude. 
Armée.    Donner  a   quelqu'un,  une  épée,  un  fusil, 

etc. 


ARM  —  26  —  AHR 

Armoire,  s.  mettre  dans  les  tiroirs,  habils,  chemi- 
ses, etc. 

Arml'Re.  s.  casque,  cuirasse,  bouclier  ;  avec  rinde.K 
on  montre  un  trait  qui  vient  vers  soit  et  qui  est 
paré. 

Aromate.  Onguent  dont  ou  se  frote  le  corps,  s. 
sentir  bon,  beaume,  s,  plante,  s.  flairer,  s.  bon. 

Arracher,  s.  nat.  diin^e  plante  qu'on  enlève  de  terre 
avec  force. 

Arranger,  s.  rad.  de  mettre  en  ordre  des  chaises, 
des  livres,  etc.  —  Déranger,  mettre  ces  diffé- 
rentes choses  en  désordre,  s.  de  préposition,  s. 
ranger. 

Arrérage,  s,  rente  en  arrière,  s.  paye  pas. 

Arrêt.  S.  rad.  d'arrêter,  s.  roi  en  parlement  qui 
écrit  pendu,  etc. 

Arrêter,  s.  d'un  cocher  qui  arrête  ses  chevaux  par 
les  rênes^  ou  bien  des  deux  mains  on  fait  le  s. 
d'aller  vite  et  l'on  s'arrête  tout  à  coup. 

Arrière.  S.  appuyer  l'index  sur  la  table  pour  expri- 
mer le  point  où  l'on  est,  s.  loin  derrière  soi. 

Arriver.  Présenter  devant  soi  à  quelque  distance 
de  la  poitrine  les  deux  index,  ensuite  on  les  roule 
l'un  sur  l'autre  en  les  ramenant  vers  soi,  puis 
passer  avec  rapidité  la  main  droite  perpendicu- 
lairement devant  la  main  gauche,  les  doigts  et  la 
paulme  tournée  vers  le  visage. 

Arrogance,  s.  parler  aux  autres  et  les  regarder  du 
haut  de  sa  grandeur. 

Arrondir,  s.  tracer  un  carré  en  retrancher  les  an- 
angles. 

Arroser,  s.  nat. 


ARC  —  27  —  ASS 

Arsenic,  s.  poison  violent,  s.  mourir  tout  à  coup. 
Art.  Science,    s.    du  comment   en   retournant   les 

5  doigts  des  deux  mains,  s.  faire  bien. 
Artichaut,  s.  nat.  et  tremper  les    feuilles  dans  la 

sausse. 
Article,  s.  le,  mis  au  substantif. 
Articuler,   s.    prononcer    fortement   mon  si   eur, 

monsieur. 
Artifice.  1"  sens,  s,  nal.   mettre   le  feu.  l'arlitice 

s'élève  dans  les  airs. 
Artillerie,  s.  maison,  s.  assemblage  de  canons. 
Artisan,  s.  homme,  s.  raboter,  limer,  scier,  etc. 
Artiste,  s.   homme   qui   travaille   avec   beaucoup 

d'esprit,  s.  bien. 
Ascension,  s.  J.-C.  monte  au  ciel,  s.  fixer,  s.  vois 

plus. 
Asile,  s.  être  poursuivis,  s.  courrir  dans  un  endroit, 

s.  crainds  plus. 
Asperge,  s.  légume  à  longue  queue,  petit   grain  à 

l'extrémité,  s.  trempé  dans  la  sauce. 
Asperger,  s.  nat.  de  l'aspersion  de  l'eau  bénite. 
Aspic.  Petit  serpent,  s.  piquer  la  jambe,  s.  enflé. 
Aspirer,  i^'  sens,  attirer  l'air  dans  sa  poitrine  ;  2" 

sens,  désirer  de  l'argent,  une  mitre,  etc. 
Assaisonner,  s.  nat.  d'assaisonner  une  salade. 
Assassiner,  s.  tuer  par  derrière  à  l'improviste. 
Assaut,  s.   ville,   s.   ennemis  attaqués,  s.  monter 

contre  les  murailles  et  faire  brèche. 
Assembler,  s.  appeler  de    côtés  et  d'autres,  s.  en- 
semble. 
Asseoir,  s.  nat. 
Assez.  Fermer  les  doigts  de  la  main  gauche  pour 


ASS  —  28  —  ATE 

représenter  un  verre,  s.  assez  pardessus  la  main 
droite  en  élevant  la  main  avec  l'air  de  dire  vous 
avez  assez  versé  de  vin.  etc. 

Assidu,  s.  être  toujours  présent. 

Assister.  Etre  présent  en  présentant  les  deux 
paulmes  de  la  main  ;  2*"  sens,  donner  l'aumône  à 
pauvre;  3^  sens,  s.  servir,  s.  malade. 

Associer.  Prendre  un  ou  plusieurs  compagnons  ; 
pour  l'exécuter  on  peut  apporter  plusieurs  né- 
gociants qui  mettent  ensemble  de  l'argent  pour 
entreprise,  ou  bien  en  marchant  on  en  prend  un 
sous  le  bras,  puis  un  deuxième,  puis  un  troi- 
sième, etc. 

Assomption.  Fête  de  la  Sainte  Vierge,  s.  monter  au 
ciel. 

Assommer,  s.  grand  coup  sur  la  tête,  s.  tomber  et 
selon  les  cas  s.  mourir. 

Assoupir,  s.  de  quoiqu'un  qui  lit,  qui  s'endor,  qui 
se  réveille  et  se  réveille. 

Assujettir,  s. commandement,  s.  mettre  dessous.  — 
Soumettre^  s.  mettre  dessous. 

Assurer,  s.  oui,  mais  fortement  et  à  plusieurs  fois, 
doute  pas. 

Asthme,  s.  respirer  avec  peine. 

Astre.  Montrer  le  ciel  à  plusieurs  points,  pas  bien, 
écartées  les  unes  des  autres,  s.  briller,  s.  beau- 
coup. 

Astrologie,  s.  sciences  des  astres,  les  regarder  avec 
attention,  telle  chose  sera. 

Astronomie,  s.  science  de  mesurer  lagrandeur,  con 
sidérer  le  mouvement  des  astres. 

Atelier,  s.  chambre,  s.  assemblage  d'hommes  qui 
fendent  du  bois,  qui  rabotent,  elc. 


ATll  —  :>1)  —  AIT 

Athée,  s.  liomniGs.  s.  ne  croienl  pas  en  Dieu,  el 
on  y  ajoute  péché,  grand  péché. 

Athlète.  Hommes  courageux  montranl  ses  muscles, 
courir,  luller.  etc. 

AtmosphèKi!:.  s.  région  basse  de  l'air,  s.  vapeurs  qui 
sortent  de  la  terre  el  qui  font  clignoter. 

Atome,  s.  montrer  des  petits  grains  de  poussière 
qui  volligent  dans  les  airs. 

A  tort,  a  travers,  s.  réflexion  pas.  s.  agiter  la 
main  droite,  à  droit  et  à  gauche  comme  un 
étourdi. 

Atours,  s.  dame,  s.  à,  s.  tour  en  faisant  un  demi- 
cercle  en  se  rengorgeant  et  montrant  ses  beaux 
habits. 

ATRABn.AiRE.  S  bilc,  eau  qui  sort  de  l'intérieur  du 
corps  faisant  comme  si  on  voulait  vomir,  s. 
noire  avec  un  air  rêveur  el  mélancolique. 

Atroce,  s.  cruel,  s.  trop  grand,  avec  un  air  indigné 
levant  les  yeux  et  les  mains  au  ciel. 

Attachei!.  s.  nat.  on  attache  une  estampe,  etc..  au 
figuré  s.  cœur. 

Attaquer,  l^""  sens,  frapper  quelqu'un  à  coup  de 
poing  et  tirer  l'épée  d'un  air  menaçant  ;  2"  sens, 
attaquer  à  la  dispute,  s.  appeller,  s.  contre,  s. 
parole  :  3''  sens,  attaquer  sur  un  grand  chemin 
le  pistolet  sur  la  gorge  pour  avoir  la  bource. 

Atteindre,  s.  de  montrer  la  main  élevée  à  une  hau- 
teur où  l'on  atteint. 

Attendre,  s.  vient  pas,  s.  long  avec  un  air  d'en- 
nui. 

Attendrir.  Se  dit  du  cœur,  on  mot   les  mains  sur 


ATT  —  30  —  AYA 

le  cœur  à   différends  endroits  comme  pour  le 
paitrir,  s.  miséricorde  avec  un  air  de  bonté. 

Attentat,  s.  péché  grand,  grand  en  élevant  la  main 
avec  un  air  d'indignation. 

Attention,  s.  penser  et  rapporter  l'index  sur  la 
chose  dont  il  s'agit. 

Attester,  s.  oui,  fortement  et  à  plusieurs  reprises, 
doute  pas  j'ai  vu.  j'ai  entendu. 

Attirer,  s.  tirer,  s.  à  l'index  vers  soi;  au  fiauré,  s. 
esprit,  s;  cœur.  —  Tirer,  s.  nat. 

Attitude,  s.  représenter  une  statue,  exemple^  la 
tête  appuyée  sur  le  bras. 

Attrait,  s.  fixer  la  personne,  montrer  belle  figure, 
pencher  le  cœur,  et  porter  devant  elle  les  mains 
d'un  air  gracieux. 

Attraper,  l*''"  sens,  s.  nat.  attraper  les  mouches, 
ou  quelqu'un  à  la  course  ;  2*^  sens,  tromper 
quelqu'un,  s.  faire,  s.  croire,  et  pour  exemple 
on  présente  à  quelqu'un  un  morceau  de  craie 
blanche  pour  du  sucre,  on  tâche  de  lui  persua- 
der que  s'en  est,  ensuite  on  se  moque  de  lui. 

Attribier.  s.  à,  s  donner. 

Attrister.  Se  presser  le  cœur  avec  les  deux  index 
du  haut  en  bas  avec  un  air  de  peine,  se  passer  la 
main  sur  la  figure  pour  montrer  qu'elle  est 
allongée.  —  Chagriner,  serrer  le  cœur  avec  les 
deux  mains  élevant  les  yeux  au  ciel  et  montrant 
son  affection  par  l'air  du  visage. 

Attrition.  Cœur  un  peu  brisé,  s.  honte  de  confesser 
ses  péchés. 

Avaler,  s.  nat. 

Avancer,  s.  aller,  s.  avant  le  tout  à  plusieurs  re- 
prises. 


AVA  —  31  —  AVE 

AvAME.  S.  ballre  ou  se    moquer  de  quelqu'un,    s. 

tout  le  monde  le  huer,  s.  faire  devenir  rouge. 
Avant.  Diriger  vers  soi  la  main  droite  les  doigts 

recourbés. 
Avantage,  s.  avaut,  s.  plus  qu'un  autre. 
Avantager,  s.  à  vous  je  donne  cinqso]s,à  vous  vingt- 

quatres. 
Avarice.  Grand  amour  de  l'argent,  s.  mettre  à  part 

dans  son  coffre  avec  des  yeux  qui  annoncent 

qu'on  a  peur  qu'il  échappe,  s.  fermer  hien. 
Auberge,  s.  maison,  enseigne  à  la  porte,  s.  payer, 

s.  manger  tous  les  jours. 
Aucun,  s.  rien,  abverbifié. 
Audace,  s.  maître  ou  supérieur,  s.  lui  parler  avec 

emportement. 
Au  DEÇA.  De  ce  côté-ci,  on  représente  une  rivière, 

et  avec  la  main  droite  on  fait  voir  qu'on  ne  la 

passe  pas. 
Au-delà.  Par  la  même,  mais  on  porte  son  bras  par 

dessus. 
Au-devant  de.   s.   d'un  homme  qui  va  au-devant 

d'un  autre. 
Audience,   l'^r  sens,  faire  entrer  quelqu'un,  prêter 

l'oreille  pour  l'écouter  attentivement,  et  quand  il 

a  parlé,  il  se  retire  ;  2''  sens,  s.  lieu,  s.  juges  écou- 
tant les  plaideurs. 
Auditoire,  s.  assemblée  d'hommes  qui  écoutent. 
Avec.  s.  creuser    les  deux  mains  en  demi-cercle 

et  les   approcher  l'une  de   l'autre  comme  si  on 

voulait  faire  une  boule  avec  une  matière  molle. 
Avènement,  s.  venir,  substantif. 
Avenir,  s.  tems,  s.  futur. 


AVK  -  32  —  AV[ 

AvENT.  S.  venir,  s.  lems,  t,  man  :  lieure  qui  s'é- 
coule. 

Aventure,  s.  à,  s.  venir,  s.  subst.  s.  air  de  sur- 
prise et  innalendu. 

Avenue,  s.  maison  dans  le  lointain,  s.  grande  allée 
devant  bordée  d'arbre. 

Aversion,  s.  regarder  une  personne  qui  vient,  tâ- 
cher de  l'éviter  :  le  s.  détester  avec  agitation. 

Avertir,  s.  pousser  le  bras  de  quelqu'un  avec  l'air 
de  dire  faites  attention^  prenez  garde  à  vous. 

Aveu.  s.  moi  péché,  s.  oui,  oui. 

Aveugle.  Jetter  du  tabac  dans  les  yeux,  je  ne  vois 
plus. 

ArGMENTER.  S.  avanccr  les  deux  mains  couchées 
devant  soi  à  partir  de  l'estomac. 

Augure,  s.  regarder  les  oiseaux  voler,  s.  juger  cela 
sera. 

Auguste,  s.   de  vénération,  s.  à  man. 

Avidité,  s.  désir  insatiable,  s.  toujours  en  dévorant 
les  yeux. 

Avilir,  s.  grand  d'une  main,  et  de  l'autre  abbais- 
ser  jusqu'à  la  terre  avec  un  air  de  mépris. — 
Mépriser,  bouffir  et  repousser  le  dehors  de  la 
main  avec  un  air  de  mépris.  —  Df'daigner,  s. 
daigner,  s.  man.,,  puis  un  air  de  mépris,  et  pour 
l'exprimer,  s.  de  quelqu'un  qu'on  refuse  d'em- 
brasser par  mépris. 

Aujourd'hui,  s.  au.  s.  jour,  qui  s'exécute  en  décri- 
vant avec  l'index  le  cours  du  soleil  du  levant  au 
couchant,  d'hui  s.  du  présent. 

Aviron,  s.  nal.  de  l'instrument  qui  fait  avancer  le 
bateau. 


AVI  —  33  —  AI  |{ 

Avis.  s.  nat.  de  dire  à  quelqu'un,  il  ne  faut  pas 
faire  telle  chose  av^ec  un  air  étonné  sans  man- 
quer de  supériorité,  ce  qui  n'apparlienl  qu'au 
Conseil. 

Avise».  Regarder  avec  attention  à  divers  points 
et  diriger  l'index  vers  un  but,  s.  viser,  s.  à. 

AuMÔ.NE.  s.  pauvre  qui  baise  et  tend  la  main,  don- 
ner de  l'arg^ent. 

AuMucE.  s.  passer  la  main  droite  sur  le  bras  gauche 
poua  représenter  la  peau  de  martre  que  portent 
les  chanoines. 

Aune.  s.  de  mesurer  avec  l'aune,  substantif. 

Avocat,  s.  grande  robbe,  la  chausse,  les  cheveux 
long-,  s.  plaider. 

Avoir.  Ouvrir  les  deux  mains  et  les  approcher  de 
soi  en  demi-cercle. 

AvOLER.  Dire  oui  j'ai  fait  telle  chose,  oui  moi  pé- 
ché. 

Alparavant.  s.  an,  s.  par,  s.  avant. 

Auprès  de.  s.  très  près,  très  approcher  la  main 
droite  du  côté  gauche.  —  Près  de,  pas  de  bien 
près,  on  tient  la  main  plus  éloignée.  —  Proche 
de,  ne  se  dit  pas  des  personnes,  mais  des  choses 
qui  ne  se  touchent  pas  immédiatement,  on  montre 
deux  choses,  puis  avec  les  deux  bras  on  fait  voir 
qu'elles  ne  se  touchent  pas  quoique  peu  éloi- 
gnée. 

Alricl'lauîe.  s.  pfu'ter  l'index  à  l'oreille,  adj.  s.  par- 
ler bas. 

Avril.  Quatrième  mois  de  l'année. 

AuROKR.  s.  nuit  pas,  jour  qui  commence,  on  ouvre 
les  yeux    petit   à  petit  avec  un  air   de    plaisir 


AUS  —  34  —  AUT 

en  faisant  remarquer  que  le  jour  s'éteud  à  me- 
sure. 

Adspice.  s.  proléger,  s.  sous  les  ailes  de  quel- 
qu'un. 

Aussi.  On  met  une  main  sur  la  table,  ensuite  on  en 
rapproche  l'autre  et  cette  réunion  forme  le  signe 
radical. 

Aussitôt,  Même  s.  radical,  tôt  élever  rapidement  la 
main  droite  sur  la  paulme  de  la  g-auche. 

Austère,  s.  vie  dure,  jeune,  mortification. 

Autant,  s.  au,  ensuite  un  sig-ne  qui  annonce  qu'il 
est  ég-al. 

Autel,  s.  carré,  oblong,  cinq  croix,  une  à  chaque 
coin,  une  au  milieu,  s.  offrir  le  Saint-Sacri- 
fice. 

Auteur,  s.  faire,  s.  premier,  s.  homme. 

Autentique.  s.  écrit  qu'on  montre,  s.  vrai,  vrai. 

Autographe,  s.  livre  point,  s.  écrit  de  la  main  de 
l'auteur. 

Automate,  s.  nat.  d'une  statue  de  bois  qu'on  agile 
par  ressorts. 

AuTONNE.  s.  lems  oii  les  feuilles  tombent,  et  où  on 
recueille  les  fruits  des  arbres.  —  Printemps,  s. 
froid  plus,  s.  tems  on  les  arbres  commencent  à 
reverdir,  s.  air  de  s'épanouir.  —  Eté,  s.  tems 
chaud,  s.  couper  du  bled.  —  Hiver,  s.  temps  froid, 
présenter  les  mains  devant  la  cheminée,  s.  glis- 
ser sur  la  g-lace. 

Autoriser,  s,  donner,   s,  pouvoir. 

Autorité,  s.  pouvoir,  s.  donné. 

Autour  de.  s.  un  grand  cercle  qu'on  fait  doucement 
avec  les  mains  autour  de  soi. 

Au  travers  de.  s.  allée  q'uil  faut  passer   en  avan- 


AUX  —  33  —  BAB 

çant  devant  soi  les  deux  mains,  les  paulmes  se 

regardant. 
Altri:.  Présenter  à  plusieurs  fois  les  revers  de  la 

main  droite  avec  le  geste  de  repousser;  exemple, 

on  me  présente  une  pluraie,   non   ce  n'est  pas 

colle-là  que  je  veux,  donnez-m'en  un  autre,  une 

autre. 
Autrefois,  s.  autre,  s.  fois,  en  y  joignant  le  signe 

du  passé  pour  exprimer  qu'on  parle   d'un  tems 

passé. 
Autrement,  s.  autre,  s.  manière,  en  se  maniant  les 

mains  comme  pour  comment,  s.  adv. 
Autre  part.  s.  autre,  s.  part,  ici,  pas,  ailleurs. 
Autruche,  s.  gros  oiseau,  s.    bec  long-  et  pointu, 

jambe  très  long-ue. 
Autrui,  s.  pas  moi,  s.  autre  homme. 
Auxiliaire,  s.  secours,  venir  au  secours. 
Axe.  s.  faire  passer  une  ligne  par  une  boucle  et 

montrer  les  deux  extrémités  ou  pôle. 
Axiome,  s.  règle,  s.  claire. 
AziME.  s.  détremper  la  farine,  levé  pas,  s.  mettre 

sur  le  feu. 
Azur.  s.  bleu  de  ciel. 


B 


Babiller,  s.  parler,  s.  beaucoup  de  chose  inutile, 
lequel  s'exécute  en  agitant  avec  vivacité  les  deux 
index  devant  la  bouche  à  tors  et  à  travers  ;  pour 
l'exprimer,  on  fait  comme  une  personne  qui 
parle  beaucoup.  —   Parler,  s.  p.  man.   envoyé 


BAB  —  36  —  BAG 

aux  oreilles  duu  autre.  —  Causer,  s.  dire  chose 
nécessaire  pas.  —  Jaser,  parler  avec  vivacité  les 
deux  mains  devant  sa  bouche  avec  le  p.  man., 
puis  s.  peu  en  haussant  les  épaules.  —  Conver- 
ser, s.  p.  man.  dérigé  à  une  ou  deux  personnes 
retourné  vers  soi  et  répété  plusieurs  fois.  —  En- 
tretenir, s.  entre,  s.  tenir,  s.  paroles  ;  2**  sens, 
entretenir,  quelqu'un  lui  fournir  les  choses  né- 
cessaires, nourriture,  habit,  etc. 

Babiole,  s.  chose  de  peu  de  valeur  en  frappant  le 
pouce  sur  l'extrémité  du  petit  doigt  et  l'élever 
avec  l'air  d'en  faire  peu  de  cas. 

Bâbord.  Le  côté  gauche  du  navire,  quand  on  re- 
garde le  devant  ou  la  proue  d'un  vaisseau. 

Babouin,  s.  enfant,  s.  étourdi. 

Bac.  Bateau  large  et  plat,  s.  passer  les  chevaux  sur 
la  rivière. 

Bachelier,  s.  premier,  s.  degré  en  élevant  alterna- 
tivement les  index  pour  le  doctoral. 

Badaut.  s.  amuser  à  regarder  et  admirer  tout  ce 
qui  se  rencontre,  s.  niais,  bouche  béante. 

Badin.  Enfant  qui  folâtre. 

Badiner,  s.  on  fait  des  badinages  d'enfant,  avec 
la  main  frapper  sur  l'épaule,  arracher  les  che- 
vaux, etc. 

Bagage,  s.  soldats,  s.  entasser  habits^  chemise,  etc., 
s.  porter  au  loin  dans  une  charette. 

Bagatelle,  s.  chose  de  rien. 

Bagne,  s.  lieu,  s.  assemblage  de  galériens,  les  fers 
aux  pieds  deux  à  deux. 

Bague,  s.  anneau  qu'on  porte  au  quatrième  doigt 
de  la  main. 


BAG  _  37  —  BAL 

Baguette.  Bâton  minco  ot  pliant  qu'on  agite  clans  là 
main. 

Bail.  s.  maison,  terre  à  louer,  s.  écrire  devant  no- 
taire. 

Bailler,  s.  prendre  le  contrat,  le  lire  et  dire  oui  des 
deux  mains. 

Bailli,  s.  juge  d'une  province. 

BaillaCtE.  s.  lieux  juges  assis  autour,  s.  juger  pour 
le  roi. 

Baiser,  s.  nat. 

Baisser,  s.  étendre  horizontalement  les  deux  mains 
et  faites-les  descendre  ensemble  par  gradation, 
le  s.  nat.  que  l'on  fait  à  un  ouvrier  pour  lui  faire 
abaisser  un  tableau  ou  une  estampe  qui  seraient 
attachés  trop  haut. 

Bal.  s.  assemblée  de  garçons  et  filles,  s.  jouer  du 
violon,  danser. 

Balai,  s.  nat. 

Balcon,  s.  fenêtre,  pierres  qui  avancent,  s.  balus- 
trade autour. 

Balayer,  s.  nat. 

Baldaquin,  s.  dais  qu'on  porte  sur  le  Saint-Sacre- 
ment, ou  bien  qu'on  met  dessus  un  lit. 

Baleine,  s.  poisson,  s.  le  plus  grand. 

Balle,  s.  petite  boule,  s.  mettre  dans  le  fusil  ; 
2^  sens,  petite  boule  de  laine  jetée  contre  un 
mur. 

Balon.  s.  souffler  dans  ses  mains  pour  les  faire 
enffler,  en  montrer  la  grosseur,  s.  jetler  en 
l'air. 

Balustrade,  s.  chœur  de  l'autel  séparé  par  une  grille 
à  hauteur  d'appui. 

3 


BAiN  —  38  —  BAR 

Ban.  s.  finir  les  prières  du  rituel,  s.  mariage  futur, 
s.  publier. 

Bande,  s.  bande,  s.  plusieurs  personnes  réunis. 

Bandi.  s  passion,  cœur,  sentiments  pas,  s.  courir 
le  pays,  armes  dans  sa  poche. 

Banlieue,  s.  ville,  s.  environ  de  la  ville  oii  le  juge 
commande. 

Bannière  s.  nat.  qu'on  porte  devant  la  proces- 
sion. 

Banque,  s.  lieu,  s.  déposer  de  l'arg-ent  et  montrer 
qu'il  y  en  a  dans  différents  coffres,  s.  prendre 
une  lettre  de  change  pour  aller  loin. 

Banqueroute,  s.  devoir  payer  pas,  mettre  la  clef 
sous  la  porte  et  s'en  aller,  venir  voir  bouche 
béante. 

Banquet,  s,  grand  repas  à  ses  amis,  au  figuré  la 
l'*^  communion. 

Baptiser,  s.  nat. 

Baratter,  s.  nat. 

Barbare,  s.  peuple  éloigné,  s.  air  sauvage  et  gros- 
sier ;  2®  sens,  cœur  bon  pas,  s.  cruel  qui  se 
peint  dans  les  yeux  et  l'extérieur. 

Barbier,  s.  raser,  homme. 

Barbouillage,  s.  tremper  le  pinceau  dans  les  cou- 
leurs et  aller  sans  ordre,  au  figuré  discours  mau- 
vais. 

Baril.  Petit  tonneau. 

Barrique,  s.  tonneau  que  l'on  avance  devant  soi  en 
roulant  avec  les  mains  et  avec  effort  comme  font 
les  crocheteurs. 

Baromètre,  s.  appliquer  au  côté  de  la  fenêtre,  s. 
mercure  vif,  s.  argent,  s.  monter  et  descendre. 


BAR  —  39  —  BAY 

Baron,  s.  petit  terrain  qu'on  décrit  en  faisant  un 
demi-cercle  en  zig-zag-,  s.  homme  qui  com- 
mande s.  b.,  man. 

Barque,  s.  petit  vaiseau  à  un  mât.  s.  transporter 
des  munitions. 

Barreau,  s.  lieu  où  plaident  les  avocats  en  faisant 
remarquer  que  les  juges  sont  sur  des  sièges  plus 
élevés. 

Basané,  s.  teint  brûlé  par  le  soleil,  s.  un  peu  noir. 

Base,  l^"  s.  appuyer  sur  la  table  le  revers  de  la 
main,  2''  faire  descendre  dessus  perpendiculai- 
rement comme  une  colonne. 

Basilic,  s.  serpent  qui  fait  mourir  par  son  regard. 

Basilique,  s.  grande  église  la  nef  soutenue  par  des 
colonnes  avec  des  ailes  à  côté. 

Bassin,  s,  avec  les  deux  index  faire  un  cercle,  s. 
vaisseau  plat  pas  bien  profond. 

Bassiner,  s.  nat. 

Bastille,  s.  château  avec  des  tours,  s.  v  mettre  des 
prisonniers. 

Bastonnade,  s.  coups  de  bâton  redoublés. 

Bateau,  s.  petit  vaisseau  pour  passer  le  monde 
d'un  côté  d'une  rivière  à  l'autre. 

Bâtir,  s.  poser  la  main  l'une  sur  l'autre  à  diffé- 
rends points  et  toujours  en  montant,  puis  re- 
présenter avec  les  deux  mains  le  comble. 

Baton.  s.  bois  long  et  rond  sur  lequel  on  s'appuie 
en  marchant. 

Battre,  s.  nat. 

Bavard,  s.  homme  qui  parle,  vaut  rien. 

Baver,  s.  nat. 

Bayer. Regarder  quelque  chose  la  bouche  ouverte. 


HI^A  —  40  —  Bi:i{ 

Béam".  Qui  a  la  bouche  ouverte. 

Beau.  s.  regarder  la  chose  d'un  œil  fixe  et  curieux 
et  passer  la  main  sur  le  tour  du  visage  avec 
l'air  de  dire  beau,  beau  joli,  même  s.  mais  avec 
un  œil  plus  éveillé  plus    riant   et  plus  pétillant. 

Beaucoup.  Fermer  la  main  droite  et  l'ouvrir  à  plu- 
sieurs reprises  toujours  en  montant. 

Bêcher,  s.  nat. 

Bedeau,  s.  robe  et  verge  à  la  main;  s.  place,  place 
monsieur  le  curé  qui  vient  après  en  étole. 

Bégayer,  s.  nat. 

Béguine,  s.  air  de  piété  alTectée.  s.  fausse  dévotion 
s.  fem. 

Bêler,  s.  frapper  la  gorge  avec  l'index  pour  imiter 
le  bêlement  du  mouton  bé  bé. 

Bélier,  s.  mouton,  s.  corne. 

Bénéfice,  s.  chapelle,  s.  dire  la  messe,  et  chanter. 
s.  recevoir  de  l'argent  tous  les  ans. 

Bénin,  s.  de  souris  gracieux,  s.  penchant  à  faire 
du  bien. 

Bémr.  1"'  sens,  s.  de  croix  sur  quelqu'un.  2''  sens 
louer  quelqu'un,  s.  parole,  s.  honneur,  h.  man. 
pour  exprimer  le  respect.  3°  sens,  désirer  du 
bien  à  quelqu'un,  s.  désirer, s.  bien,  s.  à  vous, ou 
à  lui. 

Béquille,  s.  nat.  en  exprimant  la  difliculté  démar- 
cher. 

Bercail,  s.  lieu,  moutons  assemblés,  s,  fermé  à 
clef. 

Berceau,  s. petit  lit  y  coucher  un  petit  enfant. 

Bercer,  s.  nat. 

Bergamoie.  s.  petite  tabatière  peinte,  s.  bons  bons 
dedans. 


BKR  —  41  —  BU 

Berger,  s.  moutons,  s.  houlette,  s.  chien,  s.  re- 
garder de  tous  côtés. 

Besace,  s.  sac  sur  l'épaule  suspendu  vers  l'épaule  le 
dos  et  la  poitrine. 

Besogne,  s.  les  bras  croisés  pis,  s.  travail  beau- 
coup à  faire. 

Besoin.  De  la  chose,  je  n'ai  pas,  il  faut,  s.  je  dé- 
sire. 

Bétail,  s.  animaux  à  4  pieds,  vaches,  bœufs,  mou- 
tons. 

Bète.  s.  animal,  raison  pas,  2'-  sens,  air  stupide, 
esprit  pas. 

Belrre.  s.  traire  les  vaches,  battre  la  crème  puis 
couper  avec  un  couteau  et  l'étendre  sur  du 
pain. 

Bible,  s.  assemblage  de  livres  saints  en  un  seul 
volume. 

Bibliothèque,  s.  lieu,  s.  livres  rangés  tout   autour. 

Bien.  s.  porter  l'index  et  le  doigt  du  milieu  de  la 
main  droite  à  la  bouche  faisant  avec  les  lèvres  le 
signe  nat.  d'une  bonne  chose,  subs.  ou  adj.  se- 
lon le  cas. 

Bientôt,  s.  bien,  s.  tôt  en  présentant  devant  soi  la 
paume  de  la  main  gauche,  et  faisant  passer  ra- 
pidement devant  elle  et  perpendiculairement  la 
droite. 

Bienveillance,  s.  bien,  s.  affection  de  cœur. 

Bigame,  s.  marié  deux  fois,  adj. 

Bigler,  s.  nat.  loucher,  avoir  la  vue  de  travers. 

Bigot.  Mains  jointes,  air  de  dévotion,  et  si  on  voit 
qu'on  est  aperçu  faire  des  grimaces. 

Bijou.  Bague  au  doigt,  bracelet,  pendant  d'oreille, 
beau  très  beau. 


BIL  —  42  —  BON 

Bile.  Passer  l'index  vers  l'estomac,  s.  vomir,  s. 
jaune. 

Bisaïeul,  s.  grand-père  à  deux  fois,  s.  passé, 
SLibst. 

Bizarre,  s.  penser  pas  comme  les  autres. 

Biscuit.  Représenter  la  caisse  de  papier,s.  sucre,  s. 
à  la  pâle,  bon. 

Blâmer,  s.  penser,  ou  dire, ou  juger,  qu'une  chose 
n'est  pas  mauvaise,  s.  pas  bien,  mal. 

Blai\c.  s.  ou  montre  ses  manches  ouquelquechose 
de  blanc. 

Blanchir,  s.  laver,  frotter,  montrer  ses  man- 
chettes. 

Blason,  s.  sciences  des  armoiries  en  montrant 
un  cachet. 

Blasphémer,  s.  parler,  s.  contre  Dieu,  expl.  pour- 
quoi Dieu  m'a-t-il  faite  sourde  et  muette,  re- 
gardant le  ciel  avec  un  air  de  colère  et  mé- 
pris. 

Blé.  s.  plante  superficie  penchée,  s.  grains  pour 
faire  du  pain. 

Blesser,  s.  nat.  d'une  contusion  ou  d'une  plaie. 

Bocage,  s.  arbres  de  côté  pas  bien  grand,  si  frais 
avec  un  air  de  contentement. 

Bœuf.  Corne  qu'on  fait  avec  les  deux  pouces  et  les 
deux  petits  doigts,  s.  marche  pesante. 

Boire,  s.  nat. 

Boiter,  s.  nat. 

Bombe,  s.  grosse  boule,  remplir  de  poudre  y  met- 
tre le  feu,  s.  sauter  en  l'air. 

Box.  s.  bien, adjectif. 

Bonbons,  s.  bon  répété,  ensuite  porter  Pindex  à  la 
bouche  pour  exprimer  friandises. 


B0.\  —  43  —  BUC 

Bonheur,  s.  bon  h.maii.  et  se  frotter  les  mains  d'un 

air  de  satisfaction. 
Bonjour,  s.  bon.  s.  jour. 
Border,  s.  nat. 

Borgne,  qui  n"a  qu'un  œil,    s.  œil,  s.  seul. 
Borne,  s.  pierre  en  pyramide  que  l'on  appuie  contre 

la  muraille,  s.  voiture,  s.  passer  à  côté,  2®  sens 

limite,  s.  jusqu'à,  s.  fin. 
Bosquet,  s.  arbrisseau  taillé  avec  art  en  arbrisseau 

allée  diversement  combinée 
Botanique,  s.  science   des  plantes,  s.    regarder  et 

cueillir  des  plantes  attentivement, celle-cibonne. 

celle-là  mauvaise  rejetlée. 
Bouc.  s.  animal  d'une  certaine  hauteur,    s.    cor- 
ne, barbe  longue  au  menton,  s.  sentir  mauvais. 
Boucher,  s.  nat.  de  boucher  une  bouteille. 
Boucher,  s.  tuer  un  bœuf,  vache,  s.  vendre  viande. 
Bouclier,  s.  javelot  qui  vient  vers  soi,  s,   parer  en 

présentant  la  main. 
Bouder,  s.  nat.  faire  la  mauvaise  humeur. 
Boue.  s.  pluie,  s.  crotte  dans    les  rues  en  montrer 

à  ses  bas. 
Bouffon,  s.  faire  des  tours  de  force  et  d'adresse, 

s.  faire  rire  tous  les  assistants. 
Bougie,  s.  allumer,  s.  qui  ne  mollit  pas  entre  les 

doigts  qui  ne  sent  pas  mauvais. 
Bouilli,  s.  viande  rôtie  paSjS.cuitedansl'eau. 
Bouillir,  s.  on  agite  les  dix  doigts  rassemblés  pour 

représenter  le   bouillonnement  de   l'eau  qu'on 

imite  encore    par  le  mouvement   des  lèvres,  pa, 

pa,  pa. 
Boulet,  s.  boule  mettre  dans  le  canon. 


BOr  —  44  -  BRA 

BoiQuiN.  S.  livre  rongé  par  les  bords,  s,  vieux. 
BoiRiiiEii.  s. creux  dans  la  terre,  s.  eau  qui  ne  coule 

pas,  s.  sentir  mauvais. 
Bourg,  s.  petite  ville. 

Bo[  RGEois.  s.  ville,  s.  maison  où  Ton  couche  et  de- 
meure, s.  bien  habillé, 'Ijonne  nourriture. 
BoLRREAU.  s.  traîner  quelqu'un  la  corde  au  col,  le 

prendre,  lui  rompre  les  jambes. 
BoiRRiQUE.  s.  âne  en  montrant  les   deux  oreilles. 
Bourru,  s.  manières  grossières  et  rebulanles. 
Boussole,  s.  boite,  aiguille,  s.  tourner  en  tous  sens, 

s.  toujours,  toujours  au  nord. 
Bout.  s.  extrémité  de  quelque  chose  qu'on  montre. 
Boutique,  s.    lieu  ouvert,  s.  marchandises  de  tous 

côtés  étalées. 
Bouton,  s,  nat. 
Boutonner,  s.  nat. 
Bouture,  s.  branche  d'arbre  qu'on  plante  dans  la 

terre,  ou  bien  rejeton    qui   pouse  au  pied  d'un 

arbre. 
Boyau-  s.  appuyer  les  mains  sur  le  ventre,  s.  faire 

semblant  d'ùter    un    boyau   en  défilant  comme 

une  corde. 
Bracelet,  s.  nat. 
Brancard,  s.  malade  suspendu  et  porté  par  deux 

hommes. 
Brancue.   s.   nat. 
Bras.  s.  nat. 
Brasier,  s.  bois  consumé,  s.  feu  ardent,  rouge  au 

visage. 
Brasse,  s.  étendre   les  deux  bras,  et  mesurer  de  la 

grandeur. 


BRA  —  45  —  BRf 

Bravoure,  s.  soldats,  s.  sang-  pétillant,  aller  au 
devant  de  l'ennemi. 

Brebis,  s.  doux  et  caresses,  s.  bé,  bé,  s.  b.  man. 

Brèche,  s.  couteau  petite  fracture. 

Bref.  s.  pape  qui  écrit,  s.  apposer  le  sceau. 

Breloque,  s.  chaîne  de  montre,  s.  faire  sonner  en 
agitant  les  petites. 

Brève,  s.  en  prononçant  un  mot  vite,  vite. 

Brevet,  s.  roi  qui  écrit,  s.  gràco,  ou  bien  don 
qu'il  fait. 

Bréviaire,  s.  prêtre,  faire  le  signe  de  la  croix  pren- 
dre son  livre  et  réciter,  s.  tous  les  jours. 

Breuvage,  s.  eau,  vin,  tisane,  tout  ce  qu'on  boit. 

Bride,  s.  nal. 

Brigade,  s.  régiment  de  soldats,  s.  détacher  une 
partie  envoN^er  là. 

Brigand,  s.  grand  chemin,  main  armée,  s.  vo- 
leurs. 

Brigue,  s.  désirer  une  dignité,  s.  poursuivre  ar- 
demment. —  Lumière,  agiter  tranquillement  les 
cinq  doigts,  dirigés  en  haut,  étendre  les  mains 
pour  marquer  qu'elle  s'étend  dans  l'appartement, 
subst. — Luire,  s.  lumière,  s.  infinitif.  —Reluire, 
même  s.  p.  man. 

Briller.  Même  s.  mais  avec  un  petit  clignotement 
des  yeux  pour  montrer  qu'ils  sont  affectés.  — ■ 
Eblouir,  même  s.  ou  bien  regarder  le  soleil,  mais 
fermer  les  veux. 

Brin.  s.  herbe,  s.  couper  la  superficie. 

Brique,  s.  terre  cuite  au  four,  s.  tailler,  s.  paver 
les  appartements. 

Briquet,  s.  nat. 

3. 


BRI  —  46  —  BRU 

Briser,  s.  plusieurs  morceaux.  — Rompre,  s.  d'un 
morceau  de  pain  qu'on  rompt.  — Casser,  s.  cas- 
ser des  noix,  noyau,  lalon.  —  Fracasser,  s. 
rompre  en  beaucoup  comme  une  assieUe  qu'on 
laisserait  tomber  de  fort  baut  et  on  montre  des 
morceaux  épars  ça  et  là. 

Brocard.  Raillerie  qui  pique  le  cœur. 

Broche,  s.  nat. 

Brochure  s.  livre  relié  pas. 

BroiNze.  s.  dur,  jaune,  j.  man. 

Brossaille.  s.  assemblag-es  de  petits  arbrisseaux, 
qui  piquent  les  jambes. 

Brosse,  s.  nat. 

Brouillard,  s.  vapeurs  qui  sortent  de  la  terre  qui 
fait  mal  aux  yeux,  s.  voit  pas, 

Broiiller.  1*^'  sens,  mettre  tout  pêle-mêle  comme 
des  cartes,  brouiller  du  fil.  2'*  sens,  se  brouiller, 
s.  prêcher,  bésiter  ce  qui  paraît  par  les  lèvres,  les 
yeux  et  les  gestes,  faire  le  plongeon  et  descendre 
de  chaire.  3®  sens,  se  brouiller  avec  quelqu'un, 
s.  amis,  s.  pas  davantage. 

Bruit,  s.  frapper  sur  la  table  porter  l'index  à  l'o- 
reille et  se  la  frapper  doucement  pour  montrer 
que  le  bruit  y  répond. 

Brdler.  s.  nat. 

Brime.  Petite  pluie. 

Brun.  s.  noir  et  rouge  mêlé  ensemble,  robe  de 
capucin. 

Brusque.  Qui  agit  et  qui  parle  avec  vivacité  et  dure- 
rement. 

Brut.  s.  pierre  unie  pas,  hérissée,  pas  travaillée. 

Brutal.  Celui  qui  vit  comme  une  bêle. 


BUC  —  47  —  CAC 

BucHE.  S.  nat, 

BocHER.  s.  assemblag-e  de  bois,  y  mettre  le  feu. 

Bucolique,  s.  dialogue  des  bergers  sur  la  cam- 
pagne. 

Bdffet.  s.  salle  à  manger,  s.  table  à  l'écart,  où 
l'on  pose  les  assiettes. 

Buisson,  s.  assemblage  de  petit  bois  vert. 

Bllle.  s,  lettre  du  pape  en  parchemin,  s.  sceau  au 
bas,  figure  de  St.  Pierre  et  St.  Paul. 

Bureau,  s.  table  pour  e'crire,  s.  chambre  d'as- 
semblée. 

Burette,  s,  nat. 

BosTE.  s.  figure  portrait  jusqu'à  la  moitié  de  la 
poitrine. 

But.  s.  viser  quelque  chose,  s.  fin. 

Butin,  s.  guerre,  s.  prise  sur  les  ennemis. 

Buveur,  s.  qui  aime  à  boire  du  vin,  et  qui  en  boit 
souvent. 


Cabane,  s.  petite  maison  couverte  de  paille. 
Cabaret,  s.  maison,  s.  vin  à  boire  ici,    ou  porter 

avec  soi  pour  de  l'argent. 
Cabinet.  Petite  chambre  la    plus  reculée  au  bout 

des  appartements,    s.    bien   ornée,    travailler, 

penser,  écrire. 
Cacher.  On  cache  sa  main  avec  sa  robe. 
Cacheter,  s.  nat. 
Cachet,  s.  nat. 
Cachot,  s.  criminel,  mains  liées,  fers  aux  pieds,  s. 


CAD  —  48  —  CAL 

ouvr-ir  une  porlo  au-dessous  du  rez-de  cliaussée^ 
s.  noir  el  fermer  à  double  tour. 

Cadavre,  s.  corps  mort,  s.  sent  mauvais. 

Cadence.  Battre  des  mains  et  du  pied  avec  poids  el 
mesure  comme  pour  la  musique. 

Cadet,  s.  né  le  second. 

Cadran,  s.  nat. 

Cadre,  s.  carré  et  mettre  une  image  au  milieu. 

Caduc,  s.  courbé  vers  la  terre,  s.  vieux,  vieux. 

Cafard,  s.  manière  affectée  pour  tromper. 

Café.  s.  petit  grain,  mettre  sur  le  feu,  s.  mou- 
dre, etc. 

Cage.  s.  nat. 

Cagot.  Air  affecté  de  dévotion,  s.  trompeur. 

Cahier,  s.  plusieurs  feuillles  de  papier  les  unes 
dans  les  autres  et  cousues  ensemble. 

Cahot,  s.  voiture,  s.  pierre  qui  se  rencontre,  s. 
saut. 

Cahute,  s.  petite  maison  sur  les  grands  cliemins, 
s.  pauvre,  s.  s'y  réfugier. 

Cailloc.  s.  pierre  dure,  s.  sortir  du  feu. 

Caisse,  s.  carré  creux  d'une  certaine  hauteur,  ou 
Ton  met  des  marchandises,  ou  des  oranges. 

Calamité,  s.  grand  malheur,  s.  général. 

Calcul,  s.  science  de  compter  plusieurs  lignes  do 
chiffres. 

Calendrier,  s.  livre  qui  contient  les  mois,  les  jours 
et  fêtes  de  Tannée,  s.  avec  ordre  el  disposition. 

Calice,  s.  nat. 

Calmer.  Représenter  avec  les  mains  étendues,  à 
côté  l'une  de  l'autre  à  la  môme  hauteur,  l'agi- 
tation des  flots  dans  une  tempête,  et   pargrada- 


CAL  —  49  —  CON 

lion  une  agitation  moindre,  encore  une  moindre, 
et  montrer  que  les  eaux  sont  tranquilles,  et  de 
niveau,  au  fig.  cœur. 

Calomnier,  s.  dire,  a  menti,  a  volé,  etc.,  pas  vrai, 
moi  menti,  ce  qui  s'exécute  en  croisant  sur  la 
bouche  les  deux  index  a,g'ités  en  tous  sens. 

Calotte,  s.  nat. 

Calvaire,  s.  les  deux  mains  jointes  par  l'extrémité 
des  doigts,  représenter  une  montagne,  s.  croix 
au  haut,  J.-C.  crucifié. 

Camail,  s.  nat. 

Camarade,  s.  prochain  enapprochant  la  main  droite 
du  coude  gauche,  s.  aimer,  boire,  manger  en- 
semble, c,  a,  inan.  —  Compagnon,  même  signe, 
c,  o,  manuel. 

Camelot,  s.  étoffe,  laine  et  poil  mêlé  ensemble. 

Camp.  s.  armée  qui  marche  et  puis  qui  s'arrête, 
s.  planter  des  piquets  et  lever  des  tentes  au- 
dessus. 

Campagne,  s.  étendre  les  mains  pour  exprimer  le 
terrain,  s.  bêcher  la  terre,  herbe  qui  pousse, 
troupeau  qui  broute. 

Camus,  s.  nez  écrasé. 

Canaille,  s.  hommes,  femmes,  coeur,  sentiments 
pas,  s.  air  de  mépris. 

Canal,  s.  bien  creusé,  s.  eau  claire  qui  coule. 

Candeur,  s.  air  modeste  et  ingénu,  s.  àme  pure  et 
blanche. 

Canif,  s.  nat. 

Canon,  s.  le'  sens,  s.  règles  ordonnances  de  l'é- 
glise, 2'  sens,  partie  de  la  messe  après  la  préface. 

Canonicat.  s.  bénéfice  de  chanoine. 


CAN  —  50  —  CAP 

Canomqde.  s.  selon  ou  conforme,  s.  règle  de  Té- 
^  g]ise,adj. 

Canoniser,  s,  mort,  s.  pape  qui  interroge,  s.  oui, 
oui,  miracles,  s.  déclaré  saint. 

Cantique,  s.  chants  spirituels  en  l'honneur  de  Dieu. 

Canton,  s.  c.  man.  décrivant  une  circonférence  en 
zig-zag. 

Capable,  s.  puissance  intérieure  en  ag-itanl  les 
deux  poing-s  fermés  et  puis  on  montre  la  chose 
en  question,  pour  explication,  lire,  écrire,  ad- 
jectif. 

Capacité,  s.  esprit, puissance  intérieure.  Substantif, 

Capitaine,  s.  hausse-col,  s.  chef  portant  la  main  à 
la  tête,  s.  premier,  s.  commandement. 

Capital,  s.  chose  très  importante.  2*  sens  (péché), 
s.  chef,  s.  source  d'où  coule,  etc. 

Capitale  (ville),  s.  ville,  s.  première. 

Capitation.  s.  droit,  argent  demandé  pour  le  roi 
par  chaque  personne. 

Caporal,  s.  soldats,  s.  deux  petites  bandes  sur  le 
bras  gauche. 

Caprice,  s,  esprit  déréglé,  s.  je  veux  telle  chose,  s. 
non  je  veux  telle  autre,  ensuite  une  troisième 
encore  différente, 

Captieux,  s.  raisonner,  argumenter  d'un  air  sérieux, 
s.  faire  entrer  Terreur  dans  l'esprit  et  sourire. 

Captif,  s.  poings  liés,  s.  homme. 

Captiver,  s.,  1"  sens,  faire  captif,  s.  poings  liés;  2'' 
sens,  captiver  la  raison  sous  le  joug  de  la  foi, 
s.  foi,  s.  croire;  3°  sens,  captiver  les  bonnes 
grâces,  l'amitié  de  quoiqu'un,  même  signe  radi- 
cal de  captif. 


CAP  —  51  —  CAR 

Captivité,  s.  poings  liés,  adj.  subslantifié. 

Capuchon,  s.  nat. 

Caplcin.  s.  saadale,  s.  froc,  s.  grande  barbe. 

Caquet,  s.  parole,  parole,  parole,  peu  de  cbosc  en 
portant  le  pouce  sur  le  bout  du  petit  doigt  et 
l'élevant  avec  Tair  d'en  faire  peu  de  cas. 

Car.  s,  porter  l'index  gauche  au  front  avec  un  air 
de  réflexion  pour  montrer  la  suspension  que  fait 
ce  mot  dans  le  discours,  puis  montrer  avec  l'in- 
dex droit  la  suite  de  la  phrase  qui  est  l'effet  du 
mot  car. 

Caractère,  l^""  sens,  d'imprimerie,  s.  nat.,  2^  sens, 
sacramentel,  s.  marque,  s.  âme,  s.  effacée  pas, 
subs. 

Carcaîs.  s.  poteau  voleur  attaché  par  le  cou. 

Carcasse,  s.  corps,  viande  plus,  s.  des  os  seulement. 

Cardinal,  l'^r  sens,  principal,  vertus  la  prudence, la 
justice,  la  force  et  la  tempérance  :  2®  sens,  cha- 
peau, calotte,  soutane  rouge. 

Carême,  s.  40  jours  déjeune  et  de  pénitence. 

Caresser,  s. nat.  de  caresser  un  enfant, un  chien, etc. 

Carnage,  s.  air  de  fureur,  tuer  à  droite  et  à  gau- 
che, s.  ruisseaux  de  sang. 

Carnaval,  s.  temps  de  folie,  masques,  danse. 

Carrefour,  s.  lieu,  rues  qui  y  viennent  aboutir. 

Carrière.  1"  sens,  s.  fouiller  la  terre,  s.  ôter  de 
grosses  pierres  pour  bâtir;  2'  sens,  s.  espace, 
s.  courir. 

Carillon,  s.  cloche,  battre  la  mesure  d'un  air 
gai,  harmonieux. 

Carrosse,  s,  personne  riche  monter  en  voiture  à 
4  roues,  s.  fouette  cocher. 


CAR  —  52  —  CAT 

Carte,  s.  nat. 

Carton,  s.  coller  plusieurs  feuilles  de  papier  ensem- 
ble, s.  épais. 

Cas.  s.  ce  qui  arrive. 

Cascade,  s.  eau  qui  tombe  d'une  hauteur  par  degré. 

Casernk.  s.  plusieurs  maisons  de  suite,  s.  soldats, 
dormir. 

Casque,  s.  soldats,  s.  bonnet  sur  la  tête,  s.  dur  et 
flèches  qui  viennent  frapper  contre. 

Casser,  s.  casser  des  noix,  noyaux,  bâtons. 

Casuel.  s.  dubitalif,arrivera,  ou  n'arrivera  pas, adj. 

Casuiste.  s.  docteur,  s.  expliquer,  péché,  ou  non, 
restituer  ou  non. 

Catafalque,  s.  représentation  d'un  cercueil,  le 
drap  mortuaire  dessus,  et  les  cierges  autour, 
église  tendue  en  noir,  oraison  funèbre. 

Catalogue,  s.  noms  écrits  tout  le    long  de  la  page 

Catarrhe,  s.  humeurs  qui  coulent  surune  partie  du 
corps,  remuer  pas. 

Catastrophe,  s.  fin,  bouleversement,  s.  malheu- 
reux, très  malheureux. 

Catéchisme,  s.  petit  livret,  s.  interroger  un  enfant, 
s.  écouter,  s.  bien,  un  autre  bien,  un  troisième, 
s.  âne  à  genoux. 

Catéchumène,  s.  baptisé  pas,  s.  désire  le  baptême, 
apprendre  la  foi. 

Catégorie,  s.  regarder  différentes  choses,  celles 
qui  sont  de  même  nature  faire  un  cercle  et  les 
mettre  ensemble,  et  ainsi  de  colles  qui  sont  de 
la  même  espèce,  s.  cercle,  s.  prendre  à  droite  et 
à  gauche,  mettre  ensemble,  signe  même  nature. 

Cathédrale,  s.  église  promii'i'*''^  s.  do  l'évêque. 


CAT  —  53  —  CEC 

Catholique,  s.  foi,  s.  universel,  s.  adj.,  un  catho- 
lique, s.  baptisé  signe  croire,  signe  tout. 
Cavalcade,  s.  assemblage  de  soldats  tous  à  cheval, 

s.  ensemble,  sig-ne  aller  au  galop. 
(ÎAVALERiE.  s.    assemblage    de   soldats  à  cheval,  s. 

combattre. 
Cavalier,    s.    soldat  à  cheval  qui  porte  l'épée  et 

qui  commende,  homme. 
Cave.  s.  lieu  souterrain,  v  rouler  les  tonneaux   de 

vin. 
Caverne,  s.  lieu   souterrain,  profond,    s.    noir,  s. 

horreur. 
Cavité,  s.  creux,  substantif. 
Cause.  Tout  ce  qui   produit   quelque  elTet,  s.  faire 

sortir  la  main  droite  de  la  gauche,  comme  pour 

produire,  subst. 
Cause  (procès).  Même   s.  radical,  mais  pour  Tex- 

plication,    on    montre    les   avocats  ;     pour    et 

contre. 
Causer,  l'''"  sens,  p.  man.  envoyé  aux   oreilles  d'un 

autre;  2^  sens.  s.  dire,  s.  chose  nécessaire  pas  ; 

3'^   sens   produire   un  effet,    s.   action   de   faire 

puis  les  doigts  de  la  main  droite  réunis  les  faire 

sortir    doucement  de  la    main  gauche   entre  le 

pouce  et  l'index. 
Caustique,    s.    qui    brûle,   mange   la  peau   sur  la 

main;  2^  sens,  paroles  mordantes  qui  piquent  le 

cœur. 
Caution,  s.  air  de  protection,  moi  payerai  pour  lui. 
Ce.  Pronom  démonstratif,    s.  avancer   devant  soi 

l'index  droit  comme  pour  montrer  la  chose. 
Ceci.  s.  ce,  s.  ci  en  portant  l'index  droit  un  peu   du 

côté  gauche  sur  l'objet. 


CED  —  54  —  CEX 

Céder,  s.  laisser  aller  une  chose  qui  esl  tirée  par  un 
autre. 

Cédille.  Petite  virgule  sous  le  ç. 

Cèdre,  s.  arbre  haut,  haut,  flairer  les  branches,  s. 
sent  bon. 

Ceinture,  s.  nat. 

Cela.  s.  ce,  s.  rapporter  l'index  du  côté  droit  mais 
plus  loin. 

Célèbre,  s,  mérite,  s.  esprit  et  science,  s.  estimé 
par  plusieurs  personnes. 

Célébrer,  s.  on  passe  la  chasuble,  on  va  à  rautel, 
s.  ou  touche  l'orgue,  chanter,  allumer  des  cier- 
ges, encenser^  etc.  —  Solemniser.  Même  s.  mais 
ajouter  plus  grand. 

Celer,  s.  cacher  quelque  chose  mais  avec  un  air 
craintif  regardant  de  côté  et  d'autre  pour  voir 
si  on  est  aperçu. 

Célérité,  s.  action,  vite,  vile,  interruption  pas. 

Céleste,  s.  ciel,  adjectif. 

Célibat,  s.  état  de  matiage  point. 

Celllle.s.  chambre  oîi  couchent  les  religieux  ou  re- 
ligieuses. 

Celui,  s.  ce,  s.  lui. porter  l'index  un  peu  retourné 
sur  le  côté  droit  vers  la  personne. 

Cénacle,  s.  lieu  oii  l'on  mange. 

Cendre.  En  prendre  dans  la  cheminée,  agiter  les 
doigts  et  la  laisser  tomber  à  terre. 

LA  Cène.  s.  dernier  souper  de  notre  seigneur  J.-C. 
avec  ses  apôtres. 

Cens.  s.  rente  du  fond  de  la  terre,  s,  due  au  sei- 
gneur, homme  qui  commande. 

Ceîhseur.  s.  homme,  s.  examiner,  s.  livre,  s.  vraie, 
vrai  pas  opposé  à  loi,  s.  effacer. 


CEN  —  55  —  CER 

Censurer.  Même  signe  radical. 

Cent.  s.  compter  sur  les  doigts  s'arrêter,  s.  c. 
man.  en  chiffres  romains. 

Centenaire,  s.  cent  ans.  s.  homme. 

Centenier.  s.  chef,  s.    commander  à  cent  hommes. 

Centre,  s.  globe  ou  boule  au  milieu. 

Centrifuge,  s.  centre,  s.  fuite,  s.  adjectif. 

Centripète,  s.  centre,  s.  effort  pour  approcher, 
adj. 

Centuple,  s.  cent  fois  autant. 

Cep.  s.  souche  ou  pied  de  vigne. 

Cependant.  Adverbe  de  temps,  pendant  ce  temps,  s. 
co,  s.  pendant  en  avançant  devant  soi  le  p.  ma- 
nuel. 

Cependant,  (néanmoins).  Même,  s.  ajouter,  s. 
mais. 

Cerceau,  s.  cercle  de  tonneau. 

Cercle,  s.  nat. 

Cercueil,  s.  mort,s.  mettre  dans  un  cercle  de  plomb, 
quand  il  est  en  bois  c'est  bière. 

Cérémonial,  Livre  de  cérémonies. 

Cérémonies,  s.  action,  s.  intérieures,  pas, en  passant 
l'indez  sous  sa  robe,  ensuite  présenter  les  pau- 
mes dés  mains,  s.  bénir,  encenser,  etc.  substan- 
tif. —  S'il  s'agit  de  différences  et  civilités,  après 
les  signes,  d'actions  extérieures,  en  fait  de  civi- 
lités et  de  politesse  etc. 

Cerf.  s.  animal   qui   court  vite,  s.  g-rand  bois  en 

tous  sens. 
Cerf-volant,  s.  nat. 

Cerise.  Prendre  de  l'arbre  de  petits  fruits  rouges,  s. 
novau  au  milieu. 


CER  —  56  —  CHA 

Certain,  s.  réfléchir  un  moment,  s.  doute  pas,  s. 
oui,  oui,  adj. 

Ceutificat.  s.  écrire,  s.  faire  certain,  subst. 

Cerveau,  s.  montrer  le  crâne  de  la  bête,  s.  inté- 
rieure. 

Cervelle.  Même  s.  féminin. 

Sans  CESSE,  s.  toujours,  en  tournant  le  t.  man.  s. 
fin  point  adv. 

Cesser,  s.  coudre,  s.  s'arrêter,  s.  parler  puis  s'ar- 
rêter. Interrompre,  s.  rompre,  s.  entre,  pour  ex- 
primer je  lis  on  vient  m'inlerrompre. 

Cet.  pronom  démonstratif,  s.  avancer  devant  soi 
l'index  droit  comme  pour  montrer  la  cbose,  mas- 
culin. 

Chacun,  s.  lever  perpendiculairement  le  pouce  qu'on 
promène  à  différents  points  par  intervalle  en 
décrivant  un  cercle,  et  lever  le  pouce  pour  mon- 
trer un. 

Chagriner,  s.  serrer  le  cœur  avec  les  deux  mains 
élevant  les  3'eux  au  ciel  en  montrant  son  afflic- 
tion par  l'air  du  visage. 

Chaîne,  s.  les  deux  index  et  les  deux  pouces  joints 
ensembles  l'un  dans  l'autre  en  forme  d'an- 
neaux. 

Chair,  s.  se  pincer  le  dessus  de  la  main.  —  Viande 
même,  s.  ajouter  le  s.  manger. 

Chaire,  s.  montrer  un  siège  élevé  en  forme  de  cer- 
cle, s.  parler  avec  majesté. 

Chaise,  s.  nat. 

Chaleur,  s.  montrer  le  soleil,  s.  s'essuyer  le  front, 
subst.  féminin. 

Challmeal'.  s.  tuyau  de  blé.  plusieurs  trous  des- 
sus, jouer  avec  des  aiis. 


CHA  —  57   -  GlIA 

Chambellan,  s.  chambre  du  roi,  s.  premier  chef. 

Chambre,  s.  éhivanl  Jes  deux  mains  en  l'air  faire 
un  demi-cercle  pour  marquer  un  certain  empla- 
cement, s.  la  tête  appuyée  sur  hi  main  pour  ex- 
primer l'action  de  dormir. 

Champ  s.  pleine  campag-ne  en  étendant  les  mains, 
s.  herbe  qui  pousse. 

Chancelier,  s.  apposer  les  sceaux  comme  si  on  im- 
primait un  cachet,  s.  homme. 

Chandelle,  s.  allumer,  s.  porter  les  doigts  au  nez, 
s.  sent  mauvais. 

Chandeleur,  s. présentation  de  notre  Seigneur  J. -G. 
au  temple,  s.  beaucoup  de  cierges  allumés  dans 
toute  l'église. 

Changer,  s.  donner  une  chose,  en  prendre  une 
autre,  2*^  sens,  n'être  plus  la  même,  s.  esprit,  s. 
cœur,  3°  sens,  mettre  tantôt  une  chose  dans  sa 
place  tantôt  un  autre. 

Chanoine,  s,  abbé,  s.  aumusse  sur  1q  bras. 

Chanson,  s.  écrire  plusieurs  lignes  de  suite  comme 
si  on  écrivait  des  vers,  s.  chanter. 

Chanter,  s.  nat. 

Chantier,  s.  lieu,  assemblage  de  bois,  s.  travailler 
011  bien,  s.  à  vendre. 

Chantre,  s.  église,  s.  cliappe,  s.  chanter,  s. 
homme. 

Chaos,  s.  commencement  du  monde, s.  arrangé  pas, 
tout  pèle  mêle. 

Chape,  s.  nat. 

Chapeau,  s.  nat. 

Chapelet,  s. nat., on  le  tient  grain  à  grain  et  l'on  prie 
le  bon  Dieu. 


CHA  —  58  —  GHÂ 

Chapelier,  s.  faire  chapeau,  s.  homme. 

Chapelle,  s.  petite  église,  s.  dire  la  messe. —  Cha- 
pelain, s.  chapelle,  s.  homme. 

CiBAPnoN,  s.  de  la  chausse  que  portent  les  docteurs 
sur  l'épaule  gauche. 

Chapitre,  s.  lieu,  s.  chanoines  assemblés,  2^  sens, 
d'un  livre  écrire,  s.  fin.  s.  l®'",s.  fin,  2%  s.  fin,  3* 
s. fin, etc. 

Chaque,  s. lever  perpendiculairement  le  poucequ'on 
promène  à  différents  points  par  intervalle  en 
décrivant  un  demi-cercle. 

Char.  s.  carrosse  de  triomphe. 

Charbo>c.  s.  bois  embrasé,  s.  y  jeter  de  l'eau,  s, 
noir. 

Charrette,  s.  chariot  qui  roule  avec  les  deux  mains 
en  forme   de    portière  on  montre   qu'il  y  en  a 
.  beaucoup  des  deux  côtés. 

Charger,  s.  action  d'un  homme  qui  mettrait  une 
charge  de  blé  sur  ses  épaules  avec  l'air  de  pe- 
santeur. 

Charitable,  même  s.  que  charité,  adj. 

Charité,  s.  amour  de  Dieu,  ou  du  prochain  en 
approchant  la  main  droite  du  bras  gauche,  mais 
on  montre  dans  l'explication  que  ce  mot  pro- 
chain signifie  tous  les  hommes. 

Charivari,  s.  mariage,  V.  s.  tambour,  traîner  des 
poêles, des  chaudrons, crier  tous  ensemble. 

Charlatan,  s.  peuple  assemblé,  s.  monter  sur  une 
chaise  faire  voir  des  drogues  et  des   onguents, s. 
bon,  bon  excellent. 
Charmes,  s.  bien,  porter  la   main  au  cœur,  la  pas- 
ser sur  le  visage  pour  montrer  un  air  bénin,  s. 


CHA  —  59  —  CHA 

pour  entraîner,  car  tel  est  le  propre  des  char- 
mes pour  distinguer^  d^attrait  et  d'appel. 

Chahmkr.  s.  bien,  porter  les  mains  au  cœur  puis 
regarder  la  personne,  ensuite  se  frotter  les  mains 
avec  un  air  de  gaieté. 

Charpentier,  s.  tailler,  raboter  gros  bois  pour  les 
toits  des  maisons, signe  homme. 

Charrue,  s.  petite  charette  pour  tourner  la  terre, 
on  montre  le  soc  et  on  aiguillonne  les  chevaux. 

Chasser.  1"  sens,  mettre  quelqu'un  à  la  porte,  on 
frappe  avec  un  air  fâché  le  dos  de  la  main  gau- 
che du  dedans  de  la  main  droite,  ou  bien  pren- 
dre par  l'épaule  et  du  pied  au  derrière;  2^  sens, 
aller  à  la  chasse,  coucher  un  oiseau  en  joue  et 
le  tuer. 

Chassie,  s.  humeurs  qui  coulent  des  yeux  malades. 

Chasteté,  s.  pureté,  ou  innocence  des  mœurs. 

Chat.  Coup  de  patte,  moustache  de  deux  côtés  de 
la  bouche,  fe  fe. 

Château,  s.  campagne,  s,  ipaison,  s.  seigneur. 

Chatelet.  s,  maison,  s.  juger,  condamner  à  la  mort, 
rouer,  pendre. 

Châtier,  s.  ceux  qui  ne  font  pas  leur  devoir,  frap- 
per, gémir,  s.  péché.  —  Punir,  faire  souffrir 
quelque  supplice,  s.  frapper,  s.  souffrir. 

Chauffer,  s.  nat. 

Chauffoir.  s.  lieu,  s.  religieux  assemblés,  s.  se 
chauffer. 

Chaussée,  s.  chemin  élevé,  on  montre  un  terrain 
creux  au-dessous. 

Chausser,  s.  nat. 

Chauve,  s.  tête,  s.  cheveux  pas. 


CHE  —  60  —  CHO 

Chef.  s.  têle,  s.  premier,  s.  homme. 

Chemin,  s.  avancer  devanl  soi  comme  pour  tracer 
un  chemin  les  deux  mains  ouvertes  à  une  cer- 
taine distance.  —  Voie,  même  s.  mais  plus  rap- 
proché. —  Sentier,  même  s.  mais  encore  plus 
petit  et  qui  va  en  zig-zag-. 

Cheminée,  s.  nat. 

Chemise,  s.  nat. 

Chenet,  s.  nat. 

Cher,  l"  sens, aimer  beaucoup, beaucoup  ;  2*"  sens, 
s.  coûter  argent  beaucoup. 

Chercher,  s.  on  regarde  de  tous  côtés  avec  des 
yeux  inquiets  pour  voir  si  on  trouvera. 

Chère,  s.  bon  repas,  s.  à  ses  amis. 

Chérubin,  s.  ange,  s.  roug'e,  brûlant,  d'amour  de 
Dieu. 

Cheval,  s.  nat.,  monter  dessus  et  galoper. 

Chevalier,  s.  croix  de  saint  Louis  à  la  boutonnière. 

Cheville,  s.  pointer  un  morceau  de  bois  et  mettre 
dans  un  trou. 

Chez.  s.  maison,  s.  demeurer,  s.  préposition. 

Chien,  s.  aboyer  et  remuer  la  queue. 

Chiffon,  s.  vieux  papier  ou  linge  chiffonné. 

Chiffre,  s.  4,2,  3,  4,  5,  6,  7,  8,  etc. 

Chimérique,  s.  imagination,  s.  fausse, adj. 

Chimie,  s.  science  de  séparer  les  différentes  par- 
ties des  corps  mêlées  ensemble. 

Chirurgien,  s.  malade,  s.  saigner,  s.  homme. 

Choc.  s.  coup  en  heurtant  contre  quelque  chose, 
y  porter  la  main. 

Chœur,  s.  autel  au  haut  de  l'église,  s.  prêtres  dans 
leurs  stalles  tout  autour,  s.  séparés  du  peuple 
par  une  grille. 


Cllo  —  61  —  CIM 

Choisir,  s.  regarder  quelque  chose  avec  allenlion, 
s.  plusieurs,  s.  en  prendre  une. 

Chose,  s.  on  promène  la  main  en  ne  montrant  que 
des  choses  et  non  des  personnes. 

Chrême,  s  huile  bénie  par  l'évèque  pour  le  bap- 
lême,  confirmation,  ordre  et  exlrènie-onclion. 

Chrétien,  s.  baptisé. en  J.-C.  —  F'idèle,  s.  baptiser, 
s.  croire  en  J.-C. 

Chuist.  s.  oint  ou  sacré  comme  on  sacre  les  prêtres 
à  l'ordination,  mais  pour  exprimer  le  nom  de 
J.-C.  on  se  contente  de  faire  s.  pied  et  main 
percés,  allaché  à  la  croix. 

Christiamsme  s.  religion  de  J.-C. 

Chronologie,  s.  science  des  temps. 

Chut.  s.  l'index  sur  la  bouche.  Adverbe. 

Chute,  s.  action  de  tomber. 

Cl  (particule],  s.  porter  l'index  devant  soi  en  mon- 
trant que  c'est  devant  soi,  un  peu  vers  le  côté 
gauche.  —  Là,  un  peu  éloigné  de  l'autre  côté. 

Ciboire,  s.  on  montre  un  vaisseau  arrondi,  on 
l'ouvre,  génuflexion  en  faisant  voir  le  corps  de 
notre  Seigneur  J.-C. 

Cicatrice,  s.  plaie,  s.  guérie,  on  montre  les  mar- 
ques qui  restent. 

Cidre,  s.  "pomme,  s.  presser,  s.  boire  le  jus. 

Ciel.  s.  demi-cercle  vers  la  voûte  des  cieux. 

Cierge,  s.  autel,  s.  allumer  des  deux  côtés. 

CiLiCE.  s.  crin  qui  pique  appliqué  sur  la  peau,  s. 
pénitence. 

Cime,  s.  aibre,  s.  haut,  haut,  montagne,  s.  extré- 
mité. 

Ciment,  s.  chaux  et  huile  mêlés  ensemble  avec  de 


GIM  —  62  —  GIT 

l'eau,  s.  en  mettre  entre  les  pierres  d'une  main. 

s.  dur. 
Cimetière,  s.  terrain,  s.  fosse,  s.  croix  au  milieu. 
Cintre,  s.  le  rond  d'une  voûte. 
Circoncire,  s.  couper  autour  du  bas  du  côté. 
Circonférence  s.  le  contour  d'une  figure  ronde,  on 

montre  premièrement   le  cercle,  puis  on   passe 

la  main  tout  autour. 
Circonflexe,  s.  à. 

Circonlocution,  s.  circuit  de  paroles. 
Circonspection,  s.   être  attentif  et    sur  ses    g-ardes 

avant  de  parleret  d'agir,  s.  regarder  tout  autour. 
Circonstance.  Tout  ce  qui  accompag-ne  une  action, 

s.   autour,  s.  être. 
Circuit,  s.   quelque  chose  de   grande    étendue,    s. 

aller  tout  autour. 
Circulation,  s.  sang  qui  coule  des  artères  dans  les 

veines. 
Cire.   s.  ouvrag-e    des   abeilles,  s.   pour  faire   des 

cierges. 
Ciseau,  s.  nat. 
Citadelle,  s.  ville  de  guerre,  s.    château   élevé  et 

des  canons  placés  dessus. 
Cité.  s.  ville,  s.  milieu,  s.  lieu  de  la  cathédrale  ou 

du  palais. 
Citer,  s.l'^'  sens,  copier,  présenter  le  dedans  de  la 

main  avec  Fair  de  quelqu'un  qui  dirait  vous  ne 

croyez  pas,    s,  voyez   en   mettant  le  doigt  sur 

l'endroit  ;  2«  sens,  appeler  quelqu'un  devant  un 

juge. 
Citerne,  s.  eau  de  pluie,  s.  recevoir  sous  terre. 
Citoyen,  s.  ville,  s.  homme  qui  y  demeure. 


CIV  —  63  —  CLO 

Civile,  s.  ce  qui  regarde  les  peuples  d'une  ville, 
criminel  pas  ;  2e  sens,  un  homme  civil,  s.  ren- 
conlrer  plusieurs  personnes^  s.  honnêteté  et 
politesse. 

Claiiîement.  s.  agiter  les  doigts  comme  pour  lu- 
mière, adj.  adv. 

Clameur,  s.  cri  public  et  tumultueux. 

Clandestin,  s.  fait  contre  la  loi,  en  secret  et  contre 
le  gré  des  parents,  adj. 

Classe,  s.  avec  les  mains  présentées  devant  soi 
horizontalement  faire  différentes  casses  et  placer 
dans  chacune. 

Clause,  s.  condition  opposée  dans  un  acte. 

Clef.  s.  nat. 

Clémence,  s.  souverain,  cœur  miséricordieux,  pour 
Texplic.  je  pourrais  vous  condamner  à  des  sup- 
plices plus  grands,  mais  je  préfère  de  vous  par- 
donner. 

Clerc,  l*^""  sens,  tonsuré  ;  2*^  sens,  s.  qui  écrit  chez 
un  notaire,  procureur. 

Clergé,  s.  assemblées  des  ecclésiastiques. 

Climat,  s.  pays  chaud,  ou  ptxys  froid. 

Clix-d'œil.  s.  coup  d'œil  prompt  et  rapide. 

Clinquant,  s.  briller  comme  or,  s.  faux. 

Clique,  s.  assemblée  méchante. 

Cloche,  s.  nat. 

Clocher,  s.  tour  au  dessus  de  l'église,  2"  sens, 
boiter. 

Cloison,  s.  séparer  deux  chambres  avec  des 
planches. 

Cloître.  Maison  de  religieux  ou  religieuses,  gale- 
rie couverte. 


CLO  _  64  —  COI. 

Clou.  s.  nat. 

Clouer,  s.  nat. 

CoADJiTEUR.  s.  aider  un  autre,  s.  succéder  après  sa 

mort. 
CocARDK.  s.  rosette  ou  chapeau    d'un  soldat. 
CocnE.    s.  voiture  à  4  roues  et    six  chevaux    qui 

marchent  lentement  au  pas  du  cheval. 
Cochon,  s.  hon,  hon  avec  le  groin   fouiller  la  (erre 

et  se  vautrer  dans  la  fange. 
Code.  s.  livre  qui  contient,  s.   lois,  s.  oi-donnances 

des  rois, 
CoDicirxE.  s.    testament  fait,  creux  pas.  s.  écrire, 

changer  et  effacer. 
Cœur.  s.  on   montre   l'endroit  où   est  le  cœur  de 

l'homme. 
Coffre,  s.  forme  de  caisse    avec    un  couvercle,  s. 

fermer  à  clef. 
Cohorte,  s.  assemblée  de  soldats  chez  les  romains 

500  hommes. 
Coiffer  (se),  s.  nat. 
Coin.  s.  angle  d'une    muraille  composée  de  deux 

surfaces  inclinées  l'une  versl'autre. 
Collation,  s.  poisson  pas.  s.  fruits  ou  noisette  que 

l'on  casse  avec  les    dents,  s.   petit   morceau  de 

pain. 
Colère,    s.    agitation    de   l'âme,  qui   parait  dans 

tout  l'extérieur  avec  impétuosité,  s.  cœur  piqué- 
Colique,    s.   tranchée    dans  le  ventre,  aller   à   la 

selle. 
Collecte,  s.  prière  du  prêtre  à  l'autel  au  commen- 
cement de  la  messe  en  disant,  orémiis,  pour  tous 

les  fidèles. 


COI.  —  65  —  Cn.M 

Collège,  s.  maison  assemblage  d'écoliers  qui    ap- 
prennent, porte-feuille  sous  le  bras. 
Collègue,  s.  charge  de    magistrat,  s.  compagnon. 
Coller,  s.  on  étend  de  la  colle  sur  une  feuille  de 

papier  que  l'on  applique  à  la  muraille. 
Collet,  s.  petite    bande    sur  la  rotonde   pour  les 

ecclésiastiques. 
Collier,  s.  cercle  autour  du  cou. 
Colline. s.  petite  montagne  en  tenant  unpeu  élevées 

les  deux  mains  Tune  sur    l'autre  par  l'extrémité 

des  doigts. 
Colloque.  Personnes   savantes,  s.    disputer  sur  la 

religion. 
Colomde.  s.  battre  des   ailes,  allonger  le  cou  pour 

imiter  la  colombe  qui  prend  les  grains  avec  le 

bec  et  se  frapper  avec  Findex  sur  la  gorge  pour 

exprimer  le  recoulement. 
Colonel,  s.  épaulette  deux,  hausse  col.  s.  premier, 

s.  qui  commande  aux  soldats. 
Colonne,  s.  faire  un  cercle    avec  les    mains  qu'on 

élève  peu  à  peu  les  doigts  recdurbés,  s.  soutenir 

le  bâtiment. 
Coloris,    s.    teint    rouge,    s.    sortir  du  visage   et 

briller. 
Colosse,  s.  statue  posée  sur  un  piédestal,  s.  grande 

très  grande. 
Colporteur,    s.  besace  ou    paquet   sur  le   dos,  s. 

vendre  livre. 
Combattre,  s.    on  fait  l'aclion  de   deux  personnes 

ou  plusieurs  qui  se  battent,    s.  battre,  contre,  s. 

épée  tirée,  s.  coup  porté. 


COM  —  66  —  COM 

Combien,  s.  compter  avec  les  doigts  1.2.  3.  puis 
le  s.inlerrogatioii  qui  se  fait  en  élevant  les  mains. 

Combler.  Remplir  un  vide,  s.  on  amasse  des  deux 
mains  et  on  fait  le  s.  de  comble. 

Comédie,  s.  théâtre,  musique,  s.  jouer  différents 
personnages,  s.  faire  rire. 

Comète,  s.  espèce  d'astre  dans  le  ciel  qui  brille, 
queue  de  lumière. 

Commander,  s.  le  bras  droit  élevé  et  montrer  l'in- 
dex avec  le  s.  de  commandement. 

Comme,  s.  choquer  les  deux  manuels  l'un  contre 
l'autre. 

Commencer,  s.  faire  sortir  doucement  l'index  droit 
d'entre  l'index  et  le  doigt  du  milieu  de  la  main 
gauche. 

Commensal,  s.  qui  mange  à  la  même  table. 

CoMMENsuRABLE.  S.   avec,  S.  mesurer.  adj.  possible. 

CoMME.NT.  s.  de  la  main  droite  manier  en  tous  sens 
le  dessus  de  la  gauche  interrogatif,  adv. 

CoM-MENTAiRE.  S.  difficulté  à  Comprendre,  s.  expli- 
quer. 

Commère,  s.  enfant  à  baptiser,  s,  tenir,  s.  fé- 
minin. 

Commettre,  s.  1*^'  sens,  charger  quelqu'un  de  faire 
quelque  chose,  s.  faire,  s.  commander,  2e  sens, 
commettre  un  péché,  s.  faire,  s.  péché. 

Commissaire,  s.  envoyé  par  le  roi  pour  juger. 

Commode,  s.  gêne  pas,  s.  appuyé  comme  si  on  était 
dans  un  fauteuil  avec  un  air  d'aisance. 

Commun,  s.  comme,  s.  un  qui  appartient  à  plu- 
sieurs. 

Communauté,  s.  commun  substantifié,  s.  assemblage 
de  personnes  pour  vivre  ensemble. 


GOM  —  67  —  COM 

CoMMUiNiEH.  S.  tenir  le  saint-ciboire  el  présenter  la 
sainte  hostie  en  faisant  le  signe  de  la  croix  sur  le 
ciboire  et  ceci  regarde  les  prêtres,  pour  fidèle 
ajouter  recevoir. 

Communion.  Même  s.  donner  ou  recevoir  le  corps 
deJ.-C. 

Communiquer,  s.  donner,  s.  comme,  s.  un. 

Compagnie,  s.  entrer  dans  un  appartement,  s.  pro- 
mener la  main  en  demi-cercle  pour  montrer  l'as- 
semblée des  personnes,  s.  saluer  d'un  air 
grave. 

Compagnon,  s.  prochain  ami,  s.  boire,  manger, 
jouer  ensemble,  s.  co  manuel. 

Comparatif,  s.  mettre  la  main  g-auche  appuyé  sur 
la  table  et  élevé  la  droite  en  signe  de  comparai- 
son, il  s'exprime  par  plus,  plus  grand  est  com- 
paratif de  grand. 

Comparer,  s.  regarder  les  deux  mains  l'une  après 
l'autre. 

Compartiment,  s.  plusieurs  figures  en  triangles, 
carrés,  losanges  disposées  avec  art. 

Compas,  s.  nat. 

Compassion,  s.  souffrir  avec,  s.  en  regardant  la  per- 
sonne d'un  air  attentif  comme  si  on  voulait  dire 
ha  le  pauvre  homme. 

Compatibilité,  s.  être  ensemble,  possible  adj.  subs- 
lantifié. 

Compati is.  Porter  au  cœur  les  deux  mains  puis  les 
tendre  vers  la  personne  avec  un  air  de  compas- 
sion. 

Compatriote,  s.  qui  est  du  même  pays,  en  dérivant 
un  terrain. 


COM  -  68  —  GHM 

CoMPÈKE.  S.  tenir  un  enfant,  s.  baptiser,  s. 
homme. 

Compétence,  s.  pouvoir  déjuger  ou  de  faire. 

CoMPÉTiTEiR.  s.  demander  avec  un  autre,  même 
honneur,  même  charge. 

Compilation,  s.  prendre  dans  un  livre  écrire,  pren- 
dre dans  un  livre,  écrire,  écrire,  etc.  s.  ramas- 
ser dans  un  volume. 

Complaire,  s.  se  regarder  dans  un  miroir,  se  pas- 
ser la  main  sur  le  visage  avec  complaisance. 

Complet,  s.  il  faut  il  manque,  s.  ajouter,  s. fin,  tout 
entier. 

CoMPLExiON.  s.  disposition  de  la  poitrine  de  l'esto- 
mac, s.  forte  ou  faible  santé. 

Complication,  s.  plier  et  replier  ensemble,  s.  di- 
ficile. 

Complice,   s.  péché,  s.  avec. 

CoMPLiES.  s.  faire  la  croix  sur  le  cœur  avec  le  pou- 
ce, dans  in  adjuloriur/i,  s.  fin. 

Compliment,  s.  de  la  main  droite  dire  à  quelqu'un 
qu'on  le  félicite  avec  des  démonstrations  de  con- 
tentement. 

Complot,  s,  plusieurs,  s.  parler  à  l'oreille  avec  un 
air  de  mystère,  s.  dessin  méchant. 

Composer,  s.  poser,  s.  avec. 

Comprendre.  Saisir  parFesprit  une  vérité,  prendre, 
avec  s.  saisir  avec  la  main  droite,  s.  arrêter,  la 
porter  au  front  disposée  comme  pour  exprimer 
savoir,  c.-à-d.  tous  les  doigts  réunis  et  un  peu 
courbé  sur  le  front. 

Compte,  s.  papier  qu'on  a  à  la  main,  s.  un.  deux, 
trois,  etc. 


COM  —  69  —  C(»N 

Compter,  s.  montrer  le  pouce  avec  l'index  sur  la  ta- 
ble que  Ton  frappe  et  étendre  Targ-cnt  à  diffé- 
rents rangs. 

Comptoir,  s.  table  marchandises  étalées,  s.  comp- 
ter de  l'argent. 

Comte,  s.  petit  terrain,  s.  commandement,  s.  ma- 
nuel. 

Concave,  s.  creux  en  dedans. 

Concentrer,  s.  poussé  vers  le  centre. 

Concert,  s.  assemblage  de  voix^  violons,  basse, 
etc.  s.  d'accord,  s.  porter  l'index  à  l'oreille  d'un 
air  satisfait  Z>e  concert^  s  plusieurs  personnes 
qui  disent  oui,  oui,  s.  faire  ensemble. 

Concession,  s.  inférieurs  qui  demandent,  supérieurs 
qui  écoulent,  s.  accordent  un  droit. 

Concevoir,  s.  entendre  ce  qu'on  explique,  s.  rece- 
voir, s.  conduire  au  front  les  doigts  réunis  et 
courbés  de  la  main  droite  avec  le  s.  nat.  j'en- 
tends bien. 

Concierge,  s.  garde  maison,  s.  d'un  prince  ou  sei- 
gneur. 

Concile,  s.  assemblée  d'évêques. 

Concis,  s.  explication  claire  et  brève. 

CoNcrroYEN,  s.  demeurer  avec,  s.  môme  ville. 

Conclave,  s.  assemblée  de  cardinaux  pour  choisir 
un  pape. 

Concorde,  s.  esprit,  cœur,  s.  unis. 

Conccpjscencf..  s.  pente  du  cœur  aux  plaisirs  et 
biens  sensibles^ce  qui  s'exécute  en  portant  l'in- 
dex aux  différents  sens.  adj. 

Concurrence,  s,  courir  avec,  participe  substantif. 

CoNCL'ssioNNAnîE.  S.  jupc  public,  s.  faire  paver  trop 


,CON  —  70  —  CON 

Juger,  s.  balances  qui  s'exécutent  eu  lenant  haut 
et  joint  le  pouce  et  l'index  de  la  main  gauche  et 
marquant  avec  l'index  de  la  main  droite  les 
deux  bassins  de  la  balances,  la  considérer  avec 
attention  puis  le  s.  de  commandement,  s.  bon 
ou  mauvais. 

Condamner.  Même  s.  roue,  potence,  fer  chaud. 

Condisciple,  s.  étudier,  s.  avec,  écouter  ensem- 
ble un  maître,  s.  suivre  en  faisant  aller  vers  le 
côté  gauche  la  droite  sur  la  g-auche. 

Condition.  1"^  sens, grande  naissance  ;  2"  sens,  s.  si 
dubitatif  puis  frapper  de  l'index  sur  la  table, 
substantif. 

CoNDOLÉ.\NCE.  S.  témoigner  à  quelqu'un,  s.  douleur 
avec. 

Conduire,  s.  prendre  quelqu'un  de  la  main  gauche 
et  de  la  droite  montrer  le  c.  man. 

Confection.  Fait  avec  plusieurs  médicaments  en- 
semble. 

Conférences,  s.  cercle  de  personnes,  s.  parler  en- 
semble, s.  d'affaire  ou  d'étude. 

Conférer,  s.  donner,  s.  c.  man. 

Confesser,  s.  nat. 

Confesser  (se),  s.  mains  jointes,  extérieur  modeste, 
s.  péché,  soupir. 

Confesser  la  foi.  s.  oui  je  crois  en  Jésus-Christ. 

Confiance,  s.  oui  viendra,  s.  désire,  parce  que  Dieu 
est  bon  ou  un  tel  s'il  s'agit  d'un  homme,  espé- 
rance^ s.  désire,  s.  oui,  oui  viendra. 

Confirmer,  s.  imposition  des  mains,  s.  croix  sur  le 
front,  petit  soufflet. 

Confirmer    ine  nouvelle,  s.  la  main  gauche  sur  la 


CON  —  71  —  CON 

conscience  el  l'anli-e  avec  le  v.  man,  vrai,  vrai. 

Confiseur,  s.  faire  des  confitures. 

CoNFiTUiUER.  s.  vcncleur  de  confitures. 

CoNFONDUR.  s.  mêler  tout  pêle-mêle;  2®  sens,  don- 
ner de  la  confusion,  s.  humilier  quelqu'un,  s. 
nat.  de  honte. 

Conforme,  s.  avec,  s.  forme  s.  même. 

Confrère  s.  avec,  s.  frère,  s.  de  même  société  ou 
état. 

Confrérie,  s.  assemblée  de  plusieurs  personnes 
pour  dévotion. 

Congé,  s.  permission  ou  ordre  de  s'en  aller,  2°  sens, 
s.  écolier,  s.  classe  étudier  pas,  s.  aller  se  pro- 
mener. 

Congrégation,  s.  assemblée  de  plusieurs  personnes 
sous  une  même  régie. 

Conjecture,  s.  raisonner,  s.  jeter,  s.  pour,  s.  peut- 
être. 

Conjonction,  s.  petit  mot  qui  joint  les  phrases  et 
les  périodes,  s.  joindre  les  deux  index  en  forme 
de  crochet. 

Conjoncture,  s.  affaire,  s.  rencontre  bonne  ou 
mauvaise,  ha. 

Conjuguer,  s.  faire  passer  un  verbe  par  tous  les 
temps. 

Connétabbe.  s.  premier  officier  du  roi,  s.  qui  com- 
mande aux  armées. 

Connaître,  s.  se  présenter  avec  vivacité  le  dedans 
de  la  main,  et  marquer  par  les  yeux  et  l'air  du 
visage,  ha  oui  je  vous  connais. 

Consacrer,  s.  action  de  l'évéque  sur  les  prêtres, 
sur  le  calice,  etc.  2®   sens,   même;  s.  consacrer 


G0-\  —   7:2  —  CU-N 

l'eucliarislie,  ajouter  changer  le  pain  au  corps 
de  Noire  Seigneur  J.-C. 

Consacrer  (se).  Même  s.  pour  ou  à,  ensuite  dési- 
gner lobjet  auquel  on  se  consacre. 

Consanguin,  s.  frère,  sœur,  oncle,  etc.  du  côté  du 
père. 

Conscience,  s.  porter  la  main  sur  la  poitrine,  s, 
avertissement  du  cœur. 

Consécutif,  s.  faire  suivre  les  deux  mains  du  côté 
gauche,  s.  entre  ou  milieu  pas. 

Conseiller,  s.  parler  à  quelqu'un  avec  un  air  de 
prudence  lui  montrer  un  chemin  et  lui  dire  non 
n'allez  pas  par  là  il  y  a  des  assassins,  mais  al- 
lez par  ici,  en  lui  montrant  une  autre  route. 

Consentir,  s.  sentir  avec,  en  remontant  les  deux 
index  vers  le  cœur,  s.  oui,  pour  exemple  on 
propose  quelque  chose  à  quelqu'un,  il  résiste 
plusieurs  fois,  enfin  il  se  laisse  gagner,  il  con- 
sent. 

Conséquence,  s.  principe  qui  s'exécute  en  portant 
la  main  au-dessus  de  la  tête  comme  tournet  un 
robinet  d'où  tout  d'écoulé,  s.  premier,  s.  qui 
suit  du  principe. 

Conserver,  s.  tenir  dans  la  main  gauche  appuyée 
contre  la  poitrine  quelque  chose  qu'on  est  bien 
aise  d'avoir  et  porter  la  main  droite  dessus  pour 
marquer  qu'on  ne  veut  pas  s'en  d^éssaisir. 

Considérable,  s.  considérer,  s.  adj.  possible  puis 
ajouter  le  s.    nat.  d'excellence. 

Considérer.  Regarder  doucement  et  avec  la  plus 
grande  attention  un  objet  du  luuit  en  bas  dans 
loutel'élendue. 


C0-\  —  73  —  CÛN 

CoNSioE.  s.  placer  une  sentinelle  et  lui  dire  tout 
bas,  vous  ne  laisserez  pas  passer  ici.  vous  laisse- 
rez passer  là. 

Consister,  s.  composé,  s.  de. 

Consistoire,  s.  assemblée  du  pape  et  des  cardi- 
naux. 

Consoler,  s.  pleurer  des  deux  mains,  paix  paix, 
s'essuyer  les  yeux. 

C0NSOM.MATION.  Pris  pour  consommation  des  siècles, 
avancer  devant  soi  le  c.  man.  s.  tout,  tout,  tout, 
s.  lin. 

Consonne,  s.  b.  c.  d,  f,  etc. 

Constance,  s.  légèreté  d'esprit  pas,  s.  persévérer 
le  même.  —  Fermeté,  s.  crainte  des  tourments  de 
la  mort  pas.  —  Résister,  mêmes,  en  appuyant  les 
mains  sur  la  table  pour  faire  voir  la  grandeur 
dune. 

Construire,  s.  bâtir  par  ordre,  s.  avec. 

CoNSUBSTANTiALiTÉ.  S.  avcc,  S.  SOUS,  S.  même  subs- 
tance en  portant  les  mains  du  haut  de  la  poi- 
trine jusqu'à  la  poitrine,  l'estomac  s.  adj.  subs- 
tanlifié. 

Consul,  s.  juge,  s.  dispute  entre  marchands. 

Contagion,  s.  maladie,  faire  venir  l'air  dans  sa 
bouche  pour  montrer  qu'elle  se  gagne,  s.  uni- 
versel, s.  reculer. 

Conte,  s.  raconter,  s.  élever  la  main  avec  un  air 
qui  montre  qu'on  n'en  fait  pas  grand  cas. 

Contempler,  s.  frapper  du  pied  la  terre  légèrement, 
reculer  d'un  pas  et  regarder   tranquillement  les 
deux  paumes  des  mains  retournées  en   dehors. 
Contemporain,  s.  qui  vit  en  même  temps. 

u 


CON  -   74  —  CON 

CoNTKNAîsr.i:.  s.  avec,  s.  tenir  et  se  montrer  droit 
pour  faire  voir  la  posture. 

CoNTEMn.  s.  tenir,  s.   avec. 

Content,  s.  se  frotter  les  mains,  montrer  un  visage 
g-ai,  c.  man.  ou  bien  s.  nat.  de  la  main  à  quel- 
qu'un dont  on  est  content. 

CoiNTENTiON.  s.  eiîort  du  corps,  ou  d'esprit  en  fai- 
sant remarquer  au  front  les  veines  enflées. 

Comexture.  s.  disposition  des  parties  du  corps. 

CoNiiGTi.  s.  porter  l'index  vers  une  chose,  le  repor- 
ter vers  une  aulre,  s.  proche,  proche. 

Continence,  s.  vertu,  s.  usage  des  plaisirs  défendu 
point. 

Continuer,  s.  c.  man.  que  l'on  avance  devant  soi  à 
différentes  reprises. 

CoMORSiON.  s.  tourner  la  bouche  tantôt  d'un 
côté,  tantôtd'un  aulre. 

Contraindre,  s.  faire  des  efforts  à  plusieurs  repri- 
ses et  des  deux  bras  le  terrasser  en  quelque  sorte 
et  le  forcer  de  se  mettre  à  genoux  il  faut  aussi 
peindre  la  résistance  de  celle  que  l'on  contraint. 

Contraire,  s.  faire  jouer  les  deux  index  l'un  contre 
l'autre. 

Contraste,  s.  sentiment,  s.  esprit,  s.  contraire. 

Contrat,  s.  écrit  devant  notaire,  s.  obliger  à. 

Contravention,  s.  venir  contre,  s.  devoir. 

Contrebande,  s.  marchandises,  s.  regarder  de  côté 
et  d'autre  à  cause  des  commis,  s.  passer  vite 
vile,  payer  pas. 

Contredire,  s.  conlie,  s.  dire. 

Contrée,  s.  décrire  un  espace  de  terrain  séparé,  s. 
c.  man. 


CON  —  75  —  CON 

Contribuer,  s.  donner  avec,  mais  pour  l'explication 
je  veux  habiller  un  pauvre  vous  donnerez  douze 
francs,  un  autre  6  fr.  un  troisième  2  fr.  je  donne 
aussi  et  je  ramasse  le  tout  aussi  ensemble. 
Contrition,  s.  cœur  brisé  qui  se  fait  en  pressant  le 
cœur  avec  les  deux  poings  comme  si  on  voulait 
le  broyer. 

Controverse,  s.  catholique,  s.  hérétique,  s.  dis- 
puter sur  la  religion. 

CoN'^UMACE.  s.  venir  devant  le  juge,  s.  je  n'irai  pas 
à  plusieurs  fois. 

C0NV.41NCRE.  Persuader  quelqu'un  par  de  bonnes 
raisons  :  1"^  quoiqu'un  ne  croit  pas,  ensuite  rai- 
sonner, c  man,  agité  devant  le  front,  arg-umenls 
avec  lui  croyez-vous.  2°  recommencer  encore  à 
argoler  et  lui  faire   dire  la  vérité,  oui  je  la  vois. 

Co.NVAiNCRE  et  atteint  et  convaincu,  s.  tache  resiée 
sur  les  lèvres  pour  l'explication  il  faut  faire  la 
petite  scène  d'un  enfant  que  l'on  convainc  d'a- 
voir dérobé  des  confitures. 

Convalescent,  s.  malade  dans  son  lit,  s.  com- 
mencer à  manger  et  à  se  promener. 

Convenable,  s,  venir  avec,  adj.  possible  et  s.  d'ap- 
probation. 

Convenir,  s.  venir  avec,  s.  nat.  de  dire  j'en  con- 
viens. 

Convention,  s.  avec  l'index  à  différents  points 
comme  si  on  disait  telle  chose,  telle  autre,  s. 
venir  avec,  s.  oui  et  frapper  de  l'index  sur  la 
table. 

Converser,  s.  parler  avec  le  p.  man,  présenté  avec 
grâce  àplusieurs  reprises  vers  différentes  person- 
nes de  manière  à  tenir  une  conversation. 


CON  —  76  —  COR 

CoNVEiiTiK  (se),  s.  tourner  doucometil  avec  la  main 
son  cœur,  regarder  Dieu,  s.  péché  plus. 

CoNvornsE.  s.  dernier,  s.  choses  mauvaises. 

Convulsion,  s.  retiremenl  des  nei'fs,  s.  grimaces 
comme  si  on  avait  pris  de  l'émétique. 

Coopération',  s.  aider  à  faire. 

Copier.  La  main  gauche  renversée  sur  le  dos  et  la 
droite  écrire  en  reg'ardant  le  temps,  en  même 
temps  la  gauche  comme  dans  un  livre  ou  un 
cahier. 

Coquin.  Honneur  pas,  fainéant,  voleur,  libertin. 

CouDELiER.  s.  moine,  une  corde  pour  ceinture. 

Cordial,  s.  hon  pour  le  ccpur. 

Corps,  s.  montrer  son  coi'ps. 

Correct,  s.  selon  les  règles  de  la  langue. 

Correspondance,  s.  une  personne  éloignée,  écrire 
à  moi,  moi  lui  écrire  et  faire  ses  affaires. 

Corriger.  Examiner  un  écrit,  s  pas  bien,  effacer, 
écrire  au-dessus;  2'' sens,  frapper  quelqu'un  avec  un 
air  de  menaces  ;  3*^  sens  de  corriger,  s.  penchant 
au  mal,  s.  de  la  tête  comme  pour  dire  jamais 
plus. 

Corporatif,  s.  faible,  s.  prendre  quelque  chose, 
s.  force  augmentée. 

Corrompre,  s.  pousser  quelqu'un  au  mal,  s.  cœur, 
2'-  sens,  s.  viande,  s.  sent  mauvais. 

CoKRUPTiBiLiTÉ.  S.  prendre  la  peau  de  la  main,  la 
flairer,  s.  sent  mauvais,  adj.  substanlifié. 

Corsaire,  s.  vaisseau  qui  rôde  sur  la  mer,  s.  voler 
de  côté  et  d'autre. 

Cortège,  s.  prince  qui  marche  avec  gravité,  s.  beau- 
coup de  monde  à  ses  côtés  et  derrière  lui  en  cé- 
rémonie. 


COR  —  77  —  COU 

Corvée,  s.  ouvrage  de  corps  pour  un  seigneur. 

CÔTÉ.  s.  montrer  un  de  ses  côle's  et  écarter  un  peu 
la  main. 

Coucher,  s.  nat. 

Coudée,  s.  étendre  la  main  depuis  le  coude  jusqu'au 
bout  des  doigts. 

Coudre,    s.  nat. 

Couler,  s.  entr'ouvrir  les  doigts  de  la  main  gauche 
et  y  faire  passer  en  descendant  le  tranchant  de  la 
main  droite. — Ecouler,  s.  creuserla  main  gauche 
en  forme  de  canal  en  disant  eau,  puis  poser  le 
bout  de  l'index  droit,  sur  le  bord  et  le  long-  do 
la  gauche  à  différents  points  marquant  que  l'eau 
s'écoule  par  là.  — F(?rs(?r.  s.  nal.  de  verser  d'une 
bouteille  dans  un  verre.  —  Répandre,  s.  délaisser 
tombera  terre  l'eau  d'une  certaine  hauteur. 

Couleur.  Pour  le  s.  général  on  en  montre  de  dif- 
férentes espèces,  mais  pour  les  particulières  en 
voici  les  signes  que  nous  allons  rapporter  et  que 
l'on  doit  faire  voir  aux  sourds  etmuets.  — Rouçe. 
le  dedans  des  lèvres  et  des  joues.  —  Vert.  s. 
v.  man, plante  avec  ses  feuilles.  — Bleu.  s.  beau 
ciel,  b.  man.  —  Violet,  s.  soutane  d'évêque.  — 
Blanc,  s.  manchette.  —  Noir,  s,  soutane.  —  Ecar- 
late.  s.  sang  ou  on  se  frotte  les  joues  en  cligno- 
tant pour  faire  comprendre  la  vivacité  de  la 
couleur.  — Jaune,  s.  j.  man.  ou  teint  de  malade. 
—  Gris.  s.  peu  blanc  ou  bien  peau  d'àne.  — 
Brun.  s.  soutane  de  capucin.  —  Or.  s.  pendant 
d'oreille.  —  Argent,  s.  tracer  la  forme  d'un  écu 
et  frapper  dans  la  main  avec  l'index  et  le  pouce. 

Couleuvre.  Petit  serpentcomme  une  ang^uille.  s.  tête 
levée. 


cou  —  78  —  COU 

Coupable,  s.  péché,  mea  culpa. 

CouLPE.  Dire  sa  faute. 

Couper,  s.  nat. 

Couple,  s  deux  choses,  s.  même  espèce,  mis  en- 
semble. 

CoiPLET.  s.  vers,  s.  chauler  un  peu,  s.  fin,  recom- 
mencer el  montrer  la  séparation  des  couplets. 

Cour.  s.  maison  dans  le  fond,  s.  espace  où  il  y  a 
de  la  volaille,  s.  pis,  pis,  pis  ;  2^  sens,  palais  d'un 
roi,  ou   de  l'assemblage  des  magistrats. 

Courage,  s.  nat.  crainte  pas,  s.  une  hardie  qui  ne 
craint  pas  les  périls. 

Courir,  s.  nat. 

Couronner,  s.  de  la  main  droite  faire  plusieurs 
cercles,  poser  la  couronne  sur  la  tète. 

CoL'RROLX.  s.  air  de  hauteur  et  do  fierté,  agitation, 
impatience  contre  quelqu'un. 

Courrier,  s.  se  monter  à  cheval  faire  claquer  le 
fouet,  s.  aller  au  galop  et  tenir  une  lettre  en 
main 

Coursier,  s.  cheval,  s.  caracoller,  s.  belle  tête. 

Court,  s.  long  pas.  s.  petit. 

Courtisan,  s.  roi,  aller  devant  lui  et  le  complimen- 
ter avec  l'air  empesé  d'un  fin  matois. 

Cousin,  s.  vers  le  côté  faire  le  s.  naître  :  c.  man. 

Couteau,  s.  nat. 

CouTEL\s.  s.  épée  large  et  courte,  s.  trancher  la 
tète. 

Coûter,  s.  acheter  tant,  montrer  unsol,  unécu, 
6fr. 

Coutume,  s.  faire  souvent,  s.  adj. 

Couvée.  Œufs  plusieurs,  s.  la  poule  couchée  des- 
sus. 


CON  —  79  —  CRI 

Couvent,  s.  assemblage  de  reliiiieiix  ou  religieuses, 
s.  maison. 

Couvrir,  s.  nat.  de  mettre  une  chose  sur  une  autre, 

CRACHt:R.  s.  nat 

Craindre,  s.  trembler  légèrement  en  regardant  un 
objet. 

Crampe.  Douleur  de  pied  vive,  ne  pouvoir  pas  les 
poser. 

Crapule,  s.  boire  souvent  à  moi  la  muraille,  s.  vo- 
mir, se  vautrer  à  terre. 

Crasse,  s.  malpropreté  sur  les  mains,  s.  dégou' 
tant. 

Crayon,  s.  nat. 

CriUnce.  Foi,  assemblage  de  sous,  s,  participe  subs- 
lantiBé. 

Créancier,  s.  devoir  à  lui,  s.  argent,  s.  homme. 

Créateur,  s.  agiter  les  mains  autour  du  visage 
comme  si  on  faisait  la  fiaure,  s.  de  rien,  s.  raas- 
culin. 

Créature.  Même  s.  radical  autour  du  visage,  en- 
suite laisser  tomber  les  deux  bras  à  ses  côtés  en 
regardant  le  ciel  dans  un  état  passif. 

Créer,  s. faire,  s.  de  préposition,  s.  rien. 

Créer  les  hommes.  Même  s.  mais  le  s.  faire 
s'exécute  des  deux  mains  en  les  promenant  du 
haut  du  front  tout  au  tour  du  visage  jusqu'au  bas 
du  menton. 

Creuser,  s.  faire  descendre  le  bras  perpendiculai- 
rement comme  pour  mesurer  la  profondeur  et 
des  deux  mains ôler  delà  terre  ;  au  figuré  appro- 
fondir une  difficulté,  même  s.  mais  figuré. 

Crier.  Porter  hi  main  à  labouche  comme  si  ou  vou- 


CRI  —  80  —  CRU 

lait  en  retirer  quelque  chose  avec  force  et  ensuite 

s'élever  vers  le  ciel  en  ouvrant  la  bouche  grande 

comme  lorsqu'on  crie. 
CiiiME.  s.  malice  du  cœur,  péché  grand. 
CiusE.    s.  malade,    s.    tout  à  coup     ag-itation  les 

yeux  égarés,  s.  revenir  peu  à  peu. 
Cristal,  s.  verre  très  clair. 
Critique,  s.  examiner  un  livre,    s.    tel  endroit  bon, 

tel  mol,  telle  phrase  ne  vaut  rien  en  secouant  la 

tête. 
Croire,  en  matière  de  religion,  oui  de  l'esprit:  l°oui 

de  la  bouche  ;  2°  oui  du  cœur  ;  3°  non  des  yeux  ; 

en    mettant    la  main  sur  les  yeux,  je  ne  vois 

pas. 
Croire.  Sens  ordinaire  :  T  oui  de  l'esprit;  2"  oui  de  la 

bouche. 
Crouie.  Sens  dubitatif  il  me  semble,  oui  de  Tesprit 

l%oui  de  la  bouche  et  puis  s.  dubitatif. 
Croire.  Sens  ironique  :  T  oui  de  l'esprit  oui  de  la 

bouche,  et  puisje  t'en  casse. 
Croître,  s.  faire  sortir  doucement  de  la  main  gau- 
che presque  fermée  les  doigts  réunis  de  la  main 

droite  :  2''  sens,  avancer  en  âge,  élever  la   main 

droite  à  partir  du  genou  et  faisant  la  gradation. 

, —  Produire,  s.  faire,  s.  croître  au  premier  sens. 
Crosse,  s.  bàlon  d'évêque  courbé  par  le  haut. 
Crotter.  s.  nat.  de  montrer  ses  bas  en  faisant  sauter 

les  taches  de  crotte  avec  l'index. 
Croupe,  s.  la  partie  d'un  cheval  des  rognons  jusqu'à 

la  queue. 
Cruauté,  s.  air  barbare,  aimera  faire  souffrir,  tuer 

massacrer. 


CRU  —  81  -  CUV 

Crucifier.  Enfoncer  des  clous  aux  mains  el  aux 
pieds  el  lenir  les  bras  en  croix. 

Cueillir,  s.  uat  de  cueillir  une  Heur,  frnit.  —  Re- 
cueillir. Même  s.  1'  v.  man.  —  Se  rectieillir.  s. 
dissipalion,  puiss.  de  tenir  les  mains  jointes,  air 
modeste  el  de  réfîexion. 

Cuiller,  s.  nat.  —  Fourchette,  s.  nat. 

Cuirasse,  s.  représenter  avec  les  mains  tout  son 
corps  couvert,  s.  dur,  s.  javelots  qui  viennent 
frapper  el  tombent  à  terre. 

Cuire,  s.  viande,  s.  pot  au  fou,  ou  s.  broche. 

Cuisine,  s.  lieu  melire  la  broche,  tourner  la  potMe. 

Cuivre,  s.  jaune  d'or  pas,  s.  dur  en  frappant  du  re- 
vers doigt  du  milieu. 

Culbute,  s.  sauter  la  tète  en  bas  les  pieds  en  l'air. 

Culte,  s.  prier,  encenser,  offrir  le  saint  sacrifice, 
s.  c'est  à  Dieu  (culte  de  latrie).  —  Culte  de  dulie, 
s.  prier,  encenser,  on  montre  les  s. —  Culte  d'hy- 
perdulie^  s.  prier,  encenser,  on  montre  la  sainte 
vierge. 

Cultiver,  s.  terre  la  tourner  avec  une  bêche,  s.  sar- 
cler le  jardin,  arroser,  émonder  lesarbres. —  La- 
bourer^ s.  tourner  la  terre,  s.  cliarrue. 

Cupidité,  s.  désir  violent,  s.  richesse,  honneur,  etc. 
ou  s.  mal  selon  le  cas. 

Curateur,  s.  rég-ir  bien,  affairé  d'un  jeune  homme, 
s.  père  mort. 

Curé  (en  Bretagne  recteur),  s.  étole  pastorale,  s. 
clocher  de  la  paroisse. 

Curieux.  Les  veux  vifs  regarder  de  tous  côtés,  dé- 
sirer voir,  entendre  loul. 

5. 


CUV  _.  82  —  DAU 

Cuve.  s.  grand  vaisseau  large,  s.  presser  le  raisin 

sous  les  pieds, 
Gyclopes.  Hommes  grands,  grands,  s.  œil  au  milieu 

du  front. 


D 


D'abord,  s.  de  préposition,  s.  tôt. 

Daigneh.  s.  de  main,  que  Ton  élève  devant  le  front 
avec  l'air  de  respect. 

Dais.  s.  saint  sacrement  en  procession,  s.  porter  au 
dessus  en  forme  de  carré. 

Dam  (peine  du  dam),  s.  privation  de  voir  Dieu. 

Dame.  s.  anneau  au  doigt,  mariée,  s.  salutation. 

Damner,  s.  de  la  balance  que  l'on  tient  de  la  main 
gauche,  s.  commandement,  s.  précipiter,  s.  feu 
éternel. 

Damné,  s.  juger  et  condamné,  s.  toujours. 

Dangi^r.  s.  pierre  tomber  sur  la  tête,  s.  passer,  s. 
craindre. 

Dans.  Joindre  ensemble  l'index  et  le  pouce  de  la 
main  gauche,  y  faire  passer  l'index  droit. 

Dans  un  instant,  s.  dans,  s.  un,  s. instant; on  élève 
tout  à  coup  l'extrémité  du  petit  doigt  avec  vi- 
tesse, s'il  s'agit  d'un  moment  on  va  plus  lente- 
ment, car  moment  dit  un  petit  espace  de  temps. 

Dard.  s.  flèche,  s.  fer  pointu  à  l'extrémité. 

Davantage,  s.  avant,  s.  plus,  s.  beaucoup. 

David,  s.  roi  pénitent,  s.  harpe. 

Dauphin,  s.  premier  his  du  roi. 

De.  Préposition  qui  sert  à  composer  beaucoup  de 


DEB  —  83  —  DEC 

mots,  s.  poser  l'index  perpeiidiiuilaii'oment  sur 
la  table  le  conduire  horizontalenienl  vers  le  côté 
gauche  pour  faire  celte  figure  V. 

Débacler.  s.  glace  fondre,  s.  rouler  ensemble  avec 
précipitation. 

Débarbouilleu.  s.  nat. 

Débat,  s.  plusieurs  personnes,  s.  dispute  tumul- 
tueuse les  uns  avec  les  autres. 

Débile,  s.  faible,  s.  de  man. 

Débit,  s.  vendre  marchandises,  s.  à  beaucoup  de 
monde.  —  Crédit,  s.  prendre  marchandises  à 
présent  payer  pas,  s.  futur  2^  sens.  s.  pouvoir 
beaucoup,  pour  autrui,  si  c'est  pour  soi  c'est  fa- 
veur. 

Débiteur,  s.  devoir,  s.  à.  s.  homme. 

Débonnaire,  s.  bon  cœur,  air  gracieux. 

Débordement,  s.  rivière,  s.  eau  passer  les  bords  et 
se  répandre  aux  environs. 

Déborder,  s.  nat. 

Déboucher,  s.  nat. 

Déboutonner,  s.  nat. 

Débris,  s.  vaisseau  qui  s'ouvre  contre  un  rocher, 
s.  montrer  les  restes  épars  sur  la  mer. 

Début,  s.  discours,  s.  commencement. 

Deçà.  s.  représenter  une  rivière,  s.  tenir  la  main 
de  ce  côté  ci  devers  soi. 

Décacheter,  s.  nat. 

Décadente,  s.  préparation,  s.  à  tomber. 

Décalogue.  s.  assemblag"e  des  dix  commandements 
de  Dieu. 

Décence,  s.  à  l'extérieur  devant  le  public  d.  cou- 
verte pas,  s.  air  de  bienséance  dans  le  geste  et  le 
maintien. 


DEC  —  84  —  DEC 

Déchargé,  s.  nat.  d'ôter  un  fardeau  de  dessus  les 
épaules  de  quelqu'un,  ou  de  décharger  une  char- 
rette. 

Déchausser,  s.  nat. 

Déchirer,  s.  nat.  de  déchirer  du  papier. 

Déchoir.  Tomber  d'un  étal  heureux,  glorieux. 

Décider,  s.  d  man,  pour  exprimer  raisons  qu'on 
examine,  s.  oui  ou  non,  mais  l'un  ou  l'autre 
avec  un  air  résolu.  —  Déterminer.  1"  s.  doute, 
2"  s.  oui  ou  non,  s.  fin, ou  bien  s.  de  préposition, 
s.  terme  en  frappant  du  tranchant  de  la  main  de- 
vant soi  à  une  certaine  dislance. 

Décime,  s.  compter  jusqu'à  dix,  s.  prendre,  s.  comp- 
ter encore  et  prendre  la  dixième. 

Décisif,  s.  bon  ou  mauvais,  s.  doute,  s.  juger,  s. 
toujours. 

Déclarer,  s.  de  préposition,  puis  faire  sortir  l'in- 
dex du  milieu  de  la  poitrine,  le  conduire  à  la 
bouche  comme  si  on  l'en  faisait  sortir,  enfin  agi- 
ter devant  les  yeux  les  doigts  de  la  main  droite 
entr'ouverts.  Manifester ,  s.  montrer  qu'une  chose 
est  cachée  qu'on  ne  le  voit  pas,  s.  découvrir,  s. 
voyez. 

Déclin,  s.  avec  le  bras  droit  représenter  le  cours  du 
soleil  et  vers  le  couchant  descendre  la  main  dou- 
cement. 

Décoiffer,  s.  nat. 

Décombre.  s.  maison  détruite,  s.  montrer  à  terre 
les  plâtras. 

Découiuger.  s.  courage,  s.  reculer,  et  pour  l'expli- 
cation trois  hommes  nous  attaquent  nous  sommes 
quatre,  pas  peur,  j'en  vois  venir  12  je  fuis. 


DEC  —  83  —  DEF 

Découvrir,  s.  lever  son  mouchoir  de  dessus  quelque 
chose. 

Décrépit,  s.  vieux,  vieux,  très  courhé  vers  la  terre. 

Décret,  s.  pape  ou  juge,  s.  ordonnance. 

Décrocher,  s.  nat, 

Décrottkr.  s.  nat. 

Dédaigner,  s.  de  préposition,  s.  daigner,  de  ma?i, 
puis  un  air  de  mépris,  cl  pour  l'exprimer,  s.  de 
quelqu'un  qu'on  refuse  d'embrasser  par  mépris. 

Dédain,  s.  dédain  qui  se  fait  en  élevant  àede  man, 
comme  pour  respect,  et  repousser  la  personne 
dédaigneux.  —  Indigne,  s.  digne  en  élevant  le 
de  man  en  s.  de  respect,  s.  négation  et  reculer 
d'un  pas  d'un  air  de  modestie. 

Dedans,  s.  d.,  s.  dans. 

Dédicace,  s.  évoque,  s.  église,  entrer  faire  l'asper- 
sion autour,  tremper  le  pouce  dans  le  saint  chrê- 
me, consacrer  les  cinq  croix  de  la  pierre  de 
l'autel,  monter  daiis  l'échelle  et  consacrer  les 
douze  croix  peintes  sur  la  muraille. 

Défaut,  s.  de,  s.  faut  et  on  explique  que  cela  re- 
garde l'esprit  ou  une  mauvaise  disposition,  ou 
qualité  purement  extérieure  comme  bossu,  boi- 
teux, etc. 

Défendre,  s.  commander  de  ne  pas  faire  en  mon- 
trant l'index. 

Défendre,  s.  empêcher  qu'on  ne  fasse  pas  du  mal, 
s.  mettre  la  main  gauche  sur  la  poitrine  de  la 
personne  comme  un  bouclier,  et  de  l'autre  re- 
pousser l'ennemi.  Protéger  :  1°  on  montre  la  per- 
sonne ;  2"  on  met  la  main  gauche  sur  sa  poitrine 
comme  pour  moi  ;  3"  on  étend  la  main  droite 


D^ 


^^^i)ÉF  -  86  —  DÉI 

l'agitant  un  peu  avec  l'air  naturel  de  dire  je  vous 
protège. 

Déférence,  s.  recevoir  un  avis,  s.  oui  je  ferai. 

Défiek.  s.  appeler,  s.  au  combat. 

Se  DÉFIER. Faire  comme  s'appuver  surune  canne  avec 
l'air  nat.  de  dire  je  ne  m'y  ties  pas.  — Se  méfier, 
s.  lui  malin  ou  méchant  je  ne  m'y  fie  pas,  eu 
secouant  la  tête  avec  l'air  défiant. 

Définir,  s.  de  pr.,  s.  finir  et  on  montre  que  cela  si- 
gnifie expliquer. 

Dégâts,  s.  soldats  dans  un  champ,  s.  piller,  arra- 
cher les  fruits,  les  plantes. 

Dégeler,  s.  dur  en  frappant  du  revers  du  doigt  du 
milieu,  s.  eau  qu'on  prononce  fortement  et  lon- 
guement en  réunissant  les  cinq  doigts  d'une 
main,  s.  chaud  en  aspirant,  s.  couler  goutte  à 
goutte. 

Dégénérer.  Bisaïeul  courageux  :  aïeul  courageux  ; 
père  courageux  ;  fils  lâche,  poltron. 

Dégoûtant,  s.  prendre  quelque  nourriture,  en  goû- 
ter, s.  cœur  soulever  et  témoigner  son  aversion. 

Dégraffer  s.  nat. 

Degré  s.  élever  successivement  les  deux  index  l'un 
sur  l'autre. 

Se  déguiser,  s.  changer  d'habit. 

Dehors,  s.  //.  man.  avec  le  mouvement  de  repous- 
ser quelqu'un  dehors. 

Au  DEHORS  DE.  Ou  moulre  le  dedans  d'une  tabatière, 
s.  non  on  présente  le  dehors. 

Déjà.  s.  de,  s.  ja  en  appuyant  le  petit  doigt  sur  la 
table  et  le  retirant  vite  vers  le  côté  droit. 

Déicide,  s.  faire  mourir,  s.  Dieu  J.-C. 


DÉJ  —  87  —  DEk 

Déjeuner,  s.  mang-er  à 8  heures,  s.  matin  en  repré- 
sentant le  soleil  qui  commence  à  paraître  sur 
l'horizon. 

Déiste,  s.  croire  en  Dieu,  s.  adorer,  prier  pas. 

Delà.  De  ce  lieu,  s.  espace  du  saut  d'un  pointa  un 
autre  avec  la  main  droite  comme  pour  franchir 
une  distance. 

Délacer,  s.  nat. 

Délasser,  s.  marcher  longtemps,  s. fatigué, s'asseoir 
les  bras  croisés. 

Délayer,  s.  nat.  de  mettre  de  la  farine,  2^  de  l'eau, 
s.  tourner  avec  un  bâton. 

Délectable,  s.  goûter  grand  plaisir  intérieur. 

Délicat.  1°  sens,  image  travaillée  el  découpée  bien 
menu,  2"  sens,  en  fait  d'esprit  toujours  en 
bonne  part  et  pour  des  choses  flatteuses,  ainsi 
on  dit  une  satire  fine,  une  louange  délicate,  s.  je 
ne  conçois  pas,  s.  un  instant  de  réflexion  et  puis 
tout  à  coup  en  secouant  légèrement  la  tête  se 
mordre lalèvreavecl'air d'une  surprise  agréable, 
3'  sens,  santé  faible. 

Délice,  s.  cœur,  s.  plaisir  beaucoup,  s.  nager. 

Délier,  s.  liens,  s.  ôter. 

Délire,  s.  fièvre  grande  en  làtant  le  pouls,  s.  rai- 
sonner à  tort  et  à  travers. 

Délit,  s.  roi  qui  commande,  s.  ferai  pas, fouler  aux 
pieds  ce  terme  étant  pour  la  loi  civile  il  est  du 
style  du  palais. 

Déluge,  s.  eaux  qui  couvrirent  tout  l'univers,  s. 
passé. 

Demain,  s.  poser  la  tête  sur  la  main  droite  pour  le 
sommeil  futur. 


DEM  —  88  —  DEP 

Demander  (prier),  s.  qu'on  nous  donne  quelque 
chose,  air  supplicatif  les  mains  jointes  puis  re- 
tourner l'index  vers  soi. 

Demander,  faire  une  demande, attendre  la  réponse, 
s.  dire  à  limpératif^  puis  porter  l'index  à  l'oreille 
pour  montrer  qu'on  écoute. 

Demeurep,.  s.  maison,  s.  mang-er,  dormir,  puis  le  s. 
du  présent  habiter,  mômes.  //.  man. 

Demi.  s.  de  l'index  droit,  montrer  le  g-auche  comme 
si  on  voulait  le  couper  parla  moitié'. 

Demoiselle,  s.  anneaux  marié  pas,  s.  saluer  de  la 
main. 

Démon,  s.  griffes,  s.  fureur,  s.  pousser  au  péché.  — 
Diable,  s.  griffes,  s  figure  horrible,  s.  malice, 
pousser  au  péché.  —  Satan,  s.  adversaire,  s. 
diable. 

Démoniaque,  s.  démon  entré  dans  le  corps,  s.  agi- 
tation, contorsion  et  écumer. 

Démonstration,  s.  preuve  qui  s'exprime,  vous  dou- 
tez voyez  en  montrant  la  chose,  s.  claire. 

Dénaturé,  s.  sentiment,  s.  nature,  s.  négation. 

Dénicher,  s.  ôter  des  oiseaux  d'un  nid. 

Dénombrement,  s.  nombrer  et  compter,  s.  chose  ou 
personne. 

Dénouer,  s.  nat. 

Départ,  s.  de,  s.  partir. 

Département,  s.  étendue  de  terrain  si  vous  com- 
mandez ici,  vous  là,  vous  dans  tel  autre  lieu,  et 
circonscrire  l'espace. 

Dépêcher,  s.  vite,  vile,  vite  en  poussant  la  personne 
et  étendant  ses  deux  bras,  et  montrant  sur  le  vi- 
sage l'inquiétude  et  l'agitation  comme  si  on  de- 
mandait un  confesseur  pourun  malade  qui  passe. 


DEP  —  89  —  DEP 

Dépendre.  1"  sens^  détacher  quelque  chose  qui 
était  attaché;  2"  sens  moral,  pour  écrire,  s.  de 
préposition,  3"  pendre,  mais  il  faut  expliquer 
être  soumis  à  quelqu'un. 

Dépit,  s.  mouvement  décolère  passager  en  frappant 
du  pied  par  impatience. 

Déplacer,  s.  nat.  de  déplacer  quelqu'un  ou  quelque 
chose.  —  Plaire^  se  passer  légèrement  la  main 
sous  le  menton  avec  un  air  de  complaisance,  s. 
Gœur  et  se  frotter  les  mains,  regarder  la  personne 
avec  des  yeux  d'amitié  et  lui  faire  politesse  delà 
main. 

Déplaire.  Même,  s.  mais,  de  préposition  et  l'air  de 
déplaisir. 

Déplier,  s.  nat.  do  déplier  un  linge. 

Déplorer,  s.  pleurer,  s.  malht-ur. 

Déployer,  s.  de  déployer  une  pièce  d'étoffe  ou  quel- 
que chose  d'ample.  Nota,  on  plie  ou  déplie  les 
petites  choses,  on  ployé  ou  déployé  les  grandes. 

De  plus.  s.  encore,  s.  plus,  adverbe. 

Déposer.  l"sens,  ùter  à  quelqu'un  charge,  2^  sens, 
rendre  témoiona2:e. 

Dépôt,  s.  de.  s.  poser,  s.  gardez-moi  cela. 

Dépouiller,  s.  ôter  les  habits  à  quelqu'un  pour  vio 
lence. 

Dépourvu,  s.  qui  n'a  pas,  qui  manque. 

Dépravation,  s.  esprit  et  cœur,  s.  action,  s.  cor- 
rompu. 

Depuis,  s.  préposition  qui  se  dit  d'un  temps  relatif  à 
un  autre  sans  interruption,  s.  de  conduire  l'in- 
dex d'un  pointa  un  autre.  —  Dès,  n'exprime  que 
le  commencement  de  la  chose  sans  ajouter  l'i- 
dée de  la  continuation,  signe  de  préposition, 


DER  —  90  —  DES 

Déraciner,  s.  nat.  de  déraciner  une  plante. 
Déranger.  Mettre  différentes  choses  en  désordre,  s. 

de  prép.  s.  rang-er. 
Déréglé,  s.  règle,  s.  de  prép.,  et  les  déranger  avec 

l'index  s'il  s'ag'itdes  mœurs,  s.  cœur. 
Dérision,  s.  rire  de  quelqu'un,  air  moqueur. 
Dernier,  s.  compter,  1,  2.  3,  4,  5,  6,  s.  fin. 
Dérober,  s,  regarder  de  tous  côtés  pour  voir  si  on 
est    aperçu,  couvrir  la  main  droite  de  la  main 
gauche  et  puis  prendre. 
Dérogation,  s.  lois,  tous  tous  soumis,  s.  vous  pas. 
Déroute,    s.    armée  vaincue,  s.    soldats,  s.  fuir  à 
toutes  jambes,  un  par  ici,  l'autre  par  là,  l'un 
d'un  côté,  l'autre  par  un  autre  endroit. 
Derrière,  s.  poser  le   dos   des  deux   mains  sur  les 

reins. 
Dés.  N'exprime  que   le  commencement  de  la  chose 
sans  ajouter  l'idée  de  la  continuation,  s.  de  prép. 
Désagrément,  s.  agréable  au  cœur  pas,  s.  contraire. 
Désarmer,  s.  ôter  les  armes  à  quelqu'un. 
Désastre,  s.  grand  malheur. 

Désavouer,  s.  dérober  et  en  détournant  la  tète  dire 
c'est  moi  et  puis  devant  les  autres  ce  n'est  pas 
moi. 
Descendre,  s.  nat. 
Désennuyer,  s.  de  prép.  s.  ennuyer,  bayer  et  puis 

allerjouer. 
Dé.sert.  s.  arbres  partout,  s.  homme  tout  seul. 
Déserter,  s.  soldat  qui  laisse  ses  armes  et  s'enfuit. 
Désespérer,  s.  espérer,  désirer  pas,  s.  de  prép. 
Se  désespérer.  Se  livrer  aux  fureurs  du  désespoir,  s. 
arracher  les  cheveux. 


DES  —  91  —  DES 

Déshabiller,  s.  nat. 

Déshabituer,  s.  écrire,  travailler  d'abord  avec  beau- 
coup de  facilité,  ensuite  très  difficilement  avec 
«^a;^  pendant. 

Deshoninête.  s.  des,  s.  honnête,  h.  man.  de  respect 
adj.,  s.  pas,  s.  contre  la  pureté  et  la  décence, 

Deshonnelr.  s.  de  prép.,  s.  honorer  h.  man.  avec 
respect. 

Désirer,  s.  regarder  quelque  chose  fixement  en  la 
dévorant  des  veux,  étendre  vers  cet  objet  les  deux 
bras  du  côté  gauche  et  les  rapprocher  de  soi  à 
plusieurs  reprises  en  pliant  les  objets  dans  la 
paume  de  la  main.  Espérer.,  même  s.  mais  ajou- 
ter oui  oui.  —  Cela  me  viendra.  —  Avoir  con- 
fiance, s.  désirer,  espérer,  s.  parce  que  Dieu  est 
bon. 

Dès  lors.  s.  de  prép.,  s.  présenter  l'index  droit  ren- 
versé à  une  certaine  distance  de  soi. 

Désobéir,  s.  commencer,  s.  va  te  promener.  — 
Obéir.,  s.  commandement,  s.  acquiescement  des 
mains  et  de  la  tète. 

Désœuvré,  s.  travailler  pas,  s.  bailler  les  bras 
croisés. 

Désoler,  s.  douleur,  s.  consolation  pas,  mais  moins 
fort  que  désespérer. 

Désordre,  s.  ordre,  s.  des,  tout  pêle-mêle. 

Despotique,  s.  seule  règ-le,  je  veux  en  commandant. 

Dessein,  s.  volonté  pour. 

Dessert,  s.  fruit,  noix,  etc.,  arranger  les  plats  sur 
la  table. 

Dessiner,  s.  nat. 

Dessous,  s,  mettre  une  main  sous  l'autre. 


DES  —  92  _  DEV 

Dessus,  s.  élever  en  tournovant  une  main  sur  la  ta- 
ble el  mettre  l'autre  encore  plus  élevée. 

Destinei!.  s.  montrer  une  chose  el  l'endroit  où  l'on 
veut  qu'elle  soit  placée,  s.  pour  pas  là,  mais  là. 

Détacher,  d^*"  sens,  détacher  quelque  chose  qui  te- 
nait avec  une  épingle.  2*  sens,  tache  sur  un  ha- 
bit, s.  laver,  frotter,  s.  reste  reste  rien. 

Détail,  s.  vendre  marchandise,  un  peu  à  celui-ci, 
un  peu  à  celui-là  ;  2*^  sens  en  parlant  de  récits, 
s.  expliquer,  s.  général  pas,  s.  particulier. 

Déterminer.  1'"  s.  doute,  2"  s.  oui  ou  non,  s.  fin,  ou 
bien.  s.  de  prép.,  s.  terme  en  frappant  du  tran- 
chant de  la  main  devant  soi  à  une  certaine  dis- 
tance. 

Détestek.  s.  mettre  les  mains  sur  son  front  et  les 
retourner  avec  vivacité  comme  pour  repousser 
l'objet  qu^on  déteste  et  en  même  temps  détour- 
ner la  tète  avec  un  air  qui  exprime  ce  sentiment. 

Détourneh.  l*^'  sens,  quelqu'un  lit  et  on  va  le  dé- 
tourner; 2"  sens,  1"  s.  prendre  un  chemin,  2^  s. 
en  prendre  un  autre  tout  opposé,  s.  index  qu'on 
dirigée  vers  un  point,  et  tout  de  suite  on  fait  aller 
au  contraire. 

Détresse,  s.  grande  douleur  d'esprit. 

Détroit,  s.  mer,  passage  pas  large,  d.  manuel. 

Détruire,  s.  bâtir  pas,  s.  rouler  ses  deux  mains 
comme  pour  représenter  qu'on  fait  tomber  une 
muraille.  —  Démolir^  s.  déplacer  les  pierres  les 
unes  après  les  autres. 

Deite.  s.  devoir,  substantif,  féminin. 

Devant,  s.  présenter  la  paume  de  la  main  devant 
la  figure  de  quelqu'un. 


DÉV  —  93  —  DIE 

Développcr.  s.  envelopper   une   chose  cl  ]a  déve- 
lopper. 
Devenir,  s.  de  prép.,  s.  venir,  et  pour  lexpl.  elle 

était  grasse  elle  est  devenue  maigre. 
Dévider,  s.  nal. 
Deuil,  s.  habit  noir,  crêpe  au  chapeau,  mousseline 

sur  la  manche. 
Deviner.  Les  deux  mains  fermées,  pair  ou  non. 
Dévoiler,  s.  nal.  doter  un  voile. 
Devous.  s.  frapper  la  table  du  bout  dclindcx  a  plu- 
sieurs reprises. 
Dévorer,  s.  manger  avec  avidité  et  la  montrant  par 
les  yeux  agités,  pour   explication,  les  loups  dé- 
vorent les  agneaux. 
Dévotion,  s.  mains  jointes,  veux  baissés,  air  sanc- 
tifié. 
Deux,  s  nombre  qui  double  l'unité. 
Diable,  s.  griffe,   figure  horrible,    s.  malice   pour 

commettre  un  péché. 
Diacre,  s.  étole  en  bandouillère. 
Diadème,  s.  bandeau  sur  le  front,  couronne  sur  la 

tête. 
Diagonale,  s.  nal. 

Dialogue,  s.  deux  ou  trois  personnes  parler  alterna- 
tivement, s.  air  aisé  et  enjoué. 
Diamant,  s.  pierre  dure,  s.  briller,  s.  précieuse. 
Diamètre,   s.  ligne    qui  passe   par  le  centre  d'un 

cercle. 
Dicter,  s.  dire,  s.  commander,  s.  écrire. 
Dictionnaire,  s.  dire,  s.  commander,  s.  écrire,  lire. 
Diète,  s.  manger  peu,  s.  santé. 
Dieu.  s.  élever  la  main  droite  vers  le  ciel,  s.  adorer 


DTF  —  94  ~  DIM 

Dieu,  lui  grand  respectable,  moi  petit,  moi  rien 
devant  lui,  en  s'humiliant  vers  la  terre,  et  dans 
l'expl.  on  détaille  que  c'est  un  esprit  infiniment 
parfait,  créateur  du  ciel  et  de  la  terre,  de  la  mer 
et  de  toute  chose,  etc. 

Différent,  s.  regarder  les  deux  index  puis  les  écar- 
ter, s.  pas  le  même  ;  2^  sens,  dispute,  s.  contre. 

Difficile,  s.  croiser  les  index  sur  le  front  en  se 
mordant  la  lèvre  et  faisant  des  yeux  qui  annon- 
cent un  grand  embarras. 

Difformité,  s.  forme,  s.  de  prép.  en  faisant  la  gri- 
mace. 

DiFFis.  s.  discours,  lâche,  trop  étendu. 

Digérer.  1'"'  s.  manger,  s.  passer  l'index  sur  la  poi- 
trine en  s'arrètanl  à  l'estomac;  2'^  s.  broyer  en 
frottant  les  deux  poings  fermés  vis-à-vis  l'es- 
tomac. 

Digne,  s.  de  jnan.  qu'on  élève  en  signe  de  respect, 
s.  mérite  en  frappant  dans  la  main  les  doigts 
réunis. 

Digue,  s.  eau  qui  roule  avec  précipitation,  s.  amas- 
ser de  la  terre,  en  faire  une  espèce  de  mur. 

Dilater,  l*^'  s,  cœur  fermé  avec  les  deux  poings 
fermés;  2°  s.  les  séparer  doucement  l'un  de  l'au- 
tre avec  un  air  qui  annonce  qu'on  s'en  trouve 
bien. 

Diligence,  s.  travailler  avec  vivacité,  long  pas,  s. 
voies  les  plus  courtes. 

DiMAiscHE.  s.  jour  travailler  pas,  assister  à  la  messe, 
prier  Dieu. 

Dîme.  s.  curé,  s.  compter  jusqu'à  dix,  prendre  la 
dixième,  à  moi  cela. 


DIM  —  95  —  DIS 

Diminuer,  s.  augmenter,  puis  avancer  à  diverses 
pauses  le  pouce  sur  le  petit  doigt. 

Dîner,  s.  manger  à  12  heures  ou  bien  soleil  au 
midi. 

Diocèse,  s.  terrain,  s.  évêque,  s.  commandement. 

Dire,  de  man.  porté  à  la  bouche  en  remuant  les 
lèvres. 

Direct,  s.  qui  va  tout  droit. 

Directeur,  s.  conduire  dans,  s.  spirituel,  cons- 
cience, ou  dans  les  affaires. 

Diriger,  s.  confessionnal,  s.  parler  doucement,  s. 
à,  à,  à,  pas,  s.  à,  pas,  à,  oui. 

Diriger  les  affaires,  même  s.  mais  s.  administrer. 

DiRiMANT.  s.  acte  écrit,  s.  défaut,  s.  casser  et  dé- 
chirer. 

Discerner,  s.  même  nature  pas,  et  pourl'expl.  un 
écu  de  six  franc  et  un  louis  d"or  pas  de  même. 

Discerner  le  bien  du  mal,  s.  comparer  les  deux  in- 
dex, s.  un  bon  excellent  et  rejeter  Tautre. 

Disciple,  s.  écouter  quelqu'un  qui  instruit,  s.  sui- 
vre, subst. 

DisciPLiiNE.  s.  plusieurs  cordes  ensemble  avec  des 
nœuds  de  distance  en  distance,  s.  s'en  donner 
sur  le  dos. 

Discorde,  s.  cœurs  unis  pas,  s.  maris  et  femmes, 
parents  et  amis,  se  disputer,  se  battre. 

Discours,  s.  dire  à  plusieurs,  s.  air  noble. 

Discrétion,  s.  dire  pas,  le  pouce  sur  la  bouche  chut 
avec  un  air  réfléchi. 

Disert,  s.  discours  facile,  clair,  s.  faible  et  sans 
le  u . 

Disette,  s.  manque  des  choses  nécessaires  à  la 
vie. 


DIS  —  96  —  DOC 

Disgrâce,  s-  roi  qui  aime  quelqu'un,  le  comble  de 
bienfaits,  s.  plus  Técouler,  il  le  chasse. 

Disparité,  s.  comparer  ensemble,  s.  semblable  pas, 
s.  séparer  les  deux  index. 

Disparaître,  s.  retirer  proraplement  la  main  droite 
perpendiculairement  devant  la  main  g-auclie 
dont  le  tranchant  est  perpendiculaire,  puis  le 
geste  de  quelqu'un  qui  s'écrie  ha  ! 

Dispendieux,  s.  compter  de  l'argent  beaucoup,  beau- 
coup. 

Dispense,  s.  roi  qui  commande  à  plusieurs  de  faire 
quelque  telle  chose,  s.  permettre  à  une  ou  deux 
personnes  de  ne  pas  faire  la  même  chose. 

Se  disposer,  s.  façonner  son  cœur,  comme  on  fa- 
çonne de  l'argile. 

Dissimuler,  s.  devant  faire  politesse  el  le  dos  tour- 
ner se  moquer. 

Dissiper,  s.  tète  évaporée. 

Distance,  s.  montrer  un  lieu  A  ensuite  un  autre 
point  B,  étendre  le  bras  droit  pour  faire  voir  l'é- 
loionement  de  l'un  à  l'autre. 

Distinguer,  s.  un  pas  l'autre,  exemple  de  deux  écus 
de  six  francs. 

Distribuer,  s.  donner  à  plusieurs. 

Se  divertir,  s.  nat.  s.  beaucoup  étudié,  tête  fati- 
guée, s.  dissipation. 

Diviser,  s.  faire  avec  le  tranchant  de  la  main  cette 
figure. 

Divorce,  s.  mari  el  femme  l'un  d'un  coté  et  l'autre 
de  l'autre. 

Docile,  s.  supérieur  qui  commande,  s.  faire  tout 
avec  un  air  soumis,  doux  et  facile. 


DOC  —  97  —  DOS 

Docteur,  s.  science,  s.  chausse  sur  l'épaule  gauche. 
DocTitiNE.  s.    radical   de  la  chausse  de   docteur,  s. 

science,  s.  écriture,  substantif  féminin. 
Dodu.  s.  poulet,  prendre  la  chair  à  pleines   mains. 
Dogme,    s.   vérité  de  la   religion,  s.    croire,    s.   il 

faut. 
Doigt,  s.  nat. 
Domaine,  s.  terre,  maison,   s.  à  moi  tout  cela,  et 

puis  étendre  les  mains  devant  soi  comme  pour 

souverain. 
Dôme.  s.  maison  au-dessus, voûte, fîg-ure  demi-sphé- 

rique. 
Domestique,  s.  servir  à  la  maison,  s.  homme. 
Domicile,  s.  endroit  oii  l'on  mange,  couche,  tou- 
jours en  posant   la  main  sur  la  table  pour  sta- 
bilité. 
Dominer,  s.  être  maître,  avoir  pouvoir  et  autorité, 

2*^  s.  vouloir  l'emporter  sur  les  autres. 
Dominicale.  Oraison  dominicale,  s.  prière  à  Dieu 

qui  commande   en  retournant  vers  soi  l'index. 

adjectif  féminin. 
Dommage,  s.  perte,   malheur,  et  pour  exemple,  les 

bestiaux  vont  dans  les  blés  et  les  ravagent. 
Dompter,  s.  renverser  et  fouler  aux  pieds. 
Donc.  s.  frapper  la  table  de  l'index,  adverbe. 
Donner,  s.  nat. 
Dont.  s.  d  man.  relatif  qu'on  rapporte   sur  le  mot 

précédent. 
Dormir,  s.  nat. 
Dortoir,  s  grande   chambre,  s.  alcôves  et  lits  à  la 

file  les  uns  des  autres,  s,  dormir. 
Dose.   s.  faire  une  médecine,  pour  la  composer 

6 


DOT  ^  98  —  DRE 

prendre  des  drog-ues  par  ici,  assez,  par  là  tant 
encore  assez. 

Dot.  s.  fille  à  marier, ou  religieuse,  s.  père  et  mère, 
compter  une  somme  d'argent. 

Douaire,  s.  homme  qui  veut  se  marier,  s.  donne  à 
sa  femme  tel  bien,  tant  d'arg-ent  après  sa  mort 
pour  lui  appartenir. 

Douane.  Lieu  déballer  les  paquets,  s.  payer  entrée 
dans  la  ville. 

Double,  s.  montrer  une  chose,  en  mettre  une  autre 
dessus,  un,  doux. 

Doucement,  s.  vile  pas,  agiter  les  deux  mains  très 
légèrement,  doucement,  doucement. 

DoucEun.  s.  porter  l'index  à  la  bouche  comme  si  on 
goûtait  du  sucre  ou  du  miel,  s.  lécher  ses  lè- 
vres ;  T  sens,  esprit,  cœur  sociable  [avec  tout 
le  monde,  ne  relDuter  personne,  manière  hon- 
nête. 

Douleur.  Agiter  fortement  et  avec  grimace  les 
poings  fermés  devant  i'estomac  et  montrer  l'en- 
droit ou  l'on  sent  la  douleur,  la  tète,  le  bras,  etc. 

Douter,  s.  si  dubitatif  à  l'infinitif. 

DoYE.N.  s.  société,  s.  le  plus  vieux,  1". 

Dragée,  s.  petite  graine  dure  et  blanche  porter  à  la 
bouche,  s.  bonbons. 

Dragon,  s.  gros  serpent  qui  a  des  ailes;  2*  sens, 
soldats,  fusil,  épée,  monter  à  cheval,  en  descen- 
dre et  combattre  à  pied. 

Drapeau,  s.  armée,  s.  linge  porté  en  haut  d'ime 
perche  et  qui  va  au  gré  du  vent,  fleurs  de  lis 
dessus. 

Dresser,  s.  uat.  de  dresser  une  chose  courbée. 


DRO  —  99  —  ÉBA 

Dkogue.  s.  malade,  s.  prendre  tantôt  d'une  petite 
fiole,  tantôt  d'une  autre,  et  en  donner  au  ma- 
lade. 

Droit,  s.  en  zig-zag  pas,  s.  diriger  la  main  droite 
devant  soi,  2"  sens,  s.  frapper  sur  la  table  de 
l'index  pour  exprimer  ce  qui  est  dû,  s.  à  moi, 
3»  sens,  étudier  le  droit,  s.  assemblage  des  lois, 
s.  livre. 

Drôle,  s.  homme  débauché,  s.  gaillard  et  plaisant. 

Duc.  s.  petit  terrain,  s.  commandement  de  man. 

DuÊL.  s.  combat  de  deux  personnes  à  l'épée,  au 
pistolet. 

Duplicité,  s.  simple,  vrai  pas,  ruse  et  mensonge. 

Dur.  s.  frapper  sur  la  table  du  revers  du  doigt  du 
milieu. 

Durant.  Prép.  s.  de  man.  que  l'on  conduit  devant 
soi  à  plusieurs  reprises,  présent  du  participe. 

Durcm;.  s.  venir,  s.  dur,  et  pourl'expl.  le  pain  gardé 
depuis  plusieurs  jours,  ou  bien,  s.  cire  molle, 
puis  s.  dure. 

Durer,  s.  de  maii.  que  Ton  conduit  devant  soi  à 
différentes  pauses. 

Duvet.  Petite  plume  douce. 


E 


Eau  s.  faire  dans  la  main  gauche  un  creux  en  for- 
me de  canal,  y  faire  passer  la  droite,  en  pronon- 
çant eau. 

Eraughe.  s  peindre,  s.  quelques  traits  de  crayons, 
mais   y  ajouter   des   couleurs   pour   distinguer 


ÉBL  _  100  —  ECH 

l'esquisse   qui  ne   dit  que   le   premier   trait   de 
crayon. 

Eblouir,  s.  regarder  le  soleil  et  fermer  les  yeux. 

Eborgner.  s.  nat.  de  faire  mal  à  un  œil,  ou  de  le 
crever. 

Ebranler,  s.  tâcher  de  faire  remuer  un  arbre,  s. 
frapper  la  terre  d'une  hallebarde. 

Ebuécher.  s.  casser  une  partie  d'une  dent. 

Ecaille,  s.  ouvrir  une  huître  et  rejeter  l'écaillé. 

Ecarlate.  s.  rouge,  rouge,  s.  qui  fait  fermer  les 
yeux,  parce  qu'il  frappe  à  la  vue  et  on  se  frotle 
la  joue. 

Ecarter,  s.  de  droite  et  de  gauche,  écarler  des 
mains  la  foule  comme  le  font  les  suisses. 

Ecclésiastique,  s.  tonsuré,  sous  diacre,  diacre,  prê- 
tre, etc. 

Echafaud.  s.  percher  pour  attacher  des  planches 
sur  le  mur,  s.  ouvrier  sur  les  planches;  2'^  sens, 
s.  charpente  dressée,  s.  criminel  conduit,  s.  tran- 
cher la  tête. 

Echalas.  s.  bâton  planté  en  terre  appliqué  contre 
la  muraille,  s.  soutenir  les  arbres  et  les  bran- 
ches. 

EcHANSo.N.  s.  roi,  s.  présenter  le  verre  sur  une  sou- 
coupe. 

Echantillon,  s.  couper  une  petite  partie,  une  bande 
de  drap,  s.  comparer  avec  la  pièce. 

Echapper,  s.  oiseau  qu'on  lient  dans  une  cage  ou 
dans  la  main  et  qu'on  caresse,  qui  s'écliappo 
quand  on  y  pense  le  moins. 

iMTHAitPi:.  s.  nat.  d'avoir  le  bi"as  en  écharpe. 

Echauffer,  s.  agir  avec  empreisement,  être  cssouf- 


ÉCII  —  101  —  ÉCL 

fié,  purlor  la    main  au    front   pour  montrer  la 
sueur. 
EcmoLLi!:.  s.  naf. 
ÉcHiiviN.  s.  robe  de  palais,  velours  pour  devant,  s. 

gouverner  la  ville. 
Échine.  Epine  du  dos. 

Écho   s.  crier,  s.  montrer  le  lointain,  et  rapporter 
l'index  à  roreille  pour  indiquer  le   réfléchisse- 
ment de  la  voix. 
ÉcLABOusruRE.  S.  jeter  une  pierre  dans  la  boue  et 
montrer  les  taches  éparses  sur  le  visage  et  sur 
les  habits. 
Éclair,  s.  feu  subit  dans  l'air,  s.  un  petit  mouve- 
ment avec  l'air  de  surprise. 
EcLAHîciR.  s.  agiter  une  bouteille  on  montre  qu'elle 
esl  trouble,  puis  abaisser  doucement  les  mains 
pour  la  laisser  reposer,  s.  clair  en  agitant  dou- 
cement les  doigts  un  peu  écartés. 
ÉcLAiRCiR  AU  MORAL.  Seus  figuré  :  1°  regarder  quel- 
que chose,  un   livre  ;   2°  porter  l'index  sur  les 
yeux  et   sur  le  front,  je  ne  vois  pas,  je   n'en- 
tends pas,  s.  expliquer,  s.  clair,  s.  air  de  satis- 
faction. 
ÉcLAiisEU.    s.  agiter  les  doigts   de  la  main  droite 
pour  exprimer  la  lumière  et  les  conduire  comme 
si  on  éclairait  les  pas  de  quelqu'un. — An  ?noral, 
s.  esprit^  s.  éclairer. 
Eclater,  s.  séparer  les  mains  avec  violence  en  di- 
sant fortement  paf. 
Er.LiPSE.  s.  de  la  main  gauche  représenter  le  soleil, 
s.   faire  passer  devant  la  main  droite,   s.  voit 
plus. 

6. 


ÉCL  —  102  —  ECU 

Ecluse,  s.  rivière,  s.  ouvrir  la  porte,  s.  couler,   s 
eau. 

École,  s.  liou  enfants  qui  apprennent. 

EcoLiiiR.  s.  étudier,  apprendre,  s.  porte-fouille  sous 
le  bras. 

Économe,  s.  régler  la  dépense  en  coniptant  de  l'ar- 
gent, s.  veiller  atout,  s.  mettre  de  côté. 

ÉcoT.  s.  manger  à  l'auberge,  s.  chacun  payer  sa 
part. 

Écouler,  s.  creuser  la  main  gauche  en  forme  de 
canal  en  disant  eau,  puis  poser  le  bout  de  l'in- 
dex droit  sur  le  bord  et  le  long  de  la  gauche  à 
différents  points  marquant  que  l'eau  s'écoule 
par  là. 

Écouter,  s.  nat.  pencher  un  peu  la  tète  et  porter 
l'index  droit  sur  l'oreille  comme  pour  l'ouvrir. 
—  Entendre,  même  s.,  mais  on  frappe  à  plusieurs 
fois  sur  l'oreille  de  l'index  comme  pour  dire 
j'entends. 

Écraser,  s.  nat.  écraser  une  araignée,  une  pomme 
cuite. 

Écrier,  s.  de  ???a;i.  porter  la  main  à  la  bouche  comme 
si  on  voulait  en  retirer  quelque  chose  avec  force; 
ensuite  l'é'ever  vers  le  cic!  en  ouvrant  la  bouche 
bien  grande  comme  lorsqu'on  cric.  —  Crier, 
même  s. 
Ecrire,  s.  nal. 

ïlcuEiL.  s.    mer,  rocher,  s.  écarter  le   vaisseau,  s. 

craindre. 
Écu.MÉMQUE.  s.  concile,  toute,  toute  l'église. 
Écurie,  s.  petite  maison,  chevaux,  manger,  dormir. 
l'Icut-soN.  s.  tracer  un  rond  ou  ovale,  s.  graver  des 
armes  dessus. 


ÉDI  —  103  —  EFF 

Édifier.  Même  s.  qae  construire  en  mettant  les 
deux  mains  les  unes  sur  les  autres  par  ordre, 
mais  on  v  ajoute  s.  bien  ou  beau  qu'on  convient 
à  ridée  d'édifice. 

Édifier  au  moral.  Donner  bon  exemple,  en  écri- 
vant sur  le  dedans  de  la  main  el  la  présentant, 
puis  le  s.  air  dévot. 

Édit.  s.  e,  s.  dit,  s.  roi,  s.  commandement,  s.  affi- 
cher et  publier. 

ÉoiTEun.  s.  corriger  un  livre,  s.  imprimer,  s.  af- 
ficher. 

Éducation,  s.  nourrir,  instruire  un  enfant,  s.  le  re- 
présenter^  croître,  s.  grand,  s.  fin. 

Effacer,  s.  nat.  d'écrire  et  sur  le  champ  effacer. 

Effaré,  s.  air  et  maintien,  hagard,  les  yeux  qui 
tournent  de  tous  côtés  avec  un  extérieur  troublé. 

Effarouché,  s.  appeler  un  chat,  faire  du  bruit  et  le 
représenter  courant  à  toutes  jambes. 

Efféminé,  s.  faible  comme  une  femme,  aimant  la 
parure,  les  eaux  de  senteur. 

Effervescence,  s.  eau  sur  le  feu.  s.  commence  tant 
soit  peu  à  bouillonner. 

Effet,  s.  fait,  s.  de. 

Efficace,  s.  produire  son  effet,  s.  oui,  oui  certain, 
en  frappant  sur  la  table  d'un  air  qui  annonce 
que  la  chose  sera. 

Effigie  (Client  la  place  de  la  chose  même/,  s.  voleur 
qui  a  pris  la  fuite,  s.  faire  son  portrait  et  l'atta- 
cher à  la  potence. 

Efflanqué.  Flancs  creux,  maigres  et  allonorés. 

Efforcer,  s.  nat.  de  tirer  à  soi  une  chose  avec 
force  avec  les  bras  raidis  et  qui  montre  la  résis- 
tance qu'ils  ont  à  vaincre. 


EFF  —  104  —  EL.V 

Effrayer,  s.  nat,  en  voyant  quelque  chose  de  su- 
bit, par  exemple,  ou  lire  son  épée  de  son  fourreau 
pour  nous  tuer. 

Effréné,  s.  frein  à  la  bouche  pas,  s.  laisser  aller 
devant  soi;  au  ligure,  s.  cœur  corrompu. 

Effronté,  s.  e,  s.  porter  la  main  au  front  cl  mon- 
trer de  l'impudence,  adj. 

Effrontément.  x\d verbe. 

Effusion.  Grande  démonstration  d'amitié  et  de  con- 
fiance. 

Egaler,  s.  remuer  les  deux  index  l'un  contre  l'au- 
tre, de  manière  que  l'un  surpasse,  ensuite  les 
joindre  juste  de  sorte  qu'ils  ne  dépassent  pas  ; 
à  l'égard  de,  s.  e,  s.  élever  la  paume  de  la  main 
devant,  s.  figuré,  s.  de. 

E  ;arer.  s.  tracer  la  route  avec  les  deux  mains  et  y 
marcher,  puis  s'en  écarter  avec  l'air  de  dire  je 
ne  sais  plus  où  je  suis. 

Egayer,  s.  montrer  d'abord  un  visage  triste,  une 
mine  allongée,  puis  montrer  de  la  gaîté,  s.  rire, 
s.  s'amuser. 

Eglise  matérielle,  s.  comble  de  maison,  s.  tour  et 
clocher,  s.  croix  au-dessus. 

Eglise  de  J.-C.  s.  assemblée  des  fidèles,  trois  cou- 
ronnes pour  représenter  le  tiare  du  Pape,  s. 
croix  au-dessus. 

Egoïste,  s.  parler  beaucoup  de  soi,  rapporter  tout 
à  soi,  indifférent  pour  les  autres. 

Egout.  s.  eau  qui  coule  dans  les  ruisseau.x,  s.  creux 
où  elles  vont  toutes  aboutir. 

Elargir,  s.  étroit,  s.  nat.  d'élargir  un  corps,  une 
robe. 


ÉLA  —  105  —  EMB 

Elastiquk.  s.  plier  une  baleine,  s.  par  sou  ressort 

reprendre  son  premier  état. 
Elégance,  s.  pensée  écrite,  s.  agréable  et  bon  à  l'o- 
reille, s.  comme  la  règle. 
Élégie,  s.  chanson  triste,  s.  air  douloureux. 
Eléments,  s.  l'air,  l'eau,  la  terre  et  le  feu  ;  2*^  sens, 

premier  principe  d'une  science. 
Elever  au  moral,  s.  e,  s.  lever  qui  s'exprime  en  le- 
vant par  gradation  les  deux  mains,   les  paumes 
en  haut,  s.  instruction,  s.  apprendre. 
Elever.  Même  s.  mais  avant  le  s.  de  préposition. 
Eluîe,  s.  montrer  du  doigt  plusieurs  personnes  que 
l'on  regarde  avec  allenlion,  s.  laisser  toutes  les 
autres  et  en  prendre  une  que  l'on  conduit  à  quel- 
que dignité,  supérieur,  curé,  évêque,  etc. 
Elocdtion.  s.  parler  et  y  ajouter  le  s.  du  latin  pour 

faire  voir  qu'il  vient  d'eloqui. 
Eloge,  s.  e,  s.  louer,  substantif. 
Eloigner,  s.  de  prép.,  s.  poser  l'index  droit  sur  le 
bout  de  rindex  g-auche,  avancer  celui-ci  devant 
soi  en  montrant  le  lointain. 
Eloqlence.  s.  écrire  ou  parler,  s.  manière   vive  et 

persuasive. 
Elu.  Choisi  de  Dieu. 

Embarrasser,  s.  chemin,  s.  représenter  de  l'em- 
barras avec  les  deux  mains,  on  ne  peut  pas 
avancer. 
Embarrasser  au  moral,  s.  interroger  quelqu'un  et 
montrer  son  embarras  à  répondre,  dans  son  air, 
ses  yeux,  son  maintien  en  regardant  la  route  de 
côté  et  d'autre. 
Embellus.  s.  faire,  s.   beau  en  passant  la  main  sur 


EMB  —  106  —  EMP 

tout  le  visage,  mellant  du  rouge  et  quelqu'autro 
détail  de  toilette,  s.  e,  man. 

Embonpoint,  s.  g~ros  ventre,  joues  à  pleines  mains, 

Embrasru.  s.  feu  çà  et  là,  montrer  le  brasier  ardent 
puis  la  main  à  la  joue  pour  représenter  le  roug-e 
et  l'ardeur. 

Embrasser,  s.  nat. 

Embûche,  s.  piège  caché  tomber  dedans,  s.  air  de 
snr()rise,  s.  vous  avez  de  la  malice. 

Embuscade,  s.  soldats  cachés  dans  un  lieu  secret,  s. 
chut  et  reg-arder  de  côté  et  d'autre,  s.  tomber 
tout  à  coup  sur  l'ennemi. 

Emerveiller,  s.  e,  prép.,  s.  admirer,  s.  frottement 
"  des  mains. 

Eminence.  s.  rase  campagne,  s.  petite  hauteur  au- 
dessus  ;  2"  sens,  litre  de  cardinal. 

Emmancher,  s.  nat.  d'emmancher  un  balai. 

Emmanuel,  s.  Dieu  avec  nous. 

Emmener,  s.  mener  d'une  main  et  de  l'autre  le  s.  en 
à  plusieurs  reprises. 

Emolument,  s.  charge  ou  dignité,  s.  rapporte  tant 
d'argent,  mettre  dans  sa  poche. 

Empailler,  s.  nat.  d'empailler  une  chaise. 

Empêcher,  s.  présenter  la  main  comme  pour  empê- 
cher quelqu'un  de  passer. 

Empereur,  s.  cordon  bleu,  s   double  couronne. 

Emphase,  s.  parler  d'un  air  pédant  et  affecté. 

Emplette,  s.  acheter  et  montrer  la  chose. 

Emplir,  s.  nat. 

Employer,  s.  faire  les  s.  nécessaires  pour  emplover 
dilTérents  matériaux,  comme  piàtre  et  bois,  etc. 

Empoisonner,     s.    mêler    quelque   chose  dans  un 


ÊMP  —  407  —  END 

verre  en  cachette  avec  un    air  de   méchanceté, 
s.  boire,  s.  douleur  d'estomac  ot  s.  mourir. 

Emporter,  s.  en,  s.  porter. 

Emulation,  s.  grand  désir  d'apprendre  comme  les 
autres. 

Emule,  s.  montrer  deux  persannes  qui  apprennent, 
s.  tous  les  deux,  s.  égaux,  ensuite  le  s.  opposer 
l'un  à  l'autre. 

En.  s.  descendre  l'index  perpendiculairement  et  en 
appuyer  l'extrémité  sur  la  table. 

Enceinte,  s.  maison  et  montrer  la  cour  et  jardin  tout 
au  tour. 

Encens,  s.  présenter  l'encensoir  y  mettre  de  l'encens 
et  le  bénir. 

Encensep..  s.  nal. 

Enchaîner,  s.  en,  s.  chaînes  en  faisant  dos  anneaux 
avec  les  deux  index  et  les  pouces,  et  les  mettre 
aux  pieds  et  aux  mains. 

Enchanter,  s.  en,  s.  chanter,  s.  frottement  des 
mains. 

Enclin,  s.  penchant  du  cœur,  s.  à. 

Encolure,  s.  le  col  d'un  cheval  qui  porte  bien  la 
tête. 

Encore,  s.  présenter  la  main  pour  recevoir  de  l'ar- 
gent en  secouant  la  tête  pas  assez,  encore,  en- 
core en  frappant  de  l'index  sur  la  table,  puis 
ajouter  de  l'argent,  frapper  une  seconde  fois. 

Encourager,  s.  allons,  allons  peur  pas. 

Endormir,  s.  en,  s.  dormir,  et  pour  exemple  bercer 
un  enfant. 

Endroit,  s.  décrire  un  cercle  devant  soi  et  y  porter 
la  main  en  le  montrant. 


E>;D  -  108  —  E>G 

Endurcir,  s.  en,  s.  durcir,  et  pour  l'exp.  pain  garrlé 
depuis  plusieurs  jours,  ou  bien  cire  molle,  puis 
s.  dur. 

Endurer,  s.  en,  s.  durer,  s.  souffrir. 

Endurer,  patienter,  s.  en,  s.  durer  avec  l'air  du  vi- 
sage qui  montre  la  patience. 

Énergie,  s.  discours,  s.  force  intérieure. 

Énergumène.  s.  diable  entré  dans  le  corps,  s.  faire 
des  contorsions  horribles. 

Enfant,  s.  emmaillotler,  bercer,  porter  dans  ses 
bras. 

Enfer,    s.  feu,  s.  précipice,  s.  toujours. 

Enfermer,  s.  en,  s,  fermer  les  deux  battants, 
s.  clef. 

Enfiler,  s.  nat. 

Enfin,  s.  en,  s.  fin  en  prononçant  ha  !  pour  mon- 
trer la  satisfaction  dètre  arrivé  à  son  but. 

Enflammer,  s.  en,  s.  feu,  s.  flamme. 

Enfler,  s.  nat.  d'enfler  une  vessie  en  soufflant 
dedans. 

Enfoncer,  s.  en,  enfoncer  les  doigts  réunis  de  la 
main  droite  dans  la  main  gauche,  mais  très  len- 
tement. 

S'enfiir.  s.  en,  s.  fuir  promptement. 

Engager,  l*""  sens  on  pousse  doucement  le  coude  de 
quelqu'un  avec  un  air  engageant,  2"  sens,  s.  re- 
cevoir de  l'argent,  s.  cocarde. 

Engendrer,  s.  père  à  l'inlinilif. 
Engourdir,  s.    picotement  puis  montrer  les  jambes 
et  les  pieds  qu'on  ne  peut  poser  à  terre,  ni    re- 
muer. 
Engraisser,  s.  manger  beaucoup,   s.  gros    ventre, 
grosses  joues  qu'on  prend  à  pleines  mains. 


ENI  —  109  -  E.\T 

Emgme,  s.  prép.  :  cacher  et  obscur,  s.  devinez. 
Enjoint,  s.  en,  s.  joindre  les  mains,  s.  commande- 
ment. 
Emvrer.  s.  boire,  s.  encore  un  coup,  puis  un  autre, 

encore  un  autre,  ne  plus  se  tenir  sur  les  jambes, 

à  moi  muraille. 
Enlever,  s.  en,  s.  lever  avec  force. 
EiNNEMi.    s.    homme    contre,    qui    se  combattent, 

2"  sens,  s.   cœurs   opposés  en  repoussant  de  la 

main  gauche. 
EN^uYER.  s.  bailler,  étendre  les  bras. 
Énorme,  s.  grand,  grand,  grand,  s.  trop  grand,  ou 

bien  trop  gros  s'il  s'agit  de  la  grosseur. 
Enquête,  s.  juge  qui  commande  de  chercher  de  tous 

côtés. 
Enrhumer,   s.   porter    la  main    à    la    poitrine,    et 

tousser. 
Enrichir,  s.  en,  s.  compter  de  l'argent  dans  la  main, 

beaucoup  et  se  frotter  les   mains  pour  montrer 

combien  on  est  aise. 
Enseigne,  s.  perche  contre  une  maison,  enseigne  au 

bout,  vin  à  vendre. 
Enseigner,  s.  parler  à  plusieurs,  s.  mettre  dans  la 

tête. 
Ensemble,  s.  en,  et  les  deux  mains  appliquées  l'une 

contre  l'autre  en  faisant  le  s.  d'assembler. 
Ensevelir,  s.  nat.  d'ensevelir  un  mort. 
Ensuite,  s.  en  et  faire  suivre  la  main  gauche  de  la 

droite  vers  le  côté. 
Entasser,  s.  nat.  de  pousser  contre  la  muraille  de 

la  neige  avec  les  deux  mains,  ou  de  la  terre  dans 

un  tas. 

7 


EM  —  110  —  ENT 

Entamkr   s.  nat.  de  coujDer  i'exlrémilé  d'un  pain. 

Entendue,  je- sens,  porler  l'index  à  l'oreille  el  la 
frapper  à  plusieurs  fois,  2'  sens,  l'index  à  l'oreille 
puis  au  fronl. 

Enteuukr.  s.  en,  s.  faire  un  cercle. 

ENTÈrER.  s.  ne  sortez  pas  il  pleut  il  neige,  je  veux 
sortir,  n'en  faites  rien,  je  sortirai  et  montrer  tout 
l'air  de  l'enlètomenl. 

Enthousiasme,  s.  feu  dans  l'esprit,  s.  parler  d'un 
air  Iransporlé.  s.  ho  que  cela  est  beau. 

Entier,  s.  conduire  le  t.  man.  de  la  lète  jusqu'au.x 
pieds  en  prononçant  tout,  tout,  et  aux  pieds  on 
fait  le  signe  de  fin. 

Entièhement.  s.  commencement  jusqu'à  la  fin. 

Entourer,  s.  en,  s.  faire  un  cercle. 

Entrailles,  s.  intérieur,  boyaux,  cœur,  etc. 

Enti'.aîner.  s.  en,  s.  arracher  quelqu'un  par  son 
habit,  il  résiste,  mais  il  faut  le  traîner  à  terre. 

Entre,  s.  entrouvrir  les  doigts  de  la  main  gauche 
et  y  faire  passer  successivement  le  tranchant  de 
la  main  droite. 

Entrepôt,  s.  enlre,  s.  poser,  s.  différentes  marchan- 
dises. 

Entreprendre.  1  "■  sens,  s.  entre,  s.  prendre,  2*'sens, 
commencer  à  faire. 

Entrer,  s.  nat.,  on  approche  l'extrémité  des  mains, 
on  les  sépare  comme  pour  représenter  une  porte 
qui  s'ouvre,  ensuite  on  fait  rentrer  les  mains 
rapprochées. 

Entretenui.  s.  enlre,  s.  tenir,  1«^  sons,  causer, 
parler  avec  plusieurs,  2»  sens,  fournir  le  néces- 
saire, mêmes,  radical,  mais  on  ajoute  donner  du 
pain,  etc. 


ENT  _  111  _  ÉPI 

E>TREV0iR.  S.  entre,  s.  voir,  on  se  met  la  main  sur 
les  yeux  les  doigts  tant  soit  peu  entr'ouverts. 

Enveloppeu.  s.  nat. 

En  vain.  s.  en,  s.  pour  rien,  adv. 

Envers,  s.  en,  s  v.  man.^  tourné  vers  la  personne 
ou  la  chose. 

Envier,  s.  mordre  le  petit  bout  du  doigt  et  regarder 
avec  deux  yeux  jaloux.  —  Jalouser,  regarder  de 
travers  et  avec  peine  les  bijoux,  l'ajustement,  la 
figure  d'un  autre  et  le  signe  de  désir. 

Environner.  11  ne  faut  pas  confondre  avec  entourer, 
celui-ci  demande  un  cercle  parfait,  mais  envi- 
ronner exige  une  espèce  de  cercle  plus  grand  et 
inégal  comme  on  voit  d'une  province  dans  une 
carte  géographique,  à  peu  près  cette  figure. 

Envisager,  s.  regarder  le  visage,  s.  en,  s.  visage. 

Envoyer,  s.  commander  à  quelqu'un,  s.  à  montrer 
le  lieu. 

Épargner,  s.  las,  s.  en  tirer,  un  peu  pour  manger 
ou  s'habiller,  puis  faire  signe  de  mettre  le  reste 
de  côté  sous  la  clef. 

Epargner  quelqu'un,  s.  donner  des  coups,  des  souf- 
flets à  quelqu'un,  ensuite,  montrer  un  petit  en- 
fant que  l'on  ménage,  lui  non,  oh,  oh,  le  pauvre 
petit. 

Épars.  s.  morceaux  par  ici,  parla,  dispersés. 

Ephod.  s.  habit  des  prêtres  juifs,  blanc,  sonnettes 
au  bas. 

Épi.  s.  de  la  main,  représenter  le  tuyau  mince  qui 
pousse,  s.  graine  au  haut  et  pencher  un  peu 
le  sommet  de  l'épi  en  le  montrant  agité  par  les 
vents. 


EPI  _  112  —  ESC 

Epices.  s.  poivre,  sucre,  sel,  etc.  s.  en  mettre  sur  les 

[jlals. 
Epilogue,  s.  livre,  s.  dernier  chapitre. 
Epiphanie,  s.  fête  de  la  manifeslalion,  s.  trois  rois 

adorer,  J.-C. 
Épitaphe,    s.    pierre   sur   le    tombeau,    s.    écrire 

dessus. 
Epitalame.  s.  mariage,  s.  chanson. 
Epithète  s.  substantif,  adj.  joint. 
Epitre.  s.  lettre  des  apôtres,  s.  avant  l'évangile. 
Époque,  s.  diriger  l'index  vers  un  point  fixe,  de  là 

compter  les  années. 
Epol'Saille.  s.  action  de  dire  au  prêtre  oui,  je  prends 

pour  mon  épouse  et  pour  mon  mari. 
Equestre,  s.  statue,  s.  homme  représenté  à  cheval. 
Equilibre,  s.  balancer  les  mains,  s.  mettre  de  ni- 
veau. 
Equité,  s.  balance,  s.  égale,  s.  bien.  —  Iniquité,  s. 

balance  inégale,  s.  péché. 
Equivoque,  s.  mot  à  double  sens,   s.   ditîérends  en 

remuant  la  tête  pour  exprimer  qu'il  y  a  quelque 

chose  de  caché. 
Érésipèle.  s.  maladie  de  la  peau. 
Ermite,    s.    forêt,    désert,     s.    homme    vivre   en 

prière. 
Erreur,  s.  mensonge  dans  l'esprit,  croiser  les  index 

qu'on  agite  devant  le  front. 
Escadre,  s.  assemblée  des  vaisseaux,  s.  combattre 

l'ennemi. 
Escadron,  s.  soldats  à  cheval  rangés  en  bataille  pour 

combattre  rennemi. 
Escalade,    s.   muraille   de  ville,  s.    appliquer  des 

échelles,  s.  monter,  s.  prendre  la  ville. 


ESC  —  H3  —  ESP 

Escalier,  s.  monter  un  étage  d'une  main,  s.  degré 
pour  y  monter  en  élevant  alternativement  les 
index  l'un  sur  l'aulre. 

Escarmouche,  s.  deux  armées  en  présence  l'une  de 
l'autre,  s.  partie  de  soldais  qui  se  détachent  des 
deux  côtés  et  font  quelque  décharg-e  de  coups  de 
fusil,  s.  inviter  à  combattre  avec  l'air  de 
défier. 

Escarpin,  s.  soulier  à  mince  semelle. 

Escient.  (Pleine  connaissance  de  ce  que  l'on  fait) 
à  ton  escient,  s.  toi,  sachant,  s.  biens  pas  à  toi. 

Esclavage,  s.  servir,  s.  les  fers  aux  pieds  et  aux 
mains. 

Escorte,  s.  troupe  de  gens  armés,  s.  accompagner 
quelqu'un  pour  le  défendre. 

Escrime,  s.  s'exercer  à  faire  des  armes,  s.  le  poing 
sur  le  côté  gauche  en  garde  là. 

Escroc  s.  voler  adroitement  en  filoutant,  s.  cro- 
quer. 

Espace,  s.  serré,  rétréci  pas,  s.  étendre  le  bras  au- 
tant que  l'on  peut  en  décrivant  un  demi  cercle 
devant  soi. 

Espalier,  s.  arbres,  s.  attacher  les  branches  contre 
la  muraille  d'une  figure  plate. 

Espèce,  s.  présenter  le  tranchant  de  la  main  sur  une 
table  et  le  repousser  à  différents  points,  pour 
l'explication  on  montre  aux  sourds  et  muets 
un  panier  divisé  par  cases  dans  lequel  il  y  a 
des  liards,  des  pièces  de  12  fr.,  de  24  fr.  et  des 
écus. 

Espèces  sacramentelles,  s.  rondeur,  s.  goût  du 
pain  et  du  vin,  s.  pain  ni  vin  plus,  c'est  J.-G. 


ESP  —  114  -  ESS 

Espérer,  s.  désirer,  qui  s'exprime  en  regardant  une 
chose  fixement  en  la  dévorant  des  yeux,  étendre 
vers  cet  objet  les  deux  bras  du  côté  gauche  et 
les  rapprocher  de  soi  à  plusieurs  reprises,  en 
pliant  les  doigts  dans  la  paume  de  la  main,  puis, 
s.  oui,  oui,  cela  me  viendra. 

Espièglerie,  s.  enfant,  s.  vif  et  éveillé,  s.  faire  des 
tours  de  petites  malices. 

Espiox.  s.  air  de  ne  pas  faire  attention  et  cepen- 
dant regarder  tout  ce  que  l'on  fait,  s.  aller  en- 
suite rapporter  un  tel  a  fait  cela,  un  autre  telle 
chose. 

Espoir,  s.  espérer,  s.  subs.  masculin. 

Esprit.  Porter  l'index  droit  au  front,  siège  de  l'es- 
prit, frapper  doucement  à  plusieurs  reprises  avec 
l'air  d'annoncer  bon,  bon. 

Esquisse,  s.  peindre,  s.  quelques  coups  de  crayons 
jetés  à  la  légère. 

Esquivé,  s.  pierre  qui  tombe,  s.  se  retirer  avec  légè- 
reté et  promptitude. 

Essaim,  s,  abeille,  s.  assemblage,  s.  voler  ensemble 
tout  autour  de  la  ruche. 

Essayer,  s.  nat.  d'essayer  un  habit  ou  des  sou- 
liers. 

EssEMEN.  s.  juifs,  s.  vivre  en  retraite,  prier,  vie 
contemplaire. 

Essence  DE  DiEL".  Dieu  est  partout,  voit  tout,  connaît 
tout,  peut  tout,  entend  tout,  gouverne  tout,  etc. 

Essieu,  s.  roue  de  charrette,  passer  une  de  bois  rond 
par  le  moyeu  des  roues. 

Essor,  s.  action  qui  s'élève  de  terre  dans  les  airs, 
s'agiter  les  coudes  en  fQrnrie  d'ailes. 


ESS  —  Ho  —  ETE 

EssiYKu.  Mains  mouillées,  el  les  essuyer. 

Estafilade,  s.  longue  coupure  au  visage. 

Estampe,  s.  passer  la  main  sur  la  figure,  s.  peindre, 
s.  papier  passer  sous  la  presse. 

Estimer.  1'^''  sens,  s.  esprit,  s.  e.  man.  avec  le  s.  de 
respect,  2^  sens,  juger  ce  que  vaut  une  chose,  s. 
tonir  la  chose  tantôt  d'une  main,  tantôt  de 
l'autre  d'un  air  dubitatif,  enfin  d'un  air  décidé 
frapper  sur  la  table  en  disant  par  ses  gestes  cela 
vaut  tant. 

EsTaopiER.  s.  bras,  jambes  cassées,  s.  les  laisser 
agités  comme  morts. 

Ex,  s.  le  bras  droit  courbé,  agiter  légèrement  la 
main  comme  pour  repousser  quelque  chose  de 
gauche  à  droite. 

Etable.  s.  maison,  bœufs,  vaches,  râteliers,  s. 
avancer  la  tête  pour  arracher  du  foin. 

Etablir,  s.  e.man.,s.  frapper  la  table  du  dedans 
des  deux  mains,  s.  commandement.  —  Instituer, 
s.  /.  man.  et  même  s.  qu'établir. 

Etage,  s.  maison  divisée  par  hauteur,  1,2,  3. 

Etain.  s.  argent  pas,  s.  plier  aisément. 

Etaler,  s.  marchands  qui  étalent  leurs  marchan- 
dises. 

Etamine.  s.  étoffe,  habit  ou  soutane  mince,  poil 
dessus. 

Etang,  s.  réservoir  d'eau  douce  s.  nourrir  poisson, 
s.  écluses. 

Etat.  s.  être  substantif,  puis  pour  empire  on  mon- 
tre une  étendue  de  pays. 

Eté.  s.  temps  chaud,  s.  couper  les  blés. 

Eteindre,  s.  nat.  d'éteindre  une  chandelle,  le  fou  en 
y  jetant  de  l'eau. 


ETE  —  416  —  ÉTR 

Etendard,  s.  soldats  à  la  g-iiorre,  s.  drapeau  an  bout 

d'une  perche. 
Etkndhr.    s.    étendre    les    bras,    du     linge    pour 

sécher. 
Eterisité.  s.  toujours  en  remuant   les  bras  avec  le 

/.  man.  connme  pour  faire  des  cercles,  s.  fin  point, 

s.  adjectif  substantiiîé. 
Eternuer.  s.  nat. 

Etheré.  Air,  s.  cercle  du  ciel,  s.  plus  haut. 
Etique.    s.    homme    maigre  et   sec,    la   peau    et 

L-^s  os. 
Etiquette,  s.  flacon,  s.  papier  dessus  avec  une  ins- 
cription. 
Etoffe,  s.  tissu  de  fil,  soie,   laine,  etc.,  pour  faire 

des  babils,  on  montre  e.  man. 
Etoile,  s.  nuit,  de  l'index  montrer  différents  points 

du  firmament,  s.  briller. 
Étole.  s.  nat. 
Etonnant,  s.  laisser  aller  devant  soi  les  deux  mains 

avec  un  air  surpris  disant  oh,  oh,    de  quelque 

chose  de  subit. 
Etonner.  Même  s. 
Etourdir,   s.   frapper    l'oreille    de   l'index,    agiter 

les  mains  devant    le  front,    et    se  boucher  les 

oreilles. 
Étourdi,  s.  agir  avec  précipitation,  la  tête  en  l'air, 

s.  réflexion  pas. 
Etrange,  s.  l'usage  ordinaire  pas,  s.  contre. 
Étranger,  s.  de  ce  pays    pas,   s.  avancer  les  deux 

bras  agités  vers  le  côté  droit  en  tournant  la  tête  à 

l'opposé. 
Etre.  Verbe  auxiliaire  qui    sert  principalement  à 


ÉTR  —  417  —  ÉVI 

joindre  los  afljcclifs  aux  subslantifs,  il  s'exprime 
en  passant  la  main  droite  sur  le  revers  de  la  gau- 
che, les  séparer  et  les  poser  sur  la  table,  mais  il 
faut  remarquer  qu'on  dirige  les  mains  veis  le 
lieu  où  sont  les  personnes  ou  les  choses  dont  on 
parle,  par  exemple,  les  saints  sont  dans  le  ciel,  le 
mot  sont  s'exprime  en  présentant  vers  le  ciel  les 
paumes  des  deux  mains. 

Étrenne.  s.  l*^""  jour  de  l'an,  s.  donner  un  alma- 
nach. 

Etroit,  s.  large  pas,  s.  rapprocher  les  deux  paulmes 
de  la]main. 

Etudier,  s.  lire  et  mettre  dans  sa  tète,  s.  nat.  d'un 
écolier  qui  étudie  sa  leçon. 

Etui.  s.  avec  les  deux  mains  fermées  les  unes  sur  les 
autres  faire  comme  si  on  ouvrait  un  étui,  s.  met- 
tre des  épingles  et  le  fermer. 

Etymologie.  s.  source  des  mots,  ce  dernier  s'ex- 
prime ainsi  :  l'^''  parler,  2^  poser  l'm.  man.  sur 
les  lèvres  comme  pour  terminer  la  parole. 

Evangile,  s.  livre,  faire  une  croix  avec  le  pouce, 
l'embrasser  en  sig'ne  de  respect,  s.  l'encenser. 

Eucharistie,  s.  présenter  la  sainte  hostie  sur  le  ci- 
boire et  la  montrer  ecce  agmis  dei,  on  omet  le 
s.  donner  pour  distinguer  de  la  communion. 

EvÊcuÉ.  s.  terrain  de  l'évêque  qui  s'exprime  pour 
la  croix  sur  la  poitrine  et  la  mitre. 

Eveiller,  s.  dormir,  s.  éveiller. 

Evektail.  s.  nat. 

EvERSiox.  s.  renversement  total. 

XjVidence.  s.  voir,  s.   clair  avec  l'air  du  contente- 


EVI  _  118  —  EXG 

menl   d'une  personne  qui   dit  oui,   oui  je  vois 
bien. 

Eviter,  s.  apercevoir  quelqu'un,  de  l'index  on  mon- 
tre qu'on  ne  veut  pas  en  appiocher  on  s'écarte 
subtilement  en  prenant  une  autre  route  et  crai- 
gnant d'être  vu. 

Eux.  Pronom  relatif  pluriel  de  la  S*"  personne,  s. 
e.  man.  que  l'on  promène  à  différents  points  de- 
vant plusieurs  personnes. 

Exact,  s.  comme  rè^le.  s.  faire  tout. 

Exaction,  s.  droit,  s.  faire  payer  plus  ou  trop. 

Examiner,  s.  regarder  soigneusement  ses  deux 
mains  en  la  retournant  en  tous  sens,  2*  sens  in- 
terroger quelqu'un,  s.  bien  où  mal,  3*'  sens,  s. 
radical  d'examiner,  s.  conscience,  s.  péché. 

Exaucer,  s.  prier  Dieu.  s.  Dieu  écoute,  s.  ac- 
corder. 

Excellent,  s.  goûter  en  portant  l'index  droit  aux 
lèvres,  s.  bon,  bon,  puis  élever  la  main  directe- 
ment au-dessus  de  la  tête  avec  un  air  de  com- 
plaisance. 

ExcEPiEK.  S.  tout.  s.  un  ami  à  l'écart. 

Excès,  s.  bornes,  limites,  s.  au  delà. 

Exciter,  s.  allons,  allons  faites  cela. 

Exclamation,  s.  piirter  la  main  à  la  bouche  les 
doigts  léunis  comme  pour  en  faire  sortir  la 
voix,  s.  l'élever  bien  haut  en  l'air  avec  l'air  d'ad- 
miration ou  de  douleur  selon  les  circonstances. 

Excommunier,  s.  ex.,  s.  communion  pas,  s.  chassé  de 
la  société  des  fidèles. 

Excursion,  s.  ex.,  faire  une  sortie  sur  le  pays  en- 
nemi. 


KCX  —  119  —  EXP 

Excuser,  s.  interroger,  je  ne  sais  pas,  s.  gronder,  s. 
j'ai  été  malade,  s.  pardon. 

Exécuter,  s.  accomplir,  s.  finir  ;  2^  sens,  faire  mou- 
rir, prendre,  rouer. 

Exemple,  s.  tracer  quelque  chose  sur  la  main  gau- 
che et  la  présenter,  s.  faire  comme,  exemple  de 
conduite,  s.  bonnes  actions,  s.  faire  comme, 
exemple  pour  e'claircir,  s.  pour,  s.  expliquer. 

Exercer,  s.  e  maii.,  s.  faire  quelque  chose  sou- 
vent ;  2'^  sens,  faire  faire  Texercice  aux  soldats  ; 
3"  sens,  apprendre  et  répéter. 

Exhalaison,  s.  air,  vapeur  sortie  de  la  terre  ou  du 
corps. 

ExHÉRÉDATiON.  S.  fils  exclus  de  l'héritage  de  son 
père. 

Exhorter,  s.  prêcher,  s.  pousser  l'épaule  avec  un 
air  eng-ageant. 

Exhumation,  s.  corps  enterré,  s.  ordre  de  justice,  s. 
Tôler  de  terre. 

Exiger,  s.  nal.il  faut  faire  telle  chose. 

Exil.  s.  roi  qui  écrit,  s.  exclure  du  pays  natal,  en- 
voyer loin. 

Exister,  s.  être,  s.  vivant. 

Exode.  Deuxième  livre  de  Moïse,  s.  sortie  d'Egypte. 

Exorciser,  s.  prier,  faire  des  signes  de  croix,  jeter 
de  l'eau  bénite,  s.  chasser  le  démon. 

ExoRDE.  s.  commencement  du  discours,  s.  se  tenir 
debout,  s.  lin,  puis  s'asseoir. 

Expédient,  s.  affaire  difficile,  s.  moyen  de  sortir  on 
disant  Ah  ;  2''  sens,  utile  bon  pour. 

ExpÈDiTiF.  s.  faire  beaucoup,  vite,  vile,  en  peu  do 
temps. 


EXP  —  120  —  EXT 

Expérience,  s.  éprouver,  fait  plusieurs  fois,  s.  sait 
bien  ;  2'  sens,  essayer,  s.  tenter  si. 

Expert,  s.  très  habile  dans  telle  chose. 

Expier  LES  PÉCHÉS.  Aumônes  effacer  ;  prières  effa- 
cer ;  jeûnes  effacer. 

Expirer,  s.  pousser  plusieurs  soupirs  distinctement, 
s.  mourir. 

Explicite,  s.  tirer  des  plis,  s.  enveloppe  pas. 

Expliquer,  s.  ôter  des  plis,  avec  les  deux  pouces  et 
les  deux  index  on  fait  comme  pour  développer 
un  rouleau  de  rubans. 

Exploit,  s.  action,  grande  grande,  s.  louange  ;  2" 
sens,  présenter  papier  timbré  ;  s.  paver  ou  en 
prison. 

Exposer.  1^'  sens,  s.  présenter  son  corps  et  passer 
auprès  d'une  muraille  qui  menace  ruine  ;  2'"  sens, 
exposer  le  Saint-Sacrement,  on  fait  le  s.  de  la 
bénédiction  comme  si  on  avait  le  soleil  entre  les 
mains  et  présenter  les  deux  paumes  des  deux 
mains  comme  pour  mettre  le  soleil  dans  la 
niche. 

Exprès.  En  terme  exprès  ;  2''  sens,  dépêcher  un 
courrier  exprès,  s.  radical  ex.,  s.  près,  mais  on 
y  ajoute  le  s.  de  pour  à  dessein. 

ExPRLMER.  s.  conduire  l'index  et  le  pouce  de  la  main 
droite  jointe  ensemble  du  fond  de  la  poitrine  les 
faire  sortir  par  la  bouche  et  faire  les.  expliquer. 

Expulser,  s.  conduire  forcément  à  la  porte,  ne  ve- 
nez plus,  s.  menace. 

Exquis,  s.  bon  bon  en  goûtant,  s.  précieux,  ordi- 
naire pas. 

Extase,  s.  esprit  dans  la  contemplation  du  ciel,  sen- 
timents plus,  les  yeux  fixes,  le  corps  immobile. 


EXT  —  121  —  FAB 

Extérieur,  s.  intérieur  en  passant  linrlex  sous  son 
babil,  s.  pas  ol  présenter  les  mains  les  revers 
tournés  du  côté  du  visage,  ou  bien  montrer  l'ex- 
térieur d'une  tabcilière. 

ExTERMiNEii.  s.  agiter  successivement  Ics  dsux  bras 
étendus  et  les  deux  poings  fermés,  mais  d'une 
manière  bien  marquée  et  avec  force  en  les  tour- 
nant vers  la  terre. 

Externe,  s.  qui  vient  du  dehors,  s.  bomme. 

Extinction,  s',  action  déteindre,  de  détruire  anté- 
rieurement. 

Extirpation,  s.  arracbcr  jusqu'à  la  racine. 

Extorsion,  s.  arracber  par  force  et  par  menace. 

Extrait,  s.  abrég-é,  s.  \.'\vé  de  prepo. 

Extraordinaire,  s.  contre,  s.  de  surprise  ou  rare 
selon  le  cas. 

Extravagance,  s.  parole  errante  çà  et  là,  s.  folie. 

Extrême.  Très  g-rand,  s.  grand,  grand,  grand  et 
jeter  la  main  au-dessus  de  la  tête  avec  un  air 
d'impatience  de  ne  pouvoir  y  atteindre. 

Extrême-onction,  s.  onction,  s.  dernière,  et  pour 
l'exp.  on  montre  que  la  V  se  fait  au  baptême, 
la  2''  à  la  confirmation,  la  S*"  pour  les  hommes  à 
l'ordination,  la  4*  dans  la  maladie. 

Extrémité,  s.  montrer  une  canne  et  appliquer  l'in- 
dex surle  bout  le  plus  éloigné. 

Extrinsèque,  s.  dehors,  adj.,  s.  /a/m  pour  exprimer 
que  ce  mot  vient  de  la  langue  latine. 


F 


Fable,  s.  conversation,  dialogue  d'animaux,  s. figu- 
ratif; 2''  sens,  s.  chose  divulguée,   s.  fausse  ;  3^ 


FAB  _  122  —  FAD 

sens,  s.  parler  de  quelqu'un,  s.  tout  le  monde  le 
tourner  en  ridicule. 

Fabrique,  s.  maison,  s.  ouvriers  beaucoup,  s.  faire 
étoffe  bas,  etc.,  et  montrer  des.  compartiments  oii 
sont  arrangées  les  pièces  ;  2**  sens,  s.  argent 
pour  l'entretien  et  la  décoration  de  l'église.» 

Façade,  s.  grand  bâtiment  ou  maison  longue,  s. 
étendre  les  mains  pour  en  montrer  la  partie  ex- 
térieure. 

Face.  s.  faire  passer  la  main  tout  autour  du  visage. 

Facétie,  s.  actions  ou  paroles  pour  faire  rire. 

Fâcher  (se).  Être  en  colère  les  poings  sur  les  ro- 
gnons avec  un  air  fàcbé  ;  2*^  sens,  toucher  le 
cœur  de  l'index  avec  un  air  de  peine^  s.  peine. 

Facile,  s.  difficile  en  se  croisant  les  index  sur  le 
front  en  se  mordant  les  lèvres,  s.  pas,  ensuite 
parcourir  légèrement  avec  le  pouce  tous  les  au- 
tres doigts  en  y  ajoutant  l'air  du  visage  qui  an- 
nonce que  la  chose  est  aisée. 

Facilité,  s.  faire,  s.  difficile  pas,  s.  facile. 

Facteur,  s.  tenir  dans  ses  mains  un  gros  paquet  de 
lettres,  s.  les  distribuer  dans  les  maisons  en  re- 
gardant les  adresses. 

Faction,  s.  parler  à  loreille  de  plusieurs  avec  acti- 
vité en  machinant  secrètement,  se  liguer  pour 
troubler  le  public. 

Facilté.  l'-'  sens,  s.  puissance  intérieure  de  ;  2^ 
sens,  s.  biens,  argent  ;  3*^  sens,  assemblage  de 
docteurs. 

Fadaise,  s.  paroles  goût  pas,  s.  avec  les  lèvres  et  les 
mains  un  s.  de  peu  de  cas. 

Fade.  s.  sel  pas,  ne  pique  pas  la  langue,  s.  marcher 
avec  un  air  de  dégol!it. 


FAG  -  123  —  FAM 

Fagot,  s.  assemblag^e  de  menu  bois. 

Faïëîsce.  s.  plats  de  terre,  s.  vernis  par-dessus. 

Faillibilité.  s.  puissance  de  tomber  dans  l'erreur. 

Faillir,  s.  promener  sa  main  comme  sur  une  table 
et  on  fait  remarquer  qu'au  bout  de  la  table  elle 
tombe. 

Faim.  s.  passer  souvent  les  deux  mains  le  long  de 
l'estomac  avec  un  signe  de  manger  et  l'air  d'un 
homme  qui  a  grand  faim. 

Fainéant,  s.  faire  rien,  bras  croisés,  air  lâche. 

Faire,  s.  agiier  ensemble  les  doigts  des  deux  mains 
en  les  fermant. 

Faire  FAnu:.  s.  on  prend  les  mains  de  quelqu'un  et 
on  lui  fait  faire  ce  que  l'on  faisait  soi-même. 

Faisceau,  s.  assemblage  de  verges  ou  d'herbes  at- 
tachées avec  des  cordes. 

Faîtage,  s.  le  toit  et  la  couverture  d'une  maison. 

Faix.  s.  gros  fardeau  sur  les  épaules,  plier  les 
jambes  sous  le  poids. 

Falloir,  l'^"'  sens,  frapper  sur  la  table  du  tranchant 
de  la  main  droite  en  observant  de  former  Y f 
man.  ;  2«  manque  ;  S**  répété  le  1"  s.  en  remuant 
la  tête  d'un  air  décidé. 

Falot,  s,  lanterne  en  haut  d'un  long  bâton. 

Falsification,  s.  faire,  s.  faux  en  se  croisant  les  in- 
dex sur  la  bouche,  et  pour  exemple  on  gratte  un 
papier  écrit  et  on  y  substitue  un  autre  mot. 

Falsifier,  s.  même,  s.  mensonge  introduit  dans 
l'esprit. 

Famélique,  s.  faim  grande,  grande,  s.  dévorer  la 
nourriture  des  yeux. 

Fameux,  s.  de  parler  de  quelqu'un  ici  chez  les  voi- 


FAM  —  124  —  FAR 

sins,  chez  les  étrangers,  ce  mol  se  prend  eiibonne 
et  mauvaise  part,  ainsi  on  dit  un  fameux  voleur . 

Familiarité,  s.  accès  facile  auprès  de  quelqu'un, 
lui  parler  d'un  air  aisé,  gène  pas. 

Famille,  s.  assemblage  de  parents  en  faisant  le  s. 
de  naître  à  droite  et  à  gauche  à  difTérents  degrés. 

Famine,  s.  faim,  s.  tous,  tous,  tous,  tout  le  pays. 

Fanal,  s.  haute  tour,  s.  grande  lanterne  allumée 
pour  diiiger  les  vaisseaux. 

Fanatique,  s.  Dieu  m'a  parlé,  m'a  inspiré,  s.  con- 
torsions et  gestes  d'un  illuminé. 

Fané.  s.  fleurs,  tige  penchée,  s.  éclat  plus. 

Fanfare,  s.  trompettes,  fibres,  tambours,  réjouis- 
sance. 

Fanfakon.  s.  moi  courageux,  grande  naissance, moi 
bien  riche,  un  air  de  vanité,  s,  rien. 

Fange,  s.  chemin,  boue,  enfoncer  jusqu'à  mi- 
jambe  et  montrer  de  g-ros  talons  de  boue. 

Fantaisie,  s.  imagination,  s.  moi  veux  telle  chose, 
moi  veux  telle  autre. 

Fantasque,  s.  homme  entêté,  s.  penser  difTérem- 
mcnl  des  autres  croyant  mieux  faire  hors  de 
saison. 

Fantassin,  s.  soldat  à  pied. 

Fantômi-:.  s.  air  troublé  et  épouvanté,  s.  je  vois  un 
monstre,  s.  calmez-vous, il  n'y  a  rien,  si  je  le  vois 
en  tremblant  et  puis  s.  d'imagination. 

Faquin,  s.  homme  vil,  bien  habillé,  air  de  hauteur. 

Farce,  l'^'"  sens,  hachis  qu'on  met  dans  le  corps 
d'une  volaille  ;  2'^  sens,  charlatan  avec  des  bala- 
dins, des  pierrots,  des  polichinelles,  s.  faire  rire 
Ip  peuple  la  bouche  béante. 


FAR  —  125  —  FAU 

Fard.  s.  dame  mellro  du  rouge  sur  les  joues. 

Fardeau,  s.  charge  bien  lourde  sur  les  épaules. 

Fari.nk.  s.  g-rains  de  blé  écrasés  moulus,  s.  pous- 
sière blanche  qu'on  détrempe. 

Farouche,  s.  caractère  peu  sociable  avec  les  autres, 
air  défiant,  renfrog-né,  s'épouvantant  de  rien  et 
prendre  la  fuite. 

Fascination,  s.  regarder  de  tousses  yeux,  je  ne  vois 
pas.  y  porter  la  main,  il  y  a  quelque  chose  qui 
m'en  empêche,  regarder  encore,  je  ne  vois  pas. 

Faste,  s.  afTeclalion  de  vanité  et  d'éclat,  nombreux 
attirail  aux  yeux  des  hommes. 

Fastes,  s.  calendriers,  livres  où  Ton  écrit  tout  ce 
qui  s'est  passé  de  grand,  de  mémorable  dans  la 
nation. 

Fastidieux,  s.  parler  toujours,  toujours,  s.  faire 
bailler  les  autres. 

Fat.  s.  parler  et  décider  à  tort  et  à  travers  d'un  ton 
libre  et  assuré  avec  un  air  de  vanité  et  d'admi- 
ration, manières  ridicules. 

Fatal,  s.  tout  à  coup,  s.  malheur. 

Fatiguer,  s.  marcher  beaucoup,  s.  fatiguer  ;  2*^  sens, 
étudier  beaucoup,  s.  mal  à  la  tête. 

Faubourg,  s.  1"  décrire  un  cercle  pour  montrer  la 
ville  où  se  trouvent  des  rues  et  des  maisons,  2*^ 
avancer  les  mains  devant  la  ville  et  on  montre 
pareillement  des  rues  et  maisons. 

Faucher,  s.  nat. 

Faveur,  s.  aimer  quelqu'un  plus  qu'un  autre_,  lui 
donner  des  marques  de  bienveillance,  lui  faire 
un  présent. 

Faute,  s.  mea  culpa  en  se  frappant  la  poitrine. 


F  AU  -_  126  —  FER 

Fauteuil,  s.  chaise  avec  des  bras. 

Faux.  s.  vérité  qui  sort  de  la  bouche  de  travers,  s. 
se  croiser  les  index  sur  la  bouche  en  les  agitant. 

FfiBRiFUGK.  s.  porter  le  pouce  à  Tondroit  du  pouls, 
agiter  en  faisant  tic  toc,  s.  prendre  remèdes,  s. 
chasser. 

Fécond,  s.  production  abondante,  s.  nature  pour  le 
distinguer  de  fertile  qui  tient  plus  de  Fart  et  de 
la  culture. 

Fée.  s.  femme,  vieille,  s.  dire  la  bonne  aventure. 

Félicité,  s.  esprit,  s.  cœur  et  se  frotter  les  mains, 
/.  man. 

Femelle,  s.  animal  et  le  s.  de  féminin. 

Femme,  s.  les  deux  mains  lune  sur  l'autre,  et  s.  de 
la  bague  au  doigt  annulaire. 

Fendre,  s,  on  fait  entrer  avec  force  le  tranchant  de 
la  main  droite  entre  les  doigts  de  la  main  gauche 
qui  s'écartent  aussitôt  pour  peindre  l'action. 

Fer.  s.  dur  frapper  dessus  et  limer. 

Ferie.  s.  jour  fête  pas,  s.  travailler. 

Ferme,  s.  remuer  une  table,  peux  pas,  s,  appuyer 
fortement  les  deux  mains  pour  montrer  la  sta- 
bilité, s'il  s'agit  d'un  homme  au  figuré  on  fait 
le  s.  esprit. 

Ferme  propos,  s.  ferme,  s.  posé  pour. 

Fermer,  s.  nat. 

Féroce,  s.  bêtes  dans  les  bois  comme  les  lions,  les 
tigres,  s.  air  cruel  et  farouche. 

Fertile,  s.  abondante  production,  maisen  cultivant, 
en  arrosant,  etc. 

Ferveur,  s.  feu  dans  le  cœur,  s.  agir  avec  empres- 
sement. 


FES  —  127  —  FIG 

Feston,  s.  branches  d'arbres  garnies  de  feuilles, 
mêlées  de  fleurs  el  disposées  en  figure  par  zig- 
zag-. 

Fête.  s.  beaucoup  de  ciergeî:  à  Tautel,  jouer  de  l'or- 
gue, beaux  oruemenls,  travail,  péché;  2°  sens, 
présenter  un  bouquet  à  quelqu'un  avec  un  air 
de  compliment,  s.  réjouissance. 

Fei  .  s.  souffler,  s.  rouge  v  porter  le  doigt  et  l'en 
retirer  en  l'agitant,  s.  brûle. 

Feu  (mop.t).'s.  mort,  /  man. 

Feuillages,  s.  branches  avec  leurs  feuilles. 

Feuille,  s.  montrer  les  feuilles  des  branches  d'un 
arbre  ou  bien  feuillets  d'un  livre. 

FEUiLLETEn.  s.  uat. 

Février.  Second  mois  de  l'année. 

Fiançailles,  s.  prêtre  qui  bénit  les  deux  époux,  s. 
promettre  mariage,  s.  pour  demain. 

Fibre,  s.  montrer  sur  la  paume  de  la  main  des  pe- 
tits filets  longs  et  menus. 

Fidèle,  s.  baptisé  qui  croit  ;  2*^  sens,  s.  promettre 
oui  je  ferai  el  faire  affectivement  ;  3*^  sens,  avoir 
quelque  chose  à  garder  en  dépôt,  ne  pas  y  tou- 
cher. 

Fiel.  s.  montrer  en  l'air  une  petite  vésicule,  s.  li- 
queur jaune,  cracher  en  faisant  la  grimace  au 
figuré,  s.  cœur  aversion  pour  quelqu'un. 

Fier.  s.  regarder  les  autres  par-dessus  l'épaule  en 
remuant  les  lèvres  avec  un  air  dédaigneux. 

Fier  (se),  s.  s'appuyer,  s.  bon. 

Fièvre,  s.  tâter  le  pouls  tic-tac. 

Figurer,  s.  représenter  par  des  figures,  se  passer  la 
main  sur  la  figure,  s.  écrire  dans  le  dedans  delà 


FIL  _  128  —  FLA 

main  el  la  présenter  ;  2"  sens,  annoncer  par  re- 
présentation des  choses  futures,  même  s.  index 
au  front,  s.  futur. 

File.  s.  suite  de  choses  ou  de  personnes  disposées 
en  long  l'un  après  l'autre. 

Filet,  s.  fil  entrelacé,  on  fuit  les  mailles  avec  les 
doigts  on  les  tend,  s.  prendre  poissons,  oiseaux. 

Fille,  s.  f  man.,  qu'on  relire  directement  de  de- 
vant l'estomac,  s.  féminin. 

Filleul,  s.  enfant  tenu  entre  les  bras,  s.  prêtre 
baptiser. 

Filou,  s.  regarder  de  côté  et  d'autre  crainte  d'être 
surpris,  s.  prendre  avec  subtilité  en  escamotant. 

Fils.  Même  s.  radical  que  pour  fille,  s.  masculin. 

Fin.  1^'  sens,  avancer  devant  soi  la  main  droite  à 
une  certaine  distance  et  la  descendre  perpendi- 
culairement en  frappant  la  table  du  tranchant  ; 
2'  sens,  s.  esprit  remuer  ensemble  le  pouce  et 
l'index  et  mordre  les  lèvres  en  regardant  la  per- 
sonne en  souriant  et  lui  faisant  entendre  par  un 
mouvement  de  tête  qu'elle  est  rusée. 

Finance,  s.  argent  public  du  roi. 

Finir,  s.  faire,  s.  arrêter  en  frappant  du  tranchant 
de  la  main  sur  la  table. 

Firmament,  s.  haut  des  cieux.  oii  sont  les  étoiles. 

Fisc.  s.  grand  sac,  mettre  de  l'argent  pour  le'roi. 

Fixer,  s.  regarder  fixement. 

Flac.ellation.  s.  Notre-Seigneur  J.-C.  s.  frapper  h 
grands  coups  de  fouet,  s.  sang  couler  de  tous 
côtés. 

Flagrant,  s.  faisant  l'action,  être  surpris. 

P\airer.  s.  nat. 


FLA  —  129  -  FLO 

Flambeau,  s.  prendre  le  poignet  àpleines  mains  de- 
puis l'avanl-bras,  grosse  mèche  aa  bout,  allu- 
mer; 2"  sens,  s.  chandelier  un  peu  haut. 

Flamme,  s.  les  doigts  dirigés  en  haut  el  agiter  pour 
exprimer  la  flamme. 

Flanc,  s.  côté,  f  man. 

Flatter.  1"""  sens,  petite  tape  à  la  joue  sur  un  en- 
fant ;  2*^  sens,  donner  des  louanges  qu'on  ne  mé- 
rite pas. 

Fléau,  Instrument  pour  battre  le  blé,  s.  nat.,  2° 
sens,  grand  malheur  envoyé  de  Dieu,  la  guerre, 
la  peste  et  la  famine  sont  des  fléaux. 

Fléchir.  1",  tenir  dans  ses  mains  une  baguette 
pliante  qu'on  courbe  peu  à  peu,  2",  fléchir 
Dieu,  s.  Dieu  irrité,  s.  prier^  s.  plier  à  l'endroit 
du  cœur  et  s.  pardon,  3%  fléchir  le  genou,  s.  nat 

Flétrir,  s.  fleur  qui  se  tient  droite  et  qu'on  flaire 
avec  plaisir,  s.  un  jour  ou  deux  elle  penche  et 
tombe. 

Flecr.  s.  faire  sentir  la  main  droite  entre  les 
doigts  de  la  gauche,  s.  flairer  et  mettre  de- 
vant soi. 

Fleuret,  s.  épée,  boulon  au  bout  et  faire  des  armes, 
2%  petit  ruban  de  soie. 

Fleurir,  s.  croître,  s.  épanouir,  s.  flairer. 

Fleuve,  s.  assemblage  de  plusieurs  rivières  qui  se 
joignent  et  coulent  ensemble  et  puis  qui  vont  se 
jeter  dans  la  mer. 

Flot.  s.  mer,  s.  grand  vent,  s.  eau,  s.  élever  en 
s'enflant. 

Flotte,  s.  plusieurs  vaisseaux  qui  voguent  ensem- 
ble, pleines  voiles. 


FLU  _  430  —  FOR 

Fluide,  s.   eau    dans   un  vase   disposé  à  couler  et 

mouvoir  de  cùté  et  d'autre. 
Flcx.  s.  mer  qui  porte  ses  ondes  sur  le  rivage  el  se 

retire. 
Foi.  Oui  de  l'esprit,  oui  de  la  bouche,  oui  du  cœur, 

les  yeux  ne  voient  pas,  substantif. 
FoiBLE.  s.  on  montre  d'abord  les  deux  poing-s  fer- 
més et  en  les  agitant  fortement  on  fait  remar- 
quer les  muscles  et  les  veines  qui  enflent,  on  le 
fait  ensuite  plus  foiblemenlet  toujours  en  dimi- 
nuant. 
FoiN.  s.  herbe  fauchée  et  sèche,  vache,  chevaux, 

manger. 
FoinE.  s.  place,  boutiques  dressées  de  tous  côtés, 

étendre  des  marchandises,  vendre,  acheter. 
Fois.  s.  avec  l'index  tracer  une  ligne  dans  la  paume 

de  la  main  gauche  perpendiculairement. 
Folâtre,  s.  jeune  homtnc  badin  qui  sautille  d'un 

air  riant. 
Folie,  s.  remuer  les  mains  el  les  doigts  devant  le 
visage  avec  des  yeux  égarés  et  des  grimaces  qui 
annoncent  que  la  tète  n'y  est  plus. 
Fonction,  s.  action  de  faire,  s.  devoir. 
Fonder,  s.  mettre    les   deux  mains  en  cette   direc- 
tion II  ensuite  d'une  main  creuser  la  terre  et  la 
jeter  dehors,   puis   poser  les  pierres  l'une  sur 
l'autre. 
Fontaine,  s.  eau  qui  sort  de  la  terre  en  sautillant. 

s.  mettre  un  sceau  sous  le  robinet  et  l'ouvrir. 
FoNfs.  s.  grand  vaisseau  de  pierre  au  bas  de  l'é- 
glise, s.  baptiser  le.s  «-nfaiits. 
Fon  EXTÉuiEUR.  s.  tribunal,  siège  élevé,  juger. 


FOR  —  131  —  FOU 

FoK  iMÉRiEDH.  S.  jugemeiil  de  la  conscience. 
Forain,  s.  qui  est  au  dehors. 
Forçat,  s.  homme  chaînes  aux  pieds,  s.  remuer. 
Force,  s.  agiter  doucement  les  deux  bras,  les  poings 

fermés  comme  un  homme  vigoureux  et  montrer 

avec  l'index  les  nerfs  du  poignet  tendus. 
Forcer.  Même  s.,  ajouter  le   s.   prendre  quelqu'un 

par  le  bras  et  lui  faire  violence. 
Forêt,  s.  terrain  vaste,  s.  arbres  de  tous  côtés. 
Forfait,  s.  cccur  corrompu,  s.  péché  grand,  grand 

et  élever  la  main  comme  pour  extrême  avec  un 

air  d'indignation. 
Forge,  s.  grand  fourneau,  gros  soufflet  à  côté,  y 

mettre  dans  le  feu,  du  fer  à  rougir,  s.  battre  sur 

l'enclume. 
Formation,  s.  manière  de  former. 
Former,  s.  de  la  main  droite  se  frapper  à  différents 

endroits  le  dessus  de  la  main  gauche  comme  si 

on  voulait  donner  une  forme  à  l'argile. 
Formule,  s.  forme  petite,  s.  de. 
Forteresse,  s.  fort,  place  élevée  garnie  de  remparts, 

environnée  de  canons. 
Fortifier,  s.  faire  fort. 
Fortune,  s.  de  l'index  et  du  pouce   frapper  sur  la 

table,  argent  beaucoup,  se  carrer  en    montrant 

ses  maisons,  ses   terres  en  frottant  les    mains, 

/  man. 
Fosse,  s.  un  trou   de  o  ou  6  pieds,  s.  enterrer  un 

homme. 
Foi'DiïE.  s.  fou   en  l'air  en  zig-zag,  tomber  tout  à 

coup. 
Fougue,  s.  impétuosité,  agitation  bouillante  comme, 

si  on  voulait  fuir. 


FOU  —  132  —  FRA 

FoDLER.  l*""  sens,  s.  nat.,  de  fouler  les  raisins  avec 
les  pieds  ;  2''  sens,  montrer  avec  les  coudes  qu'on 
est  foulé  et  écarter  le  monde  tant  que  l'on  peut. 

Four.  s.  lieu  en  demi-cercle,  s.  cuire  le  pain. 

Fourchette,  s,  nat. 

Fournaise.  Lieu  creux  en  forme  de  four,  s.  feu 
ardent. 

Fourrage,  s.  herbe,  paille,  foin,  les  animaux 
manger. 

Fournir,  s.  donner  nourriture,  habillement,  etc.,  / 
man. 

Foyer,  s.  nat. 

Fracasser,  s.  rompre  en  beaucoup  comme  une  as- 
siette qu'on  laisserait  tomber  de  fort  haut,  et  on 
montre  les  morceaux  épars,  ça  et  là. 

Fractio.x.  s.  action  de  rompre. 

Fragile,  tentation  du  cœur  et  de  ses  penchants, 
s.  consentir;  2*^  sens,  s.  aisé  à  rompre,  comme 
un  verre. 

Frais,  s.  suer  passer  la  main  sur  le  front  et  la  mon- 
trer. 2°  avec  la  main  faire  une  espère  d'éventail 
et  témoigner  des  soulagements  pour  ce  rafraî- 
chissement; 2'  sens,  s.  dépenser,  donner  de  l'ar- 
gent. 

Franchise,  s.  parler  comme  la  pensée,  dissimulation 
pas. 

France,  s.  pays,  description  d'un  terrain,  s.  vois  ici 
en  présentant  les  deux  mains  comme  pour  le 
présent. 

Frange,  s.  élole,  tissu  de  liiets  suspendus  à  l'ex- 
trémité. 

Fraude,  s.  tromper  en  cachette. 


FRA  _  133  —  FRO 

Fhapper.  s.  nal. 

Fhein.  s.  mors  dans  la  bouche,  le  ronger  comme 
font  les  chevaux. 

F«ÈLE.  s.  chose  mal  liée,  s.  aisée  à  rompre 
ainsi,  la  différence  de  fragile  se  trouve  en  ce  que 
le  terme  fragile  emporte  la  faiblesse  du  tout  et  la 
raideur  des  parties,  et  frêle  également  la  fai- 
blesse du  tout,  mais  la  mollesse  des  parties  ainsi 
la  tige  dune  plante  est  frêle,  la  branche  de  l'osier 
est  frêle,  le  r/erre  est  fragile. 

Frémir,  s.  trembler  intérieurement,  s.  claquer  des 
dents. 

Frénésie,  s.  fièvre  ardente,  esprit  plus,  rêver  tou- 
jours. 

Fréquent,  s.  qui  se  fait  souvent. 

Frère,  s.  naître  du   côté  droit,  s.  même   masculin. 

Friandise,  s.  toucher  les  mets  de  différents  plats  de 
l'extrémité  du  doigt,  le  porter  ensuite  à  la  bou- 
che, le  tourner  et  retourner  en  tous  sens  pour  le 
sucer  d'un  air  de  sensualité, 

Fric.asser.  s.  nat. 

Friche,  s.  terre  cultivée  pas,  ronces  et  épines 
partout. 

Friledx.  s.  petit  vent,  trembloter  de  froid. 

Fripier,  s.  vendre  vieux  habits,  vieux  meubles. 

Fripon,  s.  tromper,  s.  prendre  plus. 

Friser  (se)  s.  nat. 

Frivole,  s.  chose  de  rien,  mérite. 

Froid,  s.  souffler  bien  fort  dans  ses  doigts  et  se  ca- 
cher les  deux  mains  sous  son  habit  en  tremblant. 

Fromage,  lait,  mettre  sur  le  feu  et  cailler,  s.  pres- 
ser pour  le  dessécher,  s.  couper  avec  un  couteau. 

8 


FRO  ^  134  _  GAI 

Froment,  s.  blé,  s.  meilleur,  s.  farine  blanche 

Froncer,  s.  nal. 

Front,  s.  nat. 

Frontispice,  s.  face    de  bâtiment    et  se    présenter 

Frotter,  s   nat. 

Fructifier,  s.  faire,  s.  fruit. 

Frcit.  s.  porter  la  main  aux  arbres  comme  pour  en 
arracher  une  pomme  et  la  diriger  vers  la  bouche. 

Fuir.  s.  s'en  aller  promptement. 

Fumer,  s.  agiter  les  deux  mains  pour  signifier  va- 
peur sortant  de  la  cheminée,  s.  vois  pas,  s.  mal 
aux  yeux  en  les  frottant;  2®  sens,  s.  tenir  une 
pipe  el  faire  le  s.  nat. 

FcNÈRRE.  Même  s.  que  funérailles,  adj. 

Funérailles,  s.  cérémonie,  cortège  de  mori,  f  man. 
subt. 

Funeste,  s.  cause,  s.  grand  malheur. 

Fureur,  s.  transport  violent  de  colère  et  de  rage  en 
écumant,  les  yeux  hors  de  la  tête. 

Futile,  s.  raisonnement  parole,  s.  vaut  rien,  avec 
un  air  d'en  faire  peu  de  cas. 

Futur,  s.  avancer  devant  soi  directement  la  main 
droite. 

Fuyard,  s.  courir  à  toutes  jambes,  regarder  par  in- 
tervalle derrière  soi,  substantif,  homme. 


G 


Gai.  s.  air  de  bonne  humeur  et  rire  de   tout   son 

cœur. 
Gagner  l'indulgence,  s.  obtenir,  s.  pardon. 
Gaillard.  Même  s.  radical,  mais  le  mot  de  gaillard 


GAL  _  135  —  GAR 

on  ajoute  Tidée  de  bouffonnerie  ou  de  licence, 
dans  la  chose,  ainsi  on  dira  pour  un  discours  li- 
cencieux, un  propos  gaillard,  il  faut  donc  au  pre- 
mier signe  joindre  un  mouvement  de  tète  qui 
annonce  que  le  compère  dont  il  s'agit  entend 
trop  bien  la  partie  et  que  ses  discours  sont  trop 
libres. 

Galant.  Avant  le  substantif  un  galant  homme,  s. 
manières  honnêtes,  civiles,  homme  agréable  et 
qui  fait  plaif^ir,  après  le  substantif  :  un  hoinme 
galant^  s.  manières  recherchées,  affectées  de 
plaire,  air  de  petit  maitre,  et  on  y  joint  un  s. 
d'improbation. 

Galère,  s.  assemblage  de  forçais  les  chaînes  aux 
pieds. 

Galerie,  s.  maison,  s.  vers  les  côtés,  lieu  couvert 
et  étendu,  s.  se  promener. 

Galeux  s.  nat.,  qui  a  la  gale  se  gratte. 

Gallmaïias.  s,  discours^  paroles  les  unes  sur  les  au- 
tres tout  pèle  mêle,  s.  on  y  comprend  rien. 

Galon,  s.  nat. 

Gant.  s.  nat.,  de  passer  la  main  dans  un  gant,  et 
pour  l'ajuster  on  fait  passer  entre  les  doigts,  le 
tranchant  de  la  main. 

Garantir,  s.  courir,  se  mettre  à  couvert,  s.  élever 
mains  comme  représenter  un  abri  sous  lequel 
on  se  cache  pour  éviter  d'être  blessé  par  quelque 
chose  qui  tombe,  ou  bien,  s.  pluie,  s.  pas  sur 
moi,  s.  je  suis  à  couvert. 

Garçon,  s.  homme  marié  point. 

Garder.  Dans  le  sens  d'accomplir,  s.  d'un  berger 
qui  tient  sa  houlette  et  qui  regarde  de  côté  et 


GAR  _  136  —  GEN 

d'autre;  g  man.,  s.  faire  tout.  s.  fin;  2°  garder 
pour  soi,  la  main  gauche  sur  la  poitrine.  3°  on 
ajoute  le  s.  sentinelle  avec  son  fusil  qui  écarte 
ceux  qui  voudraient  prendre. 

GAnDiEN,  s.  radical  garder,  supérieur  de  cordeliers 
ou  de  capucins. 

Gargote,  s.  assemblage  d'ouvriers  des  rues,  man- 
ger, s,  maison  avec  enseigne. 

Garnison,  s.  assemblage  de  soldats  dans  une  ville, 
boire,  manger,  dormir  pendant  un,  2,  3  ans,  etc. 

Gâteau,  s.  pâte  pétrie  disposée  en  rond  sucre 
dessus. 

Gâter,  s.  viande  gardée  longtemps,  s.  sentir  mau- 
vais ;  2°  tacher  son  habit, en  montrer  les  taches. 

Gaucher,  s.  nat.  qui  se  sort  delà  main  gauche. 

Gazette,  s.  petite  feuille,  les  armes  du  roi  à  la  tête, 
s.  nouvelles  publiques. 

Gazon,  s.  herbe  verte  et  courte,  s.  s'asseoir  dessus 
à  l'ombre. 

Géant,  s.  homme  grand,  grand,  grand  qu'on  ne 
peut  atteindre. 

Geler,  s.  eau,  s.  froid,  mettre  les  deux  mains  près 
l'une  de  l'autre  pour  montrer  une  légère  glace 
qui  se  rompt  aisément.  —  Glacer^  s.  froid  beau- 
coup, s.  eau  pas,  et  montrer  avec  les  deux  mains 
que  la  glace  est  fort  épaisse. 

Gemui.  s.  soupirer  très  fortement,  s.  de  malheur  en 
joignant  les  deux  mains. 

Gencive,  s.  nat. 

Gendre,  s.  lui  a  épousé  ma  fille. 

Généalogie,  s.  bisaïeul,  aïeul,  père,  frère,  sœur, 
fils,  fille,  cousin,  cousine. 


GÉN  _-  137  —  GER 

Gkneh.  s.  nal.  moiilrcr  des  souliers  trop  étroits, 
ou  un  corps  de  baleine  qui  gène  beaucoup.  2'^ 
serrer  contre  soi  les  coudes  et  regarder  de  côté 
cl  d'autre  à  droite  et  à  gauche  avec  un  air  em- 
barrassé. 

Général  (pour  tout),  s.  ^  man.  en  faisant  un  demi- 
cercle. 

Général  d'armée,  s.  général,  s.  assemblage clg sol- 
dats, s.  P  s.  commander. 

Génération.  I^  s.  général  de  naître  substantif. 

GÉNÉROsrrÉ.  s.  grandeur  d'une,  s.  donner  à  pleines 
mains. 

Genèse,  s.  1"  livre  de  Moïse. 

Génie,  s.  esprit  actif,  s.  force  d'imagination. 

Genol'.  s.  nat. 

Genre,  s.  homme  et  femme,  sexe  même  s.,  puis  s. 
séparer  ;  2*^  sens  genre  humain,  s.  tout,  tout,  tout 
le  monde. 

GEJis.  s,  montrer  des  personnes,  g.  manuel. 

Gentil,  s.  juif  point,  vrai  Dieu  pas  (c'est  ainsi  que 
les  juifs  appelaient  tous  ceux  qui  n'étaient  pas 
de  leur  religion)  ;  2®  sens,  air  doucereux,  figure 
mignonne,  g  man. 

Gèntil-homme.  s.  grande  naissance,  plumet  au  cha- 
peau. 

GÉNIFLEXION.    S.    Ual. 

Géographie,  s.  science  du  globe,  s.  donner  l'expli- 
cation sur  une  carte. 

Geôlier,  s.  prison,  s.  garde  à  la  porte. 

Géométrie,  s.  science  de  mesurer  avec  un  compas 
ou  une  règle. 

Gerbe,  s,  assemblage  d'épis  de  blé  avec  la  paille. 


GER  —  138  —  GLO 

Gehmain   (cousin),    s.    mon  père  et  son  père   sont 

frères. 
Germlr.  s.  montrer  le  derniei-  article  du  pelit  cloigl 

par  le  pouce  gauche  et  puis  le  traverser  à  côte 

vers  le  milieu,  mais  il  faut  avoir  soin  de  montrer 

aux  sourds  et  muets  le  germe  d'un  pois  ou  d'une 

fève. 
Geste,  s.  mouvement  des  mains  et  de  la  tète  dans 

la  déclamation. 
GiBECiÈiiE.  s.  grande  bourse  derrière  le  dos  passée 

en  bandoulière,  mettre  poudre  et  plomb  pour  la 

chasse. 
Gibier,  s.  lièvre,  bécassine,  etc»,  s.  tirer  dessus  et 

mettre  dans  la  gibecière. 
GuiANDOLE.    s.    chandelier   de  cristal    à    plusieurs 

branches. 
Girouette,   s.    maison,    s.    au-dessus    une    petite 

plaque,  tourner  avec  le  vent. 
GÎT-ci-GÎT.  s.  ici  est  enterré. 
Glacer,  s.  froid  beaucoup,  s.  eau   pas,  et  montrer 

avec  les    deux    mains    que      la  glace    est    fort 

épaisse. 
Gladiateli!.    s.    amphithéâtre    de    spectateurs,   s. 

deux   champions    sur  l'arène     se    battre   Tépée 

nue. 
Glaner.  On  fait  le  s.    de  la  récolte  et  puis   quand 

tout  est  enlevé,  on  cherche  et  on    ramasse  avec 

attention  les  épis  épars  ça  et  là. 
Glisser,  s.  nat 
Globe,  s.  boule  ronde  que  l'on  tourne,  s.  peinture 

des  réoions  de  la  terre. 
Gloire,  s.  autour  de   la  tête   peindre  des  rayons 


GLO  _  139  —  GOU 

comme  on  représente  les  saints  dans  les  es- 
tampes, et  puis  uns.  de  respect. 

Gloiufier.  s.  faire,  s.  gloire. 

Glorifier  (se),  se  faire  gloire  et  montrer  la  vanité 
pour  exemple,  j'écris  mieux  que  vous  ou  que  les 
autres,  je  suis  plus  savante,  etc. 

Glose,  s.  poser  la  main  sur  une  feuille  d'un  livre 
pour  indiquer  le  texte,  ensuite  porter  l'index  sur 
un  mol,  s,<  expliquer,  sur  un  autre  mol.  s.  expli- 
quer, s.  un  troisième,  s.  expliquer. 

Gloutox.  s.  manger  avec  avidité,  s.  engloutir  les 
morceaux. 

Glu.  s.  avec  le  pouce  et  l'index  en  étendre  sur  des 
bâtons,  et  représenter  loiseau  battre  de  l'aile. 

GoÎTRE.  Grosseur  à  la  gorge. 

Golfe,  s.  étendue  de  terre,  s.  entrer  dans  les 
terres. 

Gond.  s.  montrer  les  gonds  d'une  porte. 

Gorge,  s.  nal. 

Gosier,  s.  canal  par  où  passe  la  nourriture. 

Gouffre,  s.  trou  dans  la  terre  très  profond,  s.  en- 
gloutir tout  en  tournovant. 

GocLU.  s.  prendre  à  droite  et  à  gauche,  mettre  les 
morceaux  les  uns  sur  les  autres,  en  prendre  jus- 
qu'à la  gorge  et  fort  vile. 

Gourmand.  Même  s.  mais  manger  moins  vite. 

Gousset,  s.  petite  poche  de  montre. 

GouT.  s.  porter  l'index  aux  lèvres  en  le  tournant  et 
retournant  ou  bien  goûter  du  vin. 

Goûter.  Même  s.  au  figuré,  s.  esprit  et  cœur. 

Goutte,  s.  du  bout  du  doigt  laisser  tomber  de  l'eau 
goutte  à  goutte  ;  2*  sens  s.  douleur  aux  jointures, 
s.  marcher  avec  peine. 


GOU  —  140  -  GRA 

Gouvernail,  s.  pièce  de  bois  à  la  poupe  d'un  vais- 
soan,  s.  diriger  ce  vaisseau  à  droite  ol  à  gauche. 

GouViCUiNEu.  s.  roi,  s.  rêne,  s.  commandomeut. 

Grabat,  s.  petit  lit,  rideaux  point. 

Grâce,  l^r  sens,  don  de  Dieu  qui  nous  aide  à  faire 
le  bien  en  nous  laissant  la  liberté  et  qui  nous 
détourne  du  mal,  s.  faire  un  demi  cercle  devant 
la  poitrine  comme  pour  se  mettre  une  ceinture 
et  pour  expl.  on  fait  la  petite  scène  d'un  enfant 
devant  qui  on  met  un  jour  de  jeûne  des  dragées 
en  lui  défendant  d'en  manger,  malgré  la  dé- 
fense il  avance  pour  en  prendre,  alors  on  lui 
passe  par  derrière  au  lour  du  corps  un  mouchoir 
pour  l'en  détourner,  ayant  cependant  soin  de  ne 
pas  le  tenir  trop  serré  afin  qu'il  ait  la  liberté 
pleine  et  entière  et  qui  puisse  consentir  ou  ré- 
sister. 

Grâce.  2'  sens,  s.  d'éviter  pas,  s.  supérieur  accorder 
3*"  sens,  péché  pas,  s.  innocence  dans  le  cœur,  ce 
qui  revient  à  taches  dans l'àme  pas;  4" sens,  s,  mé- 
rité d'être  pendu,  ou  bien  fouetté,  s.  on  supplie, 
s.  pardon  en  se  frottant  les  paulmes  des  mains 
et  les  laissant  aller  devant  soi,  5''  sens  (action  do 
grâce),  s.  remercier. 

Gracieux,  s.  recevoir  ceux  qui  se  présentent  pour 
nous  parler  avec  un  air  prévenant,  joyeux  et 
bonté  de  cœur. 

Gradation,  s.  élever  par  degré  en  élevant  alterna- 
tivement les  index  l'un  sur  l'autre. 

Grade,  s.  degré  d'honneur  dans  l'université. 

Graduel,  s.  notes  de  plain-chant,  s.  chanter  entre 
l'épître  et  l'évangile. 


GRA  —  141  —  GRE 

Graine,  s.  froisser  un  épi  et  en  montrer  les  grains. 

GnAiNii;.  s.  petits,  petits  grains^  s.  semer. 

GRAissii.  s.  viande  molle  qui  s'attache  aux  doigts  et 
qui  soulève  le  cœur. 

Grammaire  s.  manière  de  parler  et  d'écrire,  s.  ex- 
plication du  présent,  du  parfait,  du  futur,  etc. 

Grand,  s.  élever  la  main  par  gradation  à  une  cer- 
taine hauteur. 

Grandir.  Même  signe,  mais  on  s'arrête  et  on  élève 
successi  veillent. 

GRANGii.  s.  lieu,  assemblage  de  gerbes  de  blé. 

Grappe,  s.  raisin  dont  on  arrache  successivement 
les  grains  pour  les  manger,  et  exprimer  le  con- 
tour de  la  grappe. 

GuAS.  s.  joues  bouffies  et  à  pleines  mains. 

Gratter,  s.  nat. 

GnATurr.  s.  faire  pas  recevoir  d'argent,  adj. 

Grave,  s.  esprit  volage  point,  s.  maintien  posé  et 
majestueux  ;  2'^  sens,  péché  grave,  s.  péché 
grand. 

Graver,  s.  on  montre  des  estampes,  des  cachets, 
s.  tenir  la  main  gauche  ouverte  et  y  faire  des 
traces  avec  le  pouce  droit  du  bas  en  haut  mon- 
trant que  cela  est  dur. 

Gravier,  s.  rivière,  s.  sable  sur  les  bords  qu'on  re- 
mue entre  les  doigts. 

Gravité,  s.  poids  d'un  corps  vers  le  centre  de  la 
terre. 

GnÉ.  s.  volonté,  s.  cœur,  y  consentir  avec  plaisir. 

Grec.  s.  tracer  des  caractères  biscornus  comme  les 
Grecs  et  tourner  les  doigts  et  la  bouche  en  par- 
lant. 


GRE  —  142  —  GRI 

Greffk.  s.  lieu,  tracer  des  rayons  et  montrer  des 
liasses  de  papier  en  grande  quantité,  s.  fermera 
clef. 

Greffier,  s.  représenler  le  juge  assis  sur  son  siège, 
et  plus  bas  sur  une  chaise  le  greffier  qui  écoute 
attentivement  tout  ce  que  dit  le  juge  et  qui 
écrit. 

Grêler,  s.  touclier  l'extrémité  du  doigt  annulaire 
avec  l'index  et  montrer  du  blanc,  s.  vent  qui 
pousse  les  petits  grains,  s.  tic-tac.  contre  les 
vitres. 

Grelot,  s.  collier  au  cou  d'un  petit  chien,  s.  repré- 
senter les  grelots  attachés,  et  porter  l'index  à  l'o- 
reille. 

Grenadier,  s.  soldat  grand,  moustaches,  bonnet 
élevé  sur  la  tête. 

Gremer.  s.  4*  ou  o"  étage,  s.  montrer  la  charpente, 
s.  avec  une  corde  ou  une  poulie,  y  faire  monter 
du  foin,  des  sacs  de  blé,  etc. 

Grève,  s,  mer  avancée  jusqu'ici,  et  un  peu  plus 
loin  faire  remarquer  le  sable  et  des  petits  cail- 
loux. 

GniEF.  s.  tort,  ou  s.  plainte,  g.  man.,  il  se  prend 
aussi  pour  grand,  un  péché  grief. 

Griffe,  s.  coup  de  patte  d'un  chat. 

Gril.  s.  nat. 

Grille,  s.  religieuse  au  parloir,  et  avec  les  deux 
mains  les  doigts  croisés  représenler  une  grille. 

Grimace,  s.  nat. 

Grincer,  s.  nat.  de  grincer  les  dents. 

Gris.  On  montre  la  couleur,  s.  peau  d'âne. 

Grison.  s.  cheveux  un  peu  blancs. 


GRI  -   443  -  GUI 

Grivois,  s.  air  éveillé,  aimer  à  se  iliverlir. 

Gros.  s.  vouloir  embrasser  le  contour  d'un  arbre, 
s.  étendre  largement  les  bras. 

Grossier,  s.  ventre  qui  grossit. 

Grotte,  s.  avec  les  mains  décrire  une  voûte  un  peu 
profonde,  s.  coquillage  et  gazon  arrangé  avec 
art,  s.  sièges  pour  s'asseoir. 

Groupe  s.  plusieurs  figures  jointes  ensemble. 

Gué.  s.  rivière  basse,  s.  la  traverser  sans  bateau. 

Guenille,  s.  oabit  déchiré  et  tombant  par  lam- 
beaux. 

Guère,  s.  peu,  en  portant  le  pouce  sur  l'extrémité 
du  doigt  annulaire  et  l'exprimant  de  l'air  du 
visage. 

Guérir,  s.  malade,  s.  appliquer  plusieurs  fois  un 
emplâtre  sur  une  plaie  ensuite  passer  rapidement 
la  main  sur  cette  plaie  avec  le  s.  plus  rien. 

Guérite,  s.  petite  loge,  s.  sentinelle  renfermée  dans 
son  manteau. 

Guerre,  s.  armées  rangées  en  bataille  dos  deux 
côtés,  s.  pan,  pan,  du  fusil  et  du  canon,  s.  mort 
adroite  et  à  gauche. 

Guet.  s.  soldats  qui  espionnent  et  font  la  patrouille, 
s.  querelles  et  batailles  dans  les  rues,  s.  mettre 
en  prison. 

Gueule,  s.  ouverture  delà  tête  d'un  animal  où  sont 
ses  dents  et  sa  langue,  la  gueule  d'un  chien, 
d'un  chat,  mais  ou  dit  la  bouche  d'un  homme. 

Gueux,  s.  demander  aux  portes  des  églises,  de  mai- 
son en  maison  en  cherchant  ses  puces  et  fai- 
sant le  tour  d'in'jpital. 

Guichet,  s.  petite  fenêtre  où  il  y  a  une  grille  comme 
dans  les  confessionnaux. 


GUI  —  144  —  HAL 

Guider,  s,  conduire  un  aveugle. 

Guillemets,  s.  ». 

GuiLLOCHis.  s.  traits,  filets,  entrelacer  les  uns  dans 
les  autres  comme  sur  une  montre,  une  taba- 
tière. 

Guimpe,  s.  toile  fine  qui  descend  sur  la  poitrine 
d'une  religieuse,  s.  aller  au  gré  des  vents. 

Guinguette,  s.  hors  de  la  ville,  s.  cabaret  où  l'on 
boit,  l'on  joue  et  l'on  danse. 

Guirlande,  s.  couronne  de  fleurs,  de  lauriers. 

Guise,  s.  façon  de  faire. 


H 


Habile,  s.  science  beaucoup,  s.  faire  vite. 

Habiller,  s.  nat. 

Habiter,  s.  maison,  manger,  dormir,  puis  s.  du 
présent,  h.  man. 

Habituer,  s.  faire  souvent,  s.  facile,  pour  habitude 
habituer,  1"  sens^  dans  un  endroit,  s.  triste,  en- 
nuyer, bailler,  puis  un  air  plus  gai,  2"  sens,  s. 
accoutumer  à  faire  quelque  chose,  s.  faire,  s. 
facile. 

Hagard,  s.  les  yeux  et  le  visage  menaçants  et 
égarés. 

Haie.  s.  jardin  entouré  d'une  muraille  d'épine. 

Haïr.  s.  aimer  pas  avec  s.  naturel  d'aversion. 

Haillons,  s.  vieux  habits,  pièces  ajustées  de  tous 
côtés. 

Halle,  s.  place  vendre  du  blé,  choux,  poissons,  etc. 

Hallebarde,  s.  bâton  long  de  5   pieds,  fer  plat   et 


H  AL  —  145   -  HAT 

poinlu  au  bout,  frapper  sur  la  lerrc  comme  font 
les  suisses,  place,  place. 

Haleine,  s.  nal.  d'aspirer  l'air. 

Halte,  s.  soldais  qui  marchent,  s.  tout-à-coup 
halte-là,  s.  se  séparer  et  mettre  les  fusils  à  terre. 

Hameau,  s.  campagne,  s.  maisons  8  ou  10  écartées 
un  peu  les  unes  des  autres. 

Hameçon,  s.  ligne  de  pêche,  s.  petit  crochet  au  bout 
pour  prendre  des  poissons. 

Harangue,  s.  discours  publics,  vif,  louchant  pour 
émouvoir  le  cœur. 

Hardes.  s.  assemblage  d'habits,  corps,  jupes,  bas, 
chemises,  elc. 

Hardi,  s.  crainte  pas,  s.  avancer  et  braver  quel- 
qu'un. 

Harengère.  s.  femme  qui  vend  du  poisson,  que- 
reller, dire  des  injures  comme  les  poissardes  des 
halles. 

Hargneux,  s.  chercher  querelle  à  tout  moment, 
tantôt  à  l'un  tantôt  à  l'autre. 

Harmonieux,  s.  différents  instruments  qui  vont 
d'accord  avec  mesure  et  cadence,  s.  porter  l'in- 
dex à  l'oreille  et  montrer  par  l'air  du  visage  que 
ses  sons  flattent  et  plaisent. 

Harnais,  s.  équipage  d'un  cheval,  selle,  sangle, 
bride,  elc. 

Hasard,  s.  jouer  au  dé,  air  dubitatif,  s.  peu  ga- 
gner ou  perdre. 

Hasarder,  s.  pierre,  tuile,  ardoise,  tomber,  douter, 
s.  ba,  prendre  son  parti  et  passer 

Hâter,  s.  dès  le  commencement  de  la  route  aller 


HAU  —  146  —  HER 

vite,  c'esl-à-dire,  rouler  les  mains  avec  précipi la- 
lion, 

Haussecol.  s.  plaque  que  les  officiers  portent  sous  le 
menton. 

Hausser,  s.  élever  en  haut,  h.  man.^  '2^  sens,  haus- 
ser les  épaules. 

Haut.  s.  élever  la  main  fort  haut^  h.  man. 

HAUTAl^.  Même  s.  radical,  et  y  ajouter  celui  de  fier 
et  d'orgueilleux. 

Hebdomadaiue.  s.  prêtre,  chanter  l'office  toute  la  se- 
maine. 

Hébreu,  s.  langage  des  juifs. 

Hélas,  s.  nat.  interjonction  de  plainte  et  de  dou- 
leur. 

HÉMi.  s.  moitié,  demi. 

Hémisphère,  s.  moitié  du  globe,  et  on  la  montre  sur 
une  carte. 

Hémokroïdes.  s.  femme  qui  perdait  son  sang. 

Héraut,  s.  au  son  de  la  trompette  montrer  un 
cheval,  papier  à  la  main,  s.  publier  la  guerre,  la 
paix. 

Heube.  s.  sortir  delà  terre  pas  bien  haut,  vache  qui 
broute. 

Hérétique,  s.  croire  pas  ce  que  l'église  a  jugé,  s. 
soutenir  le  conli-aire  avec  opiniâtreté,  et  pour 
l'exp.  on  va  trouver  quelqu'un  et  on  l'iulerrogc, 
croyez-vous  en  J.-C,  oui,  cro3ez-vous  qu'il  est 
présent  dans  l'eucharistie, oui,  qu'il  faut  confesser 
ses  péchés,  oui,  croyez-vous  la  résurrection  des 
corps  après  la  mort,  non,  alors  on  le  chasse  hors 
de  l'église,  je  ne  veux  pas  prier  ûvec  vous,  on 
lui  fait  les  mêmes  demandes,  cl  il  répond  oui  à 


HER  —  147  —  HIP 

tout,  on  l'admet  à  prier  avec  les  autres  ;  schisma- 
tique^  on  donne  la  même  explic.  excepté  qu'on 
montre  qu'il  se  sépare  des  autres  et  qu'il  n'ad- 

,     met  pas  le  pape  comme  chef  de  l'église. 

Hékissé.  s.  les  cheveux  dressés  sur  la  tête  et  mal 
arrangés. 

Hékos.  s.  guerrier  intrépide,  vaillant  dans  les  com- 
bats, s.  avlion  digne  de  louanges. 

Hésiter,  s.  douter  si  on  fera  quelque  chose,  s. 
h.  man. 

Hétérodoxe,  s.  foi  contraire  à  celle  de  l'église. 

Heure,  s.  montrer  les  heures  d'un  cadran,  et  le 
marteau  qui  frappe  sur  le  timbre,  s.  qui  s'é- 
coule. 

Heures.  Livre  de  prières. 

Heureux,  s.  se  frotter  les  mains  d'un  air  satisfait, 
h.  man. 

Hideux,  s.  fig-ure  qui  fait  peur. 

Hydropique,  s.  ventre  enflé,  g'ros,  gros,  s.  plein 
d'eau. 

Hier.  s.  poser  son  oreille  droite  penchée  sur  la 
main  pour  signifier  le  sommeil  et  ensuite  on  fait 
le  s.  passé  avant-Mer,  s.  avant,  s.  hier. 

Hiérarchie,  s.  ordre  des  neuf  chœurs  des  anges 
élever  les  uns  plus  que  les  autres,  2'  sens,  gou- 
vernement de  l'église,  1°  le  pape,  les  archevê- 
ques, les  évêques,  les  curés  et  les  prêtres. 

Hymne,  s.  chant  à  l'honneur  de  Dieu  ou  des  saints. 

Hyperbole,  s.  dire  trop,  trop,  et  de  l'air  du  visage 
annoncer  par  un  sourire  qu'on  exagère,  par 
exemple,  cet  homme  est  haut  comme  une  tour. 

firpocoNDRE.  s.  homme  toujours  rêveur  et  triste, 
mine  allongée. 


HIP  _  448  —  HON 

Hypocrisik.  s.  devant  quelqu'un  avoir  l'air  sage  et 
pieux,  et  quand  il  a  le  dos  tourné,  tirer  la  langue 
et  prendre  ses  ébats. 

Hypothèque  s.  droit  sur  cette  maison  sur  celle  terre, 
s.  argent  donné  au  propriétaire. 

Hypothèse,  s.  supposition,  exemple,  ce  soir  supposé 
que  vous  avez  bien  travaillé  je  vous  donnerai  un 
livre,  ou  une  image. 

Histoire,  s.  livre,  écrire  chose  passée. 

Hiver.  Temps  froid,  présenter  les  mains  devant  la 
cheminée,  glisser  sur  la  glace  comme  font  les 
écoliers. 

Holocauste,  s.  tuer,  bé,  bé,  s.  brûler,  reste  rien,  s. 
offrir  à  Dieu. 

Homélie,  s.  lire  l'évangile  au  peuple,  monter  en 
chaire,  s.  explication  d'un  air  aisé  et  familier. 

Homicide,  s.  tuer  un  homme. 

Hommage,  s.  honneur  à  la  personne,  s'abaisser  soi- 
même  et  puis  un  pas  en  arrière,  pour  distinguer 
d'honneur. 

Homme,  s.  porter  la  main  au  chapeau. 

Homogène,  s.  de  même  nature. 

Homologation,  s.  faire  un  contrat  avec  un  autre,  s. 
présenter  au  juge,  il  dit  oui,  l'inscrire  sur  les  re- 
gistres. 

Ho^NÈTE.  Même  s.  qu'honneur,  mais  on  met  les  deux 
mains  devant  la  poitrine  pour  marquer  la  mo- 
destie. 

Honneur,  s.  de  respect  pour  quelqu'un,  h.  niau. 

Honoraires,  s.  prêtre,  vous  direz  la  messe  pour  moi, 
lui  donner  le  salaire. 

Honorer,  s.  respect,  h.  man.  en  élevant  la  main  et 
s'inclinant  un  peu  pour  exprimer  la  vénération 


HON  _  149  —  HUI 

Honte,  s.  se  passer  les  mains  sur  la  joue  pour  in- 
diquer le  roug-e^  s.  couvrir  des  deux  mains  le  vi- 
sage comme  n'osant  paraître  el  se  retirer  avec  un 
air  penaud. 

Hôpital,  s.  maison,  assemblage  de  pauvres. 

Hoquet,  s.  nat. 

Horizon  s.  grand  cercle  qui  coupe  la  sphère  en 
deux  parties,  2®  sens,  s.  extrémité  du  cercle  du 
monde  qiii  termine  notre  vue  de  tous  côtés. 

Horloge,  s.  cadran,  sonner  les  heures,  il  faut  en 
montrer  une. 

Hormis,  s.  préposition,  s.  hors,  excepté. 

Horrible,  s.  nat.  en  se  détournant,  on  ferme  les 
yeux  el  on  ferme  les  oreilles. 

Hors  de.  s.  d'exclure  quelqu'un,  h.  man. 

Hospice,  s.  maison,  s.  recevoir  les  étrangers. 

Hostie,  s.  décrire  une  hostie  comme  le  pain  pour 
la  messe,  s.  offrir  à  Dieu. 

Hostilité,  s.  action  d'ennemi,  faire  des  dégâts  sur 
les  terres. 

Hôte.  s.  étranger  qui  arrive,  recevoir,  donner  à 
manger,  lit. 

Hôtel,  s.  maison  de  grand  seigneur. 

Hôtellerie,  s.  maison,  arriver  à  cheval,  manger, 
dormir,  argent  comptant. 

Houlette,  s.  bâton  de  berger  qui  a  un  fer  par  en 
haut  taillé  en  demi  cylindre. 

Houppe,  s.  nat.  touffe  de  soie  sur  les  bonnets  carrés 
ou  pour  se  poudrer. 

Huguenot,  s.  hérétique  croit  pas  J.-C.  présent  dans 
l'eucharistie. 

Huile,  s.  pomme  d'olive,  presser  et  du  jus  en  mettre 
sur  la  salade,  s.  gras  entre  les  doigts. 


HÏJI  —  150  —  IPP 

Huissier,  s.  robe  et  rabat,  s.  à  l'audience  frapper 
sur  la  baguette  en  disant  paix  là. 

HujiANiTÉ.  s.  homme,  adj.  subt. ,  s.  cœur  tendre  et 
compatissant  en  voyant  quelqu'un  souffrir,  ah  le 
pauvre  malheureux  ! 

HuMRUR.  s  eau  qui  coule  dans  le  corps  rend  ma- 
lade, 2*^  sens,  s.  disposition  d'esprit,  il  n'est  pas 
d'humeur  à  se  laisser  gouverner. 

Humide.  Toucher  de  la  main  la  muraille,  regarder 
ses  doigts  y  montrer  l'eau,  et  s'essuyer. 

S'humilier,  s.  abaissement  de  cœur. 

Humilier  quelqu'uiN.  s.  abaissement,  s.  honte. 

Hure.  s.  tête  de  sanglier,  et  montrer  les  défenses. 


IcELUi.  s.  adjectif  relatif. 

Ici.  s.  représenter  en  faisant  un  cercle  les  mains 
devant  soi. 

Idée.  s.  représenter  dans  l'esprit,  regarder  la  chose, 
fermer  les  yeux,  vois  pas,  s.  à,  puis  porter  l'in- 
dex droit  à  l'extrémité  de  l'index  gauche  qui  est 
appuyé  sur  le  front,  s.  vois  par  l'esprit  en  faisant 
descendre  l'index  droit  un  peu  recourbé  derrière 
l'index  gauche  comme  si  on  le  faisait  descendre 
clans  l'esprit. 

Idiome,  s.  langage  de  chaque  pays. 

Idiot,  s.  peu  d'esprit. 

Idolâtre,  s.  encenser,  adorer  les  idoles,  toutcequi 
n'est  pas  Dieu,  païen,  qui  ne  connaît  pas  le  vrai 
Dieu,  gentil,  s.  juif  point. 


IGN  _  151  _  IMM 

Ignominie,  s.  grand  déshonneur,  grande  honte. 

Ignorkr.  s.  savoir  pas. 

Illégal,  s.  contre  la  loi. 

Illicite,  s.  permis  pas. 

Illimité,  s.  pouvoir,  s.  borne  pas. 

Illusion,  s.  sens,  s.  tromper. 

II.  On  regarde  la  paume  de  la  main  avec  l'air  na- 
turel de  dire  il  semble. 

Image,  s.  représentation  en  estampe. — Portrait,  s. 
peindre  ressemblance. 

Imaginer,  s.  appliquer  sur  le  front  le  revers  de  la 
main  gauche  et  y  écrire  ou  y  peindre,  et  montrer 
que  cela  passe  intérieurement  dans  Fesprit. 

Imbécile,  s.  air  niais,  s.  esprit  pas. 

Imiter,  s.  faire  comme,  en  second. 

Immacdlé.  s.  péché  dans  l'âme  pas,  s.  jamais. 

Immatériel,  s.  toucher,  longueur,  largeur,  étendue 
pas. 

Immédiat,  s.  tout  de  suite  après  un  autre  pas. 

Immédiatement,  s.  entre,  s.  pas,  s.  adj.  adv. 

Immense,  s.  mesurer  pas,  partout. 

Imminent,  s.  qui  avance,  près  de  tomber  sur. 

Immobile,  s.  qui  ne  peut  se  remuer,  adj. 

Immodéré,  s.  fougueux,  violent,  vouloir  l'arrêter,  s. 
pas.  et  rompre  les  entraves. 

Immoler,  s.  couper  la  gorge,  non  pas  oblation,  mais 
sacrifice. 

Immonde,  s.  livrer  au  péché,  s.  de  débrailler  sa  poi- 
trine, s.  d'horreur. 

Immortel,  s.  peut  pas  mourir. 

Immortifié,  s.  cœur  mort  pas,  aimer  les  fricots,  les 
bonnes  odeurs. 


IMM  —  132  —  IMP 

Immuaiu.e.  Qui  ne  change  point. 

Immumié.  s.  les  autres  obligés,  vous  exempté. 

iMPAiiFAiT.  1®'"  sens,  le  second  temps  d'un  verbe  ; 
2°  sous,  qui  a  des  défauts,  des  imperfections, 
exemple,  un  livre  où  il  manquequelques  feuilles. 

Impartial,  s.  juste  préférer  l'un  à  l'autre  pas. 

Impatient,  s.  vif,  ne  pouvoir  rien  soufTrir. 

Lmpénitent.  s.  pleurer  ses  péchés,  s.  pas,  se  frapper 
la  poitrine  pas,  jeûner,  pas,  jamais. 

iMPEiiCEPTUîLE.  S.  Hc  pcut  être  apcrçu  quoiqu'on  re- 
garde de  bien  près,  petit,  prendre  une  lorgnette. 

Impétueux,  s.  ronlerles  mains  les  unes  sur  les  autres 
comme  un  fleuve  et  avec  impétuosité,  et  rapi- 
dité. 

Implorer,  s.  demander,  s.  joindre  les  mains,  les 
yeux  levés  vers  le  ciel,  puis,  s.  larmes,  et  répé- 
ter cela  plusieurs  fois  avec  instance. 

Impoli.  Entrer  dans  une  chambre  chapeau  sur  la 
tête  sans  saluer  personne. 

Important,  s.  en,  s.  porter  au  principe,  s.  bon  ou 
bien  précieux. 

Imposer,  s. mettre  une  chose  sur  une  autre;  2^  sens, 
imposer  les  mains  comme  les  évêques  ;  3"  sens, 
tromper  en  se  croisant  les  doigts  agités  vis-k-vis 
le  front. 

Impôt,  s.  telle  marchandise  payer  tant  au  roi. 

Impraticable,  s.  chemin  passer,  peux  pas. 

Imprévu,  s.  vu  avant,  s.  négation. 

Imprécation.  Souhaiter  du  mal  à  soi  ou  à  d'autre. 

Lmpiiimei!.  s.  prendre  des  caractères  en  difTérenles 
casses,  les  ranger  en  ordre  entre  le  pouce  et  l'in- 
dex de  la  main  gauche,  puis  les  renverser  sur  la 


IMP  _  153  _  INC 

main  avec  force  et  faire  remarquer  l'impression 

qu'elles  ont  faites. 
Impropre,  s.  convient  pas. 

Imprudence,  s.   action  sans  examen,  sans  réflexion. 
Impudent,  s.  inférieur  prendre  un  ton    de  hauteur 

avec  son  maître. 
Inaction,  s.  agir,  s.  cesser. 
Inadvertance,  s.  défaut  d'attention. 
Inaliénable..' s.  vendre  pour  toujours,  peux  pas. 
Inamissible.  s.  perdre  peux  pas. 
Inanition,   s.   besoin  grand  de  manger,   s.    forces 

épuisées,  s.  tomber  de  défaillance. 
Inattendu,  s.  paraître,  s.  attendu  pas. 
Inauguration,  s.  cérémonie,   s.  sacre  dun  évêque, 

d'un  roi. 
l.NCARNATiON.  S.  prendre,   s.  chair  en  se  pinçant  le 

dessus  de  la  main,  subst. 
Incendie,  s,  feu  g-rand  dans  toute  la  maison. 
Incertain,  s.  certain  non.  s.  dubitatif. 
Incident,  s.  nouvelle  difficulté  qui  se  présente. 
Incision,  s.  coupure,  dans. 

Inclination,   s.   nat.  ;  2^  sens,    cœur,  esprit   pen- 
cher, à. 
Incombustible,  s.  brûler  peut  pas, 
Incommoder,  s.  montrer  du  malaise,    se  tourner  en 

tous  sens,  rabattre  ses  oreilles. 
Incommunicable,  s.  faire  part,  à,  s.  peux  pas. 
Incomparable,  s.  comparer  à  un  autre,  s.  négation. 
Incompatible,  s.  eau  et  feu  accorder,  peux  pas. 
Incomplet,  s.  ouvrage  entier  pas,  s.  il  manque. 
Incompréhensible    s.  comprendre  peux  pas. 

9. 


ING  —  154  —  IND 

INCONCILIABLE.  S.  subsisler  avec  un  autre,  peux  pas, 
ex.  :  la  grâce  elle  péché. 

Inconnu,  s.  connaît,  s.  pas. 

Inconséqle.ncl:.  s.  principe,  qui  s'exécute  en  portant 
la  main  à  la  tête  comme  pour  tourner  un  robinet 
après  avoir  fait  le  s.  de  ;  l^""  s.  conséquence,  en- 
suite agir  contre. 

Inconstant,  s.  veux  me  promener,  ensuite  veux  pas. 

Incontestable,  s.  contester,  nég.,  s.  vrai  vrai,  nier 
pas. 

Inconvénient,  s.  venir  avec  pas,  s.  difficile. 

Inconvertible,  s.  convertir,  qui  s'ex.  :  en  tournant 
avec  la  main  doucement  son  cœur  regarder  Dieu, 
s.  peux  pas. 

Incorpomation.  s.  recevoir  quelqu'un^  s.  un  seul 
corps. 

Incoriugible.  s.  corriger,  possible  nég. 

Incorruptible,  s.  corrompre  au  l*""  sens,  pousser 
quelqu'un  au  mal,  au  péché  ;  2^  s.  viande,  sent 
mauvais,  s.  nég. 

Inculql-er.  s.  mettre  dans  l'esprit  une  chose  forte- 
ment. 

Inculte,  s.  terre  labourée  pas,  ronces  et  épines. 

Incurable,  s.  qui  ne  peut  guérir. 

Incursion,  s.  ennemi  courir  çà  et  là  sur  les  terres. 

Indécent,  s.  honnête  pas,  contraire. 

Indéfinissarle.  s.  expliquer  clairement,  peux  pas, 
le  s.  expliquer  s'exprime  en  tirant  des  plis  avec 
les  deux  mains. 

Indélibéré.  s.  mouvement  secret  réfléchi  pas. 

Indemnité,  s.  fait  torl,  s.  donner  autre  chose  pas. 

Indice,  s.  qui  annonce,  les  nuées  annoncent  la 
pluie. 


IND  —  155  —  INE 

Indicible,  s.  exprimer  qui  s'exécute  en  conduisant 
rindex  et  le  pouce  de  la  main  droite  joints  en- 
semble, du  fond  de  la  poitrine  les  faire  sortir  par 
la  bouche,  s.  peux  pas. 

Indifférent,  s.  sortir  ou  ne  pas  sortir,  s.  différence, 
air  nat. 

Indigence  s.  pauvreté  entière. 

Indigestion,  s.  manger,  nourriture  sur  l'estomac, 
prendre  du  thé. 

Indignation,  s,  grand  crime,  s,  nat.,  d'indig-nation. 

Indigne,  s.  digne  de  înoji.^neg.  et  reculer. 

Indiscret,  s.  garder,  chut,  non  dire  à  tout  le  monde. 

Indispensable,  s.  dispense  pas,  s.  obliger  de  faire, 

Indispo.sé.  s.  cœur  bien  disposé  pas,  un  peu  ma- 
lade, et  se  trouver  tantôt  d'un  côté  tantôt  de 
l'autre. 

Indisposer,  s.  fâcher  quelqu'un  contre  soi,  (au  pas- 
sif). 

Indissoluble,  s.  rompre,  peux  pas. 

Indolent,  s.  air  paresseux,  travaille  pas. 

Induire,  s.  porter  au  mal,  au  péché, 

Indlire  en  conséquence,  s.  écrire  une  préposition, 
on  frappe  de  l'index  sur  la  première  préposition 
et  on  le  courbe  pour  le  porter  précipitamment 
sur  une  2°^  que  Ton  exprime  en  écrivant  une  se- 
conde ligne. 

Indulgence,  s.  remettre  pénitence  des  péchés. 

Industrie,  s.  adresse  pour  faire. 

iNiiFFABLE.  S.  dire  peux  pas- 

Inefficace,  s,  produire  qui  s'exprime  en  faisant  sor- 
tir doucement  de  la  main  gauche  les  doigts 
réunis  de  la  main  droite,  s.  faire  effet,  négation. 


INE  —  156  —  INJ 

Inégal,  s.  égal  en  rapprochant  les  deux  index  et 
les  mettant  de  niveau,  s.  nég-. 

Inexorable,  s.  prières,  s.  fléchira  l'endroit  du  cœur, 
veux  pas. 

Infaillible,  s.  erreur  dans  l'esprit,  s.  jamais. 

Infâme,  s.  oh,  oh,  oh,  s.  rouge,  s.  air  humilié. 

Infidèle,  s.  baptisé  pas,  s.  croire  pas. 

Infini,  s.  fin  point,  adj. 

Infinitif,  s.  agiter  devant  le  visage  les  deux  mains 
d'un  air  indécis,  on  devrait  l'appeler  indéfinitif, 
parce  qu'il  ne  définit  ni  le  passé,  ni  le  présent,  ni 
l'avenir,  ni  la  personne. 

Informe,  s.  forme,  de  la  main  droite  se  frapper  à 
difl'érents  endroits  le  dessus  de  la  main  gauche, 
s.  nég.  et  le  geste  de  laideur. 

Informer,  s.  faire  connaître  quelque  chose,  2°  je  ne 
sais  pas,  interroger  de  tous  côtés. 

Infructueux,  s.  produire  fruit  pas. 

Infuser,  s.  nat.  de  faire  tremper  une  plante  dans 
l'eau. 

Ingénjeux.  s.  esprit  beaucoup. 

Ingrat,  s.  recevoir  de  quelqu'un  avec  un  air  de  sa- 
tisfaction et  puis  élever  la  main  comme  pour  dire 
par  le  geste  je  m'en  moque. 

Inhumain,  s.  malheureux  qui  souffre,  compassion 
pas,  le  regarder  d'un  œil  tranquille. 

Inhumer.  Même  s.  qu"enlci'rer,  s.  rnan. 

Inintelligibilité.  s.  intelligible  enlisant  intérieure- 
ment, adj.  substanlifié,  s.  négation. 

Iniquité,  s.  conforme  à  la  loi  pas. 

Injurier,  s.  dire  des  injures,  tu  es  unebêle,  une  fai- 
néante, une  voleuse,  T.  C. 

Injustement,  s.  balance  inégale,  adj.,  adverbe. 


INN  —  157  —  INS 

Innocence,  s.  taches,  péché  dans  l'âme  pas. 

Inodi.  s.  entendu  jamais,  exclamation  de  surprise. 

Inquiéteras'),  s.  se  promener  les  doigts  avec  agi- 
talion  sur  le  front  avec  l'air  inquiet.  —  Se  trou- 
bler. Même  s.  mais  on  ajoute  le  s.  crainte  porté 
au  front. 

Inquiétude.  Même  s.,  s.  esprit  tranquille  pas. 

Insensé,  s.  bon  sens  pas,  air  niais. 

Insensible,  l.  porte  les  doigts  aux  sens,  nég.,  s.  peu 
à  peu. 

Insigne,  s.  en,  s.  signe,  air  d'excellence. 

Insinuer,  s.  faire  entrer  quelque  chose  dans  l'es- 
prit ou  dans  le  cœur,  s.  esprit,  s.  à,  avec  un  air 
rusé  en  agitant  les  deux  index  comme  pour  se  les 
faire  entrer  dans  l'esprit. 

Insinuer  (s').  S'agiter  les  deux  index  en  serpentant 
avec  un  air  rusé  et  où  on  parvient  à  se  glisser. 

Insipide,  s.  qui  n'a  point  de  dégoût. 

Insister,  s.  presser  quelqu'un  ardemment. 

Insolent,  s.  parler,  répondre  d'un  air  fier  et  arro- 
gant. 

Insolvable,  s.  dette  payer,  peux  pas. 

Insomnie,  s.  la  nuit  dormir  pas. 

Inspection,  s.  droit  de  regarder  à. 

Inspiration  Ydes  auteurs  sacrés),  s.  Dieu,  s.  des- 
cendre l'index  sur  le  sommet  de  la  tête,  le  por- 
ter au  front,  s.  e'crire. 

Inspiration  (pour  une  bonne  action),  s.  Dieu,  s. 
souffler  dans  l'oreille,  puis  diriger  l'index  de  l'o- 
reille au  cœur. 

Inspirer.  Même  s. 

Instabilité,  s.  placer  tantôt  dans  un  endroit,  tantôt 
dans  un  autre,  tantôt  gai,  tantôt  chagrin. 


INS  —  158  —  INS 

Instance,  s.  poursuivre  quelqu'un  en  lui  faisant  des 
suppliques. 

Instant,  s.  temps,  élever  très  rapidement  en  l'air 
Textrémité  du  petit  doigt. 

Instinct,  s.  animaux  en  représentant  les  cornes  et 
les  oreilles,  s.  inclination  à. 

Institceb.  s.  i  )7ian.,  s.  frapper  la  table  des  deux 
mains,  s.  commandement. 

Institut,  s.  règle  d'action,  s.  religieux. 

Institdteur.  s.  instruire,  s.  homme. 

Instruire,  s.  apprendre  quelque  chose  à  quelqu'un 
avec  ordre  en  bâtissant  pour  ainsi  dire  dans  son 
esprit,  s.  poser  le  tranchant  de  la  main  gauche 
le  front  de  l'élève  comme  pour  Vy  faire  entrer  ; 
2°  passer  la  main  droite  dessous;  3'^  poser  suc- 
cessivement une  main  sur  lautre. 

Insulter,  s.  cracher  au  visage,  jeter  de  la  boue,  ar- 
racher la  coiffe,  etc.,  etc. 

Intact,  s.  entier,  toucher  pas. 

Intarissable,  s.  ôter  de  Teau  toujours,  toujours,  à 
sec  pas. 

Intègre,  s.  juger,  s.  comme  justice. 

Intelligible,  s.  je  lis  intérieurement  en  passant  la 
main  sous  l'habit  et  lisant,  adj.  possible. 

Intempérie,  s.  trop  chaud  ou  trop  froid. 

Intendant,  s.  gouverner  toute  une  ville  ou  toute 
une  province. 

Intention,  s.  pour,  substantif. 

Intercéder,  s.  prier,  s.  autre  se  dernier  s'ex.  en 
présentant  à  plusieurs  fois  le  revers  de  la  main 
droite  avec  le  geste  de  repousser. 

Intercession,  s.  entre,  s.  prier,  s.  pour. 


INT  —  159  —  INU 

Interdiction,  s.  entre,  s.  dire,  s.  défense. 

Intérêt,  s.  entre,  s.  être  et  dans  les  yeux,  montrer 
ou  l'ambition  de  l'argent  ou  le  plaisir  que  Ton 
a  devoir  réussir. 

Intéiueur;  s.  index  qu'on  passe  dans  sa  robe,  s. 
vois  pas.  —  Extérieur,  s.  intérieur  pas,  on  pré- 
sente les  mains  devant  soi  les  revers  tournés  au 
visage. 

Intermédiaire,  s.  entre  deux,  ou  le  milieu. 

Interroger,  s.  parler,  interrogatif,  s.  commande- 
ment, s.  réponse  en  prêtant  l'oreille. 

Intervalle,  s.  montrer  deux  points,  A  et  B,  l'es- 
pace du  milieu. 

Intestin,  s.  boyaux,  s.  intérieur. 

Intime,  s.  aimer,  s.  unir  les  deux  mains  et  les  pres- 
ser fortement. 

Intrépide,  s.  danger,  s.  aller  au  devant. 

Introduire.  Conduire  dedans,  décrire  un  grand 
cercle  horizontal  et  y  faire  entrer  les  deux  mains 
assemblées. 

Invalide,  s.  force  pas,  s.  manchot,  jambe  de  bois. 

Invective,  s.  paroles  injurieuses,  tu  es  une  bête, 
dites  avec  vivacité. 

Inventaire,  s.  père  mort,  s.  examiner  tous  les  ef- 
fets, inscrire  sur  une  liste. 

Inventer,  s.  trouver,  s.  premier. 

Invétéré,  s.  qui  dure  depuis  longtemps. 

Inviter,  s.  appeler  en  regardant  le  ciel,  s.  supplica- 
lif,  à  plusieurs  reprises  et  avec  instance. 

Inutile,  s.  bon  pour.  s.  négation. 


JAL  —  160  —  JOL 


Jalouser,  s.  regarder  de  travers  et  avec  peine  les 
bijoux,  l'ajustement,  la  figure  d'un  autre  et  faire 
le  s.  désir. 

Jamais,  s.  toujours,  s.  rien,  y.  man. 

Jambe,  s.  nat. 

Janvier,  s.  premier  mois  de  l'année. 

Japper,  s.  petit  chien,  petit  aboiement  en  remuant 
la  queue. 

Jaquette,  s.  robe  d'enfant. 

Jarretière,  s.  nat. 

Jaser,  s.  porter  avec  vivacité  les  deux  mains  devant 
la  bouche  avec  le  jo.  man.^  puis  s.  peu  en  se- 
couant les  épaules. 

Jacne.  Montrer  la  couleur. 

Je.  s.  porter  l'index  dirigé  vers  la  poitrine. 

Jésds-christ.  s.  mains  percées,  attaché  à  la  croix, 
mort  pour  nous. 

Jeter,  s.  nat.  de  jeter  quelque  chose  à  terre. 

A  jeun.  s.  mangé  pas. 

Jeune,  s.  exprime  en  élevant  par  gradation  les  mains 
aux  côlés,y  wîrtrt,  s.  de  gaieté,  dévie,  et  de  force. 

Jeûner.  Déjeuner,  goûter,  souper  pas,  seulement 
une  petite  collation  le  soir,  en  montrant  qu'on  ne 
mange  qu'un  petit  morceau  de  pain. 

Joie.  s.  sautiller  de  joie  en  se  frottant  les  mains, 
j.  man. 

Joindre,  s.  joindre  les  mains. 

Joli.  Se  passer  les  mains  avec  complaisance  un  peu 


JOU  —  161  —  JUS 

au-dessus  du  menton  en  souriant. 

Jouer,  s.  jeu  de  carte,  volant,  trictrac,  etc. 

Jouer,  s.  jou-jou  d'enfant  faire  rire  quelqu'un. 

Jouet,  s.  joujou  d'enfant  et  rire  de  quelqu'un. 

Joug.  s.  pièce  de  bois  sur  le  col  comme  pour  at- 
teler des  bœufs,  et  expliquer  l'usage  des  Ro- 
mains. 

JoDiR.  Se  frapper  la  poitrine  avec  la  main  droite 
ouverte  e*  à  plusieurs  reprises  avec  un  air  de 
contentement. 

Jour.  s.  avec  le  /  man.  faire  le  tour  du  soleil  du 
levant  au  couchant. 

Jours  de  la  semaine,  s.  jour,  ensuite  la  première 
lettre  du  jour  que  l'on  veut  désigner,  en  obser- 
vant que  pour  le  mercredi  on  fait  deux  fois  le  s. 
m  man. 

Irréfragable,  s.  dire  contre,  s.  peux  pas. 

Irrévérence,  s.  respect,  s.  négation. 

Irritation,  s.  douleur  à  la  jambe,  s.  y  mettre  quel- 
que liqueur,  s.  douleur  plus  grande  force  gri- 
maces. 

Israélites,  s.  peuple  juif,  barbe  et  circoncis  vers  le 
côté. 

Issue,  s.  endroit  pour  sortir. 

Juger,  s.  tenir  balance,  considérer  avec  attention, 
puis,  s.  commandement,  s.  bon,  s.  mauvais. 

Jumeaux,  s.  né,  s.  même  jour. 

Justifier,  s.  faire,  s.  juste. 

Jusqu'à,  s.  j.  inan.,  que  l'on  exp.  en  conduisant  le 
petit  doigt  vis-à-vis  de  soi  jusqu'à  un  certain 
point  parallèlement  à  l'horizon. 


LAB  —  162  —  LAT 


Laborieux,  s.  qui  aime  le  travail. 

Labourer,  s.  de  tourner  la  terre  avec  une  charrue 
ou  une  bêche,  s.  de  la  main  et  du  pied  faire  le 
mouvement  comme  pour  fendre  la  terre  et  en- 
suite renverser  la  terre. 

Lacer,  s.  nat. 

Lâche,  s.  air  d'indolence,  bailler,  étendre  les  bras, 
cœur  courage  pas. 

Laid.  s.  différentes  grimaces  exprimant  la  laideur 
du  visage. 

Laïque,  s.  prêtre  religieux  pas,  s.  bourse  à  cheveux, 
habit  de  couleur. 

Laisser,  s.  présenter  et  avancer  vers  le  côté  gau- 
che les  deux  paulmes  des  mains. 

Lamentable,  s.  pleurer,  s.  gémir. 

La>gue.  s.  nat. 

Langueur,  s.  maladie,  s.  faible  long  temps,  peine  à 
se  soutenir  sur  les  pieds. 

Languir,  s.  air  de  vie  et  de  santé,  et  puis  l'air  nat. 
de  languir. 

Largesse,  s.  nat.  de  large,  et  donner  à  pleines 
mains. 

Larme,  s.  nat. 

Larron,  s.  voler,  représenter  le  mauvais  larron  sur 
la  croix  en  faisant  des  contorsions. 

Lasser,  s.  nat.,  après  avoir  été  longtemps  debout. 

Latinité,  s.  langue  du  latiii,  qui  s'exprime  en  po- 
sant et  retournant  la  main  comme  sur  deux  co- 


LAV  —  163  —  LIM 

lonnes  dans  un  dictionnaire  latin  et  français,  adj. 
substantifié. 

Laver,  s.  nat.  de  se  laver  les  mains. 

Lécher,  s.  nat. 

Leçon,  s.  feindre  d'écrire  comme  une  page,  s.  ap- 
prendre. 

Léger,  s.  on  fait  le  signe  nat.  de  soupeser  quelque 
chose  et  montrer  avec  le  dedans  de  la  main  qu'il 
ne  pèse  pas,  en  agitant  les  doigts. 

Législateur,  s.  faire  loi  et  commandement. 

Légitime,  s.  comme  la  loi. 

Légumes,  s.  herbe  que  Ton  hache,  racines,  etc. 

Lendemain,  s,  dormir,  s.  futur,  s.  /.  man. 

Lèpre,  s.  croûte  galeuse  partout  le  corps  et  détour- 
ner les  yeux. 

Léth.\rgie.  s.  malade  assoupi  toujours  toujours. 

Lettre,  s.  écrire,  plier  et  cacheter. 

Lever,  s.  nat. 

Liberté,  s.  enchaîné  pas. 

Licence,  s.  abbés  en  fourrures,  s,  argoter  ;  2*^  sens 
supérieur,  donner  permission  de. 

LiKR.  s.  nat. 

Lii:l".  On  décrit  avec  les  mains  un  espace,  on  y  pose 
un  corps  quelconque  en  un  endroit  et  puis  on 
le  montre. 

Lieutenant,  s.  hausse  col,  s.  lieu, s  tenir, participe, 
s.  au  milieu. 

Se  LiGNEiî.  s.  on  parle  à  l'un  et  à  l'autre  avec  un 
air  de  mystère,  s.  joindre  essemble,  s.  de  chas- 
ser quelqu'un  de  sa  place  ou  de  sou  emploi. 

Limite,  s.  tracer  deux  pays  qui  se  touchent  et  met- 
tre une  borne  au  milieu. 


LIQ  —  164  —  LOU 

LiQUEOn.  Tout  ce  qui  coule. 

Lire.  s.  nat. 

Litigieux,  s.  sii]e\.,  Jeter  dessous  à  procès. 

LiTURGic.  s.  manière  de  célébrer  l'office. 

Livide  s.  meurtrissure,  s.  noir  tout  au  tour. 

Livrer,  s.  de  laisser  qui  s'ex.  en  présentant  et 
avançant  un  peu  vers  le  côté  gauche  les  paumes 
de  la  main,  mais  y  ajouter  s.  prendre. 

Loger,  s.  payer,  s.  dormir,  s.  chambre. 

Logique.  Art  de  raisonner. 

Loi.  s.  des  deux  tables  de  la  loi  données  à  Moïse, 

Loin  de.  1"  On  pose  sur  la  table  les  deux  index  ; 
2'  on  conduit  Vindex  droit  le  long  du  bras  gau- 
che que  l'on  étend  que  l'on  peut  pour  montrer 
le  lointain,  s.  de  prép. 

Loisir,  s.  temps,  peu  de  chose  à  faire. 

Le  long  de.  On  fait  le  s.  d'une  rivière  ou  d'un  quai 
et  on  conduit  le  bras  droit  vis-à-vis  de  soi  pour 
montrer  le  long  de. 

Longanimité,  s.  longueur,  adj.  subst.  et  puis  un  air 
de  patience. 

Lors.  s.  avancer  l'index  perpendiculairement  en 
bas,  à  toute  la  longueur  du  bras. 

Lorsque,  s.  lors,  et  le  que  relatif. 

Louanges,  s.  /  ;?2an.,  qu'on  porte  à  la  bouche  comme 
pour  dire  bon  et  qu'on  élève  avec  emphase  comme 
pour  respect. 

Louer.  Même  s.  en  élevant  /à  diîlérenles  reprises 
au-dessus  du  front;  2"  sens,  louer  une  maison, 
s.  compter  de  l'argent,  s.  maison  les  mains  l'une 
sur  l'autre  en  forme  de  comble,  pour  tant  de 
temps. 


LUG  _-  165  —  MAI 

LuGL'BiiE.  S.  chambre  tendue  en  noir,  s.  pleurer. 

Luire,  s.  de  lumière  en  agitant  tranquillement  les 
cinq  doigts  dirigés  en  haut,  étendre  les  mains 
pour  marquer  qu'elle  s'étend  dans  Tappartement, 
s.  infinitif. 

Lumière.  Même  s.  substantif. 

Lundi,  Iman.,  s.  jour. 

Lunette,  s.  nat. 

Luxe.  s.  dépenser  trop  en  habits,  frisures,  meubles. 

Luxure,  s.  couvert  immodestement. 


in 


Ma.  s.  porter  la  main  droite  sur  son  estomac  pour 
marquer  que  la  chose  est  à  soi,  adj.  féminin. 

Macérations,  s.  châtier  son  corps,  discipline,  coups 
de  poings,  jeûner. 

Mâcher,  s.  nat. 

Machine,  s.  décrire  une  espèce  de  boîte,  des  vis, 
des  roues  qui  tournent,  etc. 

Mages,  s.  trois  rois,  s.  savants. 

Magistrat,  s.  grand  rabat,  robe  traînante,  assis  et 
jugeant. 

Magnanime,  s.  âme,  s.  grande. 

Magnificence,  s.  air  de  grandeur,  nombreux  cor- 
tèges, beaucoup  de  carrosses. 

Mai.  s.  cinquième  mois  de  l'année. 

Majesté,  s.  étendre  les  mains  de  tous  côtés  avec 
un  air  d'emphase  et  de  gravité,  m  manueL 

Maigiuk.  l*^'  sens,  se  prendre  les  joues  à  pleines 
mains  ;  2'  sens,  y  enfoncer  les  doigts  pour  mon- 
trer qu'elles  sont  maigres. 


MAI  _  166  —  ÊTR 

Maintenir.  Tenir  dans  le  même  état,  on  frappe  la 
main  g^auche  avec  la  droite  ou  avec  l'index 
et  le  pouce,  et  puis  avec  le  même  pouce  et  index 
on  parait  tenir  quelque  chose  en  l'air. 

Maintien,  s.  manière  de  se  tenir. 

Mais.  Quelque  chose  qui  arrête,  on  présente  les 
deux  paumes  de  la  main. 

Maison,  s.  d'un  comble  avec  les  deux  mains. 

Maître,  s.  commander,  s.  un  man. 

Maîtriser,  s.  faire  à  l'impératif  aveclw^z  man. 

Mal.  s.  bien,  s.  contre  avec  les  deux  index  en  oppo- 
sition. 

MALADE.s.tâterle  pouls,  air  de  douleur  sur  la  figure. 

Mâle.  s.  sexe  masculin. 

Malédiction,  s.  bénédiction  pas,  s.  regretter  avec 
un  air  d'indignation, 

Malgré,  s.  cœur  et  peine,  s.  conlre  volonté. 

Malheur,  s.  joindre  les  mains  élevées  au  ciel  avec 
l'air  de  quelqu'un  qui  vient  d'apprendre  un  mal- 
heur. 

Malin,  s.  croiser  les  index  sur  le  front,  siège  de 
l'esprit  avec  l'air  de  reprocher  à  quelqu'un  sa 
malice  en  souriant. 

Malsain,  s.  air,  s.  contraire  à  la  santé. 

Maltraiter,  s.  mal,  s.  prendre  quelqu'un  et  le  trai- 
ter très  brusquement. 

Mandement,  s.  évêque  écrire  à  tous,  lire  en  chaire 
papier,  les  armes  à  la  tète. 

Mander,  s.  donner  ordre  à  quelqu'un  de  venir  ou  de 
faire  quelque  chose,  s.  écrire  à  quelqu'un,  s.  com- 
mandement, s.  venir. 

Mane.  s.  nourriture  du  ciel  dans  le  désert. 


MAN  —  167  —  MAR 

Mangkr.  s,  nat. 

Manier,  s.  on  prend  une  main  avec  l'aulre  et  on  la 
manie  eu  tous  sens.  —  Toucher^  ne  se  fait  que 
du  bout  du  doiot,  de  l'extrémité  de  la  main. 

Manière,  s.  se  manier  les  mains  comme  pour  com- 
ment  sans  interrogation^  substantif  féminin. 

Manifester,  s.  découvrir  une  chose  cachée,  s.  voyez. 

Manquer,  i^'  .sens,  avoir  besoin,  s'il  faut,  puis  écar- 
ter les  mains  en  les  abaissant,  en  haussant  un 
peu  les  épaules  avec  l'air  de  dire  cela  me  manque 
en  regardant  à  terre  ;  2«  sens,  ne  pas  faire  ce 
qu'on  doit,  s.  fallait,  s.  pas  fait. 

Manuel,  s.  livre  de  tous  les  jours  qu'on  tient  à  la 
main. 

Manufacture,  s.  lieu,  travailler  à  la  main  et  mon- 
trer les  ouvriers. 

Manuscrit,  s.  écrit  à  la  main. 

Marbre,  s.  pierre,  s.  froid  et  tracer  les  veines  de 
Findex. 

Marchand,  s.  étaler,  s.  livrer  sa  marchandise,  s.  re- 
cevoir de  l'argent,  s.  homme. 

Marchander,  s.  présenter  quelque  chose  combien, 
1,2,  non  6,  je  vous  donne  8. 

Marchandise.  On  montre  les  objets. 

Marché,  s.  lieu,  vendre,  acheter  poisson,  légumes. 

Marcher,  s.  nat.,  mais  on  ne  vaque  pas  à  pas,  à  pas 
comptés  pour  distinguer  d'aller,  oii  l'on  n'ob- 
serve pas  de  mesure. 

Mardi,  s.  jour,  m   man. 

Maréchal,  s.  cordon  bleu,  bâton  de  maréchal  à  la 
main. 

Mahguiller.  s.  perruque  bien  frisée,  cravate  blan- 
che, petit  manteau  court,  aller  à  l'offrande. 


MAR  —  168  -  MEC 

Mariage,  s.  les  deux  mains  Tune  contre  l'autre,  et 
la  bénédiction  du  prêtre. 

Marier.  Mémo  s.,  ajouter  donner  son  fils  ou  sa  fille 
en  mariage. 

Maritime,  s.  près  de  la  mer. 

Marquer,  s.  avec  le  pouce  ou  Tindex  on  fait  sur  la 
main  cette  marque.  I. 

Marquis,  s.  décrire  un  petit  terrain,  s.  de  man,,  s. 
commander. 

Mars.  Le  troisième  mois  de  l'année. 

Martyr,  s.  tué  pour  J.-C.  ou  pour  la  foi. 

Martyriser,  s.  couper  la  tête,  faire  souffrir  pour  J.-C. 

Mascarades,  s.  troupes  de  gens  masqués. 

Masquer,  s.  nat. 

Massacrer.  Tuer  cruellement,  s.  de  frapper,  meur- 
trir, exterminer  avec  un  air  de  barbare. 

Matière,  s.  esprit  pas,  et  puis  on  touche  une  table 
ou  autres  choses  matérielles. 

Matin,  s.  incliner  la  main  du  côté  du  lever  du  soleil, 
s.  air  frais,  se  frotter  les  yeux. 

Maudire,  s.  souhaiter  du  mal  à  quelqu'un,  s.  bien 
pas,  s.  rejeter. 

Maudit,  s.  béni  pas,  rejeter  avec  indignation. 

Mauvais,  s. mal,  adj. 

Maximes,  s.  vérités  grandes,,  très  grandes,  s.  règle. 

Me.  s.  on  frappe  sur  sa  poitrine,  s.  conjonctif  en 
faisant  une  croix  avec  les  deux  index. 

Méchant,  s.  mal,  s.  péché,  adj. 

Méconnaître.  l""sens,  ne  pas  reconnaître  quelqu'un, 
je  ne  le  connais  pas  ;  2°  sens,  manquer  de  recon- 
naissance, être  ingrat;  1"  on  fait  le  s.  de  remer- 
ciement des  sentiments  du  cœur;  2- on  y  joint 
une  négation. 


MÉG  _  169  —  MEN 

Mécontenter,  s.  bon  bon  avec  une  inclination  de  tête 
pour  marquer  de  la  satisfaction,  s.  négation. 

Mécréant,  s.  croire  mal. 

Médecin,  s.  lâter  le  pouls,  fines  manchettes,  belle 
perruque,  canne  à  pomme  d'or. 

Médiateur,  s.  prier  entre. 

Médiocre,  s.  ni  grand  ni  pelit,  ni  bon  ni  mauvais. 

Médire,  s.  dire  du  mal,  s.  sans  nécessité,  ce  der- 
nier se  fait  en  frappant  la  table  de  l'index  et  du 
3^  doigt  réunis  pour  former  ïii  man. 

Méditer,  s.  penser  beaucoup,  on  appuie  la  tète  avec 
la  main  en  fermant  les  yeux  et  les  ouvrant  de 
temps  en  temps. 

Méfier  (se),  s.  lui  malin  ou  méchant,  je  ne  m'y  fie 
pas,  en  se  secouant  la  tète  et  l'air  de  défiance. 

Mégarde.  s.  de  heurter  quelqu'un,  s.  pensais  pas. 

Meilleur,  s.  bon,  regarder  une  autre  chose,  s.  éle- 
ver la  main  plus  haut,  m  manuel. 

Mélancolie,  s.  visage  allongé,  toujours  toujours. 

Mêler,  s.  de  mettre  dans  un  verre  plusieurs  choses, 
et  remuer  le  tout  avec  l'index. 

Membre,  s.  montrer  ses  bras  et  ses  jambes. 

Même.  s.  rapprocher  les  deux  mains  à  différentes 
reprises  les  doigts  allongés. 

Mémouœ.  s.  faire  passer  la  main  du  derrière  de  la 
tête  vers  le  devant. 

Mémorial.  Même  s.,  adj. 

Mi-NACER.  s.  naturel  de  menacer  un  enfant  avec  l'in- 
dex et  le  signe  de  dubitatif,  si  tu  fais  cela  je  te,  etc. 

Ménage,  s.  père,  mère,  enfants,  vivre  ensemble. 

Ménager,  s.  compter  de  l'argent  beaucoup,  donner 
peu  et  ramasser  le  reste  sous  la  clef. 

10 


MEN  —  170  —  MER 

Mendier,  s.  demander  pain,  à  plusieurs  el  le  lour 
de  l'hôpital. 

Mkner.  s.  prendre  quelqu'un  d  une  main  comme 
pour  le  mener  quelque  pari. 

Mensonge,  s.  paroles  qui  vont  de  travers,  se  croiser 
les  index  et  les  agiter  sur  la  bouche. 

Mental,  s.  fait  en  l'esprit,  s.  parler  pas. 

Mentir,  s.  tourner  les  deux  index  l'un  sur  l'autre 
vis-à-vis  la  bouche  (c'est-à-dire  vérité  qui  sort 
de  travers). 

Mépris,  s.  naturel  de  mépriser  du  visage  et  de  la 
main. 

Mépriser.  Regarder  quelqu'un  du  haut  de  sa  gran- 
deur, mouvement  des  lèvres  qui  l'exprime, 
abaisser  la  main  vers  la  terre,  la  retourner  en  la 
bouffissant,  repousser  avec  un  air  de  mépris. 

Mercenaire,  s.  travailler  pour  de  l'argent. 

Mercerie,  s.  boutique,  couteaux,  ciseaux,  etc. 

Mercredi,  s.  jour, m  /ncm.  deux  fois. 

Mère.  s.  faire  sortir  de  devant  Testomac  les  deux 
mains  jointes,  s.  féminin. 

Méridien,  s.  cadran  placé  au  midi. 

Mériter.  1*"^  sens,  en  bonne  part  des  louanges,  des 
récompenses,  se  frapper  le  creux  de  la  main  gau- 
che avec  l'index  et  le  pouce  réunis,  puis  s.  bon; 
2*-'  sens,  en  mauvaise  part  mériter  des  répriman- 
des ou  des  châtiments,  s.  mériter  mais  au  lieu  du 
signe  bon  on  substitue  le  s.  de  menaces  en  fai- 
sant des  yeux  de  travers. 

Merveille,  s.  présenter  les  deux  paumes  des  mains 
l'une  devant  l'autre  avec  l'air  de  dire  ho,  — 
ho,  ho.  —   Miracle.  Même  s.   mais  on   montre 


MES  _  171  —  MIN 

Dieu  qui  les  opère.  —  Prodige.  Même  s.  mais 
on  fait  un  cercle  dans  l'air,  pour  montrer  qu'ils 
s'y  font. 

Mésintelligence,  s.  intelligence  avec,  union  pas. 

Mesquin,  s.  donner  peu. 

Mk:sse(la).  s.  prendre  la  chasuble,  oblation,  s.  élé- 
vation de  l'hostie. 

Messie,  s.  envoyé,  s.  bon,  très  bon^,  par  excellence. 

Messire.  s.  àe  monsieur,  s.  de  respect. 

Mesurer,  s.  naturel  de  mesurer  une  aune  de  toile. 

Méial.  s.  argent,  cuivre,  etc. 

Métamorphose.  Signe  forme,  s.  changement. 

Métaphysique,  s.  porter  l'index  aux  différents  sens, 
ensuite  l'élever  bien  haut  au-dessus  de  la  tête. 

Méthode.  Signe,  manière  d'apprendre  ou  de  faire. 

Métier.  Signe  raboter,  limer,  coudre,  etc.  m.  ma- 
nuel. 

Mets.  Signe  plais  sur  la  table,  signe  pour  manger. 

Mettre,  s.  de  mettre  quelque  chose  sur  la  table. 

Meubles,  s.  montrer  lils,  armoires,  tables,  chaises, 
etc. 

MEURLER.Mèmes.,  mellre  le  tout  dans  une  chambre. 

Meurtrir,  s.  se  frapper  fortement  contre  quelque 
chose  et  montrer  la  petite  tache  noire  en  faisant 
la  grimace. 

Mieux,  s.  bon,  puis  l'on  élève  Vm  mamiel  avec  l'in- 
dex l'air  de  dire  mieux. 

Migraine.  Signe  douleur  à  la  moitié  de  la  tête. 

Milieu,  s.  faire  un  rond  et  placer  l'index  au  beau 
milieu. 

Minauder,  s.  coudre,  tricoter,  travailler  à  l'aiguille, 
en  faisant  des  petites  mines  de  précieuse. 


MIN  —  172  —  MUE 

Mine.  s.  façon  du  visage  ;  2''  sens,  creux  soulerraiti, 
mettre  la  poudre  faire  sauter  les  pierres. 

Mineur,  s.  jeune  homme  23  ans  pas. 

Ministère,  s.  prêtre,  s.  servir,  s.  comme  J.-C. 

MiNisi'RE.  s,  prêtre,  l'étolc,  croisé,  serviteur,  s. 
servir,  qui  baptise,  prêche,  etc.  comme  J.-C. 

MiiiACLE.  s.  présenter  les  deux  paumes  des  mains 
l'une  devant  l'autre  avec  l'air  de  dire  oh.,  oh., 
oh.,  et  montrer  que  c'est  Dieu  qui  les  opère. 

Miri;u(se).  Se  regarder  dans  le  miroir  en  faisant  la 
grimace. 

Misérable,  s.  de  misère,  adjectif. 

Misère,  s.  frapper  les  deux  mains  Tune  contre  l'au- 
tre d'un  air  de  compassion  en  élevant  les  épaules. 

Miséricorde,  s.  bon,  cœur,  s.  pardon,  en  portant 
les  mains  devant  soi  avec  un  air  de  rémission. 

Mitonner,  s.  couper  des  tranches  de  pain,  arroser 
de  bouillon,  les  remettre  sur  le  feu,  s.  de  bouil- 
lonnement en  agitant  les  doigts. 

Mitoyen,  s.  mur  qui  sépare  deux  maisons. 

Mixte,  s.  composé  de. 

Mode.  s.  manière  de  s'habiller,  à  présent. 

Modèle,  s.  regarder  et  faire  comme. 

Modérer,  s.  d'une  grande  activité  puis  avecles  deux 
mains  le  s.  nat.  de  modérer,  allons  allons  moins 
doucement  que  pour  apaiser. 

Modestie,  s.  découverte  pas,  s,  naturel  d'une  fille 
modeste. 

Mod:que.  s.  compter  de  lai'gent,  s.  peu,  on  explique 
que  ses  personnes  aiment  beaucoup  les  plaisirs, 
les  richesses,  s.  péché. 

Mœurs,  s.  tout  ce  que  l'on  fait  bien  ou  mal. 


MOI  ~  173  —  MOQ 

Moi.  On  se  frappe  sur  sa  poitrine. 

MoiNDKK.  s.  plus  petit. 

Moins,  s.  on  conduit  le  pouce  droit  successivemeul 
sur  le  petit  doigt,  on  s'arrête  comme  pour  de- 
mander est-ce  en  secouant  la  tète,  moins,  on 
avance  encore  un  peu. 

Mois.  s.  on  trace  sur  la  main  gauche  des  lignes 
du  haut  en  bas,  pour  représenter  les  mois  comme 
ils  le  sont  sur  les  almanachs,  et  on  fait  l'm  ma- 
nuel. 

MoisoNNKii.  s.  couper  le  blé  avec  une  faux,  le  met- 
tre en  gerbes  et  puis  en  tas. 

Moment,  s.  temps  petit  vers  rextrémilé  du  petit 
doigt  on  ne  l'élève  pas  tout  à  coup  pour  distin- 
guer l'instant. 

Mon.  On  trappe  sur  sa  poitrine  comme  pour  moi, 
adjectif  masculin,  et  on  montre  la  chose. 

MoNuE.  s.  on  trace  une  boule  avec  les  deux  mains 
faisant  remarquer  qu'on  y  comprend  la  lune,  le 
soleil,  les  étoiles,  la  terre,  etc. 

Monde  (Hommes).  Même  signe  mais  on  montre  des 
personnes. 

MoMTAHSE.  s.  évèque  ordonner  de  dite  ce  qu'on  a 
vu,  ou  bien  communion  pas. 

MoNSTUii.  s.  figure,  signe  horreur. 

MoNTEK.  s.  naturel. 

Mo.vTREU.  Signe  présenter  la  main  gauche  ouverte 
et  y  porter  Tindox  et  le  doii;l  du  milieu,  signe 
indicatif. 

MoNLMKNT.  s.  touibedu  pyramide,  souvenir,  s. 
avenir. 

Moquer,  s.  naturel   de  rire    avec  méjiris  de  quel- 

10. 


MOR  _  474  —  MUT 

qu'un, le  montrer  au  doigt  en  disant  fu. 

Mural.  Signe  qui  a  rapport  aux  mœurs. 

MoKDUE.  s.  naturel. 

Mortifier.  Quelqu'un,  signe  faire  peine  à  quel- 
qu'un. 

Mortifier.  Sig-ne  faire,  s.  fort,  s.  cœur,  s.  repous- 
ser les  friandises. 

Motif,  s.  qui  s'engag-e  à  faire. 

Moucher  (se),  s.  nat. 

Moudre,  s.  naturel  de  moudre  du  blé  ou  du  café. 

Moue.  s.  allonger  les  deux  lèvres  ensemble. 

Mouiller,  s.  pluie,  s.  passer  la  main  sur  son  habit 
et  la  présenter  mouillée. 

Mourus,  s.  pencher  hi  tète  sur  les  épaules  rendre 
le  dernier  soupir. 

Moyen.  Signe  de  se  manier  les  mains  comme  pour 
comment  sans  interrogation,  substantif  masculin. 

Mugir,  s.  cri  de  bœuf,  en  monli'ant  les  cornes. 

Multiplier,  s.  beaucoup,  s.  encore,  s.  beaucoup,  in- 
finitif. 

Murer,  s.  naturel  des  maçons  qui  mettent  de  la 
chaux,  des  pierres,  etc.  sur  la  même  ligne  en 
élevant. 

Mûrir.  Signe  fruit  dur,  s.  soleil,  s.  jaune,  on  tate 
le  fruit,  signe  bon. 

Murmurer,  s.  pain  dur  en  regardant  les  autres,  avec 
crainte  d'être  aperçue,  cela  n'est  pas  bon,  et  y 
mettant  le  mouvement  de  la  tèle,  des  yeux,  des 
épaules  et  des  mains. 

MuTiNi'R.  Signe,  yin  dit  à  plusieurs,  ne  faites  pas, 
et  plusieurs  disent  ne  feront  pas.  —  Obstiner, 
un  seul  dit  en  rcnuiant  la  tèle  je  ne  le  ferai  pas, 
faites-le,  je  ne  le  ferai  pas. 


MUT  —  175  —  NEG 

McTUEL.  Signe  de  vous  à  rnoi,  de  moi  à  vous. 

Mystère,  s.  oui  de  Tesprit,  oui  de  la  bouche,  oui  du 
cœur,  les  mains  sur  les  yeux  et  passer  la  main 
droite  sous  la  gauche  avec  un  air  de  respect, 
subsl. 

MvsTiQLE.  Même  s.,  adjectif. 


N 


Nager,  s.  naturel. 

Naissance.  Signe  naître,  s.  présent  du  participe,  s. 
substantif. 

Naître.  Sortir  du  sein  de  sa  mère,  signe  mëre,  à 
l'infinitif. 

Nation.  Plusieurs  fois  le  sisne  de  naître,  signe  as- 
sembler,  signe  pays  mais  à  différents  points. 

Nature,  s.  de  naître  répété  plusieurs  fois  avec 
vivacité. 

Natlre  de  Dieu.  Signe  nature  maison  y  ajoute  es- 
sence en  faisant  un  cercle,  perfections  de  Dieu. 

Ne.  s.  négation  en  formant  Ym  manuel  ci  conjonc- 
tion. 

Néanmoins.  Signe  rien,  adjectif,  signe  moins. 

Néant,  s.  rien,  substantif. 

Néci::ssité.  On  joint  ensemble  l'index  et  le  doigt  du 
milieu  et  on  frappe  perpendiculairement  sur  la 
table,  substantif. 

Nef.  Signe  église,  depuis  la  porte  jusqu'au  chœur. 

Négligence,  s.  voir  pas,  signe  air  d'indifférence,  s. 
bailler,  air  de  paresse. 


NEG  _  176  _  rsOE 

Négocier,  s.  vendre  et  acheter  de  tous  côtés  et  au 
loin,  s.  compter  de  l'argent,  faire  des  ballots, les 
lier,  envoyer  loin  loin,  il  revient  de  l'argent, 
acheter  de  nouveau  et  on  renvoie  encore  dans 
un  pays  différent. 

Neiger,  s.  agiter  les  doigts  perpendiculairement  de- 
vant le  visage,  souâer  pour  représenter  la  neige 
qui  va  en  tous  sens,  s.  blanc,  s.  froid. 

Néophyte,  s.  baptiser,  s.  nouveau  qui  s'exprime  en 
passant  rapidement  la  main  droite  entre  le  pouce 
et  les  autres  doigts  de  la  main  gauche,  adj. 

Nettoyer,  s.  assiette  ou  quelqu'aulre  chose  sale, 
s.  nettoyer  et  frotter. 

Neveu,  s.  faire  sortir  les  mains  jointes  vers  le  côté 
à  trois  générations,  s.  n  manuel.  —  Nièce. 
Même  s.  féminin. 

Neuf.  s.  nouveau  et  on  montre  son  habit. 

Neutre.  Ni  masculin,  ni  féminin. 

NEuvAl^E.  s.  prière  pendant  neuf  jours.  —  Non. 
n  manuel,  en  secouant  la  tête.  —  Ne.,  s.  non  con- 
jectif. 

Ni.  s.  non  des  deux  mains. 

Niais,  s.  esprit  pas,  bouche  béante. 

Niche,  s.  enfoncement  dans  le  mur  y  mettre  une 
statue. 

Nier.  s.  dire  non. 

Niveau.  Longue  ficelle  pour  aligner,  passer  la  main 
dessus  pour  indiquer  le  niveau. 

Noble,  s.  plumet  au  chapeau,  épée  au  côté,  grande 
naissance. 

Noces,  mariage,  s.  festin. 

NoEL.  s.  jour  de  la  naissance  de  J.-C,  substantif. 


NOE  _  177  —  NOU 

Nœud.  Signe  nat. 

Nom.  Montrer  une  couleur  noire. 

NoiiiCiu.  s.  faire,  s.  noir. 

Noisiii'rE.  s.  polit,  s.  casse-noisetle. 

Nom.  s.  d'écrire  dans  la  main. 

NoMBiîEiî.  s.  dire  1,  2,  3,  4,  en  élevant  successive- 
ment les  doigts  de  la  main  droite. 

Nommer,  s.  dl-e  le  nom  en  écrivant  dans  la  main 
gauche. 

No>.  s.  n  manuel ^w  secouant  la  tête. 

Noai).  s.  côté  opposé  au  midi. 

Notables,  s.  personnes  d'un  lieu,  s.  remarquable 
un,  s.  de  considération. 

Notaire,  s.  robe,  grands  rabats,  s.  écrire  pour  ma- 
riage. 

Note.  s.  écrire  à  la  marge  d'un  livre  je  m'en  rap- 
pellerai. 

Notoire,  s.  connu  de  beaucoup  de  monde. 

Notre  s.  deT^i  m«?i.  porter  avec  la  main  droite  au 
côté  gauche  et  rapporter  en  passant  la  main  de- 
vant soi  au  côté  droit,  adjectif. 

Nôtre  (le).  Même  s.  relatif,  adj. 

Novembre,  s.  du  onzième  mois  de  l'année,  subs- 
tantif. 

Nouer,  s.  naturel. 

Novice,  s.  voile  blanc,  ou  religieux  qui  commence. 

NouRiR.  s.  manger  et  montrer  que  cela  soutient  les 
forces  en  passant  dans  l'estomac. 

Nous.  s.  porter  avec  la  main  droite  Xn  man.  du 
cûlé  droit  en  passant  la  main  devant  soi  et  moti- 
trer  qu'on  est  plusieurs. 

Nouveau,  s.  passer  rapidement  la  main  droi'.e  en- 


NOU  _  178  -  OBS 

tre  le  pouce  et  les  autres  doigts  de  la  main  gau- 
che, adj. 
Nouvelle,  s.  chose  que  l'on  a  apprise  depuis  peu, 

fém. 
NoYEH  (se),  s.  étendue  d'eau,  on    nage,  les   forces 

manquent  et  on  va  au  fond,  on  meurt. 
JNu.  s.  des  pieds  sans  bas. 
Nuages,  s.   montrer   qu'ils  courent    dans   les  airs 

noirs  et  épais. 
Nuire,   s.  faire  tort,  empêcher  qu'on  ne  vous  fasse 

du  bien. 
Nuit.  s.  soleil  caché,  s.  dormir. 
Nul.  s.  rien,  adjectif,  masculin,  et  on  ne  montre  pas 

des  personnes  pour  distinguer  à.\iucun. 
Numéroter,  s.  naturel  de  numéroter  les  pages  d'un 

livre. 


O 


Obéir,  s.  commandement,  s.  acquiescement  des 
mains  et  de  la  tète. 

Objet,  s.  présenter  aux  yeux  la  paume  de  la  main 
en  faisant  Vo  man.  suhst. 

Obliger.  l'''sens,  rendre  service  à  quelqu'un,  s.  ren- 
dre, s.  servir  avec  un  air  gracieux  ;  2°  sens,  for- 
cer de  faire,  même  s.  que  devoir  en  frappant  sur 
la  table  maison  fait  \o  man. 

Obscurcir,  s.  clair,  faire  passer  quelque  chose  des- 
sus, devant  les  yeux,  ou  bien,  s.  soleil  brillant, 
les  nuées  l'obscurcissent. 

Obséder,  s.  suivre  toujours  quehju'un,  demander, 
pousser,  harceler  avec  imporlunité,  puis  le  s. 
d'impatience  et  cela  à  plusieurs  reprises. 


OBS  —  179  —  OFF 

Obsèques,  s.    enlerremeut,  funérailles  pompeuses. 

OnsEKVER.  l'^sens,  remarquer,  lire  avec  allenlion, 
faire  remarquer  quelque  enciroil  ;  2^  sens,  obser- 
ver la  loi,  même  s.  qu'accomplir  qui  s'exécule 
en  faisant  s.  faire,  s.  tout,  s.  fin  ;  3''  sens,  pra- 
tiquer, s.  regarder,  s.  faire  comme. 

Obstacle,  s.  vouloir  passer  par  un  endroit,  s.  ah. 

OcsHNEa  (s')., -s.  je  ne  veux  pas  que  cela  soit  là,  je 
ne  veux  pas  moi,  ot  le  placer  ailleurs,  et  cela  à 
plusieurs  fois. 

Obtenir.  Je  désire,  je  demande,  j'espi-re,  on  mac- 
corde,  je  serre  la  chose  contre  ma  poitrine,  s.  à 
moi. 

Obvier,  s.  aller,  s.  présenter  les  paumes  des  mains. 

Occasionner,  s.  marcher  et  tout  à  coup  on  se  pré- 
sente la  main  à  une  certaine  distance  en  expri- 
mant la  rencontre. 

Occident,  s.  lieu  où  le  soleil  se  couche. 

Occupation,  s.  faire,  travailler,  s.  beaucoup. 

Occuper  (s'),  s.  penser,  s.  faire  beaucoup. 

Octave.  Avec  les  deux  mains  former  un  cercle, puis 
assemblage  de  huit  jour.s. 

Octobre.  Le  dixième  mois  de  l'année. 

Oculiste.  Celui  qui  guérit  les  yeux. 

Odorat,  s.  nal. 

Œil.  s.  nat. 

ŒuE.  s.  nat. 

Œuvre,  s.  faire  en  s'arrèlant  à  plusieurs  points,  o 
manuel. 

Offenser.  Venir  contre,  T'  sens,  otTenser  Dieu,  les 
deux  index  l'un  contre  l'autre,  s.  péché;  2esens, 
offenser  quelqu'un,  même  s.,  mai.s  s.  injures. 


OFF  —  180  —  OPI 

Office,  s.  messe,  s.  deus  in  adjutorium,  s.  chanter. 

ÛFFiciEn.  Même  s.  au  premier  sens  ;  2«  sens  hausse 
col. 

Offrande,  s.  offrir,  participe  subslantifié. 

Offrir  a  Dieu.  Les  deux  paumes  des  mains  élevées 
comme  pour  l'ofTertoire  à  la  sainte  messe  ;  2® 
sens  offrir  quelque  chose  à  quelqu'un,  s.  nat.  de 
présenter  les  deux  mains  d'un  air  gracieux. 

OFFUSQUEii.  s.  lire,  s.  écarter  quelqu'un  qui  est  de- 
vant soi,  je  ne  vois  pas,  vous  êtes  devant  le  jour. 

Ok;no>,  En  montrer  un. 

Ojndue.  s.  nat.de  l'extrême-onctiou. 

OisiAU.  s.  tenir  dans  sa  main,  carresser,  becqueter, 
ballre  des  ailes. 

Oisif,  s.  rester  les  bras  croisés,  regarder  de  quel 
côté  vient  le  vent. 

Ombhl.  s.  présenter  la  main  un  peu  devant  soi  et  de 
l'index  montrer  Tombre  qui  suit. 

Omelette,  s.  casser  des  œufs,  les  battre,  s.  du 
beurre  dans  la  poêle,  s.  fricasser. 

Omettre,  s.  pas,  s.  fait. 

O.N.  s.  on  prononce  Vo  man.  en  faisant  un  demi 
cercle. 

O.NCLE.  s.  frère,  s.  père,  o  manuel. 

Onction,  s.  nat.  d'oindre  les  diflerents  sens. 

Ondoyer,  s.  baptiser  à  la  maison. 

O.NGLE.  s.  nat. 

Onglée,  s.  nat.  do  grand  fmid  aux  doigts. 

Opération,  s.  action  d'esprit,  ou  bien  travailler  sur 
les  maladies  des  corps  comme  les  chirurgiens. 

Opérer,  s.  agir,  o  tna/i. 

Opiner,  s.  l'index    au  front   comme    pour   penser, 


OPI  —  181  —  ORD 

mais  regarder  en  balançant  tantôt  d'un  cùlé,  tan- 
tôt d'un  aulre,  o  man.  —  S'obstiner.  Je  ne  veux 
pas  que  cela  soit  là,  je  veux  qu'il  soit  là  moi,  à 
plusieurs  reprises. 

Opiniatrer.  Même  s.  mais  beaucoup  plus  fort  en 
frappant  du  pied. 

Opimon.  s.  penser,  s.  peut-être. 

Opposer,  s.  contre,  puis  présenter  le  dedans  des 
deux  mains  comme  pour  repousser  quelqu'un. 

Oppresser,  s.  nat.  d'une  poitrine  oppressée  qui  res- 
pire difficilement. 

Oppression,  s.  gorge  serrée,  étouffement. 

Opprimer,  s.  fouler  quelqu'un  des  deux  mains,  il 
se  relève,  mais  le  fouler  de  nouveau,  et  montrer 
Vo  man. 

Opprobre,  s  assemblage  du  peuple  qui  fait  des 
huées,  s.  devenir  rouge  et  confus. 

Opter,  s.  choisir  entre  deux  choses  qu'on  ne  peut 
avoir  ensemble,  s.  ensemble  non,  l'une  ou  l'autre. 

Opdlence.  s.  embonpoint,  se  carrer  avec  emphase 
et  faire  parade  de  ses  richesses  avec  un  air  d'ad- 
miration. 

Oracles,  s.  Dieu,  s.  paroles,  s.  air  d'écouter  avec 
attention. 

Orage,  s.  grande  pluie,  éclairs,  tonnerre. 

Oraison,  s.  élever  les  mains,  oremus,  s.  prier. 

Ordinairement.  Avec  les  deux  index  et  les  deux 
pouces  faire  une  espèce  de  chaîne,  s.  souvent, 
ou  plusieurs  fois,  adjectif  adverbifié. 

Ordonner.  Même  s.,  mais  au  lieu  de  souvent  on  fait 
commandement. 

Ordre.  Même  s. 

11 


ORE  —  182  —  OU 

Oreille,  s.  naturel. 

Orfèvre,  s.  faire  calice,  couverts,  tabatières,  etc. 

Organe,  s.  montrerla  langue,  lesyeux,  les  oreilles, 
s.  pour,  subst. 

Organiser,  s.  Dieu  a  créé  nos  veines,  nos  nerfs  en 
les  montrant. 

Orgueil,  s.  cœur  bouffi,  ce  que  Von  représente  en 
enllant  les  joues  et  montrant  avec  les  mains  l'en- 
flure du  cœur  et  on  affecte  un  air  fier. 

Orgueillir  's'en).  1"  sens,  faire  partir  du  cœur  les 
deux  mains  en  les  écartant  pour  exprimer  Teu- 
ilure  du  cœur  ;  2°  sens,  les  élever  pour  montrer 
Télévation  du  cœur  en  enflant  les  joues. 

Orient,  s.  élever  pelil  à  petit  derrière  quelque  chose, 
une  tabatière,  pour  exprimer  le  lever  du  soleil. 

Origine,  s.  commencement  de. 

Orner,  s.  nat.  d'orner  un  autel. 

Orphelin,  s.  enfant  père  et  mère  morts. 

Orteil,  s.  nat. 

Orthodoxe,  s.  croyant  bien. 

Orthographe,  s.  science  d'écrire  sans  faire  de  fautes. 

Os.  s.  nat.,  ossements,  os  décharné. 

Oser.  s.  le  roi  passe  et  j'ose  lui  parler,  s.  craindre 
pas. 

Ostentation,  s.  dormer  l'annonce  avec  un  air  de 
parade  et  tenant  de  l'argent  entre  le  pouce  et 
l'index  le  monlrer  à  tout  le  monde  avant  de  le 
donner. 

Oter.  On  met  la  main  sur  la  table  et  on  prend 
quelque  chose  qui  y  était. 

Ou.  Conjonclif,  parlez  ou  restez. 

Ou.  On  regarde  deux  choses  lequel  voulez-vous 
celui-ci  ou  celle-là. 


OUA  —  183  —  PAL 

Où.  Dans  lequel. 

Où.  On  regarde  de  tous  côtés  en  cherchant  avec  le 
s.  inlerrogatif. 

OuAiLLE.  s.  bébé,  0  man. 

Ovale,  s.  figure  en  forme  d'un  œuf. 

Oublier,  s.  porter  la  main  sur  le  front  et  la  reje- 
tant derrière  la  tête  avec  l'air  des  yeux  et  du  vi- 
sage qui  çMt  je  ne  m'en  souviens  plus. 

Ouïe  (l').  s.  nat. 

Ouïr.  s.  entendre,  s.  o  manuel. 

Ouragan,  s.  grand  vent  qui  déracine  les  arbres. 

Outil,  s.  alène  de  cordonnier,  lancette,  vrille, 
etc.,  etc. 

Outrager,  s.  ûler  la  coiffe,  donner  un  souflet,  cra- 
cher au  visag'e,  etc. 

Outre.  On  écarte  les  mains  devant  soi  comme  si 
on  voulait  dire  autre  mais  un  peu  plus  fort,  mais 
avant  on  trace  une  ligne  et  on  s'arrête  avec  l'air 
indécis  de  sV  arrêter,  non  outre. 

Outrer,  s.  grande  colère, les  poings  sur  les  rognons, 
les  yeux  furieux. 

Ouvrir,  s.  naturel. 


Palissader.  s.  nat.,  de  mettre   des  pieux  en  terre 

et  de  faire  une  espèce  de  muraille. 
Palisser.  Attacher  les  branches  des  arbres  contre 

la  muraille. 
Pallier.  Cacher  une    faute,  s.  cacher  dessous,  p 

man. 


PAN  —  184  —  PAP 

Panache.  Aigrette   sur  la  tête  qui  s'étend  de  côlé 

et  d'autre. 
Panader  (se),  s.  paon,  marcher  el  se    carrer  avec 

fierté. 
Pacifier,  s.  faire  paix  avec  les  deux  mains,  apaiser 

quelqu'un. 
Pacte,  s.  regarder  une  personne  avec  l'air  de  dire 

voulez-vous, oui,  et  moi  aussi,  ensuite  se  frapper 

dans  les  mains. 
Païen,  s.  statue,  s.  adorer. 
Pain.  s.  avec  le  tranchant  de  la  main  droite  faire 

comme  si  on  voulait  se  coucher  le  revers  de  la 

main  gauche. 
Paître,  s.  la  main  droite  à  la  gorge  pour  exprimer 

le  bêlement  des  moutons,  approcher  bien  près 

des  dents  la  paume  de  la  main  et  exprimer  l'ac- 
tion de  brouter  en  retirant  le  menton  à  plusieurs 

reprises. 
Paix.  s.  agitation,  s.  des  deux  mains,  s.  naturel, 

apaisez-vous,  subst. 
Palais,  s.  maison  du  roi,  s.  beau,  beau. 
Pâlir,  s.  passer  la  main  sur  le  visage,  s.  malade,  s. 

blanc. 
Palme,  s.  branche  à  la  main  d'un  air  triomphant. 
Palpable,  s.  voir,  manier,  toucher  une  chose. 
Palpiter,  s.  nat.,  agiter  les  doigts  sur  le  cœur  en 

disant  tic  tac,  tic  tac. 
Pâmer  (se).  Ou  à  force  de  dire,  ou  d'eflVoi,  s.  rire 

ou  s.  effroi  el  porter  la  main  sur  la  poitrine. 
Panégyrique,  s.  discours,  louer  quelqu'un. 
Panser  une  plaie,  s.  nat. 
Pape.  s.  trois  couronnes  une  croix  au  dessus. 


PAP  _  185  —  PAR 

Paperasser.  s.  ramasser  de  vieux  papiers. 

Papier.  En  montrer. 

PapilloNxNEr.  s.  voler  de  fleur  en  fleur  comme  le 
papillon,  s.  petit,  s.  voler  des  deux  mains  en  di- 
sant pa  pa  pa. 

Papilloter,  s.  nat. 

Pâques,  s.  résurrection  de  Notre  Seigneur  J.-C. 

Pak.  s.  on  passe  le  tranchant  de  la  main  droite  en- 
tre le  pouce  et  l'index  de  la  main  gauche. 

Par  rapport,  s.  par,  s. rapport  est,  s. porter  duplica- 
tif  et  on  rapporte  la  main  droite  sur  la  chose 
comme  pour  le  s.  relatif  lequel. 

Par  exemple,  s.  par,  ensuite  on  trace  quelque  chose 
sur  la  main  gauche  et  on  présente  la  paume  de 
la  main. 

Parabole,  s.  parole,  s.  comparer,  s.  entrevoir. 

Paradis,  s.  jardin,  fleurs,  fruits,  s.  air  de  conten- 
tement ;  2^^  sens,  voir,  aimer  Dieu,  s.  ciel. 

Paradoxe,  s.  sentiment  ou  parole  contre  raison. 

Parapher,  s.  nat. 

Parallèle,  s.  deux  lignes  distantes. 

Paraphraser.  Un  verset  de  l'écriture,  s.  expliquer, 
s.  long  en  tirant  une  petite  ligne,  pour  expri- 
mer le  verset  et  une  virgule  pour  exprimer  que 
ce  que  l'on  dit  est  tiré  du  verset. 

Parce  que.  Lisez  voilà  la  raison,  s.  on  promène  sa 
main  sur  les  mots  qui  suivent  le  parce  que  et  en 
même  temps  on  fait  signe  à  celui  à  qui  l'on  parle 
de  les  lire. 

Parcourir,  s.  en  passant  le  tranchant  de  la  main 
droite  onlre  le  pouce  et  l'index  gaucho,  s.  courir. 


PAR  —  186  —  PAR 

Pardonner,   s.  cœur,   s.   aigri    point,  s.  ofTacer,  s. 

oublier. 
Pap.éil.  s.  même,  ]qs  del^K  p  mamie/s. 
Parent,  s.  assemblao-e  de  père,  mère,  frère,  etc. 
Parlr  (st.)  s.  marquer  l'ajustement  avec  un  air  de 

complaisance. 
Pari;ssi<;ux.  s.  allons,  allons    donc,  s.  air  indolent 

qui  n'aime  pas  le  travail. 
Parfait,  s.  par,  s.  fait,  adj.,  s.  bien. 
Parflmer.  s.  sentir  bon,  s.  mettre  daus  ses  cheveux 

ses  habits. 
Parier,  s.  je   parie  2  fr.  qu'elle   gagnera,  et  moi  je 

parie  qu'elle  perdera. 
Parjurer,  s.  jurer,  s.  faux  devant  le  juge. 
Parlement,   s.  assemblage   de  juges,    s.  gouverne 

tout. 
Parler,  s.  remuer  les  lèvres  et  le  p  man.,  diriger 

aux  oreilles  des  autres. 
Parmi  (au  milieu),  s.  par,  s.  milieu. 
Parmi  (entre),  s.  entre,  en  faisant  passer  le  tranchant 

de  la  main  droite  entre  les  doigts  de  la  main 

gauche. 
Paroisse,  s.  circonscrire    un   terrain,  puis  s.   étole 

pastorale. 
Parole.  iMême  s.  que  parler,  substantif. 
Paraître.  Se  présenter  la  paume   de  la  main  droite 

et   poser  la    main  gauche   sous   le  coude  droit 

pour  le  soutenir. 
Parqueter,  s.  naturel. 
Parricide,  s.  celui  qui  lue  son  père. 
Parsemer,  s.  par,  s.  semer  ça  et  là. 
Partager,  s.  faire  des   parts   et  donner  à  l'un  et  à 

l'autre. 


PAR  _  187  —  PAT 

Participer,  s.  faire  pari,  s.  prendre,  participe  cVim 
verbSy  se  pincer  l'habit  des  deux  côtés  en  haut 
de  la  poitrine. 

Particulariser,  s.  faire  part,  mettre  à  l'écart,  s.  1, 
2,  3,  4,  etc. 

Particulier,  s.  porter  le  tranchant  de  la  main  sur 
l'extrémité  d'une  table,  faire  un  mouvement 
comme  pour  séparer  cette  partie  du  tout,  adj. 
masculin: 

Partir,  s.  adieu  avec  la  tête,  s.  galoper.  —  Quitter, 
s.  ou  s.  on  va  sans  adieu. 

Partout,  s.  par,  s.  tout. 

Parvenir,  s.  par,  s.  venir. 

Pas.  s.  p  man.,  comme  pour  dire  non. 

Passable,  s.  regarder  quelques  ouvrages,  s.  bon  un 
peu. 

Passer,  s.  reculer,  s.  passer  la  main  à  côté  de  soi  à 
plusieurs  reprises. 

Passible,  s.  peut  souffrir. 

Passion  (de  J.-C).  s.  souffrances,  outrages  de  Noire 
Seigneur  J.-C. 

Passion  (cupidité).  Se  pincer  l'habit  à  l'endroit  du 
cœur  en  s'inclinant  du  côté  gauche,  s.  péché. 

Passionner  (se).  Même  s.,  s.  grand  amour,  on  y  met 
le  s.  péché  pour  le  mal. 

Pasteur,  s.  bébé,  s.  porter  sa  brebis  sur  ses  épau- 
les, s.  houlette. 

Pate.^te  (lettre),  s.  lettre  du  roi,  s.  ouvrir  les  pau- 
mes des  deux  mains  et  les  étendre. 

Pathétique,  s.  prêcher,  loucher  le  cœur. 

Patienter,  s.  prendre  patience,  s.  attendre  les  yeux 
et  les  mains  levés  vers  le  ciel  pour  exprimer  la 
patience. 


PAT  _  188  —  PEC 

Patineu.  s.  glisser  sur  la  glace  avec  des  patins,  il 
faut  dessiner  un  palin. 

Patir.  s.  ag-iier  les  deux  poingls  sur  l'estomac 
comme  pour  souffrir,  p  manuel. 

Patisser.  s.  faire  des  pâtés. 

Patriahche.  s,  grande  barbe,  s.  ancien. 

Pathie,  s.  lieu  de  naissance. 

Patron,  s.  saint  qui  protège. 

Patie.  s.  nat. 

Pavek.  s.  rue,  g-rand  chemin,  ôter  la  terre,  pierre, 
frapper  dessus. 

Pauvke  (mendiant),  i"  sens,  tendre  la  main  avec 
un  air  pileux  et  le  tour  de  l'hôpital.  — 2^  sens, 
qui  manque  d'esprit,  s.  hausser  les  épaules  et 
faire  la  grimace  comme  si  on  disait  c'est  un 
pauvre  d'esprit.  —  3*  sens,  digne  de  compassion, 
s. de  grand  malheur  les  mains  réunies  lever  les 
yeux  au  ciel  avec  l'air  naturel  de  dire  ah  !  le 
pauvre  homme. 

Payer,  s.  devoir,  puis  remuer  le  pouce  contre  l'in- 
dex et  faire  comme  pour  compter  de  l'argent. 

Pays.  s.  décrire  un  terrain,  jt;  7nan. 

Paysan  s.  démarche  lourde,  air  niais,  bouche 
béante,  ôter  le  chapeau  d'un  air  embarrassé. 

Paul  (St).  s.  renversé  de  sur  son  cheval. 

Pécher,  s.  nat.  d'une  ligne  ou  des  filets. 

Pécher,  s.  Dieu  qui  commande,  s.  je  n'en  ferai  rien 
en  levant  comme  font  les  enfants  à  qui  Ton 
commande  quelque  chose  qui  ne  leur  plail  pas. 

Péché  o.iiGiM.L.  s.  péché,  s.  f)uit  mangé. 

Péché  .mortel,  s.  péché  qui  donne  la  mort  à  l'âme 
donc  s.  mort,  adjectif. 

Péché  véniel,  s.  péché,  s.  petit. 


PEG  _  189  —  PEN 

Péché  actuel,  s.  péché,  s.  faire  à  présent,  adjectif. 

Pédant,  s.  savant,  fier,  org-ueilleux. 

Peigner,  s.  nat. 

PeiiNdru.  Faire  Faction  d'un  peintre. 

Peine,  s.  passer  à  plusieurs  reprises  les  poings 
fermés  davant  l'estomac,  avec  le  visage,  les  yeux 
et  toute  l'attitude  d'un  homme  qui  souffre,  mais 
assez  doucement. 

Pêle-mêle.  's.  tout  brouiller,  sans  dessus  dessous, 
adv. 

Peler,  s.  nat.  de  peler  une  pomme. 

Peloter,  s.  nat.  de  peloter  du  fil,  de  la  laine. 

Penchant,  s.  se  pincer  l'habit  à  l'endroit  du  cœur 
en  s'inclinant  du  côté  gauche. 

Pendant,  s.  j^  ?7ian.,  qu'on  conduit  devant  soi  à 
partir  de  la  poitrine. 

Pendre,  s.  nat. 

Pénétrer,  s.  entrer  bien  avant,  introduire  son  index 
droit  sous  son  habit,  vis-à-vis  la  poitrine  et  l'en- 
foncer, à  plusieurs  reprises. 

Pénible,  s.  qui  donne  de  la  peine,  difficile. 

Pénitence  (sacrement),  s.  dire  ses  péchés^  s.  mea 
culpa,  absolution,  s.  pardon  en  se  frottant  les 
paumes  des  mains  pour  montrer  qu'il  ne  reste 
rien. 

Pénitence  (vertu),  s.  pleurer,  jeûner,  prier,  deman- 
der pardon. 

Penser,  s.  porter  l'index  au  front  avec  un  air  pen- 
sif à  plusieurs  fois. 

Pension,  s.  assemblage  de  jeunes  gens,  manger, 
coucher,  payer. 

Pentecôte,  s.  saint  esprit,  s.  pluie,  langue  do  feu. 

H. 


PEP  _  190  —  FER 

Pépinière,  s.  assemblage  d'arbres,  transporter  ail- 
leurs. 

Perception,  s.  apercevoir  par  l'espril. 

Percer,  s.  nal. 

Percher,  s.  oiseau  dessus  des  branches  d'arbres. 

Perclus,  s.  membres  remuer  pas. 

Perditio.x.  s.  qui  conduit  au  malheur  éternel. 

Perdre,  s.  fouiller  dans  sa  poche  pour  chercher  son 
mouchoir  ou  sa  tabatière,  puis  les  deu.x  mains 
jointes  par  rexlrémilé  dos-à-dos  en  les  séparant 
avec  force  en  regardant  autour  de  soi  disant  plus 
plus  il  est  perdu. 

Père.  s.  faire  sortir  de  devant  soi  les  mains  jointes, 
s.  masculin. 

PÉREMPTiOiN.  s.  preuve,  en  portant  l'index  au  milieu 
de   la  paume  gauche  voyez  s.  rien  à  répondre. 

Perfection,  s.  par,  s.  fait,  s.  bien. 

Perfectionner.  Même  s.  y  ajouter  s.  excellent  lequel 
s'exécute  en  portant  la  main  au  dessus  de  la  tête 
après  avoir  fait  le  s.  bon. 

Perfide,  s.  embrasser  d'un  air  loyal  et  en  même 
temps  saisir  son  homme. 

Péricliter,  s.  flots  agités,  s.  crainte  d'être  sub- 
mergé. 

Péril,  s.  quelque  chose  suspendu,  passerai-je,  non 
peut  tomber  et  faire  mourir,  s.  reculer. 

Périphrase,  s.  phrase  qui  s'exprime  ainsi,  paroles 
sur  paroles  et  faisant  un  cercle,  les  rassembler, 
s.  expliquer. 

Périphraser.  Dire  en  plusieurs  mots  ce  qui  se  peut 
dire  en  un  ou  deux,  il  faut  donner  un  exemple, 
Dieu  le  créateur  du  ciel  et  de  la  terre. 


PÉR  —  491  —  PER 

Périr,  s.  pendre  tout  à  fait,  s.  rouler  ses  deux 
poings  l'un  sur  l'autre  en  descendant,  puis  pré- 
senter en  bas  les  deux  mains  comme  pour  expri- 
mer perdre. 

Permettre,  s.  demander,  s.  acquiescement  de  tête 
en  présentant  devant  soi  le  revers  de  la  main 
comme  pour  autre. 

Pebmiter.  Changer  une  cure  pour  un  canonicat,  je 
quitte  men  étolo  vous  la  prenez,  je  prends  votre 
aumusse. 

Pernicieux,  s.  méchant,  s,  conduire  à  la  perte  en 
roulant  les  mains  vers  un  gouffre. 

Perpétuel,  s.  qui  dure  toujours. 

Perpétuer.  Même  s.  puis  s.  du  présent  à  plusieurs 
fois  pour  exprimer,  cela  demeure,  ensuite  on 
conduit  devant  soi  le  p  manuel. 

Perplexité,  s.  peine  d'esprit,  s.  toujours  avec  l'air 
d'une  personne  inquiète. 

Persécuter,  s.  trancher  la  tête,  précipiter  dans  le 
feu,  arracher  la  langue,  les  yeux,  etc.  pour  J.-C. 

Persévérance,  s.  pendant,  à  plusieurs  pauses,  s. 
jusqu'à  la  fin. 

Persister.  Demeurer  ferme  dans  son  sentiment,  s. 
2  fois  le  s.  du  présent,  s.  frapper  du  pied  en 
agitant  les  mains  en  disant  oui,  oui. 

Personnage,  s.  personne,  s.  grand  mérite. 

Personne  (une),  s.  on  montre  un  homme  ou  une 
femme  ;  2''  sens,  il  n'y  a  personne,  s.  personne, 
s.  rien. 

Personnifier,  s.  parler  des  choses  comme  si  elles 
étaient  des  personnes,  par  exemple,  ce  prophète 
personnifie  le  soleil,  la  lune,  les  étoiles  en  les 
invitant  à  louer  Dieu,  s.  faire,  s.  personne. 


PER  —  192  -  PHY 

Persuader.  Quelqu'un  ne  croit  pas,  ensuite  raison- 
ner avec  lui,?'  man.  agiter  devant  le  front,  argu- 
menter conti'e  lui,  croyez-vous,  recommencer  à 
argoter  et  lui  faire  dire,  oui  je  crois,  je  vois  la 
vérité. 

Pervertir,  s.  voie  du  salut,  cœur  tourné  vers  Dieu, 
s.  cœur  gâté,  se  détourner  et  prendre  une  autre 
roule,  opposée  au  salut. 

Peser,  s.  nat.  de  peser  avec  des  balances. 

Pétiller,  s.  feu  qui  jette  des  étincelles  avec  bruit, 
s.  pla  pla,  en  se  frappant  l'oreille  avec  l'index. 

Petit,  s.  approcher  la  main  de  la  terre  en  disant 
petit  petit. 

Pétrifier,  s.  de,  s.  venir,  s.  pierre. 

Pétrir,  s.  eau,  farine  mêlées  ensemble  que  l'on  pé- 
trit avec  les  poings  fermés. 

Peu  a  peu.  s.  on  montre  le  s.  peu  en  appuyant  le 
pouce  sur  presque  l'extrémité  du  troisième  doigt 
et  on  avance  insensiblement  l'index  devant  soi 
en  faisant  plusieurs  pauses. 

Peuple,  s.  assemblage,  grand,  petit,  jeune  et  vieux. 

Peupler,  s.  décrire  un  lieu,  s.  naître,  étendre  les 
mains  de  tous  côtés,  s.  beaucoup  hommes,  fem- 
mes, grands  et  petits. 

Peur.  s.  porter  l'index  au  cœur  et  tremblotter  en 
agitant  un  peu  vers  soi  les  deux  poings  fermés. 

Peut-être.  s.  peu,  s.  être  en  y  joignant  le  s.  naturel. 

Phénomène,  s.  regarder  le  ciel,  le  s.  apercevoir, 
s.  ah  ! 

Philosopher,  s.  science,  s.  raisonner,  s.  argumen- 
ter conire  les  autres,  terre,  les  astres,  l'esprit,  etc. 

Physionomie,  s.  l'air  et  les  Iraits  du  visage. 


PHY  —  193  —  PLA 

Physique,  s.  science  des  choses  naturelles,  des  ra- 
cines, métaux,  etc. 

Piailler,  s.  nal.  de  crier  comme  un  petit  enfant. 

Picoter,  s.  nat.  de  se  frapper  à  plusieurs  points  la 
peau  tout  doucement  avec  l'index,  s.  d'une  che- 
mise de  laine. 

Piété,  s.  de  pieux,  substantif. 

Pieux,  s,  mains  jointes,  yeux  baissés,  recueillement, 
prière. 

PiLÉR.  s.  nat.  dans  un  mortier. 

Piège.  Tendre  des  lacets  de  crin,  y  mettre  du  pain, 
et  représenter  l'oiseau  pris  par  la  patte  et  qui  fait 
des  efforts  pour  s'en  aller. 

Pile.  Représenter  des  écus  de  6  fr.  en  pile. 

Piloter,  s.  gouverner  à  droite  et  à  gauche  un  vais- 
seau, s.  enfoncer  des  pieux  dans  l'eau  et  bâtir 
dessus. 

PiMPAN.  s.  aimer  les  beaux  habits,  se  carrer. 

Pincer,  s.  nat. 

Piocher,  s.  nat. 

Piquer,  s.  nat.  au  figuré,  s.  cœur  en  montrant  dans 
les  yeux  la  colère. 

Pirate,  s.  mer,  s.  voleur. 

Pire.  s.  plus  mauvais,  plus  méchant. 

Pirouetter,  s.  nat.  de  faire  la  pirouette  sur  le  talon. 

Pitié,  s.  air  de  compassion  et  hausser  les  épaules. 

Placarder,  s.  tu  es  un  assassin,  un  voleur,  un  ivro- 
gne, s.  écrire,  s.  afficher. 

Placer  s.  cercle  et  mettre  dans  le  milieu  les  deux 
mains  l'une  sur  l'autre. 

Placer.  Même  s.  puis  chasser  une  chose  de  l'index 
et  y  substituer  un  autre. 


PLA  -  194  —  PLA 

Placet.  s.  roi,  s.  présenter  un  papier,  s.  demander. 
Plafonner,  s.  prendre  du  plâtre  avec  une  truelle,  le 

jeter  en  haut  de  la  chambre,  l'arranger  artiste- 

ment. 
Plaider,  s.  avocats  en  grands  rabats,  robe,  portant 

la  queue,  s.  parler   contre  un  autre,  on  montre 

les  deux  avocats,  pour  et  contre. 
Plaindre,   s.  joindre  les  mains,  élever  les  yeux  au 

ciel  en  regardant  quelqu'un  avec  un  air  de  com- 
passion. 
Plaindre  (se),  s.  le  bras  plié  on  remue  l'un  et  l'autre 

coude  avec  un  air  de  chagrin,  en  disant  ah,  ah. 

d'un  air  douloureux. 
Plaire,  s.  se  passer  légèrement  la   main   sous  le 

menton  avec  un  air  de  complaisance,  s.  cœur  et 

se  frotter  les  mains,  regarder  la  personne  avec 

des  yeux    d'amitié,  et  lui   faire   politesse  de  la 

main. 
Plaire  (se).  Trouver  du  plaisir,  aimer  à  avoir  ou  à 

faire  quelque  chose,  s.  plaire,  s.  plaisir,  s.  à. 
Plaisirs,  s.  visage  allongé  point,  s.  rire,  se  frotter 

les  mains,  p  man. 
Plaisanter.  Dire  quelque  chose  pour  rire  ou  pour 

faire  rire,  pour  ex.  je   dis  aux  sourds  et  muets 

vous  êtes  docteur  ou  âne,  s.  docteur,  ou  âne,  s. 

rire  en  approchant  les  deux  index  des  lèvres. 
Plancher.  Le  montrer. 
Planer,  s.  oiseau  qui  bat  rapidement  des  ailes,  en 

s'élevant  dans  les  airs,  bien  haut,  bien  haut. 
Planter,  s.  nat. 
Plaquer,  s.  nat. 
Plâtrer,  s.  nat. 


PLE  —  19o  —  POI 

Pledrer.  s.  larmes,  s.  essuyer  les  yeux. 

Plelvous.  s.  agiter  les  index  perpendiculairement 
au  dessus  de  la  tète. 

Puer.  s.  nat.  de  plier  un  linge. 

Plisser,  s.  faire  plusieurs  plis  à  côté  les  uns  des 
autres,  on  montre  quelque  chose  de  plissé. 

Plomber,  s.  nat. 

Plo>'ger.  s.  prononcer  eau, enfoncer  la  main  droite 
perpendiculairement,  puis  s.  reparait. 

Pluie,  s.  agiter  les  deux  index  un  peu  élevés  et  di- 
rigés vers  la  terre,  ensuite  porter  la  main  à  son 
habit  et  le  montrer  mouillé. 

Plumage,  s.  toutes  les  plumes  d'un  oiseau. 

Pllmer.  s.  nat. 

Plds  (comparatif),  p  man.  en  élevant  le  bras 

Poche,  s.  nat. 

Po(HER.  s.  nat.  do  couvrir  une  lettre  d'encre. 

Poésie.  Art  de  faire  des  vers. 

Poète.  Celui  qui  fait  des  vers. 

Poids,  s.  tenir  un  balance  ot  prendre  des  poids  pour 
y  mettre. 

Poignarder,  s.  petit  couteau  tiré  en  cachette,  en- 
foncer dans  le  sein,  s.  mort. 

Poindre,  s.  commencer  à  paraître,  pour  ex.  le  so- 
leil sur  l'horizon  les  herbes  au  printemps. 

Point  (pas),  s.  p  77ian.  secouer  la  main  et  montrer 
Vo  man.  pour  distinguer  de  pas. 

Point.  On  le  fait  avec  l'index. 

Pointer,  s  rendre  quelque  chose  pointu,  et  frap- 
per avec  l'index  en  le  dirigeant  vers  un  point. 

PoiNTiLLER.  1"  sens,  faire  des  petits  trous  comme 
dans  une  dentelle  ou  sur  du  papier  avec  une 


POI  _  196  -  PON 

épingle  ;  2'  sens,  disputer  pour  rien  en  haussant 
les  épaules. 

Poisser,  s.  enduire  quelque  chose  de  poix. 

Poivrer,  s.  petite  graine  qui  pique  la  langue,  faire 
la  grimace,  en  mettre  sur  le  plat. 

Poli.  s.  rudesse  point,  manières  honnêtes  dans  ses 
gestes. 

Police,  s.  ordonner  de  balayer  les  rues,  ramasser 
les  neiges,  etc. 

Polir,  s.  ternir  sa  tabatière  avec  son  haleine,  la 
frotter  bien,  la  faire  reluire. 

Polir  (se).  Commencer  par  des  manières  brusques 
et  grossières,  être  réprimandé,  et  puis  prendre 
un  air  honnête,  ne  point  entrer  dans  un  apparte- 
ment sans  saluer,  etc. 

PoLissoNNER.  S.  sautcr  dans  les  rues   avec  un  air 

I     évaporé  et  se  crolter  ses  bas. 

PoLiTiQL'ER.  s.  raisonuer,  parler  à  plusieurs  avec  un 
air  et  des  yeux  occupés,  s.  paix  les  deux  mains 
Tune  dans  l'autre  et  s.  guerre  qui  est  le  même 
que  le  s.  contre  en  faisant  le  s.  pan,  pan. 

Pommader,  s.  nat.  d'écraser  de  la  pommade  dans 
ses  mains  et  de  s'en  frotter  les  cheveux. 

Pommer,  s.  choux,  légumes,  s.  pomme. 

Pompé,  s.  belle  frisure,  beaux  habits,  etc.,  s.  vani- 
nité,  en  faisant  le  vman.^  avec  Taltitude  d'une 
personne  vaine. 

Pomper,  s.  nat.  d'une  pompe  aspirante,  pour  exem- 
ple, on  pompe  de  l'eau  avec  une  seringue  en 
retirant  le  piston. 

PoNCTUEit.  s.  mettre  les  points  et  les  virgules. 

Pontife,  s.  mitre  j9  man.,  mais  pour  l'explication  on 


POP  —  197  —  POU 

fait  voir  que  ce   mot  vient  de  ce  qu'à  Rome  les 
prélats  gardaient  les  ponts. 

Populace,  s.  peuple,  s.  vil  en  approchant  la  main 
de  terre  et  la  retournant  avec  un  air  de  mé- 
pris, moi  g-rand,  noble,  etc. 

PoBTER.  s.  présenter  en  haut  les  deux  paumes  des 
mains  devant  sa  poitrine. 

Porter  bien  (se),  s.  tâter  le  pouls,  s.  bien,  s.  contre 
avec  un  air  malade. 

Portion,  s.  retirer  le  fricot  de  la  marmite  et  en 
mettre  sur  les  petits  plats  pour  plusieurs. 

PoKTRAiT.  s.  peindre,  regarder  la  personne,  s. 
même. 

Poser,  s.  mettre  la  main  gauche  sur  la  droite  avec 
précaution  en  l'ajustant,  et  frapper  dessus  comme 
pour  la  rendre  solide. 

Posséder,  s.  avoir,  s.  propriété  en  se  frappant  la 
poitrine  comme  pour  moi. 

Poster,  s.  avec  l'index  on  prescrit  à  l'un  de  se  tenir 
à  tel  endroit,  à  l'autre  en  un  autre  lieu. 

Postuler,  s.  demander,  s.  désirer,  s.  ardeur,  ce 
dernier  s'exécute  en  faisant  avec  vivacité  le  s. 
de  feu  dans  le  cœur. 

Potage,  s.  tranche  de  pain  et  verser  du  bouillon 
du  pot. 

Poudrer,  s.  nat. 

Poularde,  s.  poule  piot,  piot,  s.  jeune  et  grasse. 

Pour.  s.  porter  l'index  au  front,  ensuite  le  retour- 
ner droit  devant  soi  pour  marquer  la  vue  et  l'in- 
tention. 

Pourquoi,  s.  pour,  s.  quoi,  qui  s'exécute  en  avan- 
çant le  corps  et  les  mains,  hausser  les  épaules 


POU  —  198  —  PRE 

comme  un  homme  qui  est  très  occupé  et  qu'on 
vient  interrompre  et  qui  demande  quoi!  d'un 
air  de  mauvaise  humeur. 

Pourrir,  s.  prendre  la  peau  de  la  main  en  montrant 
qu'elle  se  sépare  aisémenl,se  détourner  le  visage 
en  se  serrant  le  nez. 

Poursuivre,  s.  courir  après  quelqu'un  qui  s'enfuit. 

Pourvoir,  s.  donner  pour,  spécifier  les  différentes 
choses  telles  que  rhabillement,l'a  nourriture,  etc. 

Pourvu,  s.  pour,  s.  vu. 

Pousser,  s.  nat. 

Poussif,  s.  respirer,  s.  peine 

Pouvoir,  s.  incliner  les  deux  bras,  les  poings  fer- 
més vers  la  terre  pour  marquer  la  puissance. 

Pratiquer  (la  vertu),  s.  faire,  s.  bien. 

Préal.^vrle.  s.  faire  avant  de  faire  autre  chose. 

Préc.autionner.  s.  prendre  d'avance,  reg^arder  le 
temps,  il  peut  pleuvoir  et  prendre  un  parapluie. 

Précéder,  s.  marcher,  s.  devant. 

Précepte,  s.  commander,  s.  p  man. 

Prêcher,  s.  prêtre,  s.  de  la  croix  et  puis  les  gestes 
d'un  prédicateur. 

Précieux,  s.  frapper  de  l'index  et  du  pouce  dans  la 
main  gauche,  s.  bon,  puis  élever  la  main  au 
dessus  du  front  avec  un  air  de  complaisance. 

Précipiter,  s.  tomber  du  haut  d'une  montag'ne,  se 
rouler  avec  vitesse  les  deux  poing-s  les  uns  sur 
les  autres,  ensuite  étendre  les  deux  mains  comme 
pour  faire  la  culbute  les  mains  tournées  vers 
l'abîme. 

Précis,  s.  heure  qui  sonne,  arriver  juste  en  frappant 
sur  la  table  du  tranchant  de  la  main  comme 
pour  fin. 


PRE  _  499  —  PRÉ 

Prédécéder,  s.  mourir  avant  un  autre. 

Préconiser.  Louer  beaucoup  une  personne  devant 
une  autre,  s.  bien  sans  y  joindre  l'adverbe,  el  éle- 
ver la  maiu  avec  un  air  d'applaudissement. 

PrédestiiNer.  Destiner  s.  à,  le  s.  pour,  de  toute 
éternité. 

PRÉDiRt:.  s.  dire,  s.  futur. 

Préf.\ce.  s.  montrer  le  commencement  d'un  livre, 
s.  discoure'  avant  ;  2^  sens,  pour  la  messe,  le  vi- 
sage tourné  vers  l'autel  les  mains  posées,  les 
élever  au  surstan  corda. 

Préférer  (aimer  mieux),  s.  montrer  deux  choses 
que  l'on  considère  en  prendre  une  en  élevant  la 
main  au-dessus  de  la  tète,  montrer  par  son  geste 
la  préférence  qu'on  lui  donne,  et  que  l'autre  ne 
vaut  pas  tant. 

Préjudicier.  s.  faire,  s.  mal,  ou  tort,  en  prenant  ra- 
pidement et  élevant  la  main,  t  man.,  s.  à  quel- 
qu'un. 

Préjuger,  s.  intérieur  en  passant  l'index  dans  sa 
robe,  s.  juger,  s.  avant. 

Prélat,  s.  évêque  gros  et  gras,  air  de  majesté  en 
marchant. 

Prélever,  s.  lever,  s.  avant. 

Préluder,  s.  jouer  avant,  on  montre  l'archet  d'un 
violoUj  on  joue  pour  éprouver  si  les  cordes  sont 
d'accord,  on  recommence  à  plusieurs  fois. 

Préméditer,  s.  méditer  qui  s'exprime  en  appuyant 
la  tête  avec  la  main,  en  fermant  les  yeux  et  les 
ouvrant  de  temps  en  temps,  s,  avant. 

Prémices,  s.  fruits,  s,  premiers. 

Prémumer.  s.  prendre,  s.  avant. 


PRE  —  200  —  PRE 

Prendre,  s.  nat.  de  prendre  avec  la  main  droite  en 
fermant  les  doigts. 

Préoccuper,  s.  penser,  s.  avant. 

Préparer  (se),  s.  présenter  les  deux  mains  comme 
si  on  rangeait  quelque  chose  avec  ordre  et  pré- 
caution, p  man. 

Préparer  le  dîner,  s.  préparer  les  fricots  et  les 
plats. 

Préposer,  s.  poser  avant,  s.  pouvoir. 

Prescrire,  s.  écrire,  s.  avant,  s.  commandement. 

Présence,  s.  du  présent,  el  les  deux  paumes  de  la 
main  présentées  du  côté  opposé. 

Présenter,  s.  offrir,  montrer,  présenter  le  dedans 
des  deux  mains  devant  quelque  chose. 

Présenter  (se),  s.  venir  devant  quelqu'un  en  faisant 
un  salut. 

Préserver,  s.  mettre  les  mains  devant  quelqu'un 
pour  parer  le  coup. 

Présider.  Indiquer  le  coin  d'une  salle,  s.  juges  as- 
sis à  l'entour  mais  plus  bas,  s.  premier. 

Presque,  s.  près,  s.  que. 

Presser,  s.  foule  en  sortant  dune  église  où  d'ail- 
leurs ;  2^  sens,  vite,  vite,  en  poussant  la  per- 
sonne, ne  soyez  pas  uninstant. 

Presser  (se).  Faire  une  chose  avec  le  plus  grand 
empressement  en  quelque  sorte  tout  hors  d'ha- 
leine. 

Pressurer,  s.  nat.  des  raisins  ou  d'autres  fruits  sous 
le  pressoir. 

Présumer,  s.  penser  trop  bien  de  soi,  moi  savant, 
moi  docteur  avec  un  gesle  de  complaisance  ; 
2"  sens,  s.  air  indécis,  peut-être  il  pleuvra. 


PRÉ  —  201  —  PRI 

Présupposer,  s.  avant,  s.  sur,  s.  poser. 

Prétendue.  1"  sens  (croire  avoir  droit  à  quelque 
chose),  s.  mon  père  est  mort,  à  moi  tout  cela, 
j"*}'  ai  droit_,  en  frappant  fortement  sur  la  table  de 
l'index  d'un  air  décidé  ;  2=  sens  (prétendre  à 
quelque  place),  s.  désirer. — 3^  sens  (soutenir 
une  assertion),  s.  oui,  oui,  cela  est  vrai,  doute 
pas. 

PrI'Ter.  s.  nat.  prêter  un  couteau  et  dire  vous  me  le 
rendrez. 

Prétexter,  s.  j'ai  eu  mal  à  la  tête,  ma  maîtresse  a 
eu  besoin  de  moi,  je  n'ai  pas  pu  venir  à  la 
classe  et  puis  faire  la  grimace  par  derrière. 

Prêtre,  s.  étole  croisée  sur  la  poitrine. 

Prévaloir  (se),  s.  valoir  plus  avec  unair  fier  et  hau- 
tain, moi  savante,  elle  bourrique. 

Prévariquer.  Âg-ir  contre  le  devoir  de  sa  charge,  s, 
jug-e  qui  reçoit  des  présents  pour  condamner  un 
innocent. 

Prévenir,  s.  venir,  s.  avant. 

Prévenir  (se),  s.  juger  sans  avoir  bien  examiné. 

Prévoir,  s.  voir,  s.  avant. 

Prier,  s.  joindre  les  mains,  lever  les  yeux  au  ciel 
remuer  les  lèvres  avec  l'air  du  visage  d'un  homme 
qui  prie. 

Primer,  s.  être  assis  plus  haut  que  les  autres,  s, 
premier. 

Prince,  s.  cordon. 

Pri.\cipal.  s.  chef  premier,  d'où  tout  découle,  por- 
tant la  main  au  dessus  de  la  tête  comme  pour 
tourner  un  robinet. 

Principe,  s.  règle  pour  faire,  s.  première. 


PRI  —  202  —  PRO 

Priser,  s.  telle  chose  tel  prix  frappant  dans  sa  main 

avec  une  inclination  de  tête  vaut  tant. 
Priver.  Un  enfant  demande  à  se  promener  à  jouer, 

non  non  vous  n'avez  pasbientravaillé  vous  n'irez 

pas 
Privilège,  s.  roi  écrire,  s.  permettre  à  vous  seul  de 

vendre  de...  d'autre  pas. 
Prix.  s.  nat.  cela  vaut  tant  ou  me  coule    tant,    en 

frappant  du  revers  de  l'index  etdu  doigt  du  milieu 

dans  la  main. 
Probable,  s.  doute,  oui,  oui,  adj.  possible. 
Probité,  s.  faire,  s.  mal,  s.  point,  s.  porter  la  main 

sur  la  conscience,  s.  bonne. 
Problème,  s.  proposition  difficile,  s.  peut-être  oui, 

peut-être    non  ;  2*^   sens,     proposition    difficile, 

s.  expliquer  en  tirant  des  plis. 
Procédeu.  s.  esprit  saint,  s.  venir  du  père  et  du  fils; 

2^  sens,  pour  procès,  les  deux  index  opposés,  s. 

plaider  en  faisant,  s.   avocats  en  grands   rabats, 

portant  la  queue,  s.  parler  contre  un    autre,    on 

montre  les  deux  avocats  pour  et  contre. 
Prochain,  s.  porlerla  main  droite  proche  du  coude 

gauche,  s.  homme,  s.  tout  le  mode. 
Proche,  s.  on  approche   la  main  droite  du  coude 

gauche  sans  cependant  le  toucher. 
Proclamer.  Publier  hautement,  élever  en   haut  et 

autour  de  soi  le  p  mcui. 
Procureur,  s.  faire  avoir,  s.  donner  et   on   indique 

la  chose. 
Proci  KELR.  s.  grand  rabal,  robe,  plaidant,  écrire, s. 

homme. 
Prodige,    s.  présenter  les  deux  paumes  des  mains 


PRO  —  203  —  PRO 

Tune  devant  l'aulre  avec  l'air  de  dire  oh,  oh, 
el  faire  un  cercle  dans  l'air  pour  montrer  qu'il 
s'y  fond. 

Prodiguer,  s.  donner  beaucoup  d'argent  à  tort  à 
travers,  ça  et  là,  à  boire,  à  jouer,  s.  bo  je  m'en 
moque,  en  levant  les  bras  avec  1  air  d'une  per- 
sonne sans  souci,  puis  fouiller  dans  sa  poche, 
reste  rien  ^t  avoir  l'airpenaud. 

Produire,  s.  faire,  s.  croître  en  faisant  sortir  douce- 
ment delà  main  g-auche  presque  fermée  les  doigts 
réunis  de  la  main  droite. 

Profaner,  s.  chose  sainte,  corps  de  J.-C.  fouler  aux 
pieds. 

Professer.  Enseigner  un  arl  ou  une  science,  s.  doc- 
teur, s.  parler  à  beaucoup  de  monde,  tournant 
la  tète  avec  gravilé  tantôt  vers  un  point  tantôt 
vers  un  autre,  s.  commander  ;  2°  sens,  la  reli- 
gion, s.  dire  touthaut  devant  tout  le  monde  oui, 
oui,  je  crois  en  notre  seigneur  Jésus  Christ. 

Profiter,  s.  fruit,  tirer  à  soi,  s.  bon  pour. 

Profusion,  s.  donner  de  l'argent  de  tous  côtés,  s. 
trop. 

Progrès,  s.  avancer  de  plus  en  plus. 

Projeter,  s.  porter  la  main  sur  le  front  et  méditer, 
s.  pour,  s.  avant. 

Prolonger.  On  conduit  l'index  droit  le  long  du 
bras  gauche  à  commencer  de  l'extrémité  de  la 
main  gauche,  mais  à  diverses  reprises  en  faisant 
plusieurs  petites  pauses. 

Promener,  s.  nat. 

Promettre,  s.  poser  la  main  gauche  sur  la  poitrine 
et  étendre  la  main  droite  ouverte  le  dedans  tour- 


PRO  —  204  —  PRO 

né  vers  la  terre  l'agitant  un  peu  comme  pourdire 
oui,  oui,  je  vous  promets. 

Promouvoir,  s.  élever  en  présentant  le  dedans  des 
deux  mains  qu'on  élève  successivement,  s.  quel- 
qu'un, s.  à,  distinguer  etc. 

Promulguer,  s.  publier,  s.  lois,  que  l'on  explique  en 
montrant  les  deux  tables  de  la  loi. 

Prôner,  s.  Etole.  s.  de  la  croix,  s.  lire,  s.  prê- 
cher. 

Prononcer,  l*^''  sens,  s.  nat.  d'articuler  distincte- 
ment ;  2*^  sens,  prononcer  une  sentence,  même 
s.  radical  ;  3*  jugement  en  tenant  de  la  main  gau- 
che une  balance  et  de  la  main  droite  s.  com- 
mandement, adverbe. 

Pronostiquer,  s.  examiner,  s.  peut  être,  s.  sera. 

Prophète,  s.  prêcher,  s.  voir  l'avenir  comme  avec 
une  lorgnette,  s.  future. 

Propice,  s.  de  douleur  les  yeux  au  ciel  air  de  deman- 
der cœur  compatissant,  s.  pour. 

Proportion,  s.  joindre  les  deux  index,  en  faire  pas- 
ser un,  puis  le  remettre  de  niveau, les  élever,  ou 
les  abaisser  par  gradation. 

Proportionner,  même  s. 

Propos,  s.  pour,  s.  poser,  s.  avenir. 

Proposition,  s.  nat.  de  demander  à  quelqu'un  s'il 
veut  venir,  faire,  acheter,  etc. 

Propre  (appurLieiit).  Se  frapper  la  poitrine  à  plu- 
sieurs reprises  comme  pour  moi  ;  2"  sens,  sale 
pas,  avec  un  air  riant  passer  la  main  sur  l'objet. 

PROPRiÉrÉ.  même  s.  qu'au  premier  sens,  adj.  sub- 
stantifié. 

Proroger,  s.  donner  encore  8  ou  15  jours,  s. 
pour. 


PRO  —  205  —  PUD 

Proscrire,  s.  écrire,  commandement,  s.  envoyer,  s. 
dehors. 

Prosélyte,  s.  convertir,   s.  nouveau. 

Prospérer,  s.  continuer,  s.  faire  jusqu'à  la  fin,  s. 
bien. 

Prosterner,  s.  mettre  la  main  gauche  sur  sa  poi- 
trine comme  pour  moi,  s.  étendre  la  main  droite 
en  l'agitant  un  peu  sur  la  personne  avec  l'air  na- 
turel de  dii'e  je  vous  protège. 

Protester.  1"  sens,  assurer  fortement  ]2''  sens,  pro- 
mettre à  Dieu  mensonge  pas  ;  3"  sens,  opposé  à, 
s.  contre  et  puis  présenter  la  main  comme  pour 
empêcher  quelque  chose  ou  quelqu'un. 

Provenir,  s.  venir,  s.  de. 

Proverre,  s.  parole,  s.  simple,  aisée. 

Providence,  s,  pour,  s.  voir  toul. 

Province,  s.  décrire  un  terrain  un  peu  grand,  /)  mafi. 

Provoquer,  s.  exister,  s.  à. 

Prouver.  Si  vous  doutez,  s.  frapper  la  table  du 
V.  man.  et  porter  ce  même  v  sur  la  main  gauche 
s.  voyez  avec  vivacité. 

Prudence,  s.  airréfléchi  combiner  ce  qu'il  faut  faire 
ou  ne  pas  faire. 

Psalmodier,  s.  psaume,  s.  réciter. 

Psaume,  s.  porter  l'antienne,  s.  entonner,  s.  sub- 
stantif. 

PcRLiER.  s.  porter  à  la  bouche  ley?.  man.  et  élever 
la  main  ;  agitera  plusieurs  poiiils  do  droite  à 
gauche  comme  fout  ceux  qui  publient,  dans  les 
rues,  les  arrêts  du  parlement,  s.  trompette. 

Pudeur,  s.  air  de  modestie,  rouge  monter  au  vi- 
sage. 

12 


PUE  -  2(76  —  QUA 

Puer,  s.  porter  les  deux  doigts  sous  le  nez  faire  la 
grimace  et  détourner  la  tête. 

Puiser,  s.  nat.  de  tirer  de  Tcau  d'un  puits. 

Puisque,  s.  posé,  que. 

Punir.  Faire  souffrir  quelque  supplice,  s.  faire,  s. 
souffrir. 

Pureté,  s.  modestie,  tache  point. 

Purgatoire,  s.  lieu  séparé,  s.  feu  et  souffrir,  s.  ex- 
pier ses  péchés. 

Purger,  s.  médecine. 

Purifier,  s.  faire,  s.  montrer  les  taches  sur  la  main 
gauche,  passer  la  droite  par  dessus,  s.  plus 
rien. 

Pusillanimité,  s.  petit  esprit,  s.  craint  et  tremhlottc 
pour  rien. 

Putréfier,  s.  corps  dans  la  terre,  s.  morceaux  qui 
se  séparent,  rongés  par  les  vers,  s.  sent  mau- 
vais. 


Q 


Quadrupler.  Ajouter  trois  fois  autant  au  premier 

nombre. 
Qualifier,  s,  faire,  s.  titre  écrivant  sur  la  main  du 

haut  en  bas,  s.  honneur. 
Qualité.  Le  signe  d'adjectif  répété  plusieurs  fois, 

substantif. 
Quand,  s.  jeter  les  yeux  derrière  soi,  ensuite  sur 

soi-même,  après  cela  devant  soi,  le  présent,  le 

passé,  le  futur. 


QUA  —  207  —  QUO 

Quarteron,  s,  peser  une  livre,  la  partager  en 
quatre,  et  prendre  la  quatrième  partie. 

Qiati;f.-temps.  s.  quatre,  temps. 

QL'i!;(inlerrog"atif;.s.  d'interrogation,  s.  de  conjonc- 
tion, parce  qu'il  est  toujours  uni  à  ses  verbes. 

Que  (admiratif).  On  élève  les  deux  mains  devant 
soi  les  deux  index  en  forme  de  crochets,  et  le  s. 
d'admiration. 

Quel  (sig-nifie  quel  homme).  On  ne  regarde  que  les 
hommes,  s.  inlerr.  masculin. 

Quelle.  Même  s.  fém. 

Quereller,  s.  brusquer  en  pre'sentant  les  mains  d'un 
air  rechigné. 

Questionner,  s.  nat.  de  faire  à  quelqu'un  des  de- 
mandes comme  si  on  les  soupçonnait. 

QuÈTF.R.  s.  présenter  une  bourse  ouverte  à  plusieurs 
personnes. 

Qui.  Je  regarde  toutes  les  personnes  qui  m'envi- 
ronnent et  je  fais  le  s.  naturel  d'interroga- 
tion. 

Quiconque,  s.  montrer  toutes  les  personnes,  s.  tout, 
s.  masc,  fém. 

Quittancer,  s.  donner  quittance  à  celui  qui  paye 
ce  qu'il  doit. 

Quitter,  s.  saluer  par  une  inclination  de  lèie, tour- 
ner et  s'en  aller. 

Quoi.  s.  avancer  le  corps  et  les  mains,  hausser  les 
épaules  comme  un  homme  qui  est  très  occupé  et 
qu'on  vient  interrompre  et  qui  demande  quoi 
d'un  air  de  mauvaise  humeur. 

Quoique,  s.  quoi,  s.  que. 


RAB  —  208  —  RAD 


R 


Note.  Pour  tous  les  réduplicatil's,  on  fait  le  signe  du 
verbe  qui  n'est  pas  composé  en  y  joignant  à  ce  signe 
l'r  manuel,  par  exemple  rabaisser,  on  fait  le  signe 
abaisser  avec  l'r  manuel. 

Rabaisser,  s.  abaisser  de  plus  en  plus,  s.  abaisser. 
Rabattre,  s.  abattre  de  nouveau. 
Rabin,  s.  docteur,  s.  juif,  barbe,  circoncis. 
Raboter,  s.  naturel. 

Raccgjimgdf.k.  Raccommoder  quelque  cbose  du  dé- 
chirée, s.  nat. 
Raccorder.  Accorder  un  violon,  s.  nat..  un  dilTérend 

porter  à  l'un  et  à  l'autre. 
Raccodhcir.  s.  accourcir  de  nouveau  un  tablier  trop 

long-. 
Raccrocher,  s.  nat.    d'accrocher    une    estampe,  sa 

jupe. 
Race.  s.  Déeénération  r  man. 
Racheter.  Acheter  deux  fois  ;   2*^  sens.  J.-C.  mort 

attaché  à  la  croix,  s.  payer  pour  nous,  s.  rompre 

les  liens. 
Racine,  s.  arracher  une  plante,  s.  racler. 
Racler,  s.  nat.  de  racler  une  roue. 
Racoler.  Arrêter  par  le   bras    ceux   qui  passent, 

voulez-vous  être  soldais. 
Raconter,  s.  dire  une  chose  passée,  s.  parfait. 
Racornir,  s.  rouler  en  forme  de  C()rnel,par  exemple 

le  cuir,  le  parcbemin  au  feu. 
Radieux,  s.  reflots   de   lumière   de    tous  côtés  qui 

éblouissent. 


RAD  _  209  —  RAL 

Radoteiî,  s.  vieille,  s.  parler  toujours  en  niontianl 
que  la  lêle  n'y  est  plus. 

Radoucir.  On  porte  l'index  au  palais  cl  ou  fait  la 
grimacecomme  d'une  chose  amère, on  fait  comme 
si  on  y  mettait  du  sucre,  puis  reporter  l'index  à 
la  bouche,  s.  bon,  bon. 

RAFFF.nMiR.  s.  nat.  d'une  chose  qui  branlait,  la  rendre 
solide. 

Raffiner,  s.  fâper  du  sucre,  pas  assez  fin, le  broyer, 
en  prendre  dans  ses  doig^ts,  le  laisser  tomber  en 
disant  fin,  fin,  fin  ;  au  figuré,  s.  esprit,  s.  subtil. 

Raffraichir.  s.  montrer  la  sueur  sur  le  front,  faire 
du  vent  comme  si  on  tenait  un  éventail  et  pro- 
noncer ah,  ah. 

Rage.  s.  air  furieux,  écumer  et  mordre. 

Ragodter,  s.  porter  les  doigts  à  la  sauce,  de  là  à 
la  bouche  et  goûter, pas  bon, pas  bon,  rassaison- 
ner,  s.  bon,  bon. 

Rajelnir.  s.  vieillard  tout  courbé,  puis  se  redresser 
avec  un  air  de  jeunesse,  y  manuel. 

Railler,  s.  rire  devant  quelqu'un  avec  un  air  mo- 
queur, s.  en  allongeant  les  bias  comme  pour  le 
narguer  en  disant  bo. 

Raisonner.  Examiner,  discuter  une  question,  s.  re- 
garder successivement  les  deux  mains  formant 
Vr  manuel,  les  agiter  successivement  devant  le 
•  front  d'un  air  réfléchi. 

Ralentir,  s.  marcher  d'abord  vite  puis  se  modérer. 

Râler,  s.  imiter  une  personne  qui  se  meurt  et  qui 
respire  avec  peine. 

Rallier,  s.  soldats  dispersés  ça  et  là,  les  rappeler  et 
les  rassembler. 

12. 


RAL  -  210  —  RAN 

Rallonger,  s.  nat.  de  rallonger  une  jupe. 

Rallumer,  s.  souffler  le  feu.  s.  éleiudre,  s.  souffler 
une  seconde  fois. 

Ramage,  s.  assemblée  d'oiseaux,  s.  chanter. 

Ramager.  s.  oiseau  dans  la  main,  le  caresser,  chan- 
ter bi  bi  bi  en  frappant  de  l'index  sur  la  gorge 
pour  montrer  le  mouvement. 

Ramaigrir.  Se  prendre  les  joues  à  pleines  mains  et 
y  enfoncer  les  doigts  pour  montrer  qu'elles  sont 
maigres. 

Rajiènder.  s.  coûter  moins,  le  pain  valait  trois  sols, 
il  ne  vaut  plus  que  deux  sols,  il  est  ramendé. 

Ra:»(assi;r.  s.  quelque  chose  qu'on  relève  do  terre. 

Ra.mener.  s.  prendre  quelqu'un  par  la  main,  le  con- 
duire en  quelque  lieu,  i-evenir  et  mener  à  l'en- 
droit où  l'on  était  parti,  avec  Vr  manuel. 

Rami;r.  s.  nat.  des  bateliers  pour  faire  avancer  leurs 
bateaux 

Ramollir,  s.  de  la  cire  en  l'approchant  du  feu,  ou 
du  pain  dur,  le  mettre  au  feu  et  montrer  qu'il 
amollit. 

Ramonner.  s.  cheminée  monter  dedans  et  gratter  la 
suie  pour  la  faire  tomber. 

Ramper,  s.  avec  le  dedans  de  la  main  imiter  le  ser- 
pent et  le  ver. 

Rançonner,  s.  payer,  s.  trop,  /  mari,  en  élevant 
subitement  la  main  avec  un  air  do  mécontente- 
ment. 

Rancune,  s.  remuer  la  tèie  avec  un  air  rechigné 
comme  pour  dire  lu  me  le  payeras,  s.  souvenir. 

Rangeh.  s.  nat.  de  ranger  des  livres,  des  chaises. 

Ranimer,  {"""sens,  s.  mort, redonner  la  vie  ;  2° sens, 


RAP  —  241  —  IL\S 

courage  abattu,  s  pousser  quelqu'un,  allons, 
allons. 

Rapareiller.  s.  regarder  des  bas,  eu  prendre  deux, 
s.  même  et  les  mettre  ensemble. 

Rapkr.  s.  nat.  de  râper  du  sucre  ou  du  tabac. 

Rapetasser.  Mettre  pièce  sur  pièce. 

Rapetisser,  s.  grand,  plier  les  genoux,  s'abaisser 
vers  la  terre. 

Rapide,  s.  couler  avec  vitesse. 

Rapiéceter.'s.  montrer  des  trous  à  sa  robe,  prendre 
des  pièces  et  les  y  coudre. 

Rapiner.  s.  voler  avec  adresse  en  cachette  et  petit 
à  petit. 

Rappeler,  l*^'"  sens,  faire  signe  à  quelqu'un  de  ve- 
nir, s.  nat.  ;  2'-  sens,  appeler  d'un  tribunal  à  un 
autre,  s.  jug-é  par  des  magistrats,  puis  tourner  le 
dos  et  se  présenter  à  daulres  magistrats  plus 
grands. 

Rappeler  (se),  s.  souvenir. 

Rapporter,  s.  prendre  une  chose  dans  un  endroit  et 
la  rapporter  au  même  lieu. 

Rapprendre,  s.  apprendre,  s.  oublier,  s.  apprendre 
une  seconde  fois. 

Rapprocher,  s.  approcher  deux  fois. 

RARÉFIER,  s.  air  chaud,  corps  qui  se  dilate  en  mon- 
trant avec  les  deux  mains  que  son  corps  s'étend, 
en  quelque  sorte  s'élargit. 

Rarement,  s.  une,  deux,  trois  fois.  s.  peu,  adjectif 
adverbe. 

Raser,  s.  nat.  2'"  sens,  une  ville,  une  maison,  ren- 
verser par  les  fondements  comme  si  on  fauchait 
de  l'herbe. 


RAS  —  212  —  RAV 

Rassasier,  s.  faim,  s.  manger,  se  frapper  le  ventre 
des  deux  mains  d'un  air  de  salisfactioii  comme 
pour  dire  j'ai  bien  dîné. 

Rassembler,  s.  assembler,  se  séparer  et  s'assembler 
une  seconde  fois. 

Rasseoir,  s.  s'asseoir,  s.  se  lever  et  s'asseoir  une 
seconde  fois. 

Rassurer,  s.  trembler,  agiter  légèrement  les  deux 
mains  devant  la  personne  en  se  redressant  un 
peu  pour  montrer  de  l'assurance. 

Ratatiner,  s.  cuir  jeté  dans  le  feu,  s.  plier  les 
doig'ts  pour  exprimer  les  différents  replis  du  cuir 
brûlé. 

Rater,  s.  fusil  couché  en  joue,  le  débander,  regar- 
der l'amorce,  s,  ne  part  pas. 

Ratifier,  s.  reg-arder  un  écrit,  le  lire,  s.  oui  de  la 
tête  et  y  mettre  sa  signature. 

Ratiser.  s.  raccommoder  le  feu  en  rapprochant  les 
tisons. 

Ratisser,  s.  nat.  de  racler  des  racines  avec  un  cou- 
teau. 

Rattacher,  s.  détacher,  s.  attacher  une  seconde 
fois. 

Rattraper,  s.  oiseau  qui  «s'échappe  des  mains,  on 
court  après  et  on  met  la  main  dessus. 

Raturer,  s.  écrire  et  passer  sur  l'écriture  un  trait 
de  plume. 

Ravager,  s.  campagne  oii  l'on  montre  les  épis  agi- 
tés, s.  ennemi  qui  les  foule  aux  pieds  à  droite 
et  à  gauche. 

Ravaler,  s.  avaler^  r  man.\  2^  sens,  abaisser  quel- 
qu'un, humilier. 


RAV  _  213  —  REB 

RAVAUDER.  S.  des  bas  percés,  s.  raccommoder;  s. 
prendre  quelque  chose  de  la  main  avec  vio- 
lence. 

Ravir.  Admiration  même,  s.  montrer  sa  joie  se 
frotter  les  mains. 

Raviser  (se),  s.  changer  d'avis,  s.  porter  les  deux 
index  devant  le  front  avec  un  air  de  combi- 
naison et^  puis  mettre  à  plusieurs  reprises  les 
mains  l'une  sur  l'autre  pour  exprimer  le  change- 
menl. 

Rayer,  s.  nat.  de  faire  une  raie  avec  une  règle;  au 
lîguré,  s.  effacer,  les  noms  des  pécheurs  seront 
rayés  du  livre  dévie. 

Rayonner,  s.  briller,  s  tracer  de  l'index  des  rayons 
qui  éblouissent. 

Réaliser.  J'avais  promis  de  vous  donner  quelque 
chose,  je  vous  la  donne,  je  réalise  ma  promesse. 

Rebâtir,  s.  bâtir  en  posant  les  mains  l'une  sur 
l'autre  à  ditTérenls  points  et  toujours  en  mon- 
tant, puis  représenter  avec  les  doux  mains  le 
comble. 

Rebeller  (se),  s.  on  niontre  un  seul,  vous  com- 
mander, je  n'obéirai  pas,  je  n'en  forai  rien. — 
Se  révolter,  même  s.  mais  on  fait  voir  qu'il 
s'agit  de  plusieurs  qui  s'attroupent  et  se  révol- 
tent. 

Rebondir,  s.  faire  plusieurs  bonds  comme  les 
balles. 

Rebrousser,  s.  retourner  sur  ses  [kis,  ou  bien  re- 
brousser le  poil  d'un  chat. 

Rerl'Ter.  s.  repousser  d'un  air  brus(jni'  quoiqu'un 
qui  veut  vous  parler. 


REB  _  3i4  _-  REC 

Rebuter  (^se).  s.  commencer  à  Iravailler,  à  étudier, 
à  écrire,  puis  d'un  air  iiiquiel  je  ne  veux  pas  et 
rejeter  bien  loin  de  soi  ses  livres  ol  ses  cahiers. 

Récapituler,  s.  faire  un  discours,  s.  long,  puis  à 
deux  ou  trois  fois  faire  comme  si  on  assemblail 
les  paroles  dans  un  petit  espace,  s.  d'abréger,  s. 
fin. 

Receler,  s.  quelqu'un  vole  ou  m'apporte  la  chose 
volée,  je  la  cache  ou  bien  je  cache  le  voleur  lui- 
même. 

Récent,  s. arriver,  s.  présenter  devant  soi  les  mains 
sur  la  table  et  retirer  la  droite  un  peu  sur  Té- 
paule. 

Recevoir,  s.  étendre  la  main  creusée  et  la  rappro- 
cher vers  soi  en  faisant  un  demi-cercle. 

Réchapper,  s.  échapper,  t  manuel. 

Rechercher,  s.  chercher  r  ?ncmuel. 

Rechigner,  s.  froncer  les  sourcils,  faire  une  mine 
piteuse  et  marmoter. 

Récidiver,  s.  Faire  mal  ou  péché  deux  fois. 

Réciproque,  s.  de  vous  à  moi,  de  moi  à  vous,  adj., 
)'  man. 

Réciter,  s.  on  représente  quelqu'un  devant  un  livre, 
puis  un  autre  qui  remue  les  lèvres. 

Réclamer,  i"  sens,  je  suis  dans  la  peine,  venez  à 
mon  secours  ;  2^  sens,  demander  ce  qui  est  à 
soi,  s.  vous  m'avez  pris  telle  chose  c'est  à  moi, 
en  présentant  les  mains  avec  un  air  d'intérêt  et 
de  vivacité. 

Réclire.  s.  grille,  s.  guimpe,  s.  fermer  dedans. 

Recoller,  s.  coller,  v.  nmn.  ;  2"  sens  onlendre  des 
témoins  une  seconde  fois. 


REC  —  215  —  REC 

Recommander,  s,  commandement,  s.  r  manuel; 
2"  sens,  les  mains  jointes  d'un  air  suppliant_,  on 
présenle  quelqu'un,  s.  proté2Gz-]e. 

PvEcoMMENCER.  S.  Commencer  en  faisant  passer  l'in- 
dex droit  entre  lindex  et  le  troisième  doist  de 
la  main  gauche,  /■  manuel. 

Récompenseu.  s.  étudiez,  écrivez  bien  je  vous  don- 
nerai un  livre,  ou  donner  de  l'argent  d'un  air  de 
salisfacliot). 

Réconciuêh.  s.  contre  les  deux  index  opposés, 
s.  les  deux  mains  Tune  dans  l'autie  et  s'em- 
brasser. 

RF.co.NDLUtK.  s.  conduire  en  prenant  quoiqu'un  de 
la  main  droite  et  de  la  main  gauche,  r  manuel. 

Réconforieh.  s.  faiblesse  et  langueur,  s.  boire  et 
on  revient. 

REC0NFK0>iTr.i«.  s.  entendre  les  témoins  et  les  accu- 
sés les  uns  devant  les  autres. 

REcoNiNAissAXCE,  S.  reconnaître,  s.  remercier  et  sa- 
luer avec  les  deux  mains. 

Reconnaître,  s.  présenter  avec  vivacité  le  dedans 
de  la  main  et  marquer  par  les  yeux  et  l'air  du 
visage,  ah  oui  !  je  vous  connais,  r  manuel. 

Reconnaître  (se)  rentrer  en  soi-même,  s.  recon- 
naître, frapper  la  poitrim;,  lever  les  veux  au 
ciel. 

Recopier,  s.  copier,  r  manuel. 

Recourir  a  quelqu'un,  s.  courir,  s.  supplier  avec 
ardeur. 

Recouvrer,  s.  perdu,  on  cherche,  ah!  le  voilà. 

Recouvrir,  s.  couvrir,  r  manuel. 

Récréer,  s.  fermer  ses  livres,  jouer  à  différents 
jeux  et  se  frotter  les  mains. 


RÉC  —  216  —  RÉD 

RÉcmEK.  s.  crier  en  mcUanl  lous  les  doigts  réunis 
clans  sa  bouche  et  ensuite  les  retirer  avec  viva- 
cité et  l'enlever  vers  le  ciel  en  ouvrant  la  bouche 
bien  grande  comme  si  on  voulait  crier,    ;•  mcm. 

RÉcniMi^ER.  Accuser  celui  qui  vous  accuse,  vous 
dites  que  je  suis  une  voleuse  non,  c'est  vous  qui 
l'êtes. 

RÉCRHiE.  s.  écrire,  r  man. 

RECULTEn.  s.  sadresser  à  plusieurs,  voulez-vous 
être  soldais,  s.  donner  de  l'argent  et  mettre  la 
cocarde. 

RECTiFiEn.  Faire  droit,  s.  écrire  pas  bien,  on  efface 
et  on  récrit. 

Reclehj.ip..  s.  nal.  de  cueillir  un  fruit  ou  une  fleur, 
1'  ma  il. 

Reculei!.  s.  nal.  d'aller  en  arrière, 

RÉcurF.uER.  Gagner  d'un  côté  plus  qu'on  a  perdu 
de  l'autre,  ma  terre  n'a  point  produit  de  blé, 
mais  elle  a  produit  beaucoup  de  raisin. 

Récuser,  s.  juges  ou  témoins,  s.  je  n'en  veux  pas,  s. 
d'autres. 

Rédemption,  s.  poings  liés  et  compter  de  l'argent, 
paver  une  seconde  fois,  s.  liberté  ?*  man. 

Redoubler,  s.  doubler  un  habit,  r  ?nan.  ;  2'  sens, 
frapper  doucement  et  puis  multiplier  les  coups. 

Redoltlr.  s.  doute  en  faisant  si  dubitatif  à  l'infi- 
nitif, craindre  plus  fort  que  soi,  /'  ma)i. 

Redresser,  s.  rendre  droit  ce  qui  ne  l'est  pas. 

Rédlihe.  En  approchant  les  deux  mains,  compri- 
mer (|uelque  chose,  faire  petit  ;  2*  sens,  réduire 
(|uelqu'un,  tenir  les  deux  poings  fermés  vers  la 
terre  comme  si  on  voulait  forcer  de  mettre  é 
genoux  un  enfant  qui  ne  le  veut  pas. 


RÉE  _  217  —  HEG 

Réellement,  s.  oui,  oui,  oui,  r  man. 

Référeu.  Rapporter  en  justice  l'examen  d'une 
cause. 

Réfléchir,  s.  placer  le  tranchant  de  la  main  droite 
sur  la  paume  de  la  main  gauche,  ensuite  l'autre 
côté,  puis  s'appuyer  le  front  pour  penser^  tour- 
ner  encore  les  tranchants  des  mains,  ensuite 
penser  de  i;echef  ;  2'  sens,  pre'senter  un  miroir 
au  soleil  et  montrer  que  les  rayons  réfléchis- 
sent. 

Réformer,  s.  former  delà  main  droite,  se  frapper 
à  différents  endroits  le  dessus  de  la  main  gauche, 
comme  si  on  voulait  donner  une  forme  à  de  l'ar- 
gile, V.  man. 

Réfréner,  s.  Frein,  tenir  une  bride  au  figuré,  s. 
passions. 

Réfrogner  (se),  s.  Faire  des  rides  sur  son  visage, 
ou  des  plis  sur  son  front. 

Refroidir.  Au  naturel,  chaud  pas  ;  au  fig.  :  amitié 
qui  était  d'abord  vive  et  ensuite  languis- 
sante. 

Réfugier  (se),  s.  Etre  poursuivi  de  quelqu'un 
et  se  cacher  bien  vite  en  regardant  si  on  est 
aperçu. 

Refuser,  s.  on  nous  demande  ou  on  veut  nous 
demander  quelque  chose,  s.  je  ne  veux  pas. 

Régaler,  s.  égale  en  faisant  passer  les  deux  index 
et  les  mettant  de  niveau,  r  man  ,  s.  beaucoup 
de  plats,  bon. 

Regarder.  Le  v  porter  aux  yeux,  le  retirer  prompte- 
ment  et  à  plusieurs  reprises,  et  le  porter  sur  un 
objet  déterminé. 

•'  43 


REG  _  218  —  REJ 

Régénérer,  s.  naître  à  deux  fois  les  unes  sur  les 

aulres,  s.  en  J.-G. 
Régenter,  s.  écoliers,  cahiers  sous  le  bras,  s.   en- 
seig-ner,    r   man.  ;    qu'on  promène  à  plusieurs 
points  avec  un  air  de  gravité. 
Regimber,    s.    cheval    qui   regimbe   et    qui  recule 

quand  ou  lui  donne  des  coups  de  fouet. 
Région,  s.  décrire  un  petit  terrain,  r  man. 
Régir,  s.  rêne,  s.  commandement,  r  manuel. 
Registrer.  s.  g-rand  cahier,  s.  écrire  dessus. 
Régler,  s.  avec  les  pouces  et  les  deux  index,  on 

trace  deux  lignes. 
Régner,  s.  couronne  sur  la  tète,   s.  cordon  bleu, 
étendre  les  mains  pour  exprimer  la  domination, 
s.  commander. 
Regretter,   s.   souvenir,  passant   la  main  sur  le"^ 
front,  puis  faire  passer  la  main  de   derrière  la 
tête  devant,  disant  oui,  oui,  petit  enfant  mort  la 
main  sur  le  cœur,  pousser  des  soupirs  et  lever 
les  yeux  au  ciel. 
Régulier,  s.  comme  la  règle. 
Réhabiliter,  s.  mettre  dans  le    même  état,  r  ?7îan. 
Rejaillir,  s.  nat.   eau,   ou  sang-  qui   rejaillit  avec 

violence. 
Rejetter.  s.  jeter,  r  man. 
Reine,  s.  couronne,  s.  féminin. 
Réintégrer,    s.    établir    dans    la    posst-ssion,   qui 
s'exécute  en  frappant  la  table  du  dedans  des  deux 
mains,  s.  commander,  r  man. 
Rejoindre,   s.  joindre    en   joignant   les    mains,   r 

man. 
Réjod  R.  s.   on  vient  de  recevoir  de   l'argent,  se 


REI  -  219  —  REM 

frotler  les  mains  d'un  air  de  contentement,  v. 
manuel. 
Réitéiœr.  s.  Faire  une  seconde  fois,  r  manuel. 
Relachlr.  Corps  trop  serré  qui  gène,  on  se  délace 

un  peu,  en  disant  ah  ! 
Relargir.  s.  nat. 

Reléguer,  s.  roi  qui  écrit  et  met  son  sceau,  s.  en- 
voyer dehors  au  loin  en  étendant  le  bras  pour 
montrer  le  lointain. 
Relever,  s.  nat.  de  lever  quelque  chose  de  terre, 

r  man. 
Relier,  s.  couvrir  de  peau  un  livre. 
Religieux,  s.  froc,  cordon  aux  reins. 
Religio.n.  s.  assemblage  de  bonnes  choses  écrites 

et  dites  de  bouche  en  bouche. 
Relique,  s.  ossements,  s.  encenser,  s.    baiser,     r 
man. 
""Relhîe.  s.  lire  une  seconde  fois. 
Reluire,  s.  de  lumière,  infinitif. 
Remarquer.  On  fait  une  marque  avec  le  pouce  ;  au 

fig-.,  s.  esprit. 
Remboîter,  s.  remettre  les  os  en  leur  place. 
Remédier,    s.   médecine,   emplâtre,    s.     se    porter 

bien. 
Remener,  s.  mener  d'une  main  une  personne  quel- 
que part  d'où  elle  était  venue  avec  l'  r    manuel. 
Remercier,  s.  nat.  connu  de  tout  le  monde. 
Remettre,    s.   mettre,  s.    nat.    de   mettre  quelque 
chose  sur  une  table,  r  man.,  il    signifie  aussi, 
pardonner,  ditTérer,  pour  l'explication,  on  prête 
de  l'argent  à  une  personne  pour  dix  jours,  elle 
vient  l'apporter  on  le  prend  et  on  lui  remet. 


REM  —  220  —  REN 

RÉEMMKNiiR.  S.  mener,  en  revenir  et  puis  mener,  en, 
r  man. 

Remontrer,  s.  montrer,  présenter  la  main  gauche 
ouverte  et  y  porter  l'index  et  le  doigt  du  milieu, 
rman.  ;  2*^  sens,  prier  humblement. 

Remords,  s.  morsure  de  la  conscience  en  portant  le 
doigt  au  cœur. 

Remplacer,  s.  place  en  faisant  un  cercle  et  posant 
au  milieu  le  revers  de  la  main,  on  montre  qu'il 
y  avait  quelque  chose  qui  est  perdu,  on  y  remet 
un  autre. 

Remplir,  s.  nat.  d'emplir  une  houteille  jusqu'au 
gouleau. 

Remporter.  Emporter  une  seconde  fois,  s.  en,  s. 
porter,  r  man.  ^^ 

Remuer,  s.  nat.  de  remuer  quelque  chose. 

Renaître,  s.  naître,  s.  mère  à  l'infinitif,  r  man. 

Renchérir,  s.  coûter  plus,  ex.  :  le  pain  valait  2  sols, 
il  en  vaut  trois,  il  est  renchéri. 

Rencontrer,  s.  marcher,  se  présenter  la  main  per- 
pendiculairement avec  l'air  de  dire  ah  !  vous 
voilà  !  prendre  la  main  en  donnant  le  bon 
jour. 

Rendormir  (se),  v.  dormir,  se  réveiller,  et  puis  dor- 
mir une  deuxième  fois. 

Rendre,  s.  prendre,  s.  donner,  r  man. 

Rendurcir  (se),  s.  devenir  dur,  en  frappant  sur  la 
table  ;  2^  sens,  devenir  plus  méchant,  même  s., 
mais  on  ajoute,  s.  esprit,  cœur. 

Renfermer,  s.  en,  s.  former,  s.  r  man. 

Rengorger  (se).  Approcher  le  menton  de  la  gorge 
avec  un  air  d'orgueil. 


REN  —  221  —  REP 

Renmer.  s.  maître,  s.  religion  faisant  le  s.  d'assem- 
blages de  bonnes  choses  écrites  et  dites  de 
bouche  en  bouche,  s.  moi  ne  connais  pas,  en  se- 
couant la  tête. 

Renifler,  s.  petit  enfant  qui  est  morveux. 

Rente    Aro-ent  reçu  tous  les  ans. 

Renoî^cer  aune  succession,  s.  bien,  s.  à  moi,  je  n'en 
veux  point,  en  montrant  des  mains  et  de  la  tête 
qu'on  s'ern  soucie  pas  ;  2*  sens,  renoncer  à  ses  pas- 
sions, s.  passions,  pincer  l'habit  à  l'endroit  du 
cœur  en  s'inclinant  du  côté  gauche,  s.  péché,  s. 
faire,  s.  jamais. 

Renouer,  s.  nouer,  r  man. 

Renouveler,  s.  faire,  s.  nouveau  en  rassemblant 
tous  les  doigts  de  la  main  droite  allongée  et  les 
faisant  sortir  perpendiculairement  de  la  main 
gauche. 

Rentrer,  s.  entrer  en  approchant  l'extrémité  des 
mains,  on  les  sépare  comme  pour  représenter 
une  porte  qui  s'ouvre,  ensuite  on  fait  les  mains 
rapprochées,  r  man. 

Renverser,  s.  nat.,de  coucher  quelqu'un  par  terre 
avec  effort. 

Renvoyer.  Avec  le  revers  de  la  main  faire  comme 
si  on  disait  allez  dehors,  r  man. 

Repaître  (se),  s.  paître  comme  les  moutons,  r 
man. 

Répandre,  s.  nat.  de  laisser  tomber  par  terre  de 
l'eau  d'une  certaine  hauteur. 

Réparer,  s.  dégât  fait  dans  un  certain  endroit,  au 
coin  d'une  muraille  et  y  mettre  des  matériaux 
avec  ordre. 


REP  —  222  —  REP 

Reparaître,  s.  paraître,  présenter  ]a  paulme  de  la 
main  droite   et  poser  la  main  g-auche  pour  la 
soutenir,  r  man. 
Repartir.  Partir  une  seconde  fois,  s.  partir,  disant 

adieu  avec  la  tète  et  galoper  r  ma7i. 
Repas,  s   plats  sur  la  table,  manger,  7*  nian. 
Repasser,  l*""  sens.  s.  passer,  passer   la  maison,    à 
côté    de  soi,    à  plusieurs  reprises;  r  man  ;   2* 
sens;  s.  nat.    d'un  enfant  qui  repasse  son  caté- 
chisme;  3^  sens,  s.   nat.,  d'une  lingère  qui  re- 
passe avec  un  fer. 
Repentir  (se),  s.  péché,  s.  douleur,  en  portant    la 

main  sur  le  cœur. 
Répéter,  s.  remuer  les  lèvres  et  faire  une  pause,  s. 
fin,    s     recommencer  à    les  remuer  encore,    s. 
fin,  etc. 
Replacer,  s.  mettre  une  chose  dans  la  place  d'où 

on  l'avait  ôtée. 
Répliquer,  s.  parole  dirigée  à  l'oreille  d'un   autre 
avec  \ep  man.  ;  il  reparle,    on   lui  renvoie   des 
paroles,  s.  expliquer,  faire  avec  ses  deux  mains 
comme  si  on  tirait  des  plis. 
Répondre,  s.  on  me  parle  en  m'envoyant  des  pa- 
roles à  mon  oreille,  je  réponds  en  envoyantaussi 
des  paroles  à  celui  qui  m'en  a  envoyé. 
Reporter.  Porter  une  chose  où  elle  était,  s.  porter, 

r  man. 
Reposer   (se),    s.    beaucoup   travailler,    beaucoup 

marcher,  je  me  repose. 
Repousser,  s.  nat.  de  pousser,  r  man. 
Reprendre,  s.  prendre,  r  man.  ;  2^  sens,   d'un  air 
mécontent,  dire  à  quelqu'un  cela  n'est  pas  bien 


REP  —  223  —  RÉP 

fait,  vous  ne  vous  conduisez  pas  bien,  cela  va 
mal. 

Représenter,  s.  remontrer  en  prier  humblement,  s. 
tenir  la  place  de  quelqu'un  au  figuré;  2^  sens, 
écrire  dans  la  main  et  la  présenter,  r  man. 

Répkimander.  s.  d'une  manière  assez  vive,  dire  à  un 
enfant,  pourquoi  n'avez  vous  pas  étudié,  tra- 
vaillé, etc. 

Réprimer.  ^,  abaisser  doucement  vers  la  terre  les 
deux  mains  l'une  sur  l'autre,  r  man. 

Reprocher,  s.  d'une  manière  encore  plus  vive  et 
plus  animée  que  pour  réprimander,  dire  à  quel- 
qu'un, ah!  pourquoi  avez  vous  fait  cela,  vous 
êtes  un  ingrat,  etc. 

Réprouver,  s.  rejetterqui  se  fait  en  poussant  l'ob- 
jetdesdeux  mains  avec  indignation,  s.  feu,  s.  tou- 
jours, toujours  fin  point. 

République,  s.  pays,  s.  roi  pas,  s.  chacun  qu'on 
appelle  de  tous  côtés,  s.  gouverner  en  faisant, 
s.  rêne,  s.  commandement,  le  s.  de  chacun, 
s'exécute  en  élevant  le  pouce  perpendiculaire- 
ment pour  montrer  un,  ensuite  on  le  promène  à 
différents  points  par  intervalle  en  décrivant  un 
demi  cercle. 

Répugner,  l^""  sens,  s.  raison  en  regardant  succes- 
sivement les  deux  mains  formant  l'r  77ian.  les 
agiter  successivement  devant  le  front  d'un  air 
réfléchi,  s,  contre  en  opposant  les  deux  index 
l'un  contre  l'autre  ;  2^  sens,  répugner  au  goût, 
s,  présenter  un  verre  à  la  bouche  et  faire  comme 
si  le  cœur  se  soulevait. 

Réputation,  s.  bonne  renommée,  s.  emboucher  la 
trompette. 


REP  ~  224  —  RES 

Replier,  s.  penser,  croire,  r  man. 

Requérir,  s.  demander,  s.  j'ai  droit  en  frappant  sur 
la  table. 

Requête,  s.  juge  lui  présenter  un  papier,  s.  deman- 
der. 

Réserver,  s. faire  comme  si  on  séparait  quelque  chose, 
deux  parts  avec  le  tranchant  de  la  main,  ensuite, 
on  reconduit  vers  soi  la  paume  de  la  main, 
pour  faire  un  tas,  avec  l'air  naturel  de  dire,  en 
serrant  contre  sa  poitrine,  pour  moi  cela,  je  me 
le  réserve. 

Résider,  s.  curé  avec  l'étole  pastorale,  s.  terrain  en 
décrivant  une  espace  comme  sur  une  table  géo- 
graphique, s.  frapper  des  deux  mains  surUa 
table  à  deux  fois  pour  exprimer  demeurer,  s. 
toujours. 

Résigner,  s.  étole  pastorale  ou  aumusse,  s.  écrire 
l'acte,  s.  donner  à  l'autre  son  étole  ou  son  au- 
musse. 

Résilier,  s.  écrire  un  acte,  s.  ne  vaut  rien,  casser. 

Résister.  Présenter  les  deux  mains  à  quelqu'un 
avec  un  air  et  le  mouvement  de  résistance. 

Résolution,  s.  agiter  Vr  man.  devant  le  front 
comme  pour  combiner  et  marquer  le  doute,  s. 
pas,  ensuite  on  frappe  sur  la  table  d'un  air  dé- 
cidé. 

Résoudre,  l"""  sens,  le  feu  résout  le  plomb,  le  bois  ; 
2®  sens,  prendre  une  résolution,  s.  les  deux  mains 
devant  le  front,  contre  balancer  les  raisons,  et 
avec  l'index  oui  c'est  cela. 

Respfxter.  s.  élever  perperdiculairement  la  main 
droite  vis-à-vis  la  personne  qu'on  respecte  en  fai- 


RES  —  225  —  RET 

sant  IV  maji.  et    s'abaissant   soi-même    devant 
elle  en  se  retirant  un  peu. 

Respirer,  s.  attirer  l'air  dans  sa  poitrine  et  Ten 
faire  sortir. 

Rassembler,  s.  considérer  deuxobjets  attentivement, 
s.  être  comme. 

Ressentir,  s.  sentir,  élever  lecœuravec  l'indexa  plu- 
sieurs reprises. 

Resserrer.  Serrer  une  seconde  fois,  r  man. 

Ressortir,  s.  sortir,  r  manuel  ;  2®  sens,  dépendre 
d'un  autre. 

Ressource,  s.  source  r  ma)i.,  s.  moyen  de. 

Ressouvenir,  s.  air  rêveur  et  pensif,  je  ne  m'en  sou- 
viens pas,  ensuite  faire  passer  la  main  derrière 
la  tête  par  devant,  oui^  oui,  je  m'en  rappelle. 

Ressusciter,  s.  mort,  s.  sortir  du  tombeau,  s.  vi- 
vant. 

Restaurer,  s.  cœur  affaibli,  défaillance,  s.  boire  et 
manger,  s.  forces  revenues. 

Rester,  s.  les  deux  mains  sur  la  table  faisant  les 
deux  r  man. 

Restituer,  s.  voler,  s.  rendre  et  compter  de  Targ-ent; 
2*  sens,  rétablir  dans  son  premier  état. 

Restreindre,  s.  serrer  étroitement,  s.  arrêter  les 
rênes. 

Résulter,  s.  sortir  où  venir,  s.  û^e  préposition. 

Résumer,  s.  discours,  s.  tracer  une  ligne  tout  du 
long,  s.  abréger  en  approchant  le  pouce  et  l'in- 
dex. 

Rétablir,  s.  établir  en  frappant  la  table  du  dedans 
des  deux  mains  et  faisant  le  signe  commande- 
ment, r  man. 

13. 


RET  —  226  —  REV 

Retabdër.  s.  vient  pas.  long'lemps. 

Retemr.  s.  tenir,  r  man.  et  retenir  à  soi. 

Retentir,  s.  bruit,  bruit,  s.  se  frapper  l'oreille. 

Rétif,  s.  donner  de  l'éperon  à  un  cheval,  s.  reculer 
au  lieu  d'avancer. 

Retirer,  s.  tirer  à  soi,  r  man. 

Retomber,  s.  tomber  r  man. 

Retordre,  r  man.  et  faire  comme  si  on  voulait  tor- 
dre du  fil. 

Rétorquer,  s.  paroles  dirigées  versmoi,  je  les  prends 
et  les  rejette,  s.  contre  vous. 

Retourner,  s,  tourner  avec  la  main,  rman.,  ou  bien 
tourner  un  écu,  retourner  un  jupon,  s,  nat. 

Retracer,  s.  montrer  une  trace  avec  les  pieds,  r 
ma?i. 

Retracter,  s.  dire  du  bien,  vous  êtes  bien  savantes, 
s.  dire  le  contraire,  vous  êtes  bien  bourriques. 

Retrancher,  s.  trancher  avec  le  tranchant  de  la 
ma.'\n,  r  iuan. 

RErRÉcu*.  s.  unhabit  trop  large,  le  couper  et  le  met- 
tre juste. 

Rétrograder,  s.  retourner  enarrière  et  pour  exem- 
ple on  peut  montrer  l'aiguille  dune  montre  qu'on 
fait  rétrogarder,  c'est-à-dire  retarder. 

Retrousser,  s.  nat.  de  retrousser  sa  robe. 

Retrouver,  s.  trouver,  r  mari. 

Revanche.  On  montre  un  petit  enfant  attaqué  par 
un  homme  fort  et  on  prend  sa  défense,  moi  pour 
lui,  je  te  rosserain  ;  2°  sens,  on  joue,  on  a  perdu, 
vous  ne  vous  en  irez  pas,  je  veux  rejouer  et  on 
rebat  les  caries. 

Réveiller,  s.  secouer  une  personne  qui  dort. 


REV  —  227  —  REV 

Réveiller  (se),  s.  dormir,  ouvrir  les  yeux  en  éten- 
dant les  bras. 

Révéler,  s.  choses  cachées  les  deux  mains  Tune  sur 
l'autre,  s.  la  découvrir,  s.  voyez. 

Révélé  de  dieu.  s.  esprit  ne  voit  pas,  s.  aller  à 
tâtons  en  asritaut  les  doiofts  sur  le  front,  Dieu 
fait  descendre  dans  mon  esprit,  je  crois. 

Reve>diqdf.r.  s.  demander  avec  instance  et  vivaci- 
té, s.  cette  chose  est  à  moi. 

Revenir,  s.  venir,  r  man. 

Rêver,  s.  dormir,  la  tête  penchée  sur  la  main,  les 
doigts  lever  perpendiculairement  devant  le  front 
montrer  l'agitation  dans  la  tète,  s.  beaucoup 
d'argent  dans  la  poche,  se  frotter  le  cœur,  s.  on 
se  reveille,  on  cherche,  on  ne  trouve  rien,  et  on 
fait  l'air  penaud. 

Réverbérer,  s.  d'un  miroir  qui  renvoie  des  reflets 
de  lumière. 

Révérer,  s.  honorer  beaucoup,  en  élevant  Vh  man. 
au-dessus  du  front  avec  un  air  de  respect. 

Revers,  s.  tourner  la  mainrwan.  s.  malheur. 

Revêtir,  s.  d'habiller,  mais  on  y  ajoute  le  s.  de  di- 
gnité. 

Reviser.  Examiner  de  nouveau  un  compte,  s.  viser 
rman. 

Rédmr.  s.  unir  )'  ma?i. 

Révolter  (se),  s.  on  montre  plusieurs  qui  s'attrou- 
pentetserévoltenl,vouscommendez,  nous  n'obéi- 
rons pas,  nous  n'en  ferons  rien. 

Révoquer,  s.  appeler,  s.  faire  quelque  chose,  une  do- 
nation, porter  une  sentence,  s,  rappeler,  non  non 
je  ne  veux  plus. 


RÉU  —  228  —  ROD 

Réussik.  s.  faire,  s.  fin,  regarder  ce  que  l'on  a  fait 
s.  bien. 

Rhétorique,  s.  art  de  bien  parler. 

Ricaner,  s.  rire  avec  éclat,  de  mauvaise  grâce  et  à 
plusieurs  reprises. 

Riche,  s.  frapper  sur  le  gousset  ou  sur  la  poche, 
faire  sonner  de  l'argent,  des  écus  beaucoup. 

Rider,  s.  nat.  de  se  rider  le  front. 

Ridicule,  s.  mérite  la  risée. 

Rien.  s.  on  montre  une  bourse  ou  une  tabatière 
dans  lequel  il  n'y  a  rien,  et  avec  le  pouce  droit 
qu'on  porte  au  bord  des  dents  on  le  retire  promp- 
tement. 

Rigueur,  s.  pardon  point,  s.  punir  avec  un  air  de  ré- 
barbatif. 

RiMEP.  s.  vers  qui  se  chantent,  s.  même  fin,  exem- 
ple : 

L'homme  doit  discerner,  s'il  veut  se  rendre  heureux. 
Du  plaisir  innocent  le  plaisir  dangereux. 

Rire.  s.  nat. 

Rincer,  s.  nat.  de  rincer  des  verres. 

Risquer.  Exposera  perdre,  s.  mettre  de  la  marchan- 
dise sur  un  vaisseau,  il  périra  peut-être,  mais  il 
faut  risquer  en  avançant  les  bras  devant  soi  d'un 
air  qui  dit  il  faut  hasarder. 

Rissoler,  s.  viande  sur  le  feu,  la  peau  se  relire. 

Rituel,  s.  livre,  lire  dedans  en  baptisant,  donnant 
l'extrême-onction. 

Rival,  s.  montrer  un  objet,  s.  deux  courir  après. 
s.  opposés. 

River,  s.  naturel  de  rabattre  la  pointe  d'un  clou. 

Roder,  s.  aller  en  zig-zag  décotes  et  d'autres  en  re- 
gardant. 


ROG  —  229  —  RUD 

Rogner,  s.  couper  tout  au  tour. 

Roi.  s.  couronne,  s.  cordon  bleu  en  faisant  passer 
la  main  droite  de  dessus  l'épaule  droite  sous  le 
bras  gauche  en  bandoulière.  —  Berne,  s,  couron- 
ne, s.  féminin. 

RoiDiR.  s.  faire  l'action  d'une  poule  que  l'on  tue, 
dont  les  pattes  se  roidissent,  pour  roide,  on 
fait  des  efforts  pour  plier  quelque  chose,  s.  peux 
pas. 

Rompre,  s.  d'un  morceau  de  pain  que  l'on  rompt. 

Ronfler,  s.  nat. 

Ronger,  s.  d'un  chien  qui  rong-e  un  os. 

Rosée,  s.  matin,  petite,  petite  pluie. 

Roter,  s.  nat. 

Rôtir,  s.  tourner  la  broche  devant  le  feu. 

Rouer,  s.  roue,  s.  étendre  dessus  un  homme  et  lui 
rompre  les  bras,  les  jambes. 

Rouge,  s.  montrer  du  rouge,  le  dedans  de  ses  lèvres. 

RoDGiR.  se  frotter  les  joues  pour  montrer  la  honte. 

Rouiller,  s.  montrer  une  clef,  y  laisser  tomber  des 
gouttes  d'eau,  s.  brille  plus,  et  y  passer  le  doigt 
pour  montrer  la  rouille. 

Rouler,  s.  rouler  une  boule,  ouïes  deux  bras  l'un 
sur  l'autre,  avancer  devant  soi  la  main  droite. 

Roussir,  s.  repasser  du  linge  avec  un  fer,  puis  tout 
à  coup  regarder  son  linge  avec  surprise,  porter 
les  doigts  au  nez,  cela  sent  mauvais,  s.  trop 
chaud. 

Royaume,  s.  couronne,  s.  cordon  bleu,  s.  terrain  en 
décrivant  un  cercle. 

Rubrique,  s.  règle  pour  bréviaire  et  cérémonies. 

Rude.  s.  toucher  quelque  chose  de  rude. 


RUE  —  230  —  SAB 

Ruer.  s.  nat.  d'un  cheval  qui  donne  des  coups  de 
pied. 

Rugir,  s.  montrer  un  visage  courroucé,  étendre  sa 
mâchoire  avec  ses  deux  mains,  pour  laisser 
voir  ses  dents  pour  exprimer  le  rug-issement. 

Ruiner,  s.  argent  beaucoup,  belle  maison,  et  d'un 
air  de  pitié  montrer  qu'on  n'a  rien  ;2*  sens,  santé 
en  se  frappant  le  pouls,  bonnebonne,  puis, boire, 
manger,  danser,  ensuite  montrer  ses  forces 
languissantes',  poitrine  malade-. 

Ruisseler.  Représenter  dans  le  creux  de  la  main  un 
petit  ruisseau,  glouglou, qui  serpente  doucement 
de  tous  côtés. 

Ruminer.  Remanger  ce  qu'on  a  mangé,  représenter 
les  bœufs  et  les  vaches  dans  les  champs  qui  ru- 
minent l'herbe,  on  peint  au-dessus  de  la  tête  les 
cornesavecles  pouces  et  les  deux  petits  doigts  ;  2® 
sens,  rouler  la  main  sur  le  front  avec  un  air  rê- 
veur et  pensif. 


Sa.  Passer  devant  soi  la  main  droite  ouverte  adj. 
fém. 

Sabrât,  s.  fête  des  juifs,  s.  repos. 

Sabler,  s.  prendre  du  sable  avec  les  doigts  et  en 
jetter  sur  du  papier  écrit  en  Tagitaul  ;  on  mon- 
tre des  allées  de  jardin,  on  y  jette  du  sable  qu'on 
foule  aux  pieds,  s.  promener  crotte  pas. 

Sabrer,  s.  sabre  au  côté,  lame  large,  s.  donner  des 
coups  avec. 


SAC  —  231  -  SAI 

Saccager,  s.  tirer  des  coups  de  fusil  de  côlés  et  d'au- 
tres, piller  à  droite  et  à  gauche,  fouler  aux 
pieds,  et  renverser  les  maisons,  les  brûler. 

Sacerdoce,  s.  dignité,  s.  prêtre. 

Sacremknt.  s.  du  signe,  s.  sensible  en  portant 
l'index  aux  sens  de  la  vue,  de  l'oiiie,  de  l'odo- 
rat. 

Sacrer,  s.  fatire  les  cérémonies  de  sacrer  les  mains 
desprètres  à  l'ordination,  s.  bénédiction. 

Sacrifice,  s.  oblation,  immolation,  s.  couper  la 
gorge. 

Sacrifier.  Même  s. 

Sacrilège,  s.  choses  sacrées,  précipitées  à  plusieurs 
fois  et  foulées  aux  pieds. 

Sacristie,  s.  lieu,  s,  habiller  pour  les  ornements 
sacerdotaux. 

Sagacité,  s.  pénétration,  en  enfonçant  l'index  bien 
profondément  sous  sa  robe,  s.  esprit. 

Sagesse.  On  tient  les  deux  mains  parallèles  à  l'ho- 
rizon, qu'on  élève  et  qu^on  abaisse  légèrement 
pour  marquer  un  air  posé. 

Saigner,  s.  coup  de  lancette,  s.  sang  qui  coule,  ou 
bien  saigner  du  nez. 

Sain.  s.  regarder  les  bras  et  les  mains,  plaies  point, 
s.  passer  la  main  par  dessus  pour  montrer  que 
tout  est  uni. 

Saint,  s.  on  élève  la  main  vers  le  ciel  pour  mon- 
trer que  les  saints  y  sont,  et  un  signe  de  res- 
pect. 

Saisir,  s.  prendre  tout  à  coup  le  bras  de  quelqu'un  ; 
2^  sens,  comprendre  facilement. 


aae^HBBHB 


SAl  —  232  —  SAN 

Saison,  s.  4^'  sens,  hiver  froid  ;  2®  sens,  printemps, 
arbres  qui  reverdissent  ;  3^  sens,  été  chaud;  4® 
sens,  automne,  recueillir  les  fruits. 

Saler,  s.  broyer  du  sel  en  une  salière  et  assaison- 
ner les  mets. 

Salir,  s.  manger  et  laisser  tomber  sur  ses  habits 
et  montrer  sale. 

Salle.  Chambre  de  plein  pied,  tableau  autour,  re- 
cevoir la  compagnie. 

Salubre.  s.  air,  s.  donner  la  santé. 

Saluer,  s.  naturel. 

Salut,  s.  arracher  dé  la  puissance  du  démon  et 
conduire  au  ciel,  substantif  se,  s.  se  fait  en  sai- 
sissant les  deux  mains  du  côté  gauche,  on  les 
conduit  devant  soi  vers  la  droite,  et  avec  les 
deux  mains  on  montre  la  voie  du  ciel  où  l'on 
fait  entrer. 

Samedi,  s.  jour,  s  man. 

Sanctifier,  s.  faire  saint,  il  signifie  aussi  sanctifier 
ou  célébrer  le  dimanche  et  les  fêtes  avec  de 
bonnes  dispositions. 

Sanctuaire,  s.  nef  de  l'église  pas,  et  on  avance 
vers  l'autel,  s.  lieu  où  le  prêtre  dit  la  messe. 

Sang.  s.  coup  de  lancette,  sang  qui  jaillit. 

Sangler,  s.  nat.  de  sangler  un  cheval. 

Sanglotter.  s.  pousser  des  sanglots,  gémir  forte- 
ment et  en  pleurant. 

Sans.  s.  retirer  rapidement  la  main  droite  vers  le 
côté,  s  man. 

Sans  cesse.  Même  s.  en  finissant  quelques  ou- 
vrages. 

Santé,  s.  se  frapper  le  pouls,  s.  bien. 


SAP  —  233  —  SCA 

Saper,  s.  creuser  sous  un  mur,  en  détruire  le  fon- 
dement pour  le  renverser. 

Sarcasme,  s.  railler  quelqu'un,  s.  jeter  des  paroles 
avec  force  qui  pique  le  cœur. 

Sarcler,  s.  arracher  les  mauvaises  herbes. 

Sasser.  s.  passer  par  un  sas  ou  une  crible. 

Satan   s.  démon,  s.  tentateur. 

Satiriser.  s.'lancer  paroles  qui  piquent  le  cœur. 

Satisfaction,  s.  faire,  s.  assez,  s.  se  frotter  les 
mains  avec  un  air  joyeux. 

Satisfaire,  même  s. 

Saucer,  s.  tremper  dans  la  sauce. 

Savoir,  s.  porter  au  front  les  cinq  doigts  réunis  en 
élevant  la  main  avec  un  air  d'estime. 

Savonner,  s.  savonner  du  linge. 

Savourer,  s.  se  délecler  à  goûter  du  vin,  se  frotter 
le  cœur  à  plusieurs  reprises. 

Sauter,  s.  nat. 

Sautiller,  s.  faire  de  petits  sauts. 

Sauvage,  s.  compagnie,  se  retirer  d'un  air  fa- 
rouche. 

Sauvegarde,  s.  roi,  donner  des  lettres  à  quelqu'un, 
le  mettre  sous  sa  protection. 

Se  sauver,  s.  s'enfuir  à  toutes  jambes  ;  2^  sens, 
parvenir  au  salut  éternel. 

Sauveur.  Arracher  de  la  puissance  du  démon  et 
conduit  au  ciel,  subsl.  ;  ce  s.  se  fait  en  saisissant 
les  deux  mains  du  côté  gauche,  on  les  conduit 
devant  soi  vers  la  droite  et  avec  les  deux  mains 
on  montre  la  voie  du  ciel, où  l'on  fait  entrer. 

Sauver.  Même  s. 

Scabreux,  s.  difficile  à  marcher. 


SCA  —  234  —  SEC 

Scandale,  s.  pierre  qu'on  rencontre  et  qui  fait 
tomber. 

Scandaliser.  Même  s.,  faire  tomber  dans  le  péché. 

Sceau,  s.  faire  tomber  de  la  cire,  appliquer  dessus 
un  cachet  large. 

Sceller.  Même  s.  apposer  les  sceaux  sur  quelque 
chose. 

Sceptre,  s.  roi,  bâton  à  la  main. 

Schismatique.  s.  fidèles  assemblés,  se  séparer,  moi 
ne  veux  pas  de  pape. 

ScTER.  S.  nat. 

Scribes,  s.  juifs,  s.  expliquer  la  loi. 

Scrupule,  s.  aller  à  confesse  et  recevoir  l'absolu- 
tion, revenir  trouver  son  confesseur  qui  rassure, 
soyez  tranquille  il  n'y  a  rien,  peine  d'esprit, 
revenir  plusieurs  fois,  avec  l'inquiétude  peinte 
sur  le  front. 

Scrutateur,  s.  Dieu,  sonder  les  cœurs. 

Scrutin,  s.  petite  boîte,  chacun  y  va  metire  son 
billet,  on  l'ouvre  et  on  choisit  la  personne. 

Sculpter,  s  prendre  un  marteau  et  un  ciseau,  s. 
statue. 

Sec.  s.  passer  la  main  sur  sa  manche,  la  montrer 
mouillée  pas,  ou  bien  montrer  du  pain,  rien 
dessus. 

Sécher,  s.  mouiller  du  linge,  le  présenter  au  feu,  ou 
sur  des  cordes. 

Seconde?.,  s.  Venir  en  second. 

Secouer,  s.  nat,  de  secouer  des  arbres  pour  faire 
tomber  les  fruits. 

Secourir,  s.  venir  au  secours  en  présentant  le  de- 
dans des  mains  devant  soi  avec  l'air  de  quelqu'un 


SEC  —  235  —  SEM 

qui  vient  au  secours  d'un  autre  qui  est  sur  le 

point  de  tomber. 
Secret.  Le  côté  du  pouce  sur  la  bouche,  s.  paroles, 

pas. 
Skcte.  s  petite  bande  coupée  et  séparée  de  l'église, 

s.  croire  pas  comme  les  autres. 
Séculariser,  s',  moine  qui  s'ennuie  du  froc,  s.  écrire 

au  pape,  s.  quitter  le  froc  et  le  cordon,  s.  pren- 
dre soutane  et  rabat. 
Sécurité,  s.  dang-er  comme  quelque  chose  qui  est 

prêt  à  nous  écraser,  s.  regarder  de  sang  froid. 
Sédentaire,  s.  rester  assis  dans  la  chambre,  s.  sor- 
tir peu. 
Sédition,  s.  peuple  révolté  avec  tumulte. 
Séduire,  s.  Conduire  au  péché. 
Seigneur,    s.  Dieu  qui   commande,  en  retournant 

vers  soi  l'index. 
Séjourner,  s.  poser   les  deux  mains  sur  la  table, 

pour  exprimer  demeurer,  s.  jour. 
Sel.  s.  broyer  et  mettre  dans  une  salière. 
Seller,  s.  nat.  de  mettre  la  selle  sur  un  cheval. 
Selon,  s.  comme,  s.  en  second. 
Semaine,  s.  assemblage  de  huit  jours. 
Semblable,  s,  regarder  le   dedans  des  deux  mains 

l'une    après   l'autre    à    plusieurs    reprises,    s. 

même. 
Sembler,    s.   reg-arde  la  paume  de  la  main,  avec 

l'air  de  dire,  il  semble. 
Semer,  s.  Jeter  du  grain  dans  la  terre. 
Semestre,  s.  6  mois  à  s'amuser. 
Séminaire,  s.  maison,  s.  assemblage   de   tonsurés, 

qui  commencent,  le  portefeuille  sous  le  bras. 


SEN  —  236  —  SER 

Sénateur,  s.  grande  robe,  queue  traînante,  grand 

rabat,  marche  grave. 
Sens.  On  montre,  s.  sens,  s.  bon  esprit. 
Sensation,  s.  pouvoir  de,  s,  trémousser  avec  le  s. 

nat.  de  retirer  l'haleine. 
Sensualité,  s.  montrer  les  sens  et  surtout  celui  du 
goût,  savourer  avec  une  espèce  de  délices  et  de 
complaisance,  s.  adj.,  subst. 
Sentence,  s.  juger,  écrire,  condamner. 
Sentencier.  Même  s.  mais,  s.  contre. 
Senteur,  s.  déboucher  un  pelil  flacon  et  le  porter 

au  nez. 
Sentier,  s.  petit  chemin  en  zig-zag. 
Sentiment,  s.  les  deux  index  portés  au  cœur  et  que 

l'on  élève. 
Sentir.  Même  s.   répété    plusieurs  fois  ;   2*   sens, 
sentir  de  la   douleur  à   la  tête,   l'estomac,  aux 
pieds. 
Séparable.  Les  deux  mains  réunies  frapper  la  table 
parle  tranchant,  on  les  sépare  en  les  retournant 
dos  à  dos,  s.  adj.  possible. 
Séparer.  Même  s.  ;  2^  sens,  se  mettre  entre  deux 

personnes  qui  se  battent 
Septembre.  Le  neuvième  mois  de  l'année. 
Septentrion,  s.  le  nord. 
Sépulcre,  s.  tombeau,  s.  infection  et  reculer. 
Séquestrer,  s.  mettre  en  dépôt,  en  main -tierce. 
Serein,  s.  rire  pas,  air  grave. 
Serment,  s.  lever  la  main,  s.  Dieu  voit. 
Serpenter,  s.  agiter  devant  soi  la  main  en  serpen- 
tant. 
Serrer,  s.  serrer  fortement  les  doigts  de  quelqu'un; 


SER  —  â37  —  SIG 

2'  sens,  metlre  quelque  chose  dans  une  armoire, 
serrer  sous  la  clef. 

Servir,  s.  présenter  devant  soi  les  deux  paumes 
des  mains  comme  si  on  portait  un  plat  en  le  pro- 
menant à  différents  points. 

Servitude,  s.-  points  liés,  s.  servir. 

Sève.  Suc  que  l'arbre  prend  par  ses  racines  et  s'é- 
tend dans  les  branches. 

Sévère,  s.  visage  austère,  s.  commander  faire  tout. 

Sévir,  s.  battre  quelqu'un  violemment,  d'un  air 
sévère. 

Seul.  s.  un,  le  pouce  élevé  devant  soi  perpendicu- 
lairement mais  aussitôt  on  le  retire  horizontale- 
ment vers  le  côté  droit  et  on  le  montre  à  l'écart. 

Sevrer.  Altérer  un  enfant,  puis  lui  donner  du  pain. 

Sexe.  s.  homme,  s.  femme,  s.  différent. 

Si.  s.  les  deux  mains  balancées  devant  la  figure, air 
du  dubitatif. 

Siècle,  s.  c  77ianuel  répété. 

Siéger,  s.  montrer  des  sièges  élevés,  s.  juges  assis. 

Siffler,  s.  nat. 

Signal,  s.  présenter  comme  un  mouchoir  au  bout 
d'une  perche,  et  y  diriger  l'index  de  l'autre  main. 

Signaler  (se),  s.  lire,  s.  savoir  en  portant  les  cinq 
doigts  réunis  au  front,  s.  excellent  en  portant 
l'index  droit  aux  lèvres  pour  goûter,  s.  bon,  bon, 
puis  élever  la  main  directement  au-dessus  de  la 
tête  avec  un  air  de  complaisance,  s.  plus  que 
tous  les  autres,  mais  ajoutez  le  s.  signe. 

Signer.  Montrer  un  écrit,  et  mettre  son  nom  avec 
paraphe. 

Signifier,  s.  faire  signe. 


SIL  —  238  —  SOL 

Sillonner,  s.  faire  de  longues  rayes  avec  la  charrue. 
Symbole,  s.  marque,    s.    signe,  les  12    articles  du 

symbole. 
Symétiusek.  s.  arranger  des  desserts  sur  la  table,  s. 
plats  pas  là,  s.  ici  et  regarder  avec  attention  si 
tout  se  correspond. 
Similitude,  s.    regarder,    comparer,  même,  s.  latin 

pour  montrer  que  ce  mot  en  dérive. 
Simonie,  s.  acheter,  s.  choses  spirituelles  et  sacrées. 
Sympathiser,  s.  même  esprit,  même  cœur,  les  deux. 

mains  l'une  dans  l'autre. 
Simplifier,  s.  faire  passer  légèrement  le  dessus  de 

la  main  droite  sur  le  revers  de  la  gauche. 
Symptôme,  s.  disposition  pour  maladies. 
Synagogue,  s.  assemblée  des  juifs. 
Sincérité,  s.  parler  comme  on  pense,  tromperie,  pas. 
Syndic  s.  communauté,  s.  régir  en  faisant,  s.  rênes, 

s.  commandement,  s.  affaire. 
Singulariser  (se),  s.  faire,  s.  seul,  pas  comme  les 

autres. 
Synode,  s.  assemblée  d'ecclésiastiques. 
Sire.  s.  roi,  monsieur. 
Situation,  s.  manière  d'être  placé. 
Sobre,  s.  boire,  manger  avec  modération. 
Société,  s.  mis  ensemble,  s.  prochain. 
Sœur.  s.  naître  à  droite  et  à  gauche. 
Soif,  s,  tirer  la  langue   et  témoigner  le  besoin  de 

boire. 
Soigner,  s.  négligence  bras  croisés  pas,  s.  regarder 
avec  attention  et  d'autre,  s.  malade,  donner  à 
boire,  le  couvrir,  etc. 
Sol.  s.  superficie  de  terrain,  s.  bâtir  dessus. 


SOL  —  â39  —  SON 

Soldat,  s.  fusil  sur  l'épaule,  cocarde  au  chapeau. 

Solder.  Payer  le  reliquat  d'un  compte,  s,  j'ai  payé 
tant,  je  vous  dois  encore  G  fr.,je  paye,  nous 
sommes  quittes,  je  nevous  dois  plus  rien. 

SoLEMMSER.  s.  OU  passe  la  chasuble,  on  va  à  l'autel, 
toucher  l'orgue,  chanter,  allumer  les  cierges,  en- 
censer. 

Solidaire.  Obliger  de  payer  l'un  pour  l'autre. 

Solitaire,  s.  seul,  substantif,  s.  homme. 

Solliciter,  s.  prier,  demander  avec  instance  sans 
se  donner  de  la  relâche  ;  2*  sens^  tenter,  s.  por- 
ter, s.  péché. 

Solution,  s.  proposer  une  difficulté,  s.  répondre, 
s.  rien,  s.  clair. 

Sommaire,  s.  de  l'index  et  du  pouce  faire  le  s.  d'a- 
bréger du  haut  d'une  page  en  bas,  s.  man. 

Sommeiller,  s.  dormir,  se  réveiller, ouvrir  les  yeux 
à  moitié,  se  rendormir,  se  réveiller  à  plusieurs 
reprises. 

Sommer,  l"""  sens,  s.  compter  de  l'argent,  s.  entas- 
ser ;  2*  sens,  s.  faire,  ou  venir,  s.  commande- 
ment. 

Sonder,  s.  faire  comme  si  on  voulait  sonder  la  pro- 
fondeur d'une  pièce  d'eau,  ou  d'un  fromage  et 
montrer  la  hauteur  au  figuré,  s.  sonder,  s.  cœur 
ou  esprit,  s.  mauvais  en  secouant  la  tête  d'un 
air  de  défiance,  ou  s.  bon. 

Songer,  s,  dormir,  s,  moi,  roi,  ou  supérieur,  etc., se 
réveiller  et  passer  les  index  sur  le  front  pour 
prouver  qu'on  s'est  trompé  et  que  l'esprit  tra- 
vaillait mais  non  pas  avec  tant  d'agitation  que 
pour  rêver. 


SON  —  240  —  SOU 

SoNNAiLLER.  SonncT  souveiit  sans  nécessité,  s.  por- 
ter les  doigts  aux  oreilles  pour  montrer  qu'on  est 
étourdi. 

Sonnet,  s.  nat. 

Sophisme,  s.  argoter,  raisonner  faux,  s.  présenter 
l'arg-ument  à  son  adversaire  avec  un  air  malin. 

SoRBONNE.  s.  assemblée  de  docteurs,  s.  maison. 

Sordide.  Sale  malin,  habit  point,  entasser  son  ar- 
gent dans  son  coffre. 

Sort.  s.  faire  une  gageure,  etjeter  les  dés  sur  la 
table. 

Sorte.  On  montre  avec  le  tranchant  de  la  main 
comme  des  cases  qui  contiennent  différentes 
choses. 

Sortir,  s.  chambre,  s.  avancer  devant  soi  les  mains 
jointes  et  tourner  le  dos. 

Sot.  Esprit  pas,  air  imbécile. 

Soucier  (se),  s.  j'ai  ma  belle  robe,  il  pleuvra,  se 
serrer  les  coudes,  montrer  de  l'inquiétude  en  re- 
gardant le  ciel.  —  Se  soucie?'  peu,  s.  un  air  sans 
souci  en  disant  put  je  m'en  moque. 

Soudain,  s.  nat. 

Souder,  s.  nat.  d'un  ferblantier  qui  joint  ensemble 
deux  pièces  par  réfusion  de  quelque  composi- 
tion. 

Soudoyer,  s.  soldat,  s.  payer  à  chacun. 

Souffler,  s.  nat. 

Souffleter,  s.  nat. 

Souffrances,  s.  peine,  mais  plus  de  douleur. 

Souffrir.  Même  s.  indiquer  les  dents  ou  l'esto- 
mac, etc. 

Souhaiter,  s.  désirer  bonne  chose,  s.  futur  en  pré- 


sou  —  Ui  —  sou 

sentant  la  main  devant  soi  comme  pour  bonjour. 

Souiller,  s.  gâter,  remplir  d'ordures. 

Soulager,  s.  douleur  vive,  prendre  un  médicament, 
ou  appliquer  une  emplâtre,  s.  passer  la  main  sur 
le  cœur  avec  un  visage  plus  riant  et  marquer  un 
bien  aise  ;  2*  sens,  s.  fardeau  trop  lourd  qui 
écrase,  s.  ôter  'jne  partie,  s.  marcher  plus  à 
Taise. 

SouLER  (se),  s.  boire,  manger,  s.  raison  plus.  s. 
chanceler  sur  ses  pieds. 

Soulever,  s.  sous  en  passant  la  main  droite  sous  la 
gauche,  s.  lever  eu  montrant  que  c'est  quelque 
chose  de  lourd  qu'on  a  bien  de  la  peine  ;  2®  sens, 
refuser  d'obéir,  même  s.  radical,  mais  montrer 
de  la  résistance. 

Souligner,  s.  nat.  écrire  en  un  mot,  Dieu  est  bon, 
donc  nous  devons  l'aimer. 

Soumettre,  s,  sous,  s.  mettre,  et  les  deux  poings 
fermés  et  tournés  vers  la  terre  forcer  quelqu'un 
de  plier. 

Soupe,  s.  tranches  de  pain,  mettre  du  bouillon 
dessus. 

Soupçonner,  s.  porter  au  front  l'index  d'un  air  rê- 
veur regarder  quelqu'un  avec  un  air  défiant  en 
remuant  légèrement  la  tète. 

Souper,  s.  soleil  sur  son  déclin,  plats  sur  la  table, 
couper  le  rôti,  s.  chandelles  aux  deux  extré- 
mités. 

Soupirer,  s.  nat. 

Souple,  s.  plier  aisément. 

Sourciller,  s.  remuer  les  sourcils. 

Sourd,  s.  faire  voir  le  s.  nat. 

14 


sou  —  242  —  SPÈ 

Sourire,  s.  rite  doucement. 

Sous.  s.  on  passe  la  main  sous  quelque  chose. 

Souscrire,  s.   lire  un  papier,  s.  oui  de    la  lêle    et 

mettre  son  nom  au  bas. 
Sous-ENTENDRE.   S.   SOUS,  S.   entendre,  ne    pas   dire 

tout,  et  montrer  un  petit  air  malin,  comme  si  on 

disait  une  telle  est  savante,  mais... 
Soustraire,  s.  écrire  des  chiffres  sur  une  première 

ligne,  ensuite   sur    une  seconde,  arracher   avec 

les  doig-ts  recourbés  de  la  première    ligne  et  le 

porter  à  une  troisième  : 

354 

223 

131 

Soutenir,  s.  sous,  s.  tenir  en  l'air  avec  le  pouce  et 

rindex  ;  2°  sens,  pris  pour  nourriture,  même  s. 

radical,  mais  on  y  ajoute  s.  manger  en  se  frap- 
pant doucement  l'estomac. 
Souterrain,  s.  lieu  sous  terre. 
Soutirer,  s.  tirer  du  vin  d'un  tonneau. 
Souvenir  (se).  J'ai  oublié   passant   la  main  sur  le 

front,  puis  faire  passer  la  main    de  derrière   la 

tète  devant  en  disant  oui,  oui. 
Souvent,  s.  beaucoup  de  fois. 
Souverain,  s.  étendre  les  mains  de  tous  côtés  avec 

un  air  d'empire. 
Spacieux,  s.  étendue  long  large,  s.  promener. 
Spécial,  s.  volonté  particulière. 
Spécieux,  s.  paraître  vrai  avec  un  air  de   dire,  oui 

cela  me  parait. 
Spécifier,  s.  faire,  s.  espèces  en  présentant  la  main 

sur  la  table  et  là  repousser  à  différents  points. 


SPE  —  243  —  SUB 

Spectacle,  s.  violon,  s.  chanter,  s.  voir  et  regarder 

la  bouche  béante. 
Spectre,  s.  la  nuit^  voir  une  figure  hideuse,  s.  avoir 

peur  et  reculer. 
Spéculer,  s.  contempler  le  soleil,  les  astres. 
SpiRiTUALiSER.  S.  faire,  s.  esprit,  s.  infinitif. 
Spirituel,  s.  esprit 'adjectif. 
Splendeur,  s.  rayon  de 'gloire,  s.  briller,  s.  décrire 

un  demi-cercle  devant  sa  figure. 
Stable.  Qui  ne  remue  pas. 
Station,  s.  procession,  s'arrêter  dans  un  lieu,  puis 

marcher,  s'arrêter  encore. 
Statuer.  l«r  sens,  le  marteau  et  le  ciseau  à  la  main 

comme  le  statuaire,  se  montrer  en  se  tenant  droit, 

les  bras,  les  yeux,  etc.;  2*  sens,  s.    radical   de 

statue,  s.  ordonner. 
Stérile,  s.  terre  qui  ne  produit  rien. 
Stigmates,  s.  marques  des  plaies  de  Jésus-Christ. 
Style,  s.  manière  de  parler  et  d'écrire. 
Styler.  s.  instruire,  accoutumé  à  faire. 
Stipuler.  Mettre  une  convention  à  un  contrat. 
Stomacal,  s.  bon  pour  rcstomac. 
Stratagème,  s.  ruse  contre  les  ennemis  à  la  guerre, 

subst. 
Studieux.  Qui  aime  l'étude. 
Stupide.  s.  comme  une  bête. 
Suaire.  Drap  pour  un  mort. 
Subalterne,  s.  sous  un  autre. 
Subjuguer,  s.   roi,    étendre    les  deux    mains    pour 

montrer  des  peuples,  s.  fermer  les   deux  poings 

et  forcer  de  baisser  la  tête,  s.    mettre    le  joug 

comme  pour  atteler  des  bœufs. 


SUB  —  244  —  SUC 

Subdiviser.  Diviser,  partager  une  seconde  fois, 
exemple:  je  partage  douze  en  deux,  il  y  a  six 
des  deux  côtés,  je  subdivise  il  y  a  trois  de  chaque 
côtés. 

Subir,  s.  aller  sous,  s.  peine  ou  s.  examen. 

Subit,  s.  sous,  s.  tout  à  coup. 

Sublime.  Au-dessus  de  tout,  air  d'admiration. 

Submerger,  s.  nager,  faire  la  pirouette  et  précipiter 
dans  l'eau  le  bras  perpendiculairement. 

Subordonner,  s.  ordonner,  s.  mettre  sous. 

Suborner,  s.  engager,  s.  témoin  vu,  entendu,  s.  à 
témoignage  faux,  subst. 

Subroger,  s.  mettre  en  place  d'un  autre. 

Subsistance,  s.  choses  nécessaires  à  la  vie. 

Subsister,  s.  être,  s.  continuer  d'être. 

Substance,  s.  frapper  doucement  avec  les  deux 
mains  sur  le  haut  de  la  poitrine,  adj. 

Substantiellement.  Même   s.  ajouter  s.  sous,  adv. 

Substituer,  s.  moi  absente,  elle  faire  pour  moi. 

Subterfuge,  s.  sous,  fuir  adroitement. 

Subtiliser.  1®""  sens,  faire  des  tours  d'adresse  comme 
les  joueurs  de  gobelet  ;  2®  sens,  rafiner  sur  quel- 
que chose,  s.  esprit  qui  sautille,  s.  pointe  en  ra- 
clant son  doigt  en  forme  de  pointe. 

Subvenir,  s.  pauvre,  s.  venir  au  secours,  donner 
argent,  pain,  etc. 

SuBVERTiR.  s.  esprit,  cœur,  mettre  sans  dessus-des- 
sous. 

Suc.  s.  presser  des  herbes,  en  faire  sortir  le  suc. 

Succéder,  s.  mort,  s.  partir,  prendre  sa  place  ou  son 
bien. 

Succès,  s.  commencer,  s.  finir  bien. 


suc  245  -  SUP 

Successeur.  Même  s.  que  succéder,  s.  masculin. 

Successivement,  s.  l'un  après  l'autre. 

SucciiscT.  s.  en  peu  de  mot. 

Sucer,  s.  nat. 

Succomber,  s.  force  pas,  s.  tomber  sous;  au  fig-., 
consentir  au  démon,  à  la  tentation. 

Sucrer,  s.  râper  en  petite  poudre,  porter  à  la  bouche, 
s,  doux,  s.  en  mettre  sur  les  mets. 

Sud.  s.  au  midi. 

Suer.  s.  avec  l'index  se  frapper  le  front  a  différents 
points,  ensuite  le  long  de  la  joue,  conduire  l'in- 
dex pour  exprimer  la  chute  de  la  sueur. 

Suffire,  s.  avoir  assez,  je  ne  veux  plus  rien. 

Suffoquer,  s.  porter  la  main  à  la  gorg-e  que  l'on 
presse,  s.  montrer  la  peine  que  l'on  a  à  res- 
pirer. 

Suffrage,  l^'  sens,  assemblée  de  délibération, 
donner  sa  voix  ;  2®  sens,  prières  des  saints  pour 
nous. 

Suggérer,  s.  faire  entrer  dans  l'esprit  de  quelqu'un 
quelque  chose  en  portant  l'extrémité  de  la  main 
vers  le  front,  d'une  manière  rusée,  pousser  dou- 
cement le  coude  pour  engager  à  faire. 

Sujet,  s.  sous,  s.  jetter. 

Suinter,  s.  tonneau,  s.  tomber  goutte  à  g-outte. 

Suisse,  s.  grandes  moustaches,  s.  hallebarde,  s. 
homme. 

Suivant,  s.  suivre,  participe. 

Suivre,  s.  faire  avancer  la  main  gauche  et  la  faire 
suivre  doucement  de  la  droite  en  allant  vers  le 
côté  gauche. 

Superficie,  s.  sous,  s.  face  de  la  terre. 

14. 


SUP  —  246  —  SUP 

Superflu,  s.  ce  qui  est  de  trop. 

Supérieur,  s.  porter  la  main  en  tournoyant  au-des- 
sus de  la  tête,  s.  commander. 

Superstition,  s.  culte  en  faisant  le  s.  prier,  encen- 
cer,  offrir  le  saint  sacrifice,  s.  faux,  c'est-à  dire 
pas  Dieu. 

Supplanter,  s.  air  rusé,  les  yeux  inquiets,  regarder 
de  côtés  et  d'autres,  s.  delà  main  droite  chasser 
de  sa  place  et  s'y  mettre  soi-même. 

Suppléer,  s.  les  mains  sur  la  table  les  porter  vers  la 
terre  en  regardant  et  haussant  un  peu  les  épaules, 
il  manque,  s.  ajouter. 

Supplice,  s.  pendu,  rompre  les  bras,  les  jambes,  s. 
brûlé,  s.  peine  avec  force. 

Supplicier,  s.  celui  qui  fait  souffrir  tous  ses  tour- 
ments. 

Supplier,  s.  demander  avec  ardeur,  s.  respect. 

Supporter.  Regarder  proprement  les  défauts  des 
personnes,  on  supporte  la  mauvaise  humeur  de 
ses  paroles,  s.  sous,  s.  porter,  s.  mettre  les  mains 
l'une  dans  l'autre  en  levant  les  épaules  en  pro- 
nonçant ah  I 

Supposer,  s.  poser,  s.  sous,  s.  fondement  en  met- 
tant les  mains  en  cette  direction,  ensuite  d'une 
main  creuser  la  terre  et  la  jeter  dehors,  puis 
poser  les  pierres  Tune  sur  l'autre  ;  2**  sens,  s. 
dire  vrai,  s.  chose  fausse  en  se  croisant  les  deux 
index  sur  la  bouche. 

SuppriMER.  s.  on  montre  dans  l'almanach  les  fêtes 
autrefois  chômées,  s.  fêtes  grandes,  s.  passées, 
s.  plus,  en  les  chassant  avec  l'index  du  calen- 
drier. 


SUP  —  247  —  SUR 

SiPPURKR.  S.  placé  sur  la  main.de  l'index  on  mon- 
tre les  humeurs  qui  coulent  en  détournant  les 
yeux. 

Supputer,  s.  compter  avec  ses  doigts  d'un  air  ré- 
fléchi, cela  coûtera  tant. 

Suprême,  s.  le  plus  haut,  le  plus  grand. 

Sur.  s.  on  pose  la  main  sur  quelque  chose. 

Surcharger,  s.  charg-e,  s,  trop,  en  pliant  sous  le 
fardeau. 

Surcroît,  s.  sur,  s.  croître,  en  faisant  sortir  de  la 
main  gauche  presque  fermée  les  doigts  réunis 
de  la  main  droite. 

Surenchérir,  s.  marchandise  qu'on  tient  à  la  main, 
s.  combien:  12  fr.,  moi  je  mets  24  fr.,  moi 
3fr. 

SÛRETÉ.  S.  rien  à  craindre. 

Surfaire,  s.  sur,  en  mettant  la  main  sur  quelque 
chose,  s.  faire,  s.  trop  cher  en  élevant  le  bras 
au-dessus  de  la  tête  avec  un  air  de  surprise. 

SuRMO.NTEK.  s.  sur,  S.  montcF,  s.  contention  d'esprit 
en  faisant  remarquer  les  veines  du  front  enflées, 
ou  efforts  du  corps  ensuite,  s.  facile  en  agitant 
légèrement  les  doigts. 

Surnaturel,  s.  sur.  s.  nature,  en  faisant  le  s.  père 
avec  vivacité,  adj. 

Surnommer.  Donner  un  second  nom,  s.  sur,  s.  nom- 
mer, en  écrivant  sur  la  main  gauche. 

Surpasser,  s.  sur,  s.  passer,  les  autres  petites,  lui 
excellent  et  élever  la  maiu  avec  emphase. 

Surplomber.  N'être  pas  d'aplomb,  ex.  :  un  mur  dont 
le  haut  penche. 

Surprenant,  s.  sur,  s.  prendre,  part.,  en  y  ajoutant 
le  s.  d'admiration. 


SUR  —  248  —  TAB 

Surprendre,  s.  sur,  s.  prendre,  1"  sens,  s.  prendre 
quelqu'un  à  faire  quelque  chose  à  l'improviste  ; 
2"  sens,  tromper  avec  adresse,  faire  entrer  le 
faux  dans  l'esprit  ;  3*  sens,  pour  une  chose  mer- 
veilleuse même  s.  radical,  s.  esprit,  s.  exclama- 
tion ah  !  ah  ! 

Sursoir.  s.  juger,  s.  autre  tems. 

Surveiller,  s.  sur,  s.  dormir  pas,  regarder  avec 
attention  de  côté  et  d'autre. 

Survenir,  s.  sur,  s.  venir,  s.  paraître  tout  à  coup. 

Survivre,  s.  sur,  s.  vivre,  père  mort,  vivre  après. 

Susceptible,  l^"^  sens,  capable  de  recevoir,  apprendre 
facilement  ;  2®  sens,  s.  se  fâcher  aisément  pour 
rien. 

Susciter,  l^'  sens,  faire  naître;  2®  sens,  engager  à, 
le  diable  suscita  à  Judas  de  trahir  Notre  Seigneur 
Jésus-Christ. 

Suspect.  Qui  est  soupçonné. 

Suspendre.  1"  sens,  s.  saisir  en  prenant  prompte- 
ment,  tenir  en  haut  ;  2"  sens,  s.  arrêter  pour  un 
tems. 

Sustenter,  s.  sus,  tenter  en  se  frappant  le  coude 
gauche  de  la  main  droite,  s.  manger  et  montrer 
que  la  nourriture  passant  dans  notre  corps  nous 
donne  de  la  force  en  agitant  les  bras. 


Tabac  s.  nat. 

Tabernacle,  s.  lieu  où  est  le  saint  sacrement. 

Table.  En  monter  une. 

Tableau,  s.  désigner  un  portrait. 


TAC  —  249  —  TAQ 

Tacher.  Faire  des  taches,  ce  signe  est  naturel,  en 

montrer  ;  2®  sens,  faire  des  efforts. 
Tacheter,  s.  porter  l'index    à   différents  points  et 

montrer  les  différentes  taches. 
Tacite,    s.   oui    du    mouvement  de  la   tête  sans 

parler. 
TAcrruRNE.  s.  qui  parlfe  peu. 
Taillander.  s.  nat.  de  faire  sur  le  visage  ou  sur  de 

la  viande  des  fentes  en  différents  endroits. 
Taille,  s.    Grandeur  de  quelqu'un  et  prendre   la 

mesure  d'un  corps. 
Tailler,  s.  couper,  façonner  avec  art  de  l'étoffe, 

pour  faire  une  robe  ou  une  coiffure. 
Taire,  s.  ne  parler  pas,   s.    l'index   sur  les  lèvres, 

s.  chut. 
Talent,  s.  puissance  d'esprit  pour  faire. 
Tambouriner,  s.  nat. 
Tamponner,  s.  nat.  de  mettre  un  tampon  à  quelque 

chose. 
Tancer,  s.  servante,  pas  bien  fait,  s.  maîtresse  qui 

gronde. 
Tanner,  s.  peau  de  bœuf,  mettre  dans  l'eau,  et  grat- 
ter le  poil. 
Tante,  s.  de  naître  à  plusieurs  reprises,  t  man. 
Tantôt,  s.  temps  en  avançant  devant  soi  le  tman., 

s.  tôt. 
Taper,  s.  nat.  de  donner  des  tapes. 
Tapir  (se).  Coin  petit  et  serré,  se  cacher. 
Tapisser,  s.  d'une  muraille,   mettre  des  clous   de 

dislance  en  distance,  s.  sauter  légèrement  de 

l'échelle. 
Taquin,  s.  chercher  à  faire  niche  à  ceux  qu'on  ren- 
contre et  qui  ne  disent  rien. 


TAR  —  2o0  —  TEM 

Tard.  s.  long-,  puis  on  montre  l'heure. 

Tarder,  s.  vient  pas,  ou  bien,  s.  aller  à  petit  pas,  s. 

bien  Iong--lems. 
Tarir,  s.  source  d'eau  qui  coule,  s.  tomber  goutte  à 

goutte,  s.  rien  au  moral,  ne  pleurer  plus,  essuyer 

les  larmes,  épuiser,  s.  é,  s.  puiser  de  l'eau  d'un 

puits,  s.  rien. 
Tasser,  s.  nat.  de  mettre  des  fruits  ou  autre  chose 

en  tas. 
Tater,  s.  toucher,  s.  lâter  le  pouls. 
Tâtonner,   s.   aveugle,  s.   chercher  quelque  chose 

des  deux  mains  au  hasard. 
Taxer,  s.  juge  qui  règle,  légumes,  viande,  pain, 

3  fr.,  etc.  ;  2'  sens,  faire  une  imposition,  s.  payer 

au  roi,  vous  pauvre  6  fr.,  vous  riche  24  fr. 
Te.  On  frappe  deux  fois  de  l'index  sur  la  poitrine 

de  la  personne   en  appuyant  un  peu,   s.  con- 

jonctif. 
Teindre,  s.  mouchoir  blanc,  le   tremper  dans  un 

sceau  et  le  soulever  à  plusieurs  reprises,  le  mon- 
trer rouge,  noir,  vert,  etc. 
Tel.  s.  t.  man.  en  montrant  la  personne. 
Témérairï.  s.   soupçon  en  portant  au  front  l'index 

d'un  air  rêveur,   regardant  quelqu'un  d'un  air 

défiant,  en  remuant  légèrement  la   tête,    sans 

raison. 
Témoigner,  s.  moi  vu,  entendu,  en  portant  la  main 

sur  la  conscience. 
Tempe.  La  montrer. 
Tempérament,  s.  manière  d'être  en  passant  les  mains 

sur  la  poitrine  et  l'estomac. 
TicMPÉRER.  s.  trop  bouillant  ou  trop  froid,  puis  s. 

au  milieu. 


TEM  —  251  —  TER 

Tempête,  s.  vent  furieux,  s.  agiter,  la  mer  violente. 
Temple,  s.  maison,  s.  offrir  de  l'encens,  des  sacri- 
fices à  Dieu. 
Temporiser,  s.    tman.  qu'on  avance  devant  soi  en 

faisant  différentes  pauses  horizontalement. 
Temps,  s.    t  ma7i.   en' sonnant,   puis  on  l'avance 

devant  soi  en  montrant  les  heures  qui  s'écoulent. 
Tendre,  s.  9iat.  tendre  le  bras  ou  unarc,  etc.;  2'  sens, 

s.  viser  à  ;  3^  sens,  qui  n'est  pas  dur,  pain  tendre. 
Ténèbre,  s.  nuit,  aller  à  tâtons. 
Tenir,  s.  tenir  en  l'air  avec  le  pouce  et  l'index,  pas 

bien  élevé  pour  distinguer  de  suspendre. 
Tenter,  s.  se  frapper  le  coude  gauche  des  doigts  de 

la  main  droite,  s.   péché  ;  2'  sens,  essayer  de 

faire. 
Tergiverser,  s.  répondre  pas  droit  en  faisant  comme 

sortir  les  index  de  la  bouche  en  ligne  directe, 

mais  répondre  d'un  air  embarrassé  en  regardant 

de  côté  et  d'autre. 
Terme  (pris  pour  fin  de  chemin),  s.  chemin,  s.  fin. 
Terme  (pris  pour  paroles),  s.  dire,  s.  finir. 
Terminaison,  s.  fin  d'un  mot,  ex.  :  ew  est  la  fin  de 

monsieur. 
Terminer,  s.  faire  faire   en   avançant  toujours  les 

mains  devant  soi,  s.  fin  et  pour  finir  on  ajoute 
s.  tout. 
Ternir,  s.  brillant,  on  montre  sa  tabatière  ou  une 

glace,  faire  passer  dessus  son  haleine. 
Terrain,  s.  décrire  un  espace  comme  sur  une  carte 

géographique,  t.  man. 
Terrasser,  s.  lutter  contre  quelqu'un  et  le  jeter  par 
terre. 


TER  —  252  —  TIT 

Territoire,  s.  lieu,  s.  juge,  commander  dans  une 
certaine  étendue. 

Tester,  s.   malade,   s.    écrire,   après   ma   mort    je 
donne  à  telle  de  l'argent,  à  telle  mes  bardes. 

Tét.  s.  morceau  d'un  pot  cassé. 

Tête.  s.  nat. 

Texte,  s.  commencer  à  prêcher,   dire  quelques  pa- 
roles, s'arrêter,  expliquer  long,  long. 

Thaumaturge,  s.  faiseur  de  miracle. 

Théologien,  s.  montrer  l'écriture  sainte,  les  saints 
pères,  s.  étudier,  réfléchir,  s.  écrire. 

Thésauriser,  s.  amasserbeaucoup  d'argent,  s.  coffre- 
fort  à  trois  ou  quatre  serrures. 

Thèse,  s.  grande  image,  imprimer  au-dessus  et  la 
soutenir  en  disputant. 

Thiare.  s.  trois  couronnes  sur  la  tète. 

Tiédir,  s.  eau  bouillante,  s.  souffler,  mettre  à  la 
fenêtre,  s.  pas  trop  chaude. 

Tiers.  Troisième  partie. 

Timbrer,  s.  papier  blanc,  mettre  en  haut  le  sceau 
du  roi. 

Timide,  s.  parler,  n'ose  pas. 

Tinter,  s.  tirer  lentement  une  cloche. 

Tirailler,  s.  tirer  de  côté  et  d'autre. 

Tirant,  s.  roi  méchant,  persécuter,  mutiler,  faire 
mourir  à  droite  et  à  gauche. 

Tiroir,  s.  nat. 

Tisonner,  s.  remuer  les  tisons  avec  des  pincettes. 

Titre  (d'un  livre),  s.  livre  qu'on  ferme,  retourner 
le  dos  et  y  écrire. 

Titre  (dignité).  On  écrit  sur  la  main  gauche  comme 
pour  exprimer  les  patentes,  D  man.  comme  pour 
respect. 


TIT  —  253  —  TOR 

Titre  (de  créalion).  Même  s.  que  titre  de  dignité, 
mais  pas  de  D  man.  ensuite  signe  de  création. 

Titrer,  s.  écrire  sur  la  main  gauche  pour  exprimer 
les  patentes,  s.  respect. 

Toilette,  s.  dame  se  coiffer,  se  friser,  miroir  de- 
vant. 

Toiser-,  s.  six  pieds  de  long,  s.  mesurer  avec  les 
bras,  comme  on  ferait  avec  une  toise,  en  les 
roulant  l'un  sur  l'autre  dans  toute  leur  lon- 
gueur. 

Toit.  s.  montrer  le  dessus  d'une  maison. 

Toi.  s.  on  frappe  deux  fois  de  l'index  sur  la  poi- 
trine de  la  personne  en  appuyant  un  peu. 

Tolérer,  s.  vous  faites  mal,  je  vous  gronde,  je  ne 
puis  pas  vous  empêcher^  en  mettant  sur  la  poi- 
trine les  deux  mains,  opposées  à  l'autre,  eh  bien 
faites,  mais  je  ne  vous  approuve  pas. 

Tomber,  s.  nat. 

Tondre,  s.  chien  ou  mouton,  s.  avec  l'index  et  le 
doigt  du  milieu  imiter  des  ciseaux,  s.  couper  la 
laine  ou  le  poil. 

Tonner,  s.  nues  qui  se  choquent,  s.  agiter  en  l'air 
les  deux  poings,  frapper  l'oreille  de  l'index,  les 
sourds  et  muets  en  ressentent  les  effets  dans  leur 
poitrine. 

Tonsurer.  s.  évêquê,  s.  couper  les  cheveux,  mon- 
trer la  tonsure,  mettre  le  surplis. 

Tordre,  s.  nat.  de  tordre  son  mouchoir  ou  du  fil. 

Torrent,  s.  eau  qui  coule,  s.  grand  bruit,  s.  rava- 
ger les  environs. 

Tort.  s.  faire,  s.  prendre  en  voleur. 

15 


TOR  —  254  —  TRA 

Torticolis,  s.  d'une  douleur  depuis  l'épaule  jusqu'à 
l'oreille  qui  empêche  de  tourner  Ja  tête. 

Tortiller,  s.  nat.  de  tortiller  du  papier. 

Torturer,  s.  nat.  de  rendre  tordue  une  épingle. 

Torture,  s.  serrer  les  mains  et  les  pieds  bien  fort 
avec  des  menottes,  mettre  les  pieds  dans  le  feu. 

Total,  s.  tout,  adjectif. 

Toucher,  s.  porter  le  bout  de  l'index  et  le  retirer 
aussitôt. 

Toujours,  s.  tout.  s.  jour  en  traçant  un  cercle  à  plu- 
sieurs reprises. 

Tour  a  tour.  s.  cercle  0  s.  à  s.  0. 

Tourbillon,  s.  grand  vent  qui  enlève  la  poussière 
en  tournoyant. 

Tourment,  s.  pendu,  rompu,  brûlé,  s.  peine  avec 
force. 

Tourmenter.  Même  s.  se  tourmenter,  s.  cœur, esprit 
agité  en  y  promenant  les  doigts,  s.  crainte  d'un 
air  très  inquiet. 

Tourner,  s.  nat.  de  mouvoir  circulairement. 

Tournoyer,  s.  eau  qui  coule  trouve  un  obstacle,  s. 
tournoyer  la  main  à  plusieurs  reprises,  s.  couler. 

Tousser,  s.  nat. 

Tout.  On  montre  toute  chose,  s.  t  man.  —  2"  sens 
t  man.  perpendiculairement  en  montrant  toute 
la  personne  ou  toute  la  chose. 

Tout  d'un  coup.  s.  tout,  s.  coup  ou  bien  s.  tôt. 

Tracasser,  s.  agiter  violemment,  aller  de  côté  et 
d'autre,  s.  peine  de  corps  et  d'esprit. 

Tracer,  s.  faire  remarquer  les  traces  des  pieds.  — 
2"  sens  faire  le  dessein  d'une  maison  ou  d'un  jar- 
din au  figuré  par  exemple  beau  ou  bon,  faite 
comme. 


TRA  -  255  —  TRA 

Tradition.  I^""  sens,  s.  donner.  —  2«  sens,  s.  enten- 
dre, s.  dire  a  un  autre,  celui-ci  l'écoute  et  le  dit 
à  un  autre,  ainsi  de  suite,  subst. 

Traduire,  s.  appuyer  la  main  sur  la  table  comme  si 
c'était  sur  une  feuille  de  dictionnaire  oii  il  se 
trouve  colonne  de  latin  et  une  de  français,  re- 
tourner la  main  sur  la  paume  ensuite  sur  le  re- 
vers, s.  autre  langue. 

Trafiquer,  s.  donner  un  ou  plusieurs  meubles  pour 
d'autres,  mais  pour  échanger  on  fait  s.  de  pré- 
position et  puis  s.  changer  en  passant  les  mains 
l'une  sur  l'autre. 

Trahir,  s.  air  loyal  et  d'amitié,  embrasser,  saisir 
et  livrer,  s.  ennemis. 

Trajet,  s.  espace  à  parcourir. 

Traîner,  s,  nat. 

Traiter  (quelque  sujet).  1°"^  sens,  s.  écrire,  s.  lire, 
s.  bien.  —  2^  sens,  donner  à  manger^  s.  bon.  — 
3^  sens,  prendre  soin  d'un  malade,  lui  donner 
des  médicaments,  le  panser. —  4®  sens,  agir  avec 
quelqu'un  de  manière  douce  et  sévère. 

Tramer,  s.  conspirer  ensemble  pour  faire  mal  et 
cela  avec  un  air  de  mystère  en  se  parlant  les  uns 
aux  autres .  —  2^  sens,  passer  la  navette  entre  les 
chaînes  pour  faire  de  la  toile  ou  de  l'étoffe. 

Trancher,  s.  couper  la  tête  ou  une  tranche  de  jam- 
bon, ou  pâté. 

Tranquilliser,  s.  cœur,  paix,  on  ne  fait  point  avant 
le  s.  d'agitation  pour  distinguer  d'apaiser,  tran- 
quilliser ne  regarde  précisément  que  la  situation 
elle-même  et  dans  le  temps  présent. 

Transcrire,  s.  de  préposition  en  regardant  un  écrit, 
s.  écrire,  ici. 


TRA  —  236  —  TRA 

Transférer,  s.  de  prép.  en  un  aulre  lieu  en  ap- 
puyant sur  la  table  au  s.  de  pour  expr.  l'idée  de 
consistance  qu'avait  la  chose  transférée. 

Transfigurer,  s.  J.-C.  visag-e  qui  éblouit. 

Transformer.  Ghang'er  de  forme,  s.  de  prép.  s.  for- 
mer. 

Transgresser,  s.  loi  divine,  s.  fouler  aux  pieds,  s. 
passer  en  outre. 

Transiger,  s.  plaideurs,  proposer  un  accommode- 
ment, ou  je  le  veux  bien,  prenez  plus. 

Transir,  s.  immobile,  grelotter  de  froid, claquer  des 
dents. 

Transmettre,  s.  de  prép.,  s.  mettre  à  un  autre  ce 
qui  m'appartient. 

Transpercer,  s.  percer  de  part  en  part,  s.  une  épée 
au  travers  du  corps  et  montrer  qu'elle  passe  par 
le  dos. 

Transpirer,  s.  attirer  l'air  dans  son  corps,  s.  petits 
trous  sur  la  main,  s.  humeurs  qu'on  montre  et 
qu'on  essuie. 

Transporter,  s.  de  prép.,  s.  porter  là. 

Transposer,  s.  de,  s.  poser,  porter  les  doig-ts  de  la 
main  droite  à  la  jointure  de  la  main  g-auche,cela 
devrait  être  là,  ensuite  le  transporter  vers  le 
sommet  des  doig-ts  en  avant. 

Transubstantiation.  s.  de  prép., s.  mettre  pêle-même, 
s.  corps  de  J.-G.  s.  en. 

Transubstantier.  même  s.,  c'est-à-dire  faire  voir 
que  le  pain  et  le  vin  sont  changés  en  corps  et 
en  sang  de  J.-C. 

Travailler,  s.  nat.  de  coudre,  tricotter,  scier,  etc., 
quand  il  s'agit  d'application  d'esprit,  s.  esprit. 

Traverser,  s.  allée  qu'on  réprésente  en  avançant 


TRA  —  257  —  TRI 

devant  soi  les  deux  paumes  des  mains  qui  se 
regardent,  s.  passer  parle  milieu  d'une  extrémité 
à  l'autre. 

Travestir  (se),  s.  prendre  l'habit  d'un  autre  sexe, 
religieux  habit  d'un  laïque. 

Trébucher,  s.  faire  un  faux  pas,  tombera  demi. 

Treillage,  s.  tendre  du  fil  de  fer  pour  faire  des 
mailles,  ou  avec  les  doigts  des  deux  mains  re'pré- 
senter  la  même  chose. 

Treille,  s.  vigne  contre  la  muraille. 

Trembler,  s.  nat. 

Trémousser  (se),  s.  agitation,  émotion  du  corps  qui 
frétille  et  remue  doucement. 

Tremper,  s.  imbiber  son  pain, le  mettre  dans  de  l'eau 
ou  du  vin,  au  fig.  prendre  part  à  un  crime. 

Trépaiser.  s.  crâne  de  la  lèle  blessé,  s.  sang  qui 
coule,  s.  couper  l'os  et  mettre  des  emplâtres. 

Trépasser.  Il  ne  se  dit  que  de  l'homme  et  du  mo- 
ment où  il  meurt  pour  écrire,  s.  très,  s.  passé, 
pour  l'explication,  s.  homme  passer  de  la  vie,  s. 
mort. 

Trépigner,  s.  battre  du  pied  par  un  mouvement  de 
colère. 

Trésors,  s.  amas  d'or  et  d'argent  caché  dans  un 
coin. 

Tressaillir,  s.  sauter,  s.  cœur  joyeux. 

Trèvk.  s.  se  battre  aux  armes  blanches,  s.  assez, 
aujourd'hui,  s.  à  demain. 

Tribunal,  s.  siège  élevé,  s.  juge  assis  dessus. 

Tricher.  Tromper  au  jeu,  il  faut  donner  des  exem- 
ples. 

Tricotter,  s.  nat. 


TRI  —  258  —  TRO 

Trier.  Grains  de  blé,  d'orge,  etc.,  avec  l'index 
mettre  de  côté  les  bons  grains  et  souffler  les 
mauvais. 

Trinité,  s.  trois,  s.  un,  subst. 

Triompher,  s.  ennemis  foulés  aux  pieds,  s.  char  de 
triomphe,  trompette,  battement  des  mains  avec 
un  air  d'ostentation. 

Tripler.  Multiplier  par  trois.  Trois  fois  six  font 
dix-huit. 

Triste.  Se  passer  la  main  sur  la  figure  et  prendre 
une  mine  allongée  avec  l'air  triste. 

Triturer,  s.  piler  dans  un  mortier,  réduire  en  pou- 
dre et  passer  dans  un  tamis. 

Tromper,  s.  mentir  en  croisant  sur  la  bouche  les 
index  agités,  présenter  l'extrémité  des  doigts  de 
la  main  droite  et  de  la  main  gauche  alternative- 
ment vers  le  front  d'une  personne  pour  faire 
entrer  le  mensonge  dans  son  esprit. 

Trompette,  s.  nat. 

Trône,  s.  siège  élevé,  s.  roi  assis. 

Tronquer,  s.  entier  en  montrant  toute  l'étendue 
d'une  chose  ou  de  sa  personne,  s.  pas,  s.  couper 
une  partie  avec  le  tranchant  de  la  main. 

Trop.  Tracer  une  ligne  horizontale  avec  le  t  man. 
pour  exprimer  assez  et  ensuite  le  lever  avec  vi- 
vacité et  un  geste  naturel  qui  annonce  trop. 

Troquer,  s.  donner  meuble,  cheval,  bijoux  pour 
autre  chose. 

Trotter,  s.  cheval,  galop  pas,  agiter  devant  soi 
légèrement  les  deux  mains  pour  imiter  le  trot  du 
cheval. 

Troubler,  s.  rendre  opaque,  c'est-à-dire  pas  clair 


TRO  —  259  —  VAG 

pour  exemple  une  bouteille  de  vin  clair,  l'ag-iter 
et  montrer  les  ébullitions.  —  2«  sens,  compa- 
gnie tranquille,  s.  quelqu'un  vient  faire  tapage. 

Troubler  (se),  s.  crainte,  se  promener  les  doigts  sur 
le  front  avec  un  air  d'agitation  en  regardant  la 
voûte  des  cieux. 

Trolek.  s.  nat.  de  faire  un  trou. 

Troupeau,  s.  assemblage  d'animaux,  s.  cornes, 
bébé,  etc. 

Trousser,  s.  nat.  relever  sa  robe. 

Trouver,  s.  marcher,  t  man.  qu^on  se  présente,  ah  ! 
le  voilà,  en  montrant  la  terre. 

Trucher.  Les  bras  nonchalamment  à  ses  côtés,  ne 
veut  pas  travailler,  s.  mendier. 

Trumeau.  Miroir  contre  la  cheminée,  paysage  au 
dessus. 

Tuer.  s.  coup  de  fusil  ou  de  massue,  s.  mourir. 

Turpitude,  s.  action  déshonnêle  et  le  s.  d'horreur. 

Tuteur,  s.  enfant,  son  père  mort,  moi  gouverne  son 
bien. 

Tutoyer.  Se  servir  du  mot  tu  en  parlant  à  quel- 
qu'un, tu  es  mon  ami. 

Tuyau,  s.  poêle,  avec  les  mains  les  unes  sur  les 
autres  faire  une  espèce  de  tuyau,  s.  fumée  qui 
sort. 


Vacance,  s.  trois  mois,  étudier  plus,  se  divertir,  ga- 
loper, etc. 

Vaciller,  s.  balancer  son  corps  à  droite  et  à  gau- 
che. 


VAG  —  260  —  VAU 

Vaguer,  s.  les  mains  élevées,  les  yeux  égarés,  er- 
rer ça  et  là. 

Vain  (e>).  s.  sans  nécessité. 

Vaincre,  s,  ennemis,  fouler  aux  pieds. 

Vaisseau,  s.  représente  la  mer,  s.  voile  dans  le- 
quel on  souffle,  s.  voguer  sur  les  flots. 

Vaisselle,  s.  plats,  assiettes,  etc. 

Valétudinaire,  s.  toujours  malade,  air  languissant. 

Valider,  s.  écrire,  s.  forme  de  justice,  s.  faire  bon. 

Vallée,  s.  montagne  et  montrer  la  plaine. 

Valoir,  s,  compter  sur  ses  doigts  après  avoir  exa- 
miné la  chose,  frapper  sur  la  table  de  Tindex  et 
du  pouce,  s.  oui  cela  vaut  tant. 

Vaner.  s.  crible,  souffler,  séparer  le  mauvais  grain 
et  ramasser  le  bon. 

Vanité,  s.  v.  man.  avec  l'attitude  d'une  personne 
vaine. 

Vanter,  s.  louer  beaucoup,  t;.  ma»,  en  élevant  la 
main  avec  emphase  et  ostentation. 

Vapeurs,  s.  fumée  qui  s'élève  de  la  terre. 

Vaquer,  s.  lire  étudier,  s.  plus,  dire  adieu,  et  lin, 
partir  pour  s'amuser  et  se  divertir.  —  2°  sens, 
s.  appliquer  son  esprit,  à. 

Varier.  1"  sens,  changer  de  sentiment,  dire  oui  et 
puis  dire  non. —  2°  sens,  diversifier  en  prome- 
nant sa  main  autour  de  soi  en  montrant  que 
cela  fait  plaisir,  rouge,  blanc,  vert,  etc. 

Vaste.  Avec  les  deux  mains  étendues  devant  soi, 
décrire  un  demi-cercle,  v  manuel. 

Vautrer.  Avec  les  lèvres  imiter  le  groin  du  cochon, 
ho  ho,  s.  se  rouler  dans  les  ordures  en  montrant 
les  côtés  des  bras  salis. 


VEG  _  261  —  VER 

< 

Végéter,  s.  plante  qui  pousse  très  lentement,  petit 
à  petit,  au  fig.  homme  esprit,  raison  pas. 

Véhément,  s.  souffler,  agiter  les  deux  bras  avec 
violence,  comme  pour  renverser  tout,  v  manuel. 

Veille,  s.  jour  avant. 

Veiller,  s,  dormir  pas,  et  regarder  de  côté  et 
d'autre. 

Vêler,  s.  vache,  s.  naître,  s.  veau. 

Velu.  s.  couvert  de  poil. 

Vendanger,  s.  grappe  qu'on  exprime  en  en  ôtant 
les  grains  de  raisin  les  uns  après  les  autres,  s. 
couper  et  mettre  dans  la  hotte,  la  décharger  et 
presser  le  raisin  avec  les  pieds,  s.  vin. 

Vendre,  s.  donner  la  marchandise,  s.  prendre  l'ar- 
gent. 

Vénérable,  s.  v  mmi.  comme  pour  respect,  adj. 
possible. 

Vénérer.  Même  s.,  s.  mérite. 

Venger.  Si  vous  avez  fait  mal  à  cet  enfant,  je  vous 
battrai  à  mon  tour. 

Véniel  (péché),  s.  péché,  s.  petit.  —  Péché  mortel^ 
s.  péché  qui  donne  la  mort  à  l'âme,  s.  mort, 
adj.  —  Péché  originel,  s.  péché,  s.  fruit  mangé. 
—  Péché  actuel,  s.  péché,  s.  faire,  présent,  adj. 

Venir.  Rouler  les  deux  index  l'un  sur  l'autre  vers 
la  poitrine. 

Venter,  s.  agitation  dans  l'air,  qui  souffle. 

Vêpres,  s.  curé  dans  sa  stale  en  étole,  chantre  en 
écharpe,  porter  l'antienne,  s.  deus  in  adjuto- 
rium. 

Véracité,  s.  amour  toujours  vérité. 

Verbaliser,  s.  juge  qui  écoute  les  témoins  pour  et 

18. 


VER  —  262  —  VER 

contre,  s.  écrire  ce  qu'on  dit  les  deux  parties. 
Verbes.  Faire  passer  dans  tous  ses  sens,   s,  tirer 

une  lig-ne  en  zig-zag  depuis  le  haut  jusqu'au  bas, 

s.  subs. 
Verbiager.  s.  parler  beaucoup,  s.  vaut  rien. 
Verdir,  s.  arbre. 
Verdure,  s.  terrain  herbe  verte. 
Verglas,  s.  eau  glacée,  regarder  de  tous  côtés  pour 

poser  les  pieds,  trébuchera  tout  moment. 
Véridique.  s.  aimé  dire  vérité. 
Vérifier,  s.  regarder  une  écriture  vraie  ou  fausse, 

lire  une  copie  et  regarder  l'original. 
Véritable,  s.    mensonge   pas,   et  faire    sortir  tout 

droit  les  index  de   devant  la  bouche,   adjectif 

possible. 
Vérité.  Même  s.  substantif. 
Vermeil,  s.  argent,  or  coler  dessus. 
Vermillon,  s.  rouge,  montrer  les  lèvres  et  joues. 
Vermouler.  s.  bois  mangé  de  vers. 
Vernir,  s.   couleur  qu'on  applique  sur  du  bois  avec 

un  pinceau. 
Vers.  On  présente  la  paume  de  la  main  du  côté 

opposé  à  soi  dirigé  à  plusieurs  points  en  faisant 

le  V  man. 
Verser,  s.  nat.,  de  faire  couler  une  chose  liquide 

d'un  vaisseau  en  l'inclinant. 
Verset,  s.  antienne,  s. tirer  deux  petites  lignes  au- 
dessous. 
Versifier,  s.  faire  des  vers  en  montrant  la  mesure 

et  les  finales. 
Vertige,  s.  tête,  s.  tournoiement,  s.  folie. 
Vertus,  s.  bonnes,  s.  faire  bien,  s.  subst. 


VET  —  263  —  VIE 

Vétéran,  s.  soldat  ancien,  la  médaille  à  l'habit, 
épée  en  croix. 

Vétiller.  s.  esprit  occupé  à  des  riens,  s.  petites 
choses  ;  2®  sens,  arg-umenter,  s.  chose  légère  en 
levant  l'extrémité  de  l'indeJx  et  du  pouce  d'un 
air  d'en  faire  peu  de  cas. 

Veuve,  s.  femme,  s.  homme  mort 

Vexer,  s.  payer,  s.  forcer  avec  violence. 

Viager,  s.  payer  argent  pendant  la  vie. 

Viande,  s.  pincer  le  dessus  de  la  main,  s.  mang-er. 

Viatique,  s.  malade,  sonner  la  clochette,  prêtre  qui 
porte  le  bon  Dieu,  donner  la  communion. 

Vibration,  s.  mouvement  d'un  balancier  qui  va  et 
vient. 

Vicaire  (d'cn  cdré).  s.  étole,  ensuite  on  porle  le  v 
mail,  auprès,  du  côté  gauche,  s.  curé  absent  le 
vicaire  à  sa  place. 

Vicaire  (d'un  évéque).  s.  évêque,  et  même  s.,  ou 
bien  s.  grand,  s.  v  manuel. 

Vice.  s.  cœur  gâté,  s.  penchant  au  péché. 

Vicier,  s.  faire,  s.  nul  rien  adj.  au  fig.,  s.  cœur 
mauvais,  s.  péché  grand. 

Vicomte,  s.  terrain,  s.  moitié,  s.  c  man.pour  comte, 
l'autre  moitié  pour  v  inan. 

Victime,  s.  égorger,  mettre  au  feu,  offrir  à  Dieu. 

Victoire.  Agiter  les  deux  poings  comme  pour  ter- 
rasser un  adversaire,  le  fouler  aux  pieds,  se  rele- 
ver avec  un  air  de  triomphe  la  palme  à  la  main. 

Vie.  Les  deux  v  man.  qu'on  élève  et  qu'on  agite 
avec  un  air  vivant  et  gai. 

Vieux.  Même  s.  que  vieillard,  adj. 

Vieillard,  s.  canne,  lunette,  courbe,  s.  quelques 
dents. 


VIE  —  264  —  VIV 

Vieillir.  i\lême  s.,  et  s.  de,  s.  venir. 

Vierge,  s.  anneau  et  homme  point  et  présenter  les 

paumes  des  mains  pour  repousser  l'homme  avec 

vivacité. 
Vif.  s.  air  animé  et  pétillant,  v  man. 
Vigile,  s.  jour  avant  la  fête. 
Vigne,  s.    petit  arbre  tortu,   s.    grappe  de  raisin 

qu'on  exprime  en  ôtant  les  grains  successive- 
ment pour  les  manger. 
Vil.  s.  lui  petit  en  approchant  la  main  de  la  terre 

et  la  retournant   avec   un  air  de   mépris,  moi 

grand,  noble,  etc. 
Ville.  Décrire  un  cercle,  des  rues  et  des  maisons. 
Vin.  Presser  le  raisin,  s.  boire. 
Vinaigre,  s.  piquer  la  langue  faisant  la  grimace^ 

arroser  la  salade. 
Violer,  s.  loi  foulée  au  pieds. 
Violenter,  s.  faire  faire  par  force. 
Violet.  Soutane  d'évêque. 
Virgule,  s.  nat. 
Vis-A-vis.  On  fait  sur  soi  le  s.  voir,  on  se  montre  et 

on  montre  aussi  une  personne  ou  une  chose  qui 

est  devant. 
Viser,  s.  viser  un  coup  de  fusil,  ou  bien  jouer  aux 

petits  pallets,  s.  là  en  posent  l'index  au  but. 
Visible,  s.  voir,  adj.  possible. 
Visiter,  s.  aller  voir  quelqu'un  en  faisant  de  grande 

révérences. 
Visser,  s.  nat.de  tourner  une  visse. 
Vitrer.   Appliquer  avec  ses   mains  des  vitres,  s. 

voir. 
Vivifier,  s.  fuir,  s.  vie,  s.  force. 


VIV  —  265  —  VOL 

Vivre,  s.  mort  pas,  se  présenter  d'une  manière  qui 

annonce  la  vie,  v  manuel  des  deux  mains. 
Vivres.  Chose  à  manger. 

Vocation,  s.  Dieu  appeler,  s.  être  prêtre,  religieux. 
Voguer,  s.  mer,  s.  ramer,  aller  de  côté  et  d'autre. 
Voici,  s.  voir,  s.  ci,  qui  s'exécute  en  portant  l'index 

sur  l'objet  mais  sans  le  traîner  sur  le  papier  pour 

ne  pas  confondre  avec  parce  que. 
Voie.   s.  chemin  un  peu  large  qui  n'est  pas  trop 

droit. 
Voila,  s.  voir,  s.  là,  qui  se  fait  en  portant  l'index 

sur  la  gauche  un  peu  éloigné. 
Voiler,  s.  faire  tomber  un  voile  sur  sa  figure. 
Voir.  s.  v  man.,  qu'on  porte  aux  yeux  et  ensuite 

à  l'objet. 
Voisiner,  s.  maison  où  l'on  couche,  s.  prochain  en 

approchant  la  main  droite  du  coude  gauche,  s. 

dire  bon  jour. 
VoiTURER.  s.  frapper  les  chevaux,  tenir  les  rênes, 

rouler  les  mains  l'une  sur  l'autre  en  avant. 
Volailles,  s.  battre  des  ailes,  donner  à  manger  aux 

poules  en  les  appelant  petion,  petion,  petion. 
Voler,  s.  avec  les  deux  coudes  imiter  les  ailes  des 

oiseaux  ;  2^  sens,  prendre  en  cachette. 
Volontairement,  s.  vouloir,  v  man.,  adj.,  adv. 
Volonté.  Même  s.  substantif. 
Volontier.  Même  s.  mais  avec  un  air  de  joie  se 

frotter  les  mains,  adv. 
Voltiger,  s.  voler  un  peu,  faire  une  pause,  et  voler 

encore,    etc. 


VOL  _  266  —  UTÉ 

Volubilité,  s.  parler  vile  en  roulant  les  deux  index 
yis-à-vis  la  bouche. 

Vomir,  s.  nat. 

Vouloir,  v  îna?i.,  porté  au  front  et  retourné  avec 
un  air  de  commandement  et  de  volonté. 

Voûter.  Faire  un  demi-cercle  et  y  appliquer  du 
plâtre. 

Voyager,  s.  galopper  et  aller  loin. 

Vrai.  Le  v  man.  sur  la  bouche  avec  l'air  d'affir- 
mer, vrai,  vrai. 

Vider,  s.  bouteille,  bourse,  reste  rien. 

Vulnéraire,  s.  bon  pour  les  plaies , 


U 


Ulcérer.  Placé,  sent  mauvais,  mange  la  chair  tout 

au  tour,  au  fig-.,  s.  cœur,  ennemis. 
Ultérieur.  Jusqu'ici  non,  encore  plus  loin. 
Un.  Le  pouce  élever  perpendiculairement. 
Unique.  Même  s.,    mais  présenter  devant  soi   le 

pouce  de  droite  à  gauche,  adj. 
Unir.  Approcher  les   paumes  des  deux  mains  les 

doigls  élevés  perpendiculairement.  Joindre  le  s. 

unir,  les  doigts  entrelacés  les  uns  dans  les  autres. 
Universel,  s.  globe,  s.  tout,  adj. 
Urgent,  s.  presser,  retarder  pas. 
User.  Frotter  et  montrer  que  la  robe  s'use  par  le 

bas. 
Usure,  s.  prêter  6  francs  vous  m'en  rendez  7  fr. 
Usurper,  s.  justice  pas,  prendre  avec  violence. 
Utérin,  s.  né  même  mère. 


ZEL 


—  267 


ZEP 


Z 


Zèle.  s.  ardeur,  empressement  pour. 

Zéphik.  s.  vent  léger,  respirer  avec  air  de  gailé. 


FIN. 


Laval,  —  Imprimerie  E.  JAMIN,  8,  rue  Ricordaine. 


1 


Achevé  d'imprimer  le  75  Novembre  i8g6 

Par  E.    JAMIN 

maître-imprimeur ,  à   Laval 

Pour  le  Dr  RATTEL 


Xv/f 


K 


1 


COLIFXTIOX  WCIRWE  ET  MODERNE   irOTOlOGIfi 

Du  Docteur  J  -A. -A.  RATTEL. 


I.  —  D'  J.-A.-A.  Rattel.  —  Des  maladies  de  VnreUle, 
du  nez,  du  pkanjnx  et  de  qnelquts  manières 
de  les  traiter.  —  Mémoire  posthume  de  R. 
Schallede  Uambourg,  précédé  d'une  courte 

préface  de  S.  Moos  d'IJeidelberg s 

II.  —  D"^  J.-A.-A.  R.ATTEL.  —  Le  tiiécnnisme  des  osselets 
de  l'oreille  et  de  la  membrane  dn  tynipan, 
par  Ilelniliollx 10 

III.  —  D'  J.-A.-A.   R.\TTEL.  —  Des  Cornets   acoustiques 

et  de  leur  emploi îj 

IV.  —  D"^  J.-A.  A.  Rattel.  —  L'Oreille,  c nalumie-patho- 

logique,  traduit  d'HERMAW  S'rEiXBnrr.GE  ....         ij 

V.  —  D"^  J.-.\.-.-\.  Rattel.  —  La  Doctrine  Ckrétienne  à 

l'usage  des  Sourds-Muets,  d'après  le  manus- 
crit original  de  l'Abbé  Ferrand 5 

VI.  —  D'  J.-A.-A.  Rattel.   —    Manuel    rf-t    Relieur    à 
l'usage  des  Sourds-Muets,  publié  d'après  le 

manuscrit  prigi  ni 5 

Vll-VIil.    —  D'"  J.-A.-A.  Rattel.  —   Dictionnaire  des  Sourds- 
Muets,   d'après     le     manuscrit    do    l'abbé 

Fkrraxd " 

IX.  — D"^  J.-.A.-A.  Rattel.  —  Dictionnaire  des  Sourds- 
Muets,  d'après  le  manuscrit  de  l'abbé  de 

L'Epée ^ 

X-XI.  —  D'-J.-A'.-A.Rattel.— Z'O/viZ/^'jmaladiefî.chii'ur- 
gicales),  traduit  de  ScwHARTZE,  2  vo'umes. .       2() 
XII.  —  Ttihleau  des  et  Us  organiques  et  fonctionnels  des. 
sourds  et  des  sourds-mu^s,  par  lo    Docteur 
J.-A.-A.  RaUel V y 

XIII.  —  [)■  j.-.\.-.\  Rattel"  —  LeCathclérisme  des  trotn- 

pes  d'Eustache  rentki  pratique  par  Vusage  de  la 
siinde  pnlatométriqùe t> 

XIV.  —  !)'■  J.-A.-A.  Rattel.  —  Revue  du  Dispensaire  du 

Louvre^  3  anuée>.  j^iin    1892  à  juin  -1?95 

L/tturnal  illustré  d'Otologie).  ; 20 

XV.  —D' J.-A.-A."  R.%«TEL.    —    Revue  _Fran(aise    des 

Snurds-Miiets.  —  Diï  années  île  188:i  ij  1895.     100 
XVI.  —  D'   .l.-A.-A.  Rattel  et  A.  l)£(iLAinE.    —    Dti 
Inflammations   chroniques  dk  naso-phar>inx 
pliai'yngothérapie 3 

(.1    .\VMr/ri. 


Laval.  —  liiip.  K.  JAiMIN,  f<,  rue  Ri^^ordiiiic 


HV 
2^75 


Ferrand,   abbé  Jean 

Dictionnaire  des  sourds-muetî 


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